Au quotidien
Résorber le chômage par la diminution du temps de travail : c'était déjà le mot d'ordre de la CGT en 1936...
Appel à la manifestation du 1 mai 1936
Samedi 30 Avril 2016
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Au quotidien
À Toulouse, la répression contre les opposants au barrage de Sivens se poursuit dans un grand silence médiatique. En voici un nouveau cas.
Mais peut-on s’attendre à autre chose avec des grands médias chiens de garde aux ordres et avec la dérive totalitaire de l’état PS des Hollande, Valls, Urvoas, et autre Cazeneuve ? Ceux-ci se gardent bien de sévir vraiment contre les agriculteurs casseurs et voyous lors de manifs pour le moins "musclées". À Sivens, leur aide leur a été bien précieuse pour combattre la ZAD comme l'a si justement relevé Reporterre.
Le Collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » communique :
« Guillaume a subi, comme beaucoup d'autres, la répression policière des mouvements d'indignation faisant suite aux événements de Sivens et au meurtre de Rémi. Il plaidait non coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais fut condamné (à trois mois de prison avec sursis, plus dommages et intérêts pour les parties civiles) pour le délit de violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, et n'a pas pu faire appel de son jugement.
Pour cela, la loi le somme de se soumettre au prélèvement biologique qui permettra d'établir son profil génétique et de l'inscrire au FNAEG (Fichier National Automatisés des Empreintes Génétiques), et ce pour une durée minimale de 40 ans.
Convoqué, il s'est présenté à la section de la Sûreté Départementale du commissariat central de Toulouse pour signifier son refus, arguant d'un viol de l’État de son intimité et du caractère disproportionné voir inutile, et dangereux de ce fichage, que certains aimeraient imposer à tout citoyen dès la naissance sous le prétexte fallacieux d'un besoin toujours plus grand de sécurité. C'est un nouveau délit, et il est passible d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d’amende.»
Il était convoqué aujourd’hui devant le tribunal de Grande Instance de Toulouse devant lequel le Collectif a appelé à un rassemblement de soutien non seulement pour le défendre sur ses droits en tant qu'individu, mais aussi pour défendre le droit de tous contre les dérives totalitaires de la loi.
https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/
« Guillaume a subi, comme beaucoup d'autres, la répression policière des mouvements d'indignation faisant suite aux événements de Sivens et au meurtre de Rémi. Il plaidait non coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais fut condamné (à trois mois de prison avec sursis, plus dommages et intérêts pour les parties civiles) pour le délit de violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, et n'a pas pu faire appel de son jugement.
Pour cela, la loi le somme de se soumettre au prélèvement biologique qui permettra d'établir son profil génétique et de l'inscrire au FNAEG (Fichier National Automatisés des Empreintes Génétiques), et ce pour une durée minimale de 40 ans.
Convoqué, il s'est présenté à la section de la Sûreté Départementale du commissariat central de Toulouse pour signifier son refus, arguant d'un viol de l’État de son intimité et du caractère disproportionné voir inutile, et dangereux de ce fichage, que certains aimeraient imposer à tout citoyen dès la naissance sous le prétexte fallacieux d'un besoin toujours plus grand de sécurité. C'est un nouveau délit, et il est passible d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d’amende.»
Il était convoqué aujourd’hui devant le tribunal de Grande Instance de Toulouse devant lequel le Collectif a appelé à un rassemblement de soutien non seulement pour le défendre sur ses droits en tant qu'individu, mais aussi pour défendre le droit de tous contre les dérives totalitaires de la loi.
https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/
Lundi 4 Avril 2016
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Au quotidien
Une plainte a été déposée par l’ASPAS, Longitude 181 et Sea Shepherd suite à la pêche et l’abattage d’un grand requin blanc à la Réunion dans le cadre du programme CAP REQUINS 2. Ce programme scandaleux, qui utilise des fonds publics, ne protège en rien la population et détruit la biodiversité.
Les associations Tendua, Longitude 181, One Voice, Sauvegarde des requins, Vagues et Fondation Brigitte Bardot dénoncent également cette pêche destructrice, organisée sans aucune validation scientifique.
