Il ne faut pas rêver, même si tous les élevages en batterie se mettaient aux normes qui s’appliqueront dès le 1 janvier 2011, ce ne serait pas Byzance pour autant… Les pauvres poules élevées en cage continueront de mener une vie misérable dans un univers que, bien qu’il s’agisse d’animaux d’élevage, je qualifierai de carcéral, pour ne pas dire plus. Il faut interdire l’élevage en batterie des poules pondeuses. C’est la seule solution humaine.
Pas encore de quoi chanter, les cocottes…
Au 1er janvier 2012, l'ensemble des élevages européens de poules pondeuses devront respecter de nouvelles normes fixées par la directive sur la protection des poules pondeuses adoptée en 1999. Actuellement, les poules disposent d'une surface équivalente à une feuille de format A4 (550 cm² par poule) et, à partir du 1er janvier 2012, elles disposeront d’une surface de 750cm2, soit 200cm2 supplémentaires, l’équivalent d’un peu plus de deux tickets de métro. Chaque poule devra disposer d’une mangeoire d’au moins (dans les faits, ce sera au plus) de 12 cm de long, d’un nid, d’une litière permettant le picotage et le grattage, d’un perchoir, d’un dispositif pour raccourcir leurs griffes et de l’accès à un abreuvoir. Mais toujours pas de sorties au grand air, ni de Chantecler…
Au vu des résultats de l'enquête menée par l’association L214 il s'avère que les aménagements, quand ils sont en place – ce qui n’est jamais le cas pour la litière – ne correspondent pas aux définitions communes des mots tels qu'on les utilise habituellement. Le "nid" est constitué par des lamelles de plastique qui pendent du plafond sur un sol grillagé. Le perchoir est constitué par une baguette suspendue à 3cm au fond de la cage. Un bout de papier de verre collé dans un coin de la cage fait office de raccourcisseur de griffes...
Au 1er janvier 2012, l'ensemble des élevages européens de poules pondeuses devront respecter de nouvelles normes fixées par la directive sur la protection des poules pondeuses adoptée en 1999. Actuellement, les poules disposent d'une surface équivalente à une feuille de format A4 (550 cm² par poule) et, à partir du 1er janvier 2012, elles disposeront d’une surface de 750cm2, soit 200cm2 supplémentaires, l’équivalent d’un peu plus de deux tickets de métro. Chaque poule devra disposer d’une mangeoire d’au moins (dans les faits, ce sera au plus) de 12 cm de long, d’un nid, d’une litière permettant le picotage et le grattage, d’un perchoir, d’un dispositif pour raccourcir leurs griffes et de l’accès à un abreuvoir. Mais toujours pas de sorties au grand air, ni de Chantecler…
Au vu des résultats de l'enquête menée par l’association L214 il s'avère que les aménagements, quand ils sont en place – ce qui n’est jamais le cas pour la litière – ne correspondent pas aux définitions communes des mots tels qu'on les utilise habituellement. Le "nid" est constitué par des lamelles de plastique qui pendent du plafond sur un sol grillagé. Le perchoir est constitué par une baguette suspendue à 3cm au fond de la cage. Un bout de papier de verre collé dans un coin de la cage fait office de raccourcisseur de griffes...
Vendredi 30 Décembre 2011
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Ecosophie
Résumé : Cette question peut paraître saugrenue. Elle n’est pourtant que la spécification à une catégorie d’animaux de celle posée par Yves Christen dans son livre qui a pour titre « L’animal est-il une personne ? » Je concède que lorsque l’on se pose une telle question, on pense plutôt aux vertébrés supérieurs qu’aux insectes et bien peu, voire pas du tout à ceux qui n’ont pas atteint leur forme définitive au terme de leur dernière métamorphose. Il est évident que le paradigme de l’animal n’est pas la chenille pour l’homme de la rue, ni pour la plupart des philosophes qui écrivent sur l’éthique animale et environnementale. La chenille serait plutôt un cas limite et l’entomologie, un continent noir. Mais en philosophie, les cas limites mettent les théories à l’épreuve. En outre, même si certaines chenilles sont élevées pour divers usages, elles ne sont ni domestiquées, ni apprivoisées, bien plus : ni domesticables, ni apprivoisables, juste utilisables. Comme beaucoup d’insectes d’ailleurs. Ce sont des animaux sauvages par excellence.
La question « l’animal est-il une personne ? » sous la forme particulière que nous envisagerons ici comme sous sa forme générique est mal posée. Il ne s’agit pas tant de savoir si X ou Y EST une personne que celle de savoir pourquoi il ne faudrait pas le TRAITER COMME TELLE, quelle que soit l’espèce à laquelle appartient X ou Y, voire même simplement quel que soit X ou Y. Ce n’est pas de savoir qu’il s’agit mais de conduite. En ce qui concerne les chenilles, il n’est ni nécessaire, ni utile de les considérer comme des personnes pour leur conférer une valeur intrinsèque, les respecter et les laisser vivre à leur guise. Ce qui vaut pour les chenilles vaut aussi pour tout animal sauvage, du moins dans la plupart des cas et le plus souvent. Par contre pour les animaux domestiqués ou apprivoisés, c’est une autre histoire. Telle est du moins la thèse qui sera argumentée dans cet article.
