La plante à l'honneur
Comme elles sont élégantes, dans la haie, les baies d’un joli rouge vif et luisant de la douce-amère! Belles mais vénéneuses… La douce-amère marie les contraires : amertume et douceur ; régal pour beaucoup d’oiseaux, toxique, voire mortelle pour tous les mammifères, hommes y compris. Elle peut aussi guérir mais profanes s’abstenir. Et la tradition lui attribue des propriétés surprenantes. D’une certaine façon, avec elle, l’amour côtoie la mort. Donc, prudence…
Dessin extrait de la Flore de l'abbé H. Costes, t. 2 p.613
Nom
Solanum dulcamara L. 1753
Famille des solanaceae [solanacées]
Le nom du genre vient du latin sol : soleil, un genre dont les plantes membres recherchent les stations ensoleillées. Selon une autre étymologie il viendrait du verbe solari : consoler à cause des propriétés narcotiques de nombreuses espèces de ce genre.
Pour l’espèce, dulcis est un mot latin qui signifie «doux» et amarus «amer» En français comme en latin mais aussi en anglais, en allemand, en néerlandais et dans bien des langues, elle tire son nom de la saveur de son écorce lorsqu’on la mâchonne – chose à éviter de faire, la plante étant vénéneuse dans toutes ses parties. Assez curieusement, à rebours de l’ordre des termes dans le nom, le doux suit l’amer : « Lorsqu’on les mâche [les tiges] on perçoit une saveur amère qui est bientôt suivie d’un goût douceâtre » (Barbier 1837, p. 471)
Elle a aussi beaucoup d’autres noms vernaculaires. Citons : morelle grimpante (par opposition à la morelle noire qui ne grimpe pas), crève chien (allusion possible à sa toxicité dont les animaux de compagnie peuvent faire les frais), réglisse sauvage (référence à l’un de ses usages à ne pas suivre), herbe à la fièvre, herbe à la quarte ou «quarte» signifie «fièvre quarte», une fièvre intermittente (renvoie sans doute à des propriétés fébrifuges non attestées par ailleurs) Elle a aussi d’autres appellations dont la raison, s’il en est une, n’est pas évidente : loque, bronde, bois de ru.
Période de floraison
Fleurs de juin à août, baies de septembre à décembre, d’abord vertes, puis rouges et enfin jaunes.
Description
Sous-arbrisseau de 60cm à 3m, sarmenteux.
●Grosse racine, ramifiée et charnue.
●Tiges lianiformes, rampantes ou grimpantes, plus ou moins volubiles mais sans dispositif d’accroche, parfois retombantes, pubescentes.
●Feuilles alternes, pétiolées avec pétiole plus court que le limbe, cordiformes à la base de la plante, trilobées au sommet, avec un grand lobe central en forme de cœur et deux latéraux plus petits ovales à subaigus.
●Fleurs monoïques (1 ─ 1,5cm) en cymes par 10 ─ 25 sur un long pédoncule opposé à une feuille supérieure, 5 sépales dentées soudées entre elles, plus courtes que le tube, 5 pétales, égaux, soudés à la base à lobes étroits, aigus, recourbés vers l’arrière donnant à la fleur un aspect étoilé, cinq étamines jaunes réunies en un tube saillant d’où dépasse un stigmate unique à long style.
●Fruits, baies ovoïdes (1 – 1,5cm), vertes puis rouge vif luisant avec de nombreuses petites graines blanc ivoire, lenticulaires d’environ 3mm de diamètre, aplaties sur les bords, au hile bien marqué. Il est difficile de confondre ces baies avec d’autres, peut-être avec des groseilles mais cette confusion serait assez grossière.
Habitat
Haies, bois clairs, pierrailles, bords des ruisseaux, la douce-amère aime les lieux humides mais ensoleillés. Elle fréquente aussi des stations plus sèches comme rudérale. En d’autres termes, c’est une espèce héliophile et de demi-ombre, hygrophile à mésohygrophile, nitrophile. Son amplitude altitudinale va de 0 à 1700m.
Plante très commune dans toute la France, mentionnée en Europe dès le XIIIème siècle.
