Nature - environnement
Ségolène Royal poursuit sa croisade anti-loup. Avec Le Foll elle va au-devant des désirs de la Fédération nationale ovine. Contre le loup, son écologie laxative se mue en écologie expéditive et punitive ! Quand cessera-t-elle de nuire à la Nature qu’elle est censée protéger ?
Le ministre de l’écologie, Ségolène Royal a tout l’air ne pas aimer les loups. Si tel est bien le cas, on peut se demander pourquoi tant de haine envers ce splendide animal, magnifique représentant de la nature sauvage indomptée. Ce serait à un psy de découvrir les motifs profonds de cette aversion et d’en guérir ce ministre pour qu’elle puisse remplir correctement son travail qui consiste justement à préserver la nature en général et cette espèce en particulier.
Mais peut-être aussi que dans le fond, elle se fout des loups et de leur sort. Il se pourrait fort bien que ce qui l’intéresse au premier chef, comme son collègue Stéphane Le Foll ministre de l’agriculture, c’est s’attirer les bonnes grâces des éleveurs ovins en allant au-devant de leurs désirs pour des raisons bassement électoralistes. Il vrai que d’électeurs, le PS en aurait bien besoin lui qui touche le fond tant dans les urnes que dans les sondages. Comme le loup est la bête noire des éleveurs ovins, de la FNSEA, des JA et accessoirement des chasseurs, autant de lobbies puissants qui pèsent électoralement, il le sera aussi pour Le Foll et Royal. Ces deux-là savent, ou croit savoir, que pour la plupart des électeurs, même s’ils souhaitent que le loup soit protégé, cela n’est toutefois pas un facteur déterminant de leur vote.
Mais peut-être aussi que dans le fond, elle se fout des loups et de leur sort. Il se pourrait fort bien que ce qui l’intéresse au premier chef, comme son collègue Stéphane Le Foll ministre de l’agriculture, c’est s’attirer les bonnes grâces des éleveurs ovins en allant au-devant de leurs désirs pour des raisons bassement électoralistes. Il vrai que d’électeurs, le PS en aurait bien besoin lui qui touche le fond tant dans les urnes que dans les sondages. Comme le loup est la bête noire des éleveurs ovins, de la FNSEA, des JA et accessoirement des chasseurs, autant de lobbies puissants qui pèsent électoralement, il le sera aussi pour Le Foll et Royal. Ces deux-là savent, ou croit savoir, que pour la plupart des électeurs, même s’ils souhaitent que le loup soit protégé, cela n’est toutefois pas un facteur déterminant de leur vote.
Lundi 30 Mars 2015
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Au quotidien
Les « grands » médias qui jouent principalement sur le registre de l’émotionnel et du fait divers n’en ont soufflé mot. Il ne fallait surtout pas faire peur au bon public ! Pourtant, à la catastrophe aérienne du mardi 24 mars 2014 aurait pu s’ajouter une catastrophe nucléaire. Le crash de l’A320 Barcelone-Düsseldorf dans la vallée de la Blanche s'est produit à moins de 7minutes de vol et 110km du site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône), à peine à 8 minutes des sites nucléaires de Tricastin (Vaucluse-Drôme), de Marcoule (Gard) et de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche). Aucune intervention, pas même celle du Mirage 2000 qui a décollé de la base d'Orange (Vaucluse) n'a pu empêcher le crash mais simplement le constater... Ce Mirage aurait été tout aussi impuissant si le copilote qui était aux commandes de l’A320 avait choisi de l’écraser sur Cadarache. Il n’est pas certain non plus que l’avion de chasse aurait pu tenter quoi que ce soit si le copilote de l’avion de ligne avait pris pour cible l’un des sites nucléaires qui se trouvent à 8 minutes de son couloir de vol. Dans tous ces cas, c’était la catastrophe nucléaire assurée, car aucun site nucléaire n’est capable de résister à un tel aléa.
Le site de Cadarache : 18 INB et 1 INBs
Rappelons que le site nucléaire du Commissariat à l'Energie Atomique et d’Areva à Cadarache comprend 18 Installations Nucléaires de Base (INB) et une Installation Nucléaire de Base Secrète militaire (INBs) consacrée à la recherche sur la propulsion navale pour les sous-marins et porte-avions nucléaires. Sur le site il y a une grande quantité de déchets de radioactivité variable et de nocivité plus ou moins prononcée en fonction de la nature des radioéléments qu’ils renferment. Les réacteurs présents sont utilisés pour diverses recherches ou pour des tests. Certains utilisent du plutonium qui est la matière fissile la plus dangereuse au monde car le CEA et AREVA n’ont pas renoncé aux réacteurs à neutrons rapides malgré leur extrême dangerosité et le fiasco de Superphénix. Sur le site d’anciens réacteurs bien qu’à l’arrêt ne sont pas inoffensifs pour autant. Ils pourraient rejeter des éléments radioactifs en cas d’incendie, d’explosion ou de fissuration. Par exemple, lors de l’exercice de la simulation d’’une crise sur le site due à une secousse sismique le 17 janvier 2012, le scénario indiquait de rejets de particules d’uranium émanant de Pégase, un ancien réacteur de recherche où sont entreposés des déchets tandis qu’un incendie ravageait l’INBs avec là encore émissions de rejets.
Une gestion de la crise qui risquerait d’être elle-même catastrophique !
En cas de malheur, d’un pilote fou furieux et suicidaire ou d’un terroriste kamikaze crashant un avion de ligne, type A320 ou autre, même moins gros, la gestion de la catastrophe risquerait elle aussi d’être catastrophique. L'exercice mentionné a révélé que des procédures jadis « bien huilées » ne l’étaient plus. À Vinon, commune située à sept kilomètres du site, la sirène de Cadarache n’était pas audible partout. Les pompiers de Vinon n’avaient pas de formation au risque nucléaire. Vinon est dans le Var mais ce sont les pompiers des Bouches-du-Rhône qui seuls avaient reçu cette formation… En cas de coupure des télécommunications, il est apparu que la mairie de Vinon ne possédait pas de téléphone satellitaire, etc., …
Rappelons que le site nucléaire du Commissariat à l'Energie Atomique et d’Areva à Cadarache comprend 18 Installations Nucléaires de Base (INB) et une Installation Nucléaire de Base Secrète militaire (INBs) consacrée à la recherche sur la propulsion navale pour les sous-marins et porte-avions nucléaires. Sur le site il y a une grande quantité de déchets de radioactivité variable et de nocivité plus ou moins prononcée en fonction de la nature des radioéléments qu’ils renferment. Les réacteurs présents sont utilisés pour diverses recherches ou pour des tests. Certains utilisent du plutonium qui est la matière fissile la plus dangereuse au monde car le CEA et AREVA n’ont pas renoncé aux réacteurs à neutrons rapides malgré leur extrême dangerosité et le fiasco de Superphénix. Sur le site d’anciens réacteurs bien qu’à l’arrêt ne sont pas inoffensifs pour autant. Ils pourraient rejeter des éléments radioactifs en cas d’incendie, d’explosion ou de fissuration. Par exemple, lors de l’exercice de la simulation d’’une crise sur le site due à une secousse sismique le 17 janvier 2012, le scénario indiquait de rejets de particules d’uranium émanant de Pégase, un ancien réacteur de recherche où sont entreposés des déchets tandis qu’un incendie ravageait l’INBs avec là encore émissions de rejets.