Yves Christen répond positivement à la question que pose le titre de son livre : les animaux sont des personnes, non pas des personnes humaines, des personnes animales mais des personnes tout de même. D’où il devrait suivre logiquement que les chenilles sont des personnes puisqu’elles sont des animaux et que les animaux le sont. N’allons pas si vite cependant. La question qui sert de titre à l’ouvrage cité présuppose la dichotomie humain/animal. Or cette façon de diviser les êtres vivants en deux genres « le genre humain d’abord, et, d’autre part, tout le reste des bêtes en un seul bloc » est une faute logique que Platon dénonça, il y a bien longtemps, dans Le politique.
« C’est la même, fait-il dire à l’Étranger, que, si, voulant diviser en deux le genre humain, on faisait le partage comme le font la plupart des gens par ici, lorsque, prenant d’abord à part le genre Hellène comme une unité distincte de tout le reste, ils mettent en bloc toutes les autres races, alors qu’elles sont une infinité qui ne se mêlent ni ne s’entendent entre elles, et, parce qu’ils les qualifient du nom unique de Barbares, s’imaginent que, à les appeler ainsi d’un seul nom, ils en ont fait un seul genre »(1) De même pour le genre humain, dit l’Étranger à Socrate le Jeune « J’ai bien vu que détachant une partie, tu t’imaginais que les autres, ainsi laissés de côté, ne formaient qu’un seul genre, du moment que tu avais un nom pour les dénommer tous, celui des bêtes » C’est non seulement faire une faute logique, mais aussi faire preuve de beaucoup trop d’orgueil, ce que l’Etranger va montrer avec tout l’humour caustique dont sait faire preuve Platon : « Or, cela, homme intrépide, c’est ce que ferait, peut-être, tout autre animal doué de raison, comme la grue, par exemple, ou quelque autre : elle aussi distribuerait les noms comme tu fais, isolerait d’abord le genre grues pour l’opposer à tous les autres animaux et se glorifier ainsi elle-même, et rejetterait le reste, hommes compris, en un même tas, pour lequel elle ne trouverait, probablement, d’autre nom que celui de bêtes.»(2) .
« C’est la même, fait-il dire à l’Étranger, que, si, voulant diviser en deux le genre humain, on faisait le partage comme le font la plupart des gens par ici, lorsque, prenant d’abord à part le genre Hellène comme une unité distincte de tout le reste, ils mettent en bloc toutes les autres races, alors qu’elles sont une infinité qui ne se mêlent ni ne s’entendent entre elles, et, parce qu’ils les qualifient du nom unique de Barbares, s’imaginent que, à les appeler ainsi d’un seul nom, ils en ont fait un seul genre »(1) De même pour le genre humain, dit l’Étranger à Socrate le Jeune « J’ai bien vu que détachant une partie, tu t’imaginais que les autres, ainsi laissés de côté, ne formaient qu’un seul genre, du moment que tu avais un nom pour les dénommer tous, celui des bêtes » C’est non seulement faire une faute logique, mais aussi faire preuve de beaucoup trop d’orgueil, ce que l’Etranger va montrer avec tout l’humour caustique dont sait faire preuve Platon : « Or, cela, homme intrépide, c’est ce que ferait, peut-être, tout autre animal doué de raison, comme la grue, par exemple, ou quelque autre : elle aussi distribuerait les noms comme tu fais, isolerait d’abord le genre grues pour l’opposer à tous les autres animaux et se glorifier ainsi elle-même, et rejetterait le reste, hommes compris, en un même tas, pour lequel elle ne trouverait, probablement, d’autre nom que celui de bêtes.»(2) .
Vendredi 23 Décembre 2011
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Au quotidien
Un Coucou de Greenpeace depuis l’intérieur de la centrale de Nogent
Dimanche 11 Décembre 2011
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Fontenay-aux-Roses
Quel spectacle affligeant que ces élus de gauche à des postes aussi stratégiques que la Région ou la mairie de Paris, Jean-Paul Huchon et Bertrand Delanoë se faisant photographier en compagnie du PDG du Groupe Bolloré à l’occasion de l’inauguration d’Autolib, un service dit public, faussement écologique et qui sera réservé, de fait, aux franciliens aisés !
Autolib, c’est cher !