En effet, le 15 octobre 2015, un grand requin blanc a été pêché dans le cadre du programme CAP REQUINS 2, dont les opérations menées sous la direction du CRPMEM (Comité régional des pêches) visent à capturer les requins bouledogue et tigre, espèces impliquées dans les récentes attaques à la Réunion. Mais les techniques utilisées causent de nombreuses prises accessoires qui ne sont pas connues précisément (aucun observateur indépendant n’étant accepté à bord des bateaux de pêche). L’une de ces victimes collatérales n’a pas pu passer inaperçue : un grand requin blanc, attiré par l’un des nombreux appâts placés dans la baie de Saint Paul, a été pêché et, sur la seule appréciation du CRPMEM, a été tué.
Rappelons que l’UICN classe le grand requin blanc parmi les espèces «vulnérables», c’est-à-dire menacées d’extinction. Ce statut a conduit l’Union européenne à interdire la pêche du grand requin blanc (Règlement (UE) 2015/104 du Conseil du 19 janvier 2015).
Cette espèce migratrice est également inscrite aux annexes I et II de la Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage du 23 juin 1979, et à l’annexe II de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction du 3 mars 1973. De nombreuses conventions internationales propres à certaines zones géographiques prévoient sa protection dans le monde (Méditerranée, Antarctique,…).
Cette pêche est d’autant plus révoltante qu’elle est intervenue dans le cadre d’un programme de pêche que nos associations n’ont de cesse de dénoncer : rien ne démontre que la pêche des requins bouledogue et tigre est une solution pour éviter les accidents à la Réunion ; attirant artificiellement les requins près des côtes réunionnaises, ce programme peut même s’avérer contre-productif ; il est mené sans avis ni protocole scientifique, et en toute opacité.
En 10 mois, ce sont au moins 67 requins qui ont été tués, sur fonds publics. En plus de n’apporter aucune sécurité, cette pêche est un pillage de nos mers, financé par les contribuables, et qui viole la loi.
Source : Communiqué ASPAS et Sea Shepherd
Photo : Terry Goss
En effet, le 15 octobre 2015, un grand requin blanc a été pêché dans le cadre du programme CAP REQUINS 2, dont les opérations menées sous la direction du CRPMEM (Comité régional des pêches) visent à capturer les requins bouledogue et tigre, espèces impliquées dans les récentes attaques à la Réunion. Mais les techniques utilisées causent de nombreuses prises accessoires qui ne sont pas connues précisément (aucun observateur indépendant n’étant accepté à bord des bateaux de pêche). L’une de ces victimes collatérales n’a pas pu passer inaperçue : un grand requin blanc, attiré par l’un des nombreux appâts placés dans la baie de Saint Paul, a été pêché et, sur la seule appréciation du CRPMEM, a été tué.
Rappelons que l’UICN classe le grand requin blanc parmi les espèces «vulnérables», c’est-à-dire menacées d’extinction. Ce statut a conduit l’Union européenne à interdire la pêche du grand requin blanc (Règlement (UE) 2015/104 du Conseil du 19 janvier 2015).
Cette espèce migratrice est également inscrite aux annexes I et II de la Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage du 23 juin 1979, et à l’annexe II de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction du 3 mars 1973. De nombreuses conventions internationales propres à certaines zones géographiques prévoient sa protection dans le monde (Méditerranée, Antarctique,…).
Cette pêche est d’autant plus révoltante qu’elle est intervenue dans le cadre d’un programme de pêche que nos associations n’ont de cesse de dénoncer : rien ne démontre que la pêche des requins bouledogue et tigre est une solution pour éviter les accidents à la Réunion ; attirant artificiellement les requins près des côtes réunionnaises, ce programme peut même s’avérer contre-productif ; il est mené sans avis ni protocole scientifique, et en toute opacité.
En 10 mois, ce sont au moins 67 requins qui ont été tués, sur fonds publics. En plus de n’apporter aucune sécurité, cette pêche est un pillage de nos mers, financé par les contribuables, et qui viole la loi.