Une gestion de la crise qui risquerait d’être elle-même catastrophique !
En cas de malheur, d’un pilote fou furieux et suicidaire ou d’un terroriste kamikaze crashant un avion de ligne, type A320 ou autre, même moins gros, la gestion de la catastrophe risquerait elle aussi d’être catastrophique. L'exercice mentionné a révélé que des procédures jadis « bien huilées » ne l’étaient plus. À Vinon, commune située à sept kilomètres du site, la sirène de Cadarache n’était pas audible partout. Les pompiers de Vinon n’avaient pas de formation au risque nucléaire. Vinon est dans le Var mais ce sont les pompiers des Bouches-du-Rhône qui seuls avaient reçu cette formation… En cas de coupure des télécommunications, il est apparu que la mairie de Vinon ne possédait pas de téléphone satellitaire, etc., …
Samedi 28 Mars 2015
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Nature - environnement
Dans le cadre des projets Paris-Saclay et Grand Paris, une ligne de métro aérien (ligne 18) devrait traverser le plateau, zone encore agricole et protégée par un décret instituant une ZPNAF (Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière).
L’image ci-contre (réalisée par le collectif « Enterrez le métro ») illustre l’impact du projet sur ce territoire agricole.
Des solutions alternatives à ce métro aérien existent. Elles sont conçues à partir et en complément du réseau existant qui est déjà dense et coûteraient beaucoup moins cher. Elles doivent être étudiées rapidement et mises en œuvre au rythme des besoins :
• les centres vie du Plateau étant à moins de 3 km d’une gare des RER B ou C, amélioration de la ligne de RER B et remplacement du RER C par le tram train (prévu en 2020 Evry => Versailles Chantiers) qu’il faudrait prolonger jusqu’à Saint-Quentin, sans changement à Versailles Chantiers.
• le TCSP (bus en site propre) Massy => Saint-Quentin en Yvelines
• rabattement vers ces gares grâce à des moyens innovants et complémentaires : navettes si possible en site propre avec tickets inclus dans le prix total du trajet et aux fréquences calées sur les RER, téléphériques ou funiculaires (à Lozère, à Gif, au Guichet, à Versailles Chantiers,…),
• promotion du covoiturage dit « du dernier kilomètre » (application sur smartphone actuellement en développement), maillage service auto en libre-service,
• promotion des circulations douces, réseau des pistes cyclables exploitant des chemins existants, dont ceux le long des rigoles, stations de vélos (dont électriques) en libre-service …
Il faut abandonner ce projet de métro sur le Plateau de Saclay, entre Massy-Palaiseau et Saint-Quentin en Yvelines :
• très consommateur d’argent public (près de 3 milliards prévus) alors que la rénovation du RER B devient chaque jour plus urgente,
• consommateur de terres agricoles très fertiles et source de gêne très importante pour les agriculteurs dans l’exercice quotidien de leur métier,
• destructeur de paysage (un métro situé à 14 mètres de hauteur en pleins champs)
source d’urbanisation supplémentaire car le schéma directeur régional de l’Ile-de-France prévoit d’urbaniser autour des gares.
Une pétition pour l’abandon de ce projet de métro (ligne 18) proposée le Collectif citoyen Moulon2020 en partenariat avec AMAP Jardins de Cérès, BUS Bures-sur-Yvette, CAS Orsay, COSTIF, Jouy Ecologie, SCI Terres Fertiles a été mise en ligne le samedi 14 mars sur le site de cyberacteur. Elle a déjà recueilli près de mille signatures. L’article ci-dessus reprend l’essentiel de l’argumentaire qu’elle développe.
Participez à la sauvegarde du Plateau de Saclay en la signant à votre tour en vous rendant sur le site de cyberacteurs ici
Des solutions alternatives à ce métro aérien existent. Elles sont conçues à partir et en complément du réseau existant qui est déjà dense et coûteraient beaucoup moins cher. Elles doivent être étudiées rapidement et mises en œuvre au rythme des besoins :
• les centres vie du Plateau étant à moins de 3 km d’une gare des RER B ou C, amélioration de la ligne de RER B et remplacement du RER C par le tram train (prévu en 2020 Evry => Versailles Chantiers) qu’il faudrait prolonger jusqu’à Saint-Quentin, sans changement à Versailles Chantiers.
• le TCSP (bus en site propre) Massy => Saint-Quentin en Yvelines
• rabattement vers ces gares grâce à des moyens innovants et complémentaires : navettes si possible en site propre avec tickets inclus dans le prix total du trajet et aux fréquences calées sur les RER, téléphériques ou funiculaires (à Lozère, à Gif, au Guichet, à Versailles Chantiers,…),
• promotion du covoiturage dit « du dernier kilomètre » (application sur smartphone actuellement en développement), maillage service auto en libre-service,
• promotion des circulations douces, réseau des pistes cyclables exploitant des chemins existants, dont ceux le long des rigoles, stations de vélos (dont électriques) en libre-service …
Il faut abandonner ce projet de métro sur le Plateau de Saclay, entre Massy-Palaiseau et Saint-Quentin en Yvelines :
• très consommateur d’argent public (près de 3 milliards prévus) alors que la rénovation du RER B devient chaque jour plus urgente,
• consommateur de terres agricoles très fertiles et source de gêne très importante pour les agriculteurs dans l’exercice quotidien de leur métier,
• destructeur de paysage (un métro situé à 14 mètres de hauteur en pleins champs)
source d’urbanisation supplémentaire car le schéma directeur régional de l’Ile-de-France prévoit d’urbaniser autour des gares.
Une pétition pour l’abandon de ce projet de métro (ligne 18) proposée le Collectif citoyen Moulon2020 en partenariat avec AMAP Jardins de Cérès, BUS Bures-sur-Yvette, CAS Orsay, COSTIF, Jouy Ecologie, SCI Terres Fertiles a été mise en ligne le samedi 14 mars sur le site de cyberacteur. Elle a déjà recueilli près de mille signatures. L’article ci-dessus reprend l’essentiel de l’argumentaire qu’elle développe.
Participez à la sauvegarde du Plateau de Saclay en la signant à votre tour en vous rendant sur le site de cyberacteurs ici
Mercredi 18 Mars 2015
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Au quotidien
Lors de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique, le Sénat a fixé à 1 000 mètres la distance minimale entre une éolienne et des habitations, contre 500 mètres actuellement afin de protéger les riverains. Cela au grand dam du Syndicat des énergies renouvelables qui se moque depuis toujours de la santé des populations qui vivent à proximité d'aérogénérateurs de plus en plus gigantesques. Il reste à espérer que l’Assemblée nationale ne reviendra pas sur cette mesure sous la pression des lobbies de l’éolien qui ont l’oreille de députés qui se prétendent «écologistes» mais ne sont respectueux ni du patrimoine hors Paris, ni de la nature et des paysages, ni des habitants des campagnes.