Ce « nouveau service public », vu son prix, sera réservé aux gens aisés qui ne veulent pas prendre les transports en commun ; ce que tous les commentateurs, même favorables à Autolib reconnaissent. Et paradoxe, il a été promu par des élus de gauche et pas seulement à la Région où à la mairie de Paris. A Sud de Seine, il l’a été aussi par les quatre maires, qu’ils soient PS – comme Pascal Buchet, maire de Fontenay et Philippe Kaltenbach, maire de Clamart, ou PC comme Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux et Catherine Margaté, maire de Malakoff. Malgré l’opposition des écologistes isolés lors du vote à l’agglo, moins seuls car rejoints par une partie des conseillers de gauche à Fontenay-aux-Roses, Sud de Seine va débourser 600 000 € pour bénéficier de ce service. Paris déboursera 30 millions et la Région a mis 50 millions au pot, chaque ville ou agglo participante, 50 000€ par place de station autolib…
Ce « nouveau service public », vu son prix, sera réservé aux gens aisés qui ne veulent pas prendre les transports en commun ; ce que tous les commentateurs, même favorables à Autolib reconnaissent. Et paradoxe, il a été promu par des élus de gauche et pas seulement à la Région où à la mairie de Paris. A Sud de Seine, il l’a été aussi par les quatre maires, qu’ils soient PS – comme Pascal Buchet, maire de Fontenay et Philippe Kaltenbach, maire de Clamart, ou PC comme Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux et Catherine Margaté, maire de Malakoff. Malgré l’opposition des écologistes isolés lors du vote à l’agglo, moins seuls car rejoints par une partie des conseillers de gauche à Fontenay-aux-Roses, Sud de Seine va débourser 600 000 € pour bénéficier de ce service. Paris déboursera 30 millions et la Région a mis 50 millions au pot, chaque ville ou agglo participante, 50 000€ par place de station autolib…
Dimanche 11 Décembre 2011
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Pour son premier déplacement de la campagne présidentielle vendredi dernier, Eva Joly a choisi l'Auvergne pour populariser le thème de la biodiversité dont les autres candidats ne parleront guère. Elle a indiqué qu’elle fera de la défense de la biodiversité « un thème fondamental » de sa campagne. « C'est un thème un peu méconnu, une urgence pas complètement perçue » alors que « notre avenir en dépend », a-t-elle déclaré. « Nous vivons à crédit sur le dos de la nature. Dans ce domaine comme dans tant d'autres, le Grenelle de l'environnement a été lessive par la machine UMP et le fantasme productiviste » a regretté la candidate écologiste.
Le matin, Eva Joly a visité un centre de soins de la LPO à Clermont-Ferrand, aux côtés du président de la Ligue Allain Bougrain-Dubourg. Ce dernier a souligné que l’on «s'intéresse plus aux enjeux économiques, un peu moins (…) au vivant». Il s'est réjoui qu'Eva Joly soit présente pour « porter le message de la biodiversité ».
L’après-midi la candidate écologiste a participé au lâcher d’une buse variable qui avait été traitée dans ce centre de soin. Le lâcher a eu lieu à Saint-Bonnet-près-Orcival, non loin de Clermont-Ferrand. Le rapace s’est envolé sur un site où évoluaient plus de de 200 milans royaux. Ce fut l’occasion pour Eva Joly de prendre la défense des oiseaux, et tout particulièrement celle du Milan Royal. L’Auvergne abrite sur son territoire 5% de la population mondiale de cette espèce de rapaces mais ce rapace est menacé par l'utilisation dans l'agriculture d'un anti-coagulant, la bromadiolone, destiné à empoisonner les campagnols terrestres (ou rats taupiers), petits rongeurs qui, lorsqu’ils pullulent constituent l’essentiel de ses proies . Prévus pour la dératisation en milieu urbain, les anticoagulants ont été utilisés en pleine nature où leurs effets se sont révélés désastreux. « Je suis venue ici pour exiger l'interdiction » de ce produit a déclaré la candidate écologiste qui a qualifié son autorisation de « criminelle et irresponsable ». La LPO Auvergne a retrouvé cette semaine les cadavres de vingt-deux rapaces dont 14 Milans Royaux et 8 Buses Variables morts empoisonnés par la bromadiolone dans le secteur de Bourg-Lastic.
L’après-midi la candidate écologiste a participé au lâcher d’une buse variable qui avait été traitée dans ce centre de soin. Le lâcher a eu lieu à Saint-Bonnet-près-Orcival, non loin de Clermont-Ferrand. Le rapace s’est envolé sur un site où évoluaient plus de de 200 milans royaux. Ce fut l’occasion pour Eva Joly de prendre la défense des oiseaux, et tout particulièrement celle du Milan Royal. L’Auvergne abrite sur son territoire 5% de la population mondiale de cette espèce de rapaces mais ce rapace est menacé par l'utilisation dans l'agriculture d'un anti-coagulant, la bromadiolone, destiné à empoisonner les campagnols terrestres (ou rats taupiers), petits rongeurs qui, lorsqu’ils pullulent constituent l’essentiel de ses proies . Prévus pour la dératisation en milieu urbain, les anticoagulants ont été utilisés en pleine nature où leurs effets se sont révélés désastreux. « Je suis venue ici pour exiger l'interdiction » de ce produit a déclaré la candidate écologiste qui a qualifié son autorisation de « criminelle et irresponsable ». La LPO Auvergne a retrouvé cette semaine les cadavres de vingt-deux rapaces dont 14 Milans Royaux et 8 Buses Variables morts empoisonnés par la bromadiolone dans le secteur de Bourg-Lastic.
Lundi 5 Décembre 2011
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Au quotidien
Encore un article sur le nucléaire.... L'écologie ne se réduit pas au nucléaire. Certes. Mais l'écologie, c'est d'abord défendre la vie et la nature. Si un accident nucléaire se produit, il n'y aura plus rien à défendre sur des kilomètres carrés et des kilomètres carrés et avec un peu de malchance ce sera toute la planète qui sera contaminée. Si l'on en juge par le compte rendu qu'ont donné les journaux de cette visite inopinée, il y a vraiment de quoi se faire du souci.