Remarque importante
La douce-amère est une plante fortement TOXIQUE pour tous les mammifères, hommes et animaux domestiques inclus. Elle le serait aussi pour les tortues terrestres.
Solanum dulcamara L. 1753
Famille des solanaceae [solanacées]
Le nom du genre vient du latin sol : soleil, un genre dont les plantes membres recherchent les stations ensoleillées. Selon une autre étymologie il viendrait du verbe solari : consoler à cause des propriétés narcotiques de nombreuses espèces de ce genre.
Pour l’espèce, dulcis est un mot latin qui signifie «doux» et amarus «amer» En français comme en latin mais aussi en anglais, en allemand, en néerlandais et dans bien des langues, elle tire son nom de la saveur de son écorce lorsqu’on la mâchonne – chose à éviter de faire, la plante étant vénéneuse dans toutes ses parties. Assez curieusement, à rebours de l’ordre des termes dans le nom, le doux suit l’amer : « Lorsqu’on les mâche [les tiges] on perçoit une saveur amère qui est bientôt suivie d’un goût douceâtre » (Barbier 1837, p. 471)
Elle a aussi beaucoup d’autres noms vernaculaires. Citons : morelle grimpante (par opposition à la morelle noire qui ne grimpe pas), crève chien (allusion possible à sa toxicité dont les animaux de compagnie peuvent faire les frais), réglisse sauvage (référence à l’un de ses usages à ne pas suivre), herbe à la fièvre, herbe à la quarte ou «quarte» signifie «fièvre quarte», une fièvre intermittente (renvoie sans doute à des propriétés fébrifuges non attestées par ailleurs) Elle a aussi d’autres appellations dont la raison, s’il en est une, n’est pas évidente : loque, bronde, bois de ru.
Période de floraison
Fleurs de juin à août, baies de septembre à décembre, d’abord vertes, puis rouges et enfin jaunes.
Description
Sous-arbrisseau de 60cm à 3m, sarmenteux.
●Grosse racine, ramifiée et charnue.
●Tiges lianiformes, rampantes ou grimpantes, plus ou moins volubiles mais sans dispositif d’accroche, parfois retombantes, pubescentes.
●Feuilles alternes, pétiolées avec pétiole plus court que le limbe, cordiformes à la base de la plante, trilobées au sommet, avec un grand lobe central en forme de cœur et deux latéraux plus petits ovales à subaigus.
●Fleurs monoïques (1 ─ 1,5cm) en cymes par 10 ─ 25 sur un long pédoncule opposé à une feuille supérieure, 5 sépales dentées soudées entre elles, plus courtes que le tube, 5 pétales, égaux, soudés à la base à lobes étroits, aigus, recourbés vers l’arrière donnant à la fleur un aspect étoilé, cinq étamines jaunes réunies en un tube saillant d’où dépasse un stigmate unique à long style.
●Fruits, baies ovoïdes (1 – 1,5cm), vertes puis rouge vif luisant avec de nombreuses petites graines blanc ivoire, lenticulaires d’environ 3mm de diamètre, aplaties sur les bords, au hile bien marqué. Il est difficile de confondre ces baies avec d’autres, peut-être avec des groseilles mais cette confusion serait assez grossière.
Habitat
Haies, bois clairs, pierrailles, bords des ruisseaux, la douce-amère aime les lieux humides mais ensoleillés. Elle fréquente aussi des stations plus sèches comme rudérale. En d’autres termes, c’est une espèce héliophile et de demi-ombre, hygrophile à mésohygrophile, nitrophile. Son amplitude altitudinale va de 0 à 1700m.
Plante très commune dans toute la France, mentionnée en Europe dès le XIIIème siècle.
Remarque importante
La douce-amère est une plante fortement TOXIQUE pour tous les mammifères, hommes et animaux domestiques inclus. Elle le serait aussi pour les tortues terrestres.
Dimanche 25 Septembre 2011
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Sur le nucléaire notamment… Ça ne vaut pas le coup de tenter de les départager et ce serait cautionner la marche vers un bipartisme. Pour les écologistes, c’est le premier tour qui compte. Laissons la primaire PS au PS.