1000 mètres n’est qu’un minimum comme le souligne le communiqué du collectif Vosges Horizon Durable que je retranscris ci-dessous.
« Actuellement les Français sont moins bien protégés que les autres européens face aux nuisances désormais bien connues de l’éolien industriel.
La distance légale de 500 mètres en France entre les éoliennes et les habitations est scandaleusement insuffisante au regard des risques encourus, des problèmes de sécurité, des nuisances auditives et visuelles occasionnées par ces machines, de leur effet d’encerclement et de transformation du cadre de vie, des troubles du sommeil et dépressions qu’elles engendrent… L’exemple de la Bavière imposant désormais une distance minimum égale à 10 fois la hauteur de l’éolienne, pâle comprise, constitue un élément important dans le choix de la distance à envisager.
Dans ce contexte, lors de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique, le Sénat vient de proposer l’adoption d’une distance de 1000 mètres entre les éoliennes et les habitations. L’Académie de médecine préconise une distance minimum éoliennes-habitations de 1500 mètres et l’application du principe de précaution.
Ces distances ne tiennent pas compte aujourd’hui des effets nocifs des infrasons. Les distances de plusieurs kilomètres, mentionnées dans la littérature médicale, ont amené la Royal Society of Medicine à publier les critères de diagnostic des effets néfastes des éoliennes pour la santé en attirant l’attention sur un rayon de 10 km.
Alors que la sonnette d’alarme retentit à travers le monde, l'impact des infrasons sur la santé humaine n'a fait l'objet d'aucune étude sérieuse en France.
Aussi, l’Association « Paysage et Nature de la Campagne Vosgienne » vient de déposer un recours concernant le projet de la centrale éolienne des Hauts Chemins développé par le promoteur Neoen à Esley (88260) en soulignant « l’impasse faite sur l’étude des effets des infrasons sur la santé. »
Le problème du « sanitaire » s’oppose aujourd’hui au grand jour à celui de « l’économique et du profit ». L’amiante, le sang contaminé, le médiator montrent que les faits ne finissent par s’imposer qu’après prise de bénéfices pour les uns et effets ravageurs pour les autres. Faut-il faciliter le profit des promoteurs ou protéger les populations impactées des campagnes ?
« Les acteurs du développement de l’énergie éolienne devraient comprendre qu’aucun objectif économique ou politique ne doit prévaloir sur le bien-être et la santé des individus ». (Ceci est la conclusion du rapport du ministère de la santé finlandais qui a de demandé, le 17 juin dernier, l’application d’une distance minimum de 2 km avec les maisons.) »
Le Collectif Vosges Horizon Durable
La distance légale de 500 mètres en France entre les éoliennes et les habitations est scandaleusement insuffisante au regard des risques encourus, des problèmes de sécurité, des nuisances auditives et visuelles occasionnées par ces machines, de leur effet d’encerclement et de transformation du cadre de vie, des troubles du sommeil et dépressions qu’elles engendrent… L’exemple de la Bavière imposant désormais une distance minimum égale à 10 fois la hauteur de l’éolienne, pâle comprise, constitue un élément important dans le choix de la distance à envisager.
Dans ce contexte, lors de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique, le Sénat vient de proposer l’adoption d’une distance de 1000 mètres entre les éoliennes et les habitations. L’Académie de médecine préconise une distance minimum éoliennes-habitations de 1500 mètres et l’application du principe de précaution.
Ces distances ne tiennent pas compte aujourd’hui des effets nocifs des infrasons. Les distances de plusieurs kilomètres, mentionnées dans la littérature médicale, ont amené la Royal Society of Medicine à publier les critères de diagnostic des effets néfastes des éoliennes pour la santé en attirant l’attention sur un rayon de 10 km.
Alors que la sonnette d’alarme retentit à travers le monde, l'impact des infrasons sur la santé humaine n'a fait l'objet d'aucune étude sérieuse en France.
Aussi, l’Association « Paysage et Nature de la Campagne Vosgienne » vient de déposer un recours concernant le projet de la centrale éolienne des Hauts Chemins développé par le promoteur Neoen à Esley (88260) en soulignant « l’impasse faite sur l’étude des effets des infrasons sur la santé. »
Le problème du « sanitaire » s’oppose aujourd’hui au grand jour à celui de « l’économique et du profit ». L’amiante, le sang contaminé, le médiator montrent que les faits ne finissent par s’imposer qu’après prise de bénéfices pour les uns et effets ravageurs pour les autres. Faut-il faciliter le profit des promoteurs ou protéger les populations impactées des campagnes ?
« Les acteurs du développement de l’énergie éolienne devraient comprendre qu’aucun objectif économique ou politique ne doit prévaloir sur le bien-être et la santé des individus ». (Ceci est la conclusion du rapport du ministère de la santé finlandais qui a de demandé, le 17 juin dernier, l’application d’une distance minimum de 2 km avec les maisons.) »
Le Collectif Vosges Horizon Durable
Lundi 2 Mars 2015
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Au quotidien
Raide comme un piquet, sérieux comme un pape, jouant du menton comme un général qu’il n’est pas, faisant montre d’une fermeté qui ne coûtera qu’aux autres, François Hollande qui rame pour retrouver un semblant de popularité a endossé une fois de plus son costume de Chef de guerre pour discourir sur la base aérienne d'Istres. Il se veut sans faiblesse. Pour preuve : le piratage de Sony qu’il invoque dans le contexte d’une justification de la poursuite de la dispendieuse dissuasion nucléaire. La dissuasion nucléaire comme protection contre le piratage informatique, il fallait oser. François Hollande l’a fait !
Il ne semble pas y avoir de politiciens ou de spécialistes de la stratégie en chambre qui aient relevé cette perle ! En tout cas, elle n’a pas fait le « buzz »… Elle l’aurait pourtant bien méritée. Même silence dans les rangs, ou plutôt dans les colonnes des grands médias, on ne touche pas au mythe. Civil ou militaire, le nucléaire, c’est sacré ! Les guignols (nom épicène, c.-à-d. désignant indistinctement des individus des deux sexes) que le suffrage universel a portés au pouvoir peuvent avancer n’importe quel argument en sa faveur sans risque d’être contredits !
Voici in extenso, le passage du discours : « la France ne se sent pas directement agressée, elle n’a pas d’ennemi déclaré, mais nous avons vu, je le rappelais, au cours des douze derniers mois, la crise ukrainienne, la montée en puissance de Daesh, l’attaque informatique d’une ampleur inégalée contre SONY ; des surprises donc, voire des ruptures sont possibles. Et la réapparition d’une menace étatique majeure pour notre pays, ne peut être exclue. Alors en tant que chef de l’État, j’ai le devoir impératif de prendre ces menaces en compte, car rien ne doit atteindre notre indépendance. Le contexte international n’autorise aucune faiblesse. Et c’est pourquoi, le temps de la dissuasion nucléaire n’est pas dépassé. »
Le début du texte, les mentions de la crise ukrainienne, de Daesh, du piratage informatique sont là pour caractériser le « contexte international » qui serait de nature à justifier la dissuasion nucléaire ! Donc pour Pépère va-t’en guerre, la bombe atomique servirait à dissuader les pirates informatiques ! Il pourrait donc appuyer sur le fameux bouton rouge en riposte à un piratage informatique ! Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ? Jaune peut-être ! Les mots ont dû trahir sa pensée, si toutefois, il y a une pensée derrière les mots proférés.