Centrale de Paluel
Mort de rire, mort de peur... en attendant d'être mort tout court ...
Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) s'est rendu à la centrale de Paluel dans la nuit de Mercredi 30 novembre. Il était accompagné d'inspecteurs de l'ASN qui ont réalisé un exercice de simulation de perte totale des alimentations électriques et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie.
C'est une panne similaire à celle qui a provoqué l'accident dans la centrale de Fukushima en mars. L'alerte a été lancée à 22h. Les agents d'astreinte sont arrivés rapidement sur les lieux. La suite cependant est moins rassurante. Selon l'AFP, et d'après la conférence de presse donnée par le parlementaire, les déconvenues s'enchaînent : à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement en commande et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique qu'ils y trouvent. Comme le local n'est pas numéroté les agents ne savent pas s'ils sont dans le bon local ou dans un autre ce qui expliquerait que les clés qui sont sur le panneau semblent mal étiquetées. Après plusieurs allers et retours entre la Tranche 1 et la Tranche 2, les agents découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains est inexacte. Pour autant l'opération d'urgence qu'ils doivent effectuer ne l'est toujours pas. Les agents prennent sur eux de se rendre dans la tranche 3. Les agents ne sont pas tirés d'affaire pour autant car le guide de procédure d'EDF comportait plusieurs inexactitudes. Finalement les agents sont arrivés à leurs fins malgré ce guide technique qui comporte de nombreuses erreurs et lacunes et n'est pas opérationnel aux dires mêmes de l'ASN. Or ce guide est en vigueur depuis 3 ans. Il y a de quoi avoir des frayeurs rétrospectives ! Le personnel a tout de même réussi à réaliser l'opération demandée. Que ce serait-il passé en cas d'alerte véritable dans l'une de ces centrales que l'on clame être les plus sûres du monde ? On imagine bien ces diverses péripéties comme autant de scènettes d'un gag qui serait à faire mourir de rire, si l'on n'était pas déjà mort de peur.
Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) s'est rendu à la centrale de Paluel dans la nuit de Mercredi 30 novembre. Il était accompagné d'inspecteurs de l'ASN qui ont réalisé un exercice de simulation de perte totale des alimentations électriques et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie.
C'est une panne similaire à celle qui a provoqué l'accident dans la centrale de Fukushima en mars. L'alerte a été lancée à 22h. Les agents d'astreinte sont arrivés rapidement sur les lieux. La suite cependant est moins rassurante. Selon l'AFP, et d'après la conférence de presse donnée par le parlementaire, les déconvenues s'enchaînent : à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement en commande et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique qu'ils y trouvent. Comme le local n'est pas numéroté les agents ne savent pas s'ils sont dans le bon local ou dans un autre ce qui expliquerait que les clés qui sont sur le panneau semblent mal étiquetées. Après plusieurs allers et retours entre la Tranche 1 et la Tranche 2, les agents découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains est inexacte. Pour autant l'opération d'urgence qu'ils doivent effectuer ne l'est toujours pas. Les agents prennent sur eux de se rendre dans la tranche 3. Les agents ne sont pas tirés d'affaire pour autant car le guide de procédure d'EDF comportait plusieurs inexactitudes. Finalement les agents sont arrivés à leurs fins malgré ce guide technique qui comporte de nombreuses erreurs et lacunes et n'est pas opérationnel aux dires mêmes de l'ASN. Or ce guide est en vigueur depuis 3 ans. Il y a de quoi avoir des frayeurs rétrospectives ! Le personnel a tout de même réussi à réaliser l'opération demandée. Que ce serait-il passé en cas d'alerte véritable dans l'une de ces centrales que l'on clame être les plus sûres du monde ? On imagine bien ces diverses péripéties comme autant de scènettes d'un gag qui serait à faire mourir de rire, si l'on n'était pas déjà mort de peur.
Samedi 3 Décembre 2011
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Grâce à eux il y aura un peu moins de poisons dans les boues de la station d’épuration d’Achères, ces boues que l’Ile-de-France épand dans les champs de la Région Centre, c’est-à-dire chez le voisin. Sans leur intervention, le CEA de Fontenay-aux-Roses aurait rejeté des métaux lourds hautement toxiques et autres poisons dans les égouts en les diluant suffisamment pour que ces rejets soient conformes aux normes.
