Dimanche 6 février, un train de déchets hautement radioactifs a quitté le Nord de l'Italie pour rejoindre La Hague, en Normandie, traversant la France en catimini.

Sans l'appel à mobilisation du Réseau Sortir du nucléaire et de Sud Rail, qui ont publié les horaires et le trajet, ni la population ni même les élus n'auraient été informés.

Au petit matin, le convoi a traversé la région parisienne... en empruntant les voies du RER C !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie sur son site des images exclusives montrant que le train de déchets nucléaires a stationné en gare de Versailles Chantiers le long d'un RER à l'arrêt, occupé par des passagers, pendant au moins deux minutes à 7h02 ce 08 février 2011.

Les personnes sur le quai se trouvaient à moins de 7 mètres des déchets radioactifs.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et SUD-RAIL se félicitent d'avoir réussi à organiser une dizaine de mobilisations le long du trajet en quelques jours et d'être parvenus à rendre public ce convoi.


Un convoi de déchets nucléaires italiens... sur les voies du RER C
Voici une des photos du convoi en gare de Versailles Chantier. Au fond à gauche, une rame du RER à l'arrêt avec un des wagon occupé par une personne, à quelque mètres donc des déchets radioactifs.
Pour voir d'autres photos et les commentaires du Réseau cliquer sur l'image
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Mardi 8 Février 2011 Commentaires (0)

La plante à l'honneur

Nous n'avons en France que quelques espèces de cotonéasters spontanées. Celles que l'on rencontre en ville sont le plus souvent des espèces « étrangères », des montagnardes venues de Chine que nous plantons et que les oiseaux disséminent. Toutes ne sont pas bien vues de quelques écologues qui voudraient en interdire la plantation, voire les éradiquer. A ces puristes de la prétendue intégrité des écosystèmes indigènes, les oiseaux ne disent pas merci.


Le cotoneaster
Les petits fruits rouges des cotonéasters égayent nos parcs, nos jardins et nos haies chaque hiver. Ils sont une véritable aubaine pour les oiseaux à une époque de l'année où il faut une nourriture énergétique pour survivre au froid alors que les ressources sont rares.
Après le couvert certaines espèces de cotonéasters leur offrent même le gite : un dense entrelacs de branches pour nicher en toute sécurité à l'abri des regards et des prédateurs.
Le moment de la floraison venue, les cotonéasters n'oublient pas non plus les abeilles sauvages ou domestiques, les bourdons, les papillons et autres insectes butineurs. Tous vont se gorger de l'abondant nectar de leurs petites fleurs blanches ou rosées.
Samedi 5 Février 2011 Commentaires (2)

Négociation marathon en quasi solitaire avec Maurice Leroy, annonce d'un accord au mépris de l'avis des composantes de sa majorité.... Alors que celle-ci freinait des quatre fers, Huchon accélérait le tempo et se retrouvait seul pour capituler.