Voici in extenso, le passage du discours : « la France ne se sent pas directement agressée, elle n’a pas d’ennemi déclaré, mais nous avons vu, je le rappelais, au cours des douze derniers mois, la crise ukrainienne, la montée en puissance de Daesh, l’attaque informatique d’une ampleur inégalée contre SONY ; des surprises donc, voire des ruptures sont possibles. Et la réapparition d’une menace étatique majeure pour notre pays, ne peut être exclue. Alors en tant que chef de l’État, j’ai le devoir impératif de prendre ces menaces en compte, car rien ne doit atteindre notre indépendance. Le contexte international n’autorise aucune faiblesse. Et c’est pourquoi, le temps de la dissuasion nucléaire n’est pas dépassé. »
Le début du texte, les mentions de la crise ukrainienne, de Daesh, du piratage informatique sont là pour caractériser le « contexte international » qui serait de nature à justifier la dissuasion nucléaire ! Donc pour Pépère va-t’en guerre, la bombe atomique servirait à dissuader les pirates informatiques ! Il pourrait donc appuyer sur le fameux bouton rouge en riposte à un piratage informatique ! Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ? Jaune peut-être ! Les mots ont dû trahir sa pensée, si toutefois, il y a une pensée derrière les mots proférés.
Samedi 21 Février 2015
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Nature - environnement
Bien qu’ils les aient rebaptisées « Les journées du goupil », les chasseurs du Nord se préparent à de nouvelles exactions envers les renards dès ce week-end, au mépris des fondamentaux de la biologie de l’espèce, de l’économie et de la tranquillité de leurs concitoyens. L’année dernière, une grande manifestation a montré une forte opposition populaire à ces massacres, aussi les associations de défense de la nature en appellent cette année encore au préfet.
Communiqué de presse inter-associatif, le 20 février 2015
Les « Ch’tis fox 2 » sont programmés pour les 21 et 22 février. Il s’agit de « prélever » des renards, mais aussi de repérer les terriers afin de pouvoir, en pleine saison de reproduction, déterrer et tuer les petits. Ces opérations de vènerie sous terre, où les animaux terrorisés sont extraits avec des pinces métalliques, sont d’une rare brutalité. Elles n’ont aucune justification et choquent les citoyens. Les seules motivations en sont la chasse, et rien que la chasse. Le président de la Fédération des chasseurs du Nord le reconnaît lui-même sur son site :
« Il n’y a pas de chasse au petit gibier, sans régulation efficace des prédateurs et particulièrement du renard, vous serez nombreux sur vos territoires les 21 & 22 février prochain ! ».
Non seulement c’est une contrevérité, mais ces territoires sont aussi et d’abord ceux de tous les citoyens. lls font partie du patrimoine naturel de la Nation que nous devons maintenir dans toute sa diversité pour les générations présentes et futures. Nos terroirs ne sont pas des terrains de jeu où tout doit être stérilisé pour maintenir des cocottes d’élevage uniquement destinées à distraire quelques porteurs de fusil.
Est-il utile de rappeler que le renard est un prédateur efficace des rongeurs, et qu’il se montre extrêmement utile à l’agriculture ? Ces massacres coûtent cher à tous, il est temps d’y mettre fin. Nous adressons ce jour une lettre au préfet afin qu’il prenne ses responsabilités de représentant de l’État, garant de l’intérêt public, et non pas des intérêts d’une minorité irresponsable.
Associations signataires : Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord - Pas-de-Calais (GON), Association des naturalistes de la Gohelle (ANG), Ligue pour la Protection des Oiseaux Nord (LPO Nord), Ligue pour la Protection des Oiseaux Pas-de-Calais (LPO Pas-de-Calais), Rassemblement pour une France sans chasse (RAC), Fondation Brigitte Bardot, One voice.
Pour lire le communiqué sur le site de l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) et signer la pétition pour défendre le renard ici
___________________________________
Crédit photo : ASPAS
Les « Ch’tis fox 2 » sont programmés pour les 21 et 22 février. Il s’agit de « prélever » des renards, mais aussi de repérer les terriers afin de pouvoir, en pleine saison de reproduction, déterrer et tuer les petits. Ces opérations de vènerie sous terre, où les animaux terrorisés sont extraits avec des pinces métalliques, sont d’une rare brutalité. Elles n’ont aucune justification et choquent les citoyens. Les seules motivations en sont la chasse, et rien que la chasse. Le président de la Fédération des chasseurs du Nord le reconnaît lui-même sur son site :
« Il n’y a pas de chasse au petit gibier, sans régulation efficace des prédateurs et particulièrement du renard, vous serez nombreux sur vos territoires les 21 & 22 février prochain ! ».
Non seulement c’est une contrevérité, mais ces territoires sont aussi et d’abord ceux de tous les citoyens. lls font partie du patrimoine naturel de la Nation que nous devons maintenir dans toute sa diversité pour les générations présentes et futures. Nos terroirs ne sont pas des terrains de jeu où tout doit être stérilisé pour maintenir des cocottes d’élevage uniquement destinées à distraire quelques porteurs de fusil.
Est-il utile de rappeler que le renard est un prédateur efficace des rongeurs, et qu’il se montre extrêmement utile à l’agriculture ? Ces massacres coûtent cher à tous, il est temps d’y mettre fin. Nous adressons ce jour une lettre au préfet afin qu’il prenne ses responsabilités de représentant de l’État, garant de l’intérêt public, et non pas des intérêts d’une minorité irresponsable.
Associations signataires : Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord - Pas-de-Calais (GON), Association des naturalistes de la Gohelle (ANG), Ligue pour la Protection des Oiseaux Nord (LPO Nord), Ligue pour la Protection des Oiseaux Pas-de-Calais (LPO Pas-de-Calais), Rassemblement pour une France sans chasse (RAC), Fondation Brigitte Bardot, One voice.
Pour lire le communiqué sur le site de l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) et signer la pétition pour défendre le renard ici
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Crédit photo : ASPAS
Vendredi 20 Février 2015
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L’État possède à Montpellier le bâtiment de « l’intendance du jardin botanique » qui est une partie intégrante de ce jardin. Il a décidé de vendre ce bâtiment au plus offrant.