Logo de l'ASN
Rappel des faits
Au cours d’une inspection inopinée du centre CEA de Fontenay-aux-Roses sur le thème « Surveillance de l’environnement » le 4/9/2009 les inspecteurs de l’ASN se sont inquiétés des modalités de rejets d’effluents contenus dans la cuve n°5 du bâtiment n°18 (INB n°165 – Procédé) qui contient environ 20 m3 d’effluents chargés en nitrates, sulfates et surtout en métaux (chrome, fer, nickel, aluminium, argent, zinc, traces de cadmium…), substances « dangereuses et prioritaires au sens des directives européennes en vigueur du fait de leur impact sur le milieu ». Comme ces effluents ne sont pas radioactifs, le CEA envisageait de les rejeter purement et simplement dans les égouts lors de la vidange du bassin de stockage des eaux d’extinction d’incendie, ce qui les délayait suffisamment pour que les teneurs des rejets respectent les valeurs limites du règlement d’assainissement. L’ASN a estimé que la dilution programmée de ces effluents toxiques n’était pas une solution satisfaisante. Elle a donc demandé au CEA de Fontenay-aux-Roses de rechercher d’autres possibilités de traitement de ces effluents et de lui faire part des « résultats de [ses] recherches et de la solution retenue avec les justifications associées préalablement à sa mise en œuvre. »
Des champs au bout du voyage
Les rejets du CEA s’effectuent dans les réseaux d’assainissement de la ville et du département. Ils aboutissent en fin de parcours dans la station d’épuration d’Achères pour traitement avant rejet dans la Seine. Les résidus de ces traitements sont des «boues» dans lesquelles les métaux lourds cités dans laettre de l’ASN sont piégés. Ces boues sont épandues dans des champs de la région Centre. La concentration dans les sols de métaux toxiques due à l’épandage de ces boues est parfois telle que les champs d’épandage deviennent impropres à la culture. Il y a risque de contamination des nappes phréatiques par percolation et des rivières par ruissellement. Ces épandages sont l’objet d’arrêtés préfectoraux qui font contre eux l’unanimité des populations et des élus toutes sensibilités politiques confondues des communes concernées et notamment de celles d’Aubigny, de Saint Germain du Puy, de Saint Palais, de Neuvy deux Clochers, de Morogues, de Parassy, de Saint Georges sur Moulon, de Méry ès Bois, de Blancafort , d'Henrichemont, … Villes et villages de ce Berry qui fut cher au cœur de Georges Sand . Ces petites bourgades sont inconnues de beaucoup de Franciliens et en particulier de beaucoup de Fontenaisiens. C’est pourtant les champs de ces communes qui sont la destination ultime de leurs excréments, de leurs eaux « usées », des effluents des laboratoires et autres entreprises … bref, de tout ce qui est rejeté dans les égouts d’une partie de la région parisienne. Ce sont de petites communes. Le Berry, c’est assez loin pour qu’on ne voie, ni ne sente rien de Paris ou de Fontenay. Mais ce sont des terres agricoles qui sont au bout du voyage. Tôt ou tard les métaux lourds pris dans les boues reviendront directement ou indirectement dans le cycle alimentaire humain d’autant que ces boues sont parfois utilisées comme fertilisants. Des boues non contaminées pourraient être en effet de bons fertilisants, pas des boues assaisonnées au cadmium, plomb, nickel, etc.
Enfin une réponse du CEA et une bonne réponse !
Il est donc très important de savoir ce qu’il est advenu des effluents contenus dans la cuve N°5 du bâtiment 18 du centre, de savoir aussi comment le CEA de Fontenay-aux-Roses compte traiter à l’avenir les effluents de cette catégorie qui transitent dans les égouts de notre territoire communal. Très important mais très difficile, le CEA ayant répondu une première fois d’une façon dilatoire à cette question que j’avais soulevée via la CLI, une réponse propre à susciter bien des interrogations et soupçons.
Au cours d’une inspection inopinée du centre CEA de Fontenay-aux-Roses sur le thème « Surveillance de l’environnement » le 4/9/2009 les inspecteurs de l’ASN se sont inquiétés des modalités de rejets d’effluents contenus dans la cuve n°5 du bâtiment n°18 (INB n°165 – Procédé) qui contient environ 20 m3 d’effluents chargés en nitrates, sulfates et surtout en métaux (chrome, fer, nickel, aluminium, argent, zinc, traces de cadmium…), substances « dangereuses et prioritaires au sens des directives européennes en vigueur du fait de leur impact sur le milieu ». Comme ces effluents ne sont pas radioactifs, le CEA envisageait de les rejeter purement et simplement dans les égouts lors de la vidange du bassin de stockage des eaux d’extinction d’incendie, ce qui les délayait suffisamment pour que les teneurs des rejets respectent les valeurs limites du règlement d’assainissement. L’ASN a estimé que la dilution programmée de ces effluents toxiques n’était pas une solution satisfaisante. Elle a donc demandé au CEA de Fontenay-aux-Roses de rechercher d’autres possibilités de traitement de ces effluents et de lui faire part des « résultats de [ses] recherches et de la solution retenue avec les justifications associées préalablement à sa mise en œuvre. »
Des champs au bout du voyage
Les rejets du CEA s’effectuent dans les réseaux d’assainissement de la ville et du département. Ils aboutissent en fin de parcours dans la station d’épuration d’Achères pour traitement avant rejet dans la Seine. Les résidus de ces traitements sont des «boues» dans lesquelles les métaux lourds cités dans laettre de l’ASN sont piégés. Ces boues sont épandues dans des champs de la région Centre. La concentration dans les sols de métaux toxiques due à l’épandage de ces boues est parfois telle que les champs d’épandage deviennent impropres à la culture. Il y a risque de contamination des nappes phréatiques par percolation et des rivières par ruissellement. Ces épandages sont l’objet d’arrêtés préfectoraux qui font contre eux l’unanimité des populations et des élus toutes sensibilités politiques confondues des communes concernées et notamment de celles d’Aubigny, de Saint Germain du Puy, de Saint Palais, de Neuvy deux Clochers, de Morogues, de Parassy, de Saint Georges sur Moulon, de Méry ès Bois, de Blancafort , d'Henrichemont, … Villes et villages de ce Berry qui fut cher au cœur de Georges Sand . Ces petites bourgades sont inconnues de beaucoup de Franciliens et en particulier de beaucoup de Fontenaisiens. C’est pourtant les champs de ces communes qui sont la destination ultime de leurs excréments, de leurs eaux « usées », des effluents des laboratoires et autres entreprises … bref, de tout ce qui est rejeté dans les égouts d’une partie de la région parisienne. Ce sont de petites communes. Le Berry, c’est assez loin pour qu’on ne voie, ni ne sente rien de Paris ou de Fontenay. Mais ce sont des terres agricoles qui sont au bout du voyage. Tôt ou tard les métaux lourds pris dans les boues reviendront directement ou indirectement dans le cycle alimentaire humain d’autant que ces boues sont parfois utilisées comme fertilisants. Des boues non contaminées pourraient être en effet de bons fertilisants, pas des boues assaisonnées au cadmium, plomb, nickel, etc.