Sortir du nucléaire?
Aubry serait pour. Hollande contre. Hollande veut simplement réduire la part du nucléaire pour la ramener à 50%. Lors du débat télévisé obligeamment organisé par France 2, il s’est évertué à démontrer que sa proposition n’était pas différente de celle de Martine Aubry si l’on raisonnait en fonction de la durée des mandats présidentiels. Ce qui est faux, bien entendu. Si l’on décide de sortir du nucléaire à échéance de vingt-cinq ou même quarante ans (position de Ségolène Royal), il y a des mesures à prendre dès maintenant pour réorienter la production d’électricité et elles ne consisteront pas seulement à fermer les centrales les plus vétustes. Mais peu importait à François Hollande. Ce qu’il voulait montrer, c’est que les anti-nucléaires n’avait pas de raison de choisir Aubry plutôt que lui. Il y a sans doute réussi en soulevant la question de l’EPR en construction à Flamanville. Une sortie du nucléaire si progressive soit-elle suppose que l’on arrête dès maintenant la construction de tout nouveau réacteur, fût-il en chantier, donc que l’on arrête de construire celui de Flamanville. La décision est d’autant plus facile à prendre que le chantier cumule les retards, les malfaçons et s’avère un gouffre financier pour un réacteur dont on sait déjà que du point de vue de la sûreté, il laisse à désirer autant, sinon plus que ses ainés. Martine Aubry n’a pas proposé d’arrêter le chantier ! Elle veut attendre les résultats des expertises. Comme Hollande…. Ce n’est pas en s’y prenant ainsi qu’elle verra « naître la première génération de l’après nucléaire » Si elle le veut vraiment, il faudra qu’elle aille bien au-delà du consensus de façade sur le nucléaire que les candidats à la primaire PS affichaient lors de cette émission, à la grande satisfaction d’un François Hollande tout sourire.
Lors de ce débat, seule Ségolène Royal semblait avoir véritablement étudié la question, avoir pris conscience de l’ampleur de la tâche et avoir sérieusement envisagé une sortie du nucléaire bien que les délais qu’elle propose soient trop longs. Elle exprimait l’opinion qu’elle s’est forgée sur la question et cherchait surtout à rassurer toute la filière en montrant le rôle capital qu’auront à jouer ses acteurs pour mener à bien cette sortie.
La formule de Martine Aubry « Je veux voir naître la première génération de l’après-nucléaire » est une jolie formule, mais on peut craindre qu’elle ne soit que cela.
Aubry serait pour. Hollande contre. Hollande veut simplement réduire la part du nucléaire pour la ramener à 50%. Lors du débat télévisé obligeamment organisé par France 2, il s’est évertué à démontrer que sa proposition n’était pas différente de celle de Martine Aubry si l’on raisonnait en fonction de la durée des mandats présidentiels. Ce qui est faux, bien entendu. Si l’on décide de sortir du nucléaire à échéance de vingt-cinq ou même quarante ans (position de Ségolène Royal), il y a des mesures à prendre dès maintenant pour réorienter la production d’électricité et elles ne consisteront pas seulement à fermer les centrales les plus vétustes. Mais peu importait à François Hollande. Ce qu’il voulait montrer, c’est que les anti-nucléaires n’avait pas de raison de choisir Aubry plutôt que lui. Il y a sans doute réussi en soulevant la question de l’EPR en construction à Flamanville. Une sortie du nucléaire si progressive soit-elle suppose que l’on arrête dès maintenant la construction de tout nouveau réacteur, fût-il en chantier, donc que l’on arrête de construire celui de Flamanville. La décision est d’autant plus facile à prendre que le chantier cumule les retards, les malfaçons et s’avère un gouffre financier pour un réacteur dont on sait déjà que du point de vue de la sûreté, il laisse à désirer autant, sinon plus que ses ainés. Martine Aubry n’a pas proposé d’arrêter le chantier ! Elle veut attendre les résultats des expertises. Comme Hollande…. Ce n’est pas en s’y prenant ainsi qu’elle verra « naître la première génération de l’après nucléaire » Si elle le veut vraiment, il faudra qu’elle aille bien au-delà du consensus de façade sur le nucléaire que les candidats à la primaire PS affichaient lors de cette émission, à la grande satisfaction d’un François Hollande tout sourire.