Le jardin botanique de Montpellier est le plus ancien des jardins botaniques français. Depuis le 16° siècle, il fait le pont entre la médecine et la botanique, deux disciplines qui ont assuré la renommée de la ville depuis le moyen-âge jusqu’à nos jours. Comme l’écrit l’association « Jardin de la reine » « Le site du Jardin des plantes et de la faculté de Médecine est un marqueur essentiel de l’identité montpelliéraine, et une place unique, à l’échelle européenne, de l’histoire des sciences. Mais il est aussi, de par sa position et sa richesse, le pivot entre le passé de la Ville, et son devenir. » Pour l’association « dans cet ensemble, l’Intendance du Jardin tient une place essentielle pour ouvrir le patrimoine sur le monde, accueillir les questions et les réponses sur le passé, permettre aux nouvelles générations de comprendre le futur, et valoriser les nouvelles missions du Jardin des Plantes : l’éducation à l’environnement et à la biodiversité. » Allons-nous brader tout le patrimoine des villes françaises au nom de l’austérité ?
L’État avait déjà voulu vendre une autre partie « le Jardin de la reine » mais à la suite d’une mobilisation citoyenne dont l’association « Jardin de la reine » a été l’instigatrice, c’est la ville qui l’a racheté, évitant ainsi démembrement et privation de cet espace.
Aujourd’hui elle lance une pétition pour que « L’intendance du jardin botanique » ne soit pas privatisée.
Si vous êtes botaniste amateur ou professionnel ou si tout simplement vous aimez les plantes,
Si vous estimez que ce type de patrimoine public doit rester public et ouvert au public,
Alors, que vous habitiez Montpellier ou non, vous devez signer cette pétition qui sera remise au ministre de l’éducation nationale et à celui de l’économie.
L’État avait déjà voulu vendre une autre partie « le Jardin de la reine » mais à la suite d’une mobilisation citoyenne dont l’association « Jardin de la reine » a été l’instigatrice, c’est la ville qui l’a racheté, évitant ainsi démembrement et privation de cet espace.
Aujourd’hui elle lance une pétition pour que « L’intendance du jardin botanique » ne soit pas privatisée.
Si vous êtes botaniste amateur ou professionnel ou si tout simplement vous aimez les plantes,
Si vous estimez que ce type de patrimoine public doit rester public et ouvert au public,
Alors, que vous habitiez Montpellier ou non, vous devez signer cette pétition qui sera remise au ministre de l’éducation nationale et à celui de l’économie.
Jeudi 19 Février 2015
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Nature - environnement
Lettre ouverte transmise le 12 février 2015 à Madame Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, et Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, cosignée par 67 associations
Objet : Le prosélytisme de la chasse dans les écoles publiques
Madame la Ministre,
Notre collectif « Non aux chasseurs dans les écoles ! », qui réunit plus de cinquante associations naturalistes, de protection de l’enfance, mais aussi des psychologues, des enseignants, des parents d’élèves, des écrivains jeunesse, des syndicats, des structures d’éducation à l’environnement… tous opposés à la présence des chasseurs dans l’école de la République, souhaite attirer votre conscience attentive sur les faits suivants.
Une convention est sur le point d’être signée entre la Fédération nationale des chasseurs, la Fédération nationale des pêcheurs et les Ministres de l’Écologie et de l’Éducation Nationale reconnaissant aux chasseurs la légitimité d’intervenir auprès des élèves des écoles primaires, afin de leur dispenser un enseignement visant leur éducation au développement durable, à la biodiversité et au respect de la nature.
Nous vous demandons de vous pencher sur les conséquences impactantes pour l’enfance d’une telle convention, à la lumière des arguments ci-après, que nous vous proposons d’examiner avec bienveillance. Il nous apparaît que notre responsabilité d’adultes est engagée quand la découverte de notre patrimoine naturel commun et de notre biodiversité par les enfants, est confiée à un lobby qui ne cache pas, comme il en fait mention dans toutes ses communications, ses intentions prosélytes. Sensée ouvrir l’esprit des enfants sur la nature, la signature de cette convention autorisera en fait un enseignement partial, dont le but avoué est de susciter l’engouement des plus jeunes pour la chasse.
Pour preuve parmi d’autres, un article de presse très récent (ci-joint) reprend les propos de chasseurs intervenus dans le cadre des nouvelles activités périscolaires : « nous avons accepté de venir parce que c’est important que les enfants aient une image juste du rôle des chasseurs ». Jusqu’à preuve du contraire, la chasse est un loisir particulier qui n’a pas à être promu auprès des enfants en milieu scolaire. Et l’article de poursuivre : « La dernière séance portait sur le sanglier et les armes. Comment chasser en toute sécurité ? Quels sont les moyens de se protéger et de protéger les éventuels promeneurs ? Le maniement des armes… ». Un programme digne d’une séance de préparation au permis de chasser… D’autre part, la violence de l’actualité nous rappelle que le goût des armes n’a pas à être encouragé auprès de notre jeunesse.
Un enseignement neutre, impartial, objectif et bienveillant à l’égard de la nature, comme des enfants, est seul à même de permettre à l’élève d’acquérir une capacité d’analyse personnelle, et critique. C’est ce pourquoi le prosélytisme n’a pas droit de cité à l’école : il est illégal. Or, les acteurs cynégétiques colportent, le plus souvent, une vision biaisée de la nature. Ils diabolisent régulièrement les prédateurs dans les médias et détruisent, exploitent ou méprisent les animaux en fonction de leur propre intérêt, au détriment de l’intérêt général et de la biodiversité. La chasse est en outre une activité dangereuse qui peut se montrer très critiquable quant à ses conséquences sur la biodiversité. Elle ne doit pas interférer avec l’apprentissage des connaissances élémentaires enseignées dans les petites classes.
Cette convention interviendrait alors que le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a tout juste salué les récentes mesures annoncées en matière d’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable. L’avis du CESE de décembre 2013 se prononçait lui-même en ces termes : « La découverte du monde vivant, de la nécessaire empathie avec les autres vivants, constitue un maillon essentiel de l’éducation première. », et préconisait l’élaboration d’une charte rappelant les principes pédagogiques et déontologiques s’imposant à tout intervenant extérieur à l’enseignement.
En 2010, une convention similaire a été signée mais son application présente des zones d’ombre : l’observatoire chargé d’assurer le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la convention, et le comité scientifique chargé de veiller à la qualité pédagogique et scientifique des conventions locales (respectivement prévus par les article 9 et 10 de la convention) n’ont, à notre connaissance, pas été mis en place. Ces groupes d’études étaient pourtant l’unique garde-fou à un enseignement partial et orienté.
Au regard des enjeux écologiques actuels, l’éducation des jeunes au respect de l’environnement et à la connaissance de notre patrimoine naturel doit être confiée à des organismes spécialisés regroupés pour la plupart dans le Collectif Français pour l’Education à l’Environnement vers un Développement Durable (CFEEDD) ou encore le Réseau École et Nature, réseau national d’éducation à l’environnement. Mais également des organismes tels que les réseaux territoriaux d’éducation à l’environnement (GRAINE par exemple), les réseaux d’associations naturalistes départementales (dont la LPO) ou encore le formidable réseau des clubs CPN. Leur vision globale des rôles de chaque animal dans les milieux naturels et les écosystèmes garantit à l’élève un apprentissage complet et objectif des connaissances actuelles relatives à la biodiversité et à la faune sauvage en particulier. Dans ce sens, ils assurent une vraie mission de service public et sont ainsi les plus à même à travailler en partenariat avec les enseignants, ceci de façon objective.
