Avec le recul, on sait aujourd’hui combien les confinements et restrictions qui nous ont été imposés lors de l’épidémie de Covid 19 ont été traumatisants et difficiles à vivre. Or pour certains réchauffistes catastrophistes, ces mesures autoritaires sont un exemple à suivre pour « lutter contre le réchauffement climatique » et sauver la planète ! Le fait qu’ils aient été, bon gré malgré acceptés par la population montre que des mesures autoritaires « imposant un certain nombre de limites » peuvent être décidées et mises en œuvre sans que celle-ci se révolte. En réaction à ces propos, il est impératif de réagir. Le réchauffement climatique n’est pas comparable à une épidémie. Nous ne nous laisserons pas faire.


Contexte

Alors que je triais des fichiers je suis tombé sur une déclaration de la journaliste Agnès Sinaï, lors d’un entretien publié dans la revue Philosophie Magazine datée du 24 mars 2020, donc pendant l’épidémie de Covid 19. Voici ce qu’elle disait : « Cette période oblige en outre nombre d’entre nous à faire l’expérience de la lenteur, de l’intériorité, de la sobriété. Certes, il s’agit d’une sobriété contrainte, d’une décroissance ordonnée par décrets et subie. Il serait préférable que nous soyons capables d’une véritable prise de conscience et de passer à une décroissance choisie, solidaire et égalitaire. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation d’urgence sanitaire, qu’il faut rapprocher de l’urgence écologique – car c’est un paramètre de notre temps, nous sommes en train de détruire à un rythme accéléré le vivant et le système Terre. Or, si la prise de conscience tarde, l’urgence m’apparaît comme un motif valable pour prendre des mesures autoritaires et imposer un certain nombre de limites. Jusqu’à présent, c’est un modèle très libéral qui a prévalu, avec tous les risques que cela implique et qui sont extrêmes ; je pense au réchauffement climatique et aux déchirures de la biodiversité. Nous sommes en danger. Établir des limites, imposer des contraintes, cela peut être acceptable en démocratie, comme nous le voyons actuellement, à la condition expresse que cette décision soit comprise et perçue comme juste. »[  Ce n’est un cas parmi d’autres de ces appels à la contrainte, à l’imposition autoritaire de limites et aux restrictions des libertés individuelles les plus fondamentales.
C’est en réaction à ce texte que j’ai écrit le commentaire suivant :
 
Le réchauffement climatique n'est pas une épidémie !
 
Prendre des mesures drastiques et autoritaires pour lutter contre une épidémie, lorsque l’on n’a pas d’autre choix, on peut le comprendre ! Ces mesures comme la quarantaine, l’isolement, le confinement voire le traçage n’ont pas vocation à durer une fois l’épidémie passée.
Dans le cas du climat, c’est tout à fait différent. Si l’on suit les catastrophistes climatiques, ce serait à l’échelle de plusieurs générations et il ne s’agirait pas de simples restrictions mais d’interdictions conduisant à un changement radical de mode de vie. Autant le péril est présent, palpable dans le cas d’une épidémie et donc évident à tous : les lits d’hôpitaux et les morgues se remplissent ! Autant dans le cas du climat, il n’y a d’autres ressources pour frapper les imaginations que de mettre en avant les aléas météorologiques et les dégâts et morts qu’ils occasionnent. Mais cette année, nous avons eu un épisode de neige précoce après un été pourri, au moins dans l’hexagone ! Et il n’est pas prouvé, aux dires même du GIEC, que ces aléas soient plus importants que par le passé, tant en intensité et qu’en fréquence. Le climat n’est ni la météo, ni ses aléas.
Soyons clairs, les gens de tout âge et de toute condition ne sont pas prêts à accepter ce changement. Dans leur immense majorité, ils ne veulent pas de cette sobriété prêchée par ces nouveaux apôtres de l’apocalypse, à laquelle, à tort ou à raison, la plupart  ne croit pas. D’ailleurs imposée de façon autoritaire, cette sobriété ne saurait être heureuse.
Que des catastrophistes climatiques comme le très médiatique Aurélien Barrau, le climatologue scientiste François-Marie Bréon ou des collapsologes comme Agnès Sinaï puissent froidement envisager une dictature des « savants » et autres « experts » ou « sachants » croyant savoir est inquiétant. Plus inquiétant que les fièvres erratiques des thermomètres. Il ne s’agit plus d’écologie politique, car celle-ci s’appuie certes sur les sciences mais consciente du risque que cela implique, elle a toujours considéré l’exigence démocratique comme indépassable en tant qu’antidote à une dérive totalitaire. On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux. Inutile de remonter très loin dans le passé, pour en avoir la douloureuse preuve.
A l’occasion de cette épidémie, leurs propos révèlent bien ce qu’ils nous réservent. Ceux qui usent leurs semelles en battant le pavé dans les « Marches Pour le Climat » en sont-ils conscients ?
 
 
 

Vendredi 29 Novembre 2024 Commentaires (0)
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