J. P. Huchon (à droite) vient de signer contre son camp.
J. P. Huchon (à droite) vient de signer contre son camp.
Les négociations entre le Président de la Région et le représentant de l'état, Maurice Leroy se sont déroulées dans un climat de suspicion. Les Verts ont dénoncé une « négociation solitaire ».
Les Verts, des socialistes et des communistes ont reproché en outre à Huchon d'avoir reçu le mardi 18 des propositions d'accord de Maurice Leroy et de les avoir examinées dans la précipitation et en petit comité. « Il y a des documents qui sont vus par deux personnes en cinq jours ». Rappelons que début décembre suite à une plainte d'un militant UMP le rapporteur public a recommandé au Conseil d'État l'annulation de la réélection de Jean-Paul Huchon et son inéligibilité pour un an, en raison d'une campagne d'information (Ô ironie...) sur les transports en commun franciliens jugée litigieuse dans le contexte électoral. Le Monde rapporte que « sous couvert d'anonymat des élus de gauche évoquent les embarras judiciaires de M. Huchon pour tenter d'expliquer sa volonté d'aller à tout prix à l'accord » Huchon s'en est défendu mais cela n'a pourtant pas empêché certains de croire que, dans de telles conditions, le devenir du Plateau de Saclay n'a pas dû peser bien lourd.
Certes le constat d'un désaccord sur la question du devenir du Plateau de Saclay figure dans le protocole État-Région mais comme le regrettent Europe-Écologie Les Verts, « l'accord laisse les mains libres à la Société du Grand Paris pour aménager comme elle l'entend le Plateau de Saclay au mépris de l'avis des citoyens et des élus locaux. » Et Valérie Pecresse peut déclarer triomphalement que « le tracé finalement retenu, qui reprend à 90% celui initialement proposé par le gouvernement, répond aux attentes des Franciliens (...) avec une nouvelle offre de transports en rocade autour de Paris et des liaisons rapides avec les aéroports et les centres de décisions économiques et scientifiques » et ajouter comme un défi qu'elle veillera tout particulièrement à «  l¹Etat tienne les engagements du président de la République de desserte adaptée du plateau de Saclay qui doit être à moins de 30 minutes de Paris et à moins de 50 minutes de aéroport Charles-de-Gaulle»
Photo : Secrétariat général du CIV Agence Urba Images

Jeudi 27 Janvier 2011 Commentaires (0)

Le tribunal a reconnu que les propos de M Fellous à son encontre l’accusant d’avoir « failli à son obligation de probité intellectuelle » étaient bien diffamatoires.
« L’honneur de Gilles Eric Seralini et, au-delà de lui, de tous les lanceurs d’alerte est lavé par ce verdict. » estime François Veillerette, porte parole de Générations Futures « Les lanceurs d’alerte comme Gilles Eric Seralini et bien d’autres ne peuvent dorénavant plus être harcelés impunément, comme c’est trop souvent le cas » se félicite t’il. « Cette affaire nous rappelle la nécessité impérieuse de créer un statut du lanceur d’alerte qui, comme en Grande Bretagne par exemple, les protège de pressions visant à les faire taire. » conclut François Veillerette.


Merci à toutes les personnes qui ont participé à la pétition en faveur de Gilles Eric Séralini.
Voir ici
Samedi 22 Janvier 2011 Commentaires (0)

Pour les amateurs de botanique, la lecture de La garance voyageuse est un incontournable. C'est une revue que l'on consulte toujours avec profit non seulement pour ses articles sur les plantes mais aussi parce qu'elle aide à protéger le monde végétal.
Cependant l'édito du numéro 91 m'a laissé perplexe. L'auteur s'en prend à l'installation de ruches dans les villes qu'il considère comme une mode néfaste. À Fontenay-aux-Roses, en ville donc, il y a longtemps que nous avons un rucher que nous avons installé grâce à une initiative des jardiniers de la ville. Nous sommes fiers de notre rucher. Notre miel a été deux fois primé. Aurions nous donc tout faux?


Mardi 18 Janvier 2011 Commentaires (1)

La préfecture de police organise un blocus illégal contre les mal-logés qui ont réquisitionné un immeuble vide depuis plus de trois ans. Les forces de l'ordre doivent être employer à faire respecter la loi et non à l'enfreindre. Sinon, c'est le désordre. Alors que des gens meurent dans la rue quand il fait froid, que les personnes modestes doivent se saigner à blanc pour payer des loyers exorbitants, il faut soutenir Jeudi Noir et signer la pétition contre le blocus du 22 avenue de Matignon.


Le collectif Jeudi-Noir a réquisitionné depuis le 27 décembre 2010 un bâtiment de 2500 m² dans le 8ème arrondissement de Paris. Une réquisition citoyenne d’un bâtiment vide depuis 2007, qui permet à vingt-cinq personnes mal ou non logées, d’avoir un répit et un toit. C’est aussi l’occasion pour Jeudi Noir d’alerter l’opinion publique et les politiques sur l’inexistence de politique en matière de logement dans notre pays.