Aussi, par la présente, nous vous demandons de ne pas décider de cautionner l’intervention des chasseurs en milieu scolaire et de ne pas signer une telle convention. Nous nous tenons à votre disposition pour vous faire part de nos propositions concrètes pour sensibiliser nos jeunes citoyens à la découverte et au respect de notre patrimoine naturel.
Nous nous permettons de vous rappelez que notre collectif est largement représentatif, et que nous sommes avant tout animés par le besoin de prendre soin de l’enseignement que la République prodigue à nos enfants, notamment parce qu’ils seront la société française de demain, et qu’il en va ici de notre responsabilité d’adultes conscients et bienveillants.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.
Les 67 associations cosignataires :
ADEO ANIMALIS, APIE, Association des Naturalistes de la Gohelle, Autun Morvan Écologie, ASPAS, AVES France, CAPEN 71, Centre ATHENAS, CHENE, CHEV–ANE, Connaissance & Protection de la nature du brabant, Convention Vie et Nature, CPEPESC Franche-Comté, CPEPESC Nationale, Dignité Animale, CPIE de la vallée de l’Ognon, Droit des animaux, ENVERT, Fédération Flore 54, FNE Franche Comté, Fédération Nord Nature Environnement, FERUS, FLAC, Fondations assistance aux animaux 41, Fondation Brigitte Bardot, FRAPNA DRÔME, FRAPNA Savoie, GDEAM, Gere Vivante, GRAINE Centre, Graine d’Ortie, Groupe d’Etudes Ornithologiques Béarnais, Groupe d’ Etude Ornithologiques des Cotes d’ Armor GEOCA, IDAE, International campaigns, LA GRIFFE, L’association Végétarienne de France, La Fondation Droit Animal, LPO Rhône, LPO Yonne, Le sanctuaire des hérissons, LEST, Loiret Nature Environnement, LPO Nationale, Maison de la Loire d’Indre et Loire, Meuse Nature Environnement, Milles traces, Nature Centre, Nature et Humanisme, Nature et Relief, Ni homme Ni objet, Oïkos Kaï Bios, Oiseaux Nature, ONE VOICE, OUSIA être(s) humain(s) sur la Terre, Perche Nature, Pic Vert, Pôle Grand Prédateurs, RAC, Serre vivante, SFEPM, SPA 79, SPA du pays de Saint Malo, SNDA – Société Nationale de pour la Défense des Animaux, SNPN – Société Nationale de Protection de la Nature, Veg’ Asso, Volontaires pour la nature.
Madame la Ministre,
Notre collectif « Non aux chasseurs dans les écoles ! », qui réunit plus de cinquante associations naturalistes, de protection de l’enfance, mais aussi des psychologues, des enseignants, des parents d’élèves, des écrivains jeunesse, des syndicats, des structures d’éducation à l’environnement… tous opposés à la présence des chasseurs dans l’école de la République, souhaite attirer votre conscience attentive sur les faits suivants.
Une convention est sur le point d’être signée entre la Fédération nationale des chasseurs, la Fédération nationale des pêcheurs et les Ministres de l’Écologie et de l’Éducation Nationale reconnaissant aux chasseurs la légitimité d’intervenir auprès des élèves des écoles primaires, afin de leur dispenser un enseignement visant leur éducation au développement durable, à la biodiversité et au respect de la nature.
Nous vous demandons de vous pencher sur les conséquences impactantes pour l’enfance d’une telle convention, à la lumière des arguments ci-après, que nous vous proposons d’examiner avec bienveillance. Il nous apparaît que notre responsabilité d’adultes est engagée quand la découverte de notre patrimoine naturel commun et de notre biodiversité par les enfants, est confiée à un lobby qui ne cache pas, comme il en fait mention dans toutes ses communications, ses intentions prosélytes. Sensée ouvrir l’esprit des enfants sur la nature, la signature de cette convention autorisera en fait un enseignement partial, dont le but avoué est de susciter l’engouement des plus jeunes pour la chasse.
Pour preuve parmi d’autres, un article de presse très récent (ci-joint) reprend les propos de chasseurs intervenus dans le cadre des nouvelles activités périscolaires : « nous avons accepté de venir parce que c’est important que les enfants aient une image juste du rôle des chasseurs ». Jusqu’à preuve du contraire, la chasse est un loisir particulier qui n’a pas à être promu auprès des enfants en milieu scolaire. Et l’article de poursuivre : « La dernière séance portait sur le sanglier et les armes. Comment chasser en toute sécurité ? Quels sont les moyens de se protéger et de protéger les éventuels promeneurs ? Le maniement des armes… ». Un programme digne d’une séance de préparation au permis de chasser… D’autre part, la violence de l’actualité nous rappelle que le goût des armes n’a pas à être encouragé auprès de notre jeunesse.
Un enseignement neutre, impartial, objectif et bienveillant à l’égard de la nature, comme des enfants, est seul à même de permettre à l’élève d’acquérir une capacité d’analyse personnelle, et critique. C’est ce pourquoi le prosélytisme n’a pas droit de cité à l’école : il est illégal. Or, les acteurs cynégétiques colportent, le plus souvent, une vision biaisée de la nature. Ils diabolisent régulièrement les prédateurs dans les médias et détruisent, exploitent ou méprisent les animaux en fonction de leur propre intérêt, au détriment de l’intérêt général et de la biodiversité. La chasse est en outre une activité dangereuse qui peut se montrer très critiquable quant à ses conséquences sur la biodiversité. Elle ne doit pas interférer avec l’apprentissage des connaissances élémentaires enseignées dans les petites classes.
Cette convention interviendrait alors que le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a tout juste salué les récentes mesures annoncées en matière d’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable. L’avis du CESE de décembre 2013 se prononçait lui-même en ces termes : « La découverte du monde vivant, de la nécessaire empathie avec les autres vivants, constitue un maillon essentiel de l’éducation première. », et préconisait l’élaboration d’une charte rappelant les principes pédagogiques et déontologiques s’imposant à tout intervenant extérieur à l’enseignement.
En 2010, une convention similaire a été signée mais son application présente des zones d’ombre : l’observatoire chargé d’assurer le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la convention, et le comité scientifique chargé de veiller à la qualité pédagogique et scientifique des conventions locales (respectivement prévus par les article 9 et 10 de la convention) n’ont, à notre connaissance, pas été mis en place. Ces groupes d’études étaient pourtant l’unique garde-fou à un enseignement partial et orienté.
Au regard des enjeux écologiques actuels, l’éducation des jeunes au respect de l’environnement et à la connaissance de notre patrimoine naturel doit être confiée à des organismes spécialisés regroupés pour la plupart dans le Collectif Français pour l’Education à l’Environnement vers un Développement Durable (CFEEDD) ou encore le Réseau École et Nature, réseau national d’éducation à l’environnement. Mais également des organismes tels que les réseaux territoriaux d’éducation à l’environnement (GRAINE par exemple), les réseaux d’associations naturalistes départementales (dont la LPO) ou encore le formidable réseau des clubs CPN. Leur vision globale des rôles de chaque animal dans les milieux naturels et les écosystèmes garantit à l’élève un apprentissage complet et objectif des connaissances actuelles relatives à la biodiversité et à la faune sauvage en particulier. Dans ce sens, ils assurent une vraie mission de service public et sont ainsi les plus à même à travailler en partenariat avec les enseignants, ceci de façon objective.