Lors de ce débat, seule Ségolène Royal semblait avoir véritablement étudié la question, avoir pris conscience de l’ampleur de la tâche et avoir sérieusement envisagé une sortie du nucléaire bien que les délais qu’elle propose soient trop longs. Elle exprimait l’opinion qu’elle s’est forgée sur la question et cherchait surtout à rassurer toute la filière en montrant le rôle capital qu’auront à jouer ses acteurs pour mener à bien cette sortie.
La formule de Martine Aubry « Je veux voir naître la première génération de l’après-nucléaire » est une jolie formule, mais on peut craindre qu’elle ne soit que cela.
Jeudi 22 Septembre 2011
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Au quotidien
FFC et UCI roulent sur la tête… Incapables hier d’interdire le Tour de France (homme) à de véritables pharmacies ambulantes, elles cherchent aujourd’hui des noises à une championne dont la longévité, le mode de vie sont là pour prouver qu’il est impensable qu’elle se dope. Jeannie Longo, est une championne que tous les écologistes devraient aimer…
Jeannie Longo ne s’est jamais bien entendu avec la FFC. Elle préfère les pédales qu’elle a testées à celles que voulait lui imposer la FFC (pour quelle raison ?) Elle préfère aller loger à la campagne près de la nature que dans les hôtels réservés par ladite fédération. Elle s’entraine à sa façon et son entraineur est son mari, cela aussi est mal vu.
Pour être en bonne santé, elle conseille de «réduire les séances d’ordinateur, débrancher la carte Wi-Fi, se demander si c’est vraiment utile de s’exposer ainsi à ces ondes.» ici «Je fais partie des 4 % de Français qui ne possèdent pas de téléphone portable» ajoute-elle. C’est une femme indépendante, une femme libre. Comme l’a affirmé Laurent Jalabert sur RTL «C'est quelqu'un qui suit un programme en fonction de ses sensations, de ses envies, qui peut changer de lieu de résidence comme je l'ai déjà vu faire plusieurs fois sans ressentir forcément le besoin d'avertir la planète entière ». Le sélectionneur de l’équipe de France a ajouté : « Il y a probablement un décalage avec le milieu des contrôleurs et le style de vie de Jeannie Longo qui aujourd'hui l'amène dans une situation un peu improbable » C’est également ce que suggère un responsable de la Fédération : « Ce n'est peut-être pas trop son truc d'aller se localiser sur internet quand elle change d'hôtel »
Pour être en bonne santé, elle conseille de «réduire les séances d’ordinateur, débrancher la carte Wi-Fi, se demander si c’est vraiment utile de s’exposer ainsi à ces ondes.» ici «Je fais partie des 4 % de Français qui ne possèdent pas de téléphone portable» ajoute-elle. C’est une femme indépendante, une femme libre. Comme l’a affirmé Laurent Jalabert sur RTL «C'est quelqu'un qui suit un programme en fonction de ses sensations, de ses envies, qui peut changer de lieu de résidence comme je l'ai déjà vu faire plusieurs fois sans ressentir forcément le besoin d'avertir la planète entière ». Le sélectionneur de l’équipe de France a ajouté : « Il y a probablement un décalage avec le milieu des contrôleurs et le style de vie de Jeannie Longo qui aujourd'hui l'amène dans une situation un peu improbable » C’est également ce que suggère un responsable de la Fédération : « Ce n'est peut-être pas trop son truc d'aller se localiser sur internet quand elle change d'hôtel »
Samedi 10 Septembre 2011
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« Mauvaise nouvelle », ce sont les termes même employés par Marie-Georges Buffet dans un communiqué courageux. Tous les féministes, femmes ou hommes devraient lui dire merci.