Un huissier est venu constater l’habitation du lieu le lundi 3 janvier 2011.

À ce jour, le propriétaire des lieux n’ayant pas porté plainte, et tant qu’aucun jugement ne déclare les occupants dans l’illégalité, le collectif sans droit ni titre est chez lui, au 22 avenue Matignon et non expulsable.

Malgré cela, depuis le vendredi 7 janvier 2011, jour de l’officialisation du bâtiment, les habitants et soutiens qui y vivent actuellement subissent un blocus policier. Ce blocus, implanté par la préfecture et illégal et constitue une entrave, notamment à la liberté de circuler : les forces de l’ordre empêchent quiconque de rentrer et les habitants qui souhaitent sortir ne peuvent revenir. Cela se traduit aussi par l’interdiction de pouvoir faire entrer du matériel dans le bâtiment (chauffage, matelas, four, chaises). La préfecture essaie d’avoir « à l’usure » ce qu’elle ne peut obtenir légalement .

Le 12 janvier, suite à quelques échauffourées avec les gendarmes, le collectif a obtenu, avec le soutien d’élus de la République, l’entrée (via leur présence), de certains tabourets et lampes.

Chaque jour, la police exerce un contrôle d’identité illégal des soutiens et habitants, contrôle les sacs des habitants, jusqu’à parfois interdire l’entrée de nourriture dans l’habitation. C’est le règne de l’arbitraire.

Aujourd’hui en France, aucune loi, aucun article n’interdit l’entrée et sortie de matériel depuis la résidence d’un particulier. Ce blocus est hors-la-loi.


Signez et faite signer la pétition de soutien.
Pour y accéder cliquer sur la légende de la photographie.
Dimanche 16 Janvier 2011 Commentaires (0)

La fin de l'année et le début de l'année nouvelle sont propices aux bilans. 2010 fut une année particulièrement chargée en catastrophes naturelles, dues en général à des évènements climatiques hors norme.
Nicolas Hulot, figure de proue de l'écologie médiatique est venu nous expliquer sur TF1 que tout cela était dû au réchauffement climatique.....un réchauffement climatique qui semble s'être arrêté depuis maintenant dix ans. Ignore-t-il cette « pause » dérangeante dans l'évolution du climat? Si cela était le cas, il partagerait cette ignorance avec beaucoup d'écologistes politiques qui continuent d'exiger des mesures radicales pour lutter contre ce réchauffement qui semble avoir cessé de lui-même....
Les climatologues du GIEC, eux, le savent. Ils s'en émeuvent, mais pas sur la place publique. Comme ils ne veulent pas renoncer à leur thèse fondamentale, ils ne parlent pas d'arrêt mais de pause. Cependant, si cette pause dure, ce ne sera plus une pause....


En haut à droite, on voit bien le plateau : la température s'est stabilisée depuis une dizaine d'années. C'est la pause qui dérange.
En haut à droite, on voit bien le plateau : la température s'est stabilisée depuis une dizaine d'années. C'est la pause qui dérange.
Dimanche 16 Janvier 2011 Commentaires (1)

Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, ce qui met en danger nos cultures et notre alimentation. Une interdiction généralisée d'un groupe de pesticides toxiques pourrait éviter l'extinction des abeilles.

Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation d'un de ces pesticides.


Sauvons les abeilles
Le gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, doit revenir sur sa décision et faire interdire ces produits chimiques pour sauver nos abeilles et notre alimentation. Pour cela joignons notre signature à celle des 467 000 personnes qui ont signé la pétition lancée par Avaaz.
La pétition vise à obtenir 750 000 signature. Elle sera remise par Avaaz au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens.