Aussi, par la présente, nous vous demandons de ne pas décider de cautionner l’intervention des chasseurs en milieu scolaire et de ne pas signer une telle convention. Nous nous tenons à votre disposition pour vous faire part de nos propositions concrètes pour sensibiliser nos jeunes citoyens à la découverte et au respect de notre patrimoine naturel.
Nous nous permettons de vous rappelez que notre collectif est largement représentatif, et que nous sommes avant tout animés par le besoin de prendre soin de l’enseignement que la République prodigue à nos enfants, notamment parce qu’ils seront la société française de demain, et qu’il en va ici de notre responsabilité d’adultes conscients et bienveillants.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.
Les 67 associations cosignataires :
ADEO ANIMALIS, APIE, Association des Naturalistes de la Gohelle, Autun Morvan Écologie, ASPAS, AVES France, CAPEN 71, Centre ATHENAS, CHENE, CHEV–ANE, Connaissance & Protection de la nature du brabant, Convention Vie et Nature, CPEPESC Franche-Comté, CPEPESC Nationale, Dignité Animale, CPIE de la vallée de l’Ognon, Droit des animaux, ENVERT, Fédération Flore 54, FNE Franche Comté, Fédération Nord Nature Environnement, FERUS, FLAC, Fondations assistance aux animaux 41, Fondation Brigitte Bardot, FRAPNA DRÔME, FRAPNA Savoie, GDEAM, Gere Vivante, GRAINE Centre, Graine d’Ortie, Groupe d’Etudes Ornithologiques Béarnais, Groupe d’ Etude Ornithologiques des Cotes d’ Armor GEOCA, IDAE, International campaigns, LA GRIFFE, L’association Végétarienne de France, La Fondation Droit Animal, LPO Rhône, LPO Yonne, Le sanctuaire des hérissons, LEST, Loiret Nature Environnement, LPO Nationale, Maison de la Loire d’Indre et Loire, Meuse Nature Environnement, Milles traces, Nature Centre, Nature et Humanisme, Nature et Relief, Ni homme Ni objet, Oïkos Kaï Bios, Oiseaux Nature, ONE VOICE, OUSIA être(s) humain(s) sur la Terre, Perche Nature, Pic Vert, Pôle Grand Prédateurs, RAC, Serre vivante, SFEPM, SPA 79, SPA du pays de Saint Malo, SNDA – Société Nationale de pour la Défense des Animaux, SNPN – Société Nationale de Protection de la Nature, Veg’ Asso, Volontaires pour la nature.
Jeudi 19 Février 2015
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Au quotidien
Les médias nationaux ont été avares de nouvelles sur les manifestations qui ont eu lieu le week-end dernier à Roybon dans l’Isère autour de la Zad de la forêt des Chambaran , zone à défendre contre la construction d’un «center-parc» en pleine forêt sur une zone humide. Si ce n’est pas le cas des journaux et média audiovisuels locaux, il reste que leur relation des événements se révèle comme d’habitude orientée en faveur des autorités et élus locaux.
Cet article a pour but de combler cette lacune et de rétablir un équilibre de l’information en diffusant le point de vue des zadistes et leur relation des faits pour les lecteurs de ce blog. Qu’ils en soient des lecteurs fidèles ou occasionnels, ils pourront ainsi avoir un autre son de cloche. Des tentatives d’intimidation et des agressions contre des personnes et des biens commises par les partisans du projet de Center parcs ont bien eu lieu.
Rappelons d’abord que les «zadistes» et les opposants à ce center-parc organisaient le week-end dernier un festival, le «festival Open Barricades, trois jours de constructions et de concerts sur la ZAD les 7, 8 et 9 février». Les participants étaient invités à apporter «du matériel pour construire: planches, palettes, marteaux, clous, scies, bâches, vis, etc. » et il leur était vivement conseillé de ne pas oublier « bottes et moufles, sandwichs et boissons ».
Les partisans du center-parc ont décidé d’empêcher cette manifestation pacifique en bloquant les routes d’accès à la ZAD. Comme il y avait eu dans les semaines précédentes des attaques contre la ZAD et les Zadistes, on pouvait redouter le pire qui heureusement n’a pas eu lieu. On remarquera que la violence ici comme ailleurs s’exerce toujours d’abord contre eux qui sont fondamentalement non-violents.
Deux journées mouvementées sur la ZAD de Roybon
Voici donc pour information in extenso le communiqué de presse des zadistes publié le 8 février, mis à jour le 9 au matin.
« 7 Février 2015, 10h30. Du monde malgré le froid pour cette journée de construction sur la ZAD de Roybon dans la forêt de Chambaran. Nous sommes près de 200 à avoir passé les barrages assez tôt pour monter ensemble sur la colline, après quelques débats, parfois tendus, parfois houleux, avec les quelques dizaines d’habitants postés dans le village pour faire entendre leur soutien au projet. Nous sommes rejoints toute la journée par de nombreux sympathisants, venus soutenir cette action, et poursuivre la construction des cabanes et des barricades.
« Ce qui marquera cette journée, c’est l’attitude d’une minorité parmi les « pro », organisés pour faire monter la tension dans le village : barrages sur les routes d’accès à Roybon et à la ZAD, pression et insultes sur les personnes, 4×4 poursuivant des manifestants après leur départ et deux voitures brûlées en fin d’après-midi. Trois individus ont tenté une intimidation à la tronçonneuse devant une barricade. Sans succès.
Aujourd’hui 8 février, les barrages étaient de nouveau en place. Dans la journée, les pro-Center Parcs ont attaqué physiquement plusieurs personnes autour de la ZAD.
Les partisans du center-parc ont décidé d’empêcher cette manifestation pacifique en bloquant les routes d’accès à la ZAD. Comme il y avait eu dans les semaines précédentes des attaques contre la ZAD et les Zadistes, on pouvait redouter le pire qui heureusement n’a pas eu lieu. On remarquera que la violence ici comme ailleurs s’exerce toujours d’abord contre eux qui sont fondamentalement non-violents.
Deux journées mouvementées sur la ZAD de Roybon
Voici donc pour information in extenso le communiqué de presse des zadistes publié le 8 février, mis à jour le 9 au matin.
« 7 Février 2015, 10h30. Du monde malgré le froid pour cette journée de construction sur la ZAD de Roybon dans la forêt de Chambaran. Nous sommes près de 200 à avoir passé les barrages assez tôt pour monter ensemble sur la colline, après quelques débats, parfois tendus, parfois houleux, avec les quelques dizaines d’habitants postés dans le village pour faire entendre leur soutien au projet. Nous sommes rejoints toute la journée par de nombreux sympathisants, venus soutenir cette action, et poursuivre la construction des cabanes et des barricades.