Enfin une réponse du CEA et une bonne réponse !
Il est donc très important de savoir ce qu’il est advenu des effluents contenus dans la cuve N°5 du bâtiment 18 du centre, de savoir aussi comment le CEA de Fontenay-aux-Roses compte traiter à l’avenir les effluents de cette catégorie qui transitent dans les égouts de notre territoire communal. Très important mais très difficile, le CEA ayant répondu une première fois d’une façon dilatoire à cette question que j’avais soulevée via la CLI, une réponse propre à susciter bien des interrogations et soupçons.
Lundi 28 Novembre 2011
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Au quotidien
En snobant le Conseil Fédéral des Verts le samedi 19, Eva Joly a refusé à juste titre de se faire la VRP d’un accord qu’elle n’a pas négocié et qu’elle n’aurait pas signé. Elle au moins, ne sera pas passée sous les fourches caudines du PS. Trois jours plus tard la revoilà, plus virulente que jamais, elle vilipende un PS obéissant aux lobbies qu’elle a combattus toute sa vie, considère Hollande et son staff comme des ringards et campe sur ses positions. Bravo Éva ...
Quel meilleur hommage à son attitude que le discours de bienvenue que lui a adressé François Lotteau, maire de Rully et Secrétaire régional Europe Écologie les Verts Bourgogne lors de sa visite à Rully le jeudi 24 novembre 2011 ?
Madame,
Merci. Pour moi ce simple mot suffirait.
Mais je dois quelques mots d'explication devant l'impressionnante assemblée médiatique venue aujourd'hui dans mon village pour vous accueillir.
Je reprendrai un seul des qualificatifs dont vous affublent certains ces jours-ci : l'amateurisme. Saviez-vous, Madame, que vous êtes un amateur ? J'accorde à ceux que votre façon de faire de la politique désoriente, que vous n'êtes pas une professionnelle de la politique. Si l'on en juge par l'intensité de leur colère, je crois pouvoir dire qu'ils ont peur. Ils ont peur que les Françaises et les Français ne trouvent en vous celle qui porte le refus de la politique politicienne.
Ce matin, dans le Figaro, vous êtes une erreur de casting. Vous ne jouez pas le jeu, en effet. Ça tombe bien, le jeu politique n'amuse plus les électeurs.Ceux qui ne votaient plus choisiront celle qui dit : « stop ». Celle qui dit que la politique n'est pas une question de casting, ceux que la crise actuelle jette à la rue, perdent leur emploi, ne peuvent plus se soigner, sont victimes en première ligne des maladies professionnelles, celles et ceux dont les enfants subissent le plus durement les effets de la pollution de l'air ou de la dégradation de la qualité de l'alimentation.
Ceux qui ne votaient plus choisiront celle qui veut chasser Sarkozy, celle qui est prête sans aucune ambiguïté à apporter son soutien au PS pour y parvenir. Mais celle qui dit en même temps que cela ne suffit pas. Celle qui dit que le soutien des écologistes n'est pas un chèque en blanc. Qu'il sera au contraire une garantie pour que l'alternance ne soit pas qu'un jeu politicien mais une vraie alternative.
Je crois qu'autre chose encore vous met au ban de l'oligarchie et des barons de la politique.
Vous êtes une amatrice, Madame, une erreur dans leur jeu parce que vous en refusez les règles, mais pourquoi subissez-vous leur mépris, leurs sarcasmes, leur haine parfois, en tout cas leur agressive condescendance.
C'est que vous êtes une femme.
Vous ne pouvez donner de leçons aux hommes.
On en est encore là, en France, on ne peut confier de choses sérieuses à une femme.
Mais votre cas pose problème à la classe politique masculine. Votre métier, la manière dont vous l'avez exercé, vos engagements, montrent ce que vous savez faire, ce que vous savez être.
Une femme qui tient tête, qui lutte et qui gagne, contre la corruption, contre les paradis fiscaux, contre l'asservissement de la politique aux affaires. Une autre façon de faire de la politique, menée par une femme. Les Françaises et les Français peuvent voter pour vous, pour « l'erreur de casting » que les écologistes sont fiers de soutenir.