Marie-Georges Buffet
Avec plus ou moins de bonne foi, les leaders du PS se réjouissent et se disent soulagés par la décision du procureur américain de renoncer à poursuivre Dominique Strauss-Khan pour le viol de la femme de chambre venue faire le ménage dans sa luxueuse suite d’un hôtel newyorkais. À gauche, dans l’ensemble, la plupart des politiques interviewés tiennent le même discours. À une exception près : Marie-Georges Bufffet. Dans un communiqué, elle déclare : « Le refus de faire juger l'affaire dans laquelle l'ancien directeur du FMI est accusé de viol est une mauvaise nouvelle pour la justice et une mauvaise nouvelle pour les femmes. Car à ce jour la vérité n'est pas dite, ni pour le présumé innocent ni pour la présumée victime» Elle ajoute que la décision prise par le procureur américain « fait courir de grands risques au droit des femmes en revenant au temps où les victimes de viols étaient à priori coupables, au temps où le viol n'était pas considéré comme un crime » Elle termine son communiqué par une mise en garde : « La vigilance s'impose pour que le refus de faire passer la justice aux USA ne donne pas des ailes en France aux pourfendeurs d'une justice implacable envers les violences- sexuelles ou non - à l'encontre des femmes »
Vendredi 26 Août 2011
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Nature - environnement
Bientôt l’ouverture de la chasse. Sale temps pour le petit peuple de plume et de poil : le plomb va parler dans les campagnes. Devant les caméras les chasseurs fanfaronnent. Ils disent aimer la nature. C’est la poudre qu’ils aiment. Qui sait que 48% des espèces d’oiseaux chassables sont classées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature parmi les espèces vulnérables? A défaut de pouvoir interdire totalement la chasse, que l’on commence donc par protéger ces espèces en les rendant non chassables et mettons les chasseurs au pied du mur. Eux qui se prétendent « les premiers gestionnaires de la biodiversité », qu’ils le montrent en défendant une telle mesure…
Mercredi 24 Août 2011
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Pour la postérité, il vaut mieux avoir été littéraire que scientifique. On se souvient assez bien de Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses où il a vécu comme dans le reste du monde. Son œuvre est rééditée, commentée. Par contre son voisin de la rue Guérard, Georges Bohn, biologiste n’est plus guère connu aujourd’hui que de quelques spécialistes et historiens de la biologie et de la psychologie animale malgré ses nombreuses publications et une importante renommée de son vivant. On ne trouve ses ouvrages qu’en bibliothèque ou chez les bouquinistes. Certes, ces disciplines ont évolué depuis le premier quart du siècle dernier mais ce n’est pas pour autant que ses ouvrages sont sans intérêt. On peut constater qu’à son époque, le darwinisme n’était pas encore un dogme aussi bien installé qu’aujourd’hui et que la notion d’évolution était bien mieux questionnée qu’elle ne l’est de nos jours.
Mardi 23 Août 2011
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Les Etats occidentaux sont trop endettés. Voici venir des temps de rigueur budgétaire. Comment augmenter les recettes mais surtout quelles sont les dépenses que l’on peut supprimer ? Il est tout de même étrange que ni les économistes qu’interrogent les médias, ni la plupart des politiques n’envisagent d’arrêter les guerres auxquelles se livrent les pays occidentaux dans le monde…. sans succès.
En Irak, à la dictature sanguinaire de Saddam Hussein ont succédé corruption et chaos, en Afghanistan les talibans sont en passe de reprendre le pouvoir, etc. Comme le déclare dans une tribune du Monde du 10 août l’ancien ministre britannique des affaires européennes Denis Macshane, « Le monde non-démocratique se délecte de voir les armées occidentales s’embourber dans des conflits ingagnables, qui pompent le sang et la richesse du renouveau économique et social dont la communauté euro-atlantique a besoin ». Sait-on qu’une bombe larguée en Syrie coûte 300 000 euros ? Que cette aventure dans laquelle Nicolas Sarkozy a entraîné le pays coûte 1 000 000 d’euros par jour ! Et pour quel résultat ? Je salue le courage de Denis Macshane de le dire sans ambages : « Quelqu’un a-t-il rappelé à MM. Cameron et Sarkozy à quel point la Lybie est grande ? Tripoli et Benghazi se détestent. Croire qu’un groupe de Benghazi serait le bienvenu à Tripoli est une aberration. Si les tribus et les islamistes l’emportent, ce n’est pas une démocratie « à la Suisse » mais plutôt une charia de type taliban qui s’imposera à Tripoli » Cela, je le pense depuis le début du conflit.