Texte de la pétition :

Au Ministre Français de l'Agriculture M. Le Maire et au Président de la Commission Européenne M. Barroso:
Nous vous appelons à interdire immédiatement l'utilisation des pesticides néonicotinoïdes jusqu'à ce que et seulement si de nouvelles études scientifiques indépendantes prouvent leur innocuité. Le déclin catastrophique des populations d'abeilles pourrait mettre toute notre chaîne alimentaire en danger. Si vous agissez dès maintenant et avec précaution, nous pourrons éviter l'extinction des abeilles.
Cliquez sur la photo de l'abeille pour ouvrir la page de la pétition.


Lundi 10 Janvier 2011 Commentaires (0)
La chimie au labo ! Pas de poison dans nos salades !
Cette année « La science se livre » a choisi la chimie. Science qui a bien besoin de redorer son blason, surtout lorsque ses produits s'invitent dans nos assiettes sans y avoir été conviés.
Pour cette occasion comment résister au plaisir de vous citer une bonne feuille de L'écologie en questions, livre de chevet des écologistes avertis qui préfèrent comme on dit « en rire plutôt que d'en pleurer ».
« Si votre laitue ne vient pas de votre jardin (100% bio bien entendu), elle risque bien d'avoir été traitée autrement... Un peu de Clorothanil, une lichette d'Iprodione, deux ou trois lampées de Procymidone et de Vinclozoline, une pincée de Deltamethrine et deux de Propyzamide...voilà ce que vous risquez de trouver dans votre chère salade, mais vous pourriez aussi bien trouver du Malathion, du Métalaxyl, du Méthamidophos, du Méthomyl ou même, c'est un comble, du Parathion de méthyl! » (p.114)
Tous ces jolis noms qui auraient sans doute enchanté Molière désignent des pesticides plus ou moins redoutables. Ils peuvent avoir des effets cancérigènes, causer des maladies pulmonaires, des malformations des fœtus, des problèmes de fertilité, etc. Demandez donc des renseignements sur ces poisons aux animateurs et conférenciers lors des différentes manifestations prévues dans notre ville en l'honneur de cette science. Elle mérite d'être connue non seulement par ses concepts (ce qui est une façon subtile de la dédouaner) mais aussi et surtout dans ses œuvres pour bien voir que comme le nucléaire, elle mérite un contrôle institutionnel et citoyen très strict. A défaut, pour être édifié sur tous ces produits légèrement plus toxiques que le sirop de glucose ou les œufs en tube mentionnés dans le numéro de Janvier du magazine, reportez vous au site officiel e-phy
Dimanche 9 Janvier 2011 Commentaires (0)

Les souris domestiques sont nos commensales. De mémoire d'humains, elles ont toujours été là, profitant de nos miettes , goutant nos provisions. Elles pulluleraient peut-être si les chats de la maison n'y mettaient bon ordre, à moins que ce ne soient les fouines ou les renards. Elles n'ont pas l'air bien terrible et n'ont fait peur aux dames que dans des histoires où les hommes voulaient jouer les héros à bon compte. Certes, elles s'invitent parfois à notre table sans y avoir été conviées et peuvent se montrer trop gourmandes. Elles peuvent aussi s'apprivoiser et devenir de charmants petits compagnons mais elles préfèreront toujours la liberté.
Cet article dénonce les sévices que leur font subir des « scientifiques » qui sont peut-être très intelligents mais qui semblent avoir perdu leur âme. Je l'écris pour sensibiliser le lecteur. C'est une façon de défendre ces petites bêtes. Ce sont des êtres vivants, heureux de vivre comme tous ceux qui ont reçu ce cadeau magnifique qu'est la vie, mais qui peuvent souffrir. Elles ne méritent absolument pas le sort que leur réserve ces « chercheurs » qui les maltraitent dans leurs laboratoires et, selon l'expression consacrée, en consomment de grandes quantités. Passe encore si c'était pour les manger, mais bien souvent, ce n'est que pour réaliser des expériences parfaitement inutiles,voire même d'une affligeante stupidité.


Dimanche 9 Janvier 2011 Commentaires (0)
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