Un exemple aujourd'hui : pendant que d'autres soi-disant responsables de l'économie et de l'emploi montrent une proximité inquiétante avec le lobby nucléaire, vous, nous rencontrons les travailleurs du nucléaire, ceux qui subissent les conditions de travail et les risques sanitaires de leur métier difficile, ceux qui risquent de perdre leur emploi dans des entreprises qui se vantent d'être des fleurons mais qui sont incapables de prévenir leur évolution.
Les écologistes, avec vous Madame, ne cèdent pas aux lobbies, mais sont aux côtés de ceux qui luttent, dans l'industrie nucléaire, pour leur emploi et leur santé.Il faut sortir du nucléaire parce qu'il faut sortir de l'impasse.
Aujourd'hui, en Bourgogne, vous vanterez aussi la beauté, la culture transmise, l'art du goût, la saveur de la vie. Tout ce que l'écologie politique veut défendre et promouvoir. La qualité de la viticulture, la qualité de l'alimentation, produite par des paysans qui ont droit à la terre, droit à vivre de leur travail, leur lutte qui est la même dans toutes les parties du monde, nous en parlerons aussi cet après-midi.
Je vous souhaite, après les questions des journalistes, selon la tradition bourguignonne : 'Bon appétit et large soif
Photo : Gilles Dufour
Madame,
Merci. Pour moi ce simple mot suffirait.
Mais je dois quelques mots d'explication devant l'impressionnante assemblée médiatique venue aujourd'hui dans mon village pour vous accueillir.
Je reprendrai un seul des qualificatifs dont vous affublent certains ces jours-ci : l'amateurisme. Saviez-vous, Madame, que vous êtes un amateur ? J'accorde à ceux que votre façon de faire de la politique désoriente, que vous n'êtes pas une professionnelle de la politique. Si l'on en juge par l'intensité de leur colère, je crois pouvoir dire qu'ils ont peur. Ils ont peur que les Françaises et les Français ne trouvent en vous celle qui porte le refus de la politique politicienne.
Ce matin, dans le Figaro, vous êtes une erreur de casting. Vous ne jouez pas le jeu, en effet. Ça tombe bien, le jeu politique n'amuse plus les électeurs.Ceux qui ne votaient plus choisiront celle qui dit : « stop ». Celle qui dit que la politique n'est pas une question de casting, ceux que la crise actuelle jette à la rue, perdent leur emploi, ne peuvent plus se soigner, sont victimes en première ligne des maladies professionnelles, celles et ceux dont les enfants subissent le plus durement les effets de la pollution de l'air ou de la dégradation de la qualité de l'alimentation.
Ceux qui ne votaient plus choisiront celle qui veut chasser Sarkozy, celle qui est prête sans aucune ambiguïté à apporter son soutien au PS pour y parvenir. Mais celle qui dit en même temps que cela ne suffit pas. Celle qui dit que le soutien des écologistes n'est pas un chèque en blanc. Qu'il sera au contraire une garantie pour que l'alternance ne soit pas qu'un jeu politicien mais une vraie alternative.
Je crois qu'autre chose encore vous met au ban de l'oligarchie et des barons de la politique.
Vous êtes une amatrice, Madame, une erreur dans leur jeu parce que vous en refusez les règles, mais pourquoi subissez-vous leur mépris, leurs sarcasmes, leur haine parfois, en tout cas leur agressive condescendance.
C'est que vous êtes une femme.
Vous ne pouvez donner de leçons aux hommes.
On en est encore là, en France, on ne peut confier de choses sérieuses à une femme.
Mais votre cas pose problème à la classe politique masculine. Votre métier, la manière dont vous l'avez exercé, vos engagements, montrent ce que vous savez faire, ce que vous savez être.
Une femme qui tient tête, qui lutte et qui gagne, contre la corruption, contre les paradis fiscaux, contre l'asservissement de la politique aux affaires. Une autre façon de faire de la politique, menée par une femme. Les Françaises et les Français peuvent voter pour vous, pour « l'erreur de casting » que les écologistes sont fiers de soutenir.
Un exemple aujourd'hui : pendant que d'autres soi-disant responsables de l'économie et de l'emploi montrent une proximité inquiétante avec le lobby nucléaire, vous, nous rencontrons les travailleurs du nucléaire, ceux qui subissent les conditions de travail et les risques sanitaires de leur métier difficile, ceux qui risquent de perdre leur emploi dans des entreprises qui se vantent d'être des fleurons mais qui sont incapables de prévenir leur évolution.
Les écologistes, avec vous Madame, ne cèdent pas aux lobbies, mais sont aux côtés de ceux qui luttent, dans l'industrie nucléaire, pour leur emploi et leur santé.Il faut sortir du nucléaire parce qu'il faut sortir de l'impasse.
Aujourd'hui, en Bourgogne, vous vanterez aussi la beauté, la culture transmise, l'art du goût, la saveur de la vie. Tout ce que l'écologie politique veut défendre et promouvoir. La qualité de la viticulture, la qualité de l'alimentation, produite par des paysans qui ont droit à la terre, droit à vivre de leur travail, leur lutte qui est la même dans toutes les parties du monde, nous en parlerons aussi cet après-midi.