« Ce qui marquera cette journée, c’est l’attitude d’une minorité parmi les « pro », organisés pour faire monter la tension dans le village : barrages sur les routes d’accès à Roybon et à la ZAD, pression et insultes sur les personnes, 4×4 poursuivant des manifestants après leur départ et deux voitures brûlées en fin d’après-midi. Trois individus ont tenté une intimidation à la tronçonneuse devant une barricade. Sans succès.
Aujourd’hui 8 février, les barrages étaient de nouveau en place. Dans la journée, les pro-Center Parcs ont attaqué physiquement plusieurs personnes autour de la ZAD.
Mardi 10 Février 2015
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Nature - environnement
Telle est la conclusion d’un examen de son bilan par l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) qui dans le cadre de la distribution de ses trophées 2014 la classe « hors concours » et lui attribue le « trophée de plomb » (Goupil, n° 120 – Janvier 2015, p.p. 9 – 17) !
Il faut dire que de mauvais ministres de l’écologie, il y en a eu pléthore ! Le prédécesseur de Ségolène Royal était un certain Philippe Martin, membre du lobby des chasseurs à l’Assemblée nationale et ardent supporter de la tauromachie. C’était déjà tout dire. Et pourtant, il y avait encore pire : Ségolène Royal ! Elle est la plus mauvaise ministre de l’écologie depuis l’UMP Rosine Bachelot qui parade aujourd’hui dans les média… Le jugement de l’ASPAS nous semble particulièrement fondé. Pour l’écologie, la nature et l’environnement cette ministre est une calamité !
Des propositions et des décisions démagogiques qui coûtent cher !
● Ségolène Royal a des idées qui semblent bien arrêtées. Elles sont le plus souvent fausses et s’il lui arrive de prendre position en faveur d’une mesure qui va dans le sens de la protection de la Nature, elle est en général suivie d’un retournement de veste spectaculaire comme dans le cas du chalutage en eau profonde qui laboure et détruit les fonds marins. En octobre dernier, elle tweete qu’«il faut arrêter le chalutage profond, c’est clair ! » et en novembre elle se fait remettre à Lorient un trophée par un lobby de la pêche industrielle et « salue l’approche lorientaise de l’activité grands fonds » qu’elle estime devoir être encouragée en tant que telle sans plus s’inquiéter du chalutage en eau profonde qu’elle avait condamné un mois plus tôt !
● Faut-il rappeler l’épisode de l’écotaxe qui devait être mise en place en Janvier 2015 et que Ségolène Royal a enterrée définitivement parce que participant de ce qu’elle appelle l’écologie punitive ? Outre que cette décision contredit le principe pollueur-payeur qui figure pourtant dans le code de l’environnement, elle nous coûte très cher : un manque à gagner de 550 000 euros par an, soit 2,750 milliards d’euros sur la durée d’un mandat présidentiel et un remboursement de 800 000 d’euros à Ecomouv’ ! Après cette capitulation sans gloire devant les « Bonnets rouges » et les transporteurs routiers, elle a le culot d’affirmer avec l’aplomb qui la caractérise que «cette taxe n’avait rien d’écologique » alors qu’il s’agissait d’utiliser le produit de la taxe pour limiter les dommages environnementaux causés par les transports routiers en finançant des alternatives à ce mode de transport.
● Rendre les autoroutes gratuites le week-end, voilà une proposition bien démagogique et bien peu écologique ! Heureusement abandonnée car inapplicable comme beaucoup des idées lancées par cette ministre.
● Elle ne daigne même pas s’embarrasser de l’avis de ses services ou de gens compétents lors de ses décisions improvisées, en général démagogiques ! L’un des derniers exemples marquant est sa croisade contre l’interdiction des feux de cheminée à foyer ouvert dans Paris intramuros qu’elle a fait supprimer alors qu’ils sont responsables de 23% des émissions de particules fines les plus nocives, celles qui sont inférieures à 10 microns. Elle se permet de condamner AirParif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air de la capitale en le traitant de « sectaire » et en assénant péremptoire que ses chiffres étaient « totalement faux », une contrevérité manifeste qu’elle serait bien en peine de prouver ! Et de sortir à cette occasion cette perle : « Il faut arrêter d’embêter les gens, laisser un peu de liberté, DE RESPIRATION, d’espace » … la liberté de de respirer un air nocif !!!
Des propositions et des décisions démagogiques qui coûtent cher !
● Ségolène Royal a des idées qui semblent bien arrêtées. Elles sont le plus souvent fausses et s’il lui arrive de prendre position en faveur d’une mesure qui va dans le sens de la protection de la Nature, elle est en général suivie d’un retournement de veste spectaculaire comme dans le cas du chalutage en eau profonde qui laboure et détruit les fonds marins. En octobre dernier, elle tweete qu’«il faut arrêter le chalutage profond, c’est clair ! » et en novembre elle se fait remettre à Lorient un trophée par un lobby de la pêche industrielle et « salue l’approche lorientaise de l’activité grands fonds » qu’elle estime devoir être encouragée en tant que telle sans plus s’inquiéter du chalutage en eau profonde qu’elle avait condamné un mois plus tôt !
● Faut-il rappeler l’épisode de l’écotaxe qui devait être mise en place en Janvier 2015 et que Ségolène Royal a enterrée définitivement parce que participant de ce qu’elle appelle l’écologie punitive ? Outre que cette décision contredit le principe pollueur-payeur qui figure pourtant dans le code de l’environnement, elle nous coûte très cher : un manque à gagner de 550 000 euros par an, soit 2,750 milliards d’euros sur la durée d’un mandat présidentiel et un remboursement de 800 000 d’euros à Ecomouv’ ! Après cette capitulation sans gloire devant les « Bonnets rouges » et les transporteurs routiers, elle a le culot d’affirmer avec l’aplomb qui la caractérise que «cette taxe n’avait rien d’écologique » alors qu’il s’agissait d’utiliser le produit de la taxe pour limiter les dommages environnementaux causés par les transports routiers en finançant des alternatives à ce mode de transport.
● Rendre les autoroutes gratuites le week-end, voilà une proposition bien démagogique et bien peu écologique ! Heureusement abandonnée car inapplicable comme beaucoup des idées lancées par cette ministre.
● Elle ne daigne même pas s’embarrasser de l’avis de ses services ou de gens compétents lors de ses décisions improvisées, en général démagogiques ! L’un des derniers exemples marquant est sa croisade contre l’interdiction des feux de cheminée à foyer ouvert dans Paris intramuros qu’elle a fait supprimer alors qu’ils sont responsables de 23% des émissions de particules fines les plus nocives, celles qui sont inférieures à 10 microns. Elle se permet de condamner AirParif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air de la capitale en le traitant de « sectaire » et en assénant péremptoire que ses chiffres étaient « totalement faux », une contrevérité manifeste qu’elle serait bien en peine de prouver ! Et de sortir à cette occasion cette perle : « Il faut arrêter d’embêter les gens, laisser un peu de liberté, DE RESPIRATION, d’espace » … la liberté de de respirer un air nocif !!!
Lundi 9 Février 2015
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