Lundi 22 Août 2011
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Au quotidien
Dans son livre Flore et végétation des Alpes, Claude Favarger nous offre un traité de biologie botanique alpestre rigoureux tout en nous faisant partager sa passion pour ces fleurs de montagne qu’il décrit si bien. Ainsi en est-il de la potentille des frimas. Le portrait qu’il en trace lui donne l’occasion d’exprimer quelques craintes qui ne se sont révélées, hélas, que trop justifiées. Ce texte a été écrit en 1956.
« La potentille des frimas Potentilla frigida, nous dit-il, est une plante des altitudes élevées qui ne croît guère en dessous de 2500 m d’altitude. Elle a des feuilles divisées en trois folioles comme les fraisiers et comme la potentille à grandes fleurs mais les corolles sont de taille modeste et attirent peu le regard. Le feuillage pourtant est très plaisant avec ses poils soyeux qui paraissent le protéger du froid et surtout du vent. Et puis, elle a pour le botaniste l’attrait de ces végétaux peu fréquents qu’il n’est pas donné à tout le monde d’apercevoir et dont la conquête exige quelque effort. Je sais bien qu’à notre époque, des engins perfectionnés vous transportent en peu d’instants et sans la moindre peine à des hauteurs où vit la potentille des frimas. En supprimant l’effort, la machine ôte la joie de la conquête. L’homme ne prête qu’une attention distraite aux objets qui lui sont trop facilement accessibles. Chose curieuse en croyant maîtriser la création, il s’en aliène les richesses. Je frémis à la pensée de la cohorte grandissante des gens blasés qui ayant « fait » la montagne en téléphérique, ne sauront plus qu’inventer pour charmer leurs vacances. »
Vendredi 19 Août 2011
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Au quotidien
En période pré-électorale, que pèse un mangeur de brebis occasionnel? La ministre de l’écologie, Nathalie Kosciuscko-Morizet a cédé à la pression des éleveurs de moutons des Alpes de Haute-Provence. Elle a autorisé l’abattage de six loups cette année, loups qui sont pourtant une espèce menacée protégée par la Convention de Berne dont la France est signataire.
Ces abattages sont inutiles comme le souligne l’association « Ferus » parce qu’ils sont réalisés hors contexte, loin des troupeaux et des alpages où les prédations sont réalisées et que le loup qui sera tué le sera au hasard. Il n’aura pas été tiré par l’éleveur ou le berger lors d’une attaque. L’expérience prouve d’ailleurs que les derniers tirs de cette sorte n’ont eu aucun effet dissuasif. C’est ainsi qu’il y a deux ans, les attaques se sont poursuivies et ont même augmentées après qu’une louve alpha ait été exécutée. Mais la ministre n’en a cure… Il s’agit de « faire un geste » pour apaiser la grogne des éleveurs et conserver ou gagner leurs suffrages, un geste qui coûtera la vie à une bête sauvage qui a tout autant le droit de vivre en montagne que quiconque. Une montagne qui ne doit pas être un immense parc à bestiaux pour de grands troupeaux laissés quasiment à eux-mêmes comme le voudraient les éleveurs.
Mardi 16 Août 2011
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C’est au cœur d’un été parmi les plus pourris de ces dernières années, en un mois d’août où même sur la Côte d’Azur les températures sont plutôt fraîches, que Le Monde du 10/08 nous inflige un panégyrique de « la pasonaria du (réchauffement) du climat » Valérie Masson-Delmotte. Au moment où nous devons allumer le chauffage en plein été, il fallait bien rappeler que la Terre se réchauffe…. que les climatosceptiques étaient d’affreux jojos qui pratiquaient le dénigrement systématique, étaient coupables de manquement à l’éthique des chercheurs, refusaient les vrais débats, préféraient la polémique au lieu de la confrontation des faits…
Les faits, parlons-en justement.
Vendredi 12 Août 2011
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Profil
Jean-François Dumas
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