Je vous souhaite, après les questions des journalistes, selon la tradition bourguignonne : 'Bon appétit et large soif
Photo : Gilles Dufour
Samedi 26 Novembre 2011
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Nature - environnement
La Bernache du Canada bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle est inscrite à l'annexe II de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.
Excepté pour faire plaisir aux chasseurs, le changement de statut de la Bernache du Canada n’a aucune justification au moins pour plusieurs raisons. Certes, il s’agit d’une espèce exotique mais qui ne se montre pas envahissante. Les effectifs de cette oie sont en expansion mais restent très faibles et n’atteignent pas 5000 pour toute la France. Il n’est pas prouvé qu’elle nuise aux espèces indigènes même lorsqu’il y a concurrence comme avec l’oie cendrée. Selon le RAC sa présence serait même profitable aux autres couvées car elle a un comportement très agressif à l’égard des prédateurs qui s’approche de leur nids, défendant par là même ceux des autres espèces nichant à proximité qui ont ainsi un meilleur succès reproductif malgré quelques cas de conflits avec des foulques et d’autres oies. Si sur certains plans d’eau, elles sont trop nombreuses et salissent les berges, il suffirait de prélever quelques œufs de leurs nids pour réduire leur nombre. Les dommages qu’elles sont susceptibles de produire sont plutôt redoutés que réels.
Excepté pour faire plaisir aux chasseurs, le changement de statut de la Bernache du Canada n’a aucune justification au moins pour plusieurs raisons. Certes, il s’agit d’une espèce exotique mais qui ne se montre pas envahissante. Les effectifs de cette oie sont en expansion mais restent très faibles et n’atteignent pas 5000 pour toute la France. Il n’est pas prouvé qu’elle nuise aux espèces indigènes même lorsqu’il y a concurrence comme avec l’oie cendrée. Selon le RAC sa présence serait même profitable aux autres couvées car elle a un comportement très agressif à l’égard des prédateurs qui s’approche de leur nids, défendant par là même ceux des autres espèces nichant à proximité qui ont ainsi un meilleur succès reproductif malgré quelques cas de conflits avec des foulques et d’autres oies. Si sur certains plans d’eau, elles sont trop nombreuses et salissent les berges, il suffirait de prélever quelques œufs de leurs nids pour réduire leur nombre. Les dommages qu’elles sont susceptibles de produire sont plutôt redoutés que réels.
Vendredi 25 Novembre 2011
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Les nucléocrates qui dirigent EDF sont aux abois. EDF vient d’être condamnée à 1,5 millions d’euros par le tribunal correctionnel de Nanterre pour "complicité de piratage informatique" et de recel de documents confidentiels volés par un hacker, Alain Quiros, sur l'ordinateur de Yannick Jadot, qui était à l’époque dirigeant de Greenpeace et est aujourd’hui porte-parole d'Eva Joly, candidat écologiste à la présidentielle.
Une faillite morale
La présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez, a jugé "impossible" que les deux anciens plus hauts responsables de la sécurité d'EDF, l'ancien policier Pierre-Paul François et l'ancien contre-amiral Pascal Durieux, aient agi seuls, comme le dit EDF.
Déclarés coupables, ils ont été condamnés à trois ans de prison, dont six mois fermes pour Pierre-Paul François et un an ferme pour Pascal Durieux. Ce dernier est frappé en outre de 10.000 euros d'amende. EDF avait passé pour l'opération Greenpeace un contrat de "veille stratégique" en 2004 avec une société de renseignement privée, Kargus Consultant qui a pour gérant un ancien agent de la DGSE Thierry Lorhoest. Ce dernier a été condamné à un an de prison ferme et son « agent de recherche » , Jean-François Dominguez à trois dont deux avec sursis et 4000 euros d’amende. Le Hacker quant à lui a écopé de deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et une amende de 4000 euros.
Yannick Jadot a déclaré que ce jugement était emblématique. « C'est le triple zéro d'EDF. Le nucléaire est une faillite industrielle, financière et clairement une faillite morale », a-t-il ajouté
La présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez, a jugé "impossible" que les deux anciens plus hauts responsables de la sécurité d'EDF, l'ancien policier Pierre-Paul François et l'ancien contre-amiral Pascal Durieux, aient agi seuls, comme le dit EDF.
Déclarés coupables, ils ont été condamnés à trois ans de prison, dont six mois fermes pour Pierre-Paul François et un an ferme pour Pascal Durieux. Ce dernier est frappé en outre de 10.000 euros d'amende. EDF avait passé pour l'opération Greenpeace un contrat de "veille stratégique" en 2004 avec une société de renseignement privée, Kargus Consultant qui a pour gérant un ancien agent de la DGSE Thierry Lorhoest. Ce dernier a été condamné à un an de prison ferme et son « agent de recherche » , Jean-François Dominguez à trois dont deux avec sursis et 4000 euros d’amende. Le Hacker quant à lui a écopé de deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et une amende de 4000 euros.
Yannick Jadot a déclaré que ce jugement était emblématique. « C'est le triple zéro d'EDF. Le nucléaire est une faillite industrielle, financière et clairement une faillite morale », a-t-il ajouté
Vendredi 11 Novembre 2011
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