Source : Communiqué ASPAS et Sea Shepherd
Photo : Terry Goss
Vendredi 1 Avril 2016
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Nature - environnement
Il est temps de se mettre en mouvement pour le peuple crapaud !
Un communiqué de l'ASPAS
Les amphibiens ont déjà repris la longue marche, celle du printemps et de la reproduction ! Ils convergent avec entêtement, vers leurs lieux de reproduction, malgré nos voies bitumées et leur danger mortel. Pour endiguer l’hécatombe annuelle récurrente, l’ASPAS demande aux automobilistes un peu d’attention lors de leurs déplacements printaniers, et appelle les bénévoles, protecteurs de la nature, à se rapprocher des associations locales pour les opérations de ramassage. L’ASPAS diffuse gratuitement un guide de conseils et propose, à prix coutant, des panneaux signalétiques, à placer aux abords des routes pour alerter les usagers sur la migration.
Les crapauds, les grenouilles ou les tritons sont d’utiles éliminateurs de moustiques ou de limaces, et sont protégés par la loi. Or, chaque année, pendant leur migration nuptiale durant laquelle ils tentent de rejoindre les zones humides nécessaires à leur reproduction, ces amphibiens se font écraser par millions, agonisant parfois dans d’atroces souffrances. S’ajoute à cette souffrance animale et à la disparition progressive de ces espèces sauvages protégées, un réel danger pour les automobiliste de « crapauplanning » … La prudence est donc de mise.
Vous constatez des écrasements de crapauds, et vous ne savez pas comment agir ?
Jeudi 10 Mars 2016
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Nature - environnement
«Europe’s forest management did not mitigate climate warming » tel est le titre quelque peu provocateur ou alarmiste d’un article publié dans le numéro du 5 Février 2016 de la revue Science, (Naudts et al., Vol 351, numero 6273 6 VOL 351 ISSUE 6273, p. 597). Dans cet article une équipe de chercheurs de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) publie des résultats qui remettent en cause les conceptions communément admises sur la gestion des forêts susceptible d’en faire des puits de carbone et d’atténuer le réchauffement climatique. Non seulement cette gestion n’aurait pas réduit le réchauffement climatique mais elle l’aurait renforcé.
Il s’agit ici d’examiner les conséquences des résultats publiés par Kim Naudts et son équipe pour le combat contre une gestion productiviste de la forêt française dans le contexte d’une politique environnementale dominée par la priorité donnée aux mesures supposées permettre d’atténuer le changement climatique.
Résumé
Après avoir exposé les principaux résultats auxquels sont parvenus les chercheurs de l’IPSL, on constate qu’une de leurs conséquences est que la préservation des forêts en libre évolution et la préservation de ce qui subsiste de naturalité dans les forêts gérées non seulement ne sont pas contraires à la politique climatique dominante mais qu’elles y contribuent alors que la gestion des forêts dans le cadre d’une sylviculture intensive renforce le changement climatique. (§ I)
Sont ensuite passés en revue les arguments avancés en défense de la gestion forestière productiviste, ce qui permet d’établir que les forêts laissées en libre évolution sont au moins aussi résilientes que les forêts gérées face aux aléas climatiques, notamment les tempêtes et les incendies. Il n’y a donc pas plus (et même peut-être moins) de risques de déstockage massif de carbone avec les unes qu’avec les autres lors de ces aléas. (§ II – III)
La discussion de l’objection selon laquelle le bilan carbone de la forêt établi par Naudts et ses co-auteurs est négatif parce qu’il n’est pas complet et ne prend pas en compte « l’effet de substitution » induit par l’usage du bois conduit à distinguer nettement entre une énergie renouvelable et une énergie « décarbonée ». Plus encore, on montre qu’en France les mesures visant à développer industriellement la filière bois/énergie et plus généralement à exploiter la biomasse extraite des forêts comme source d’énergie renouvelable entrent en contradiction avec une politique d’atténuation du changement climatique. (§IV – VII)
Cette conclusion revêt un intérêt majeur pour les défenseurs de la naturalité des forêts et du maintien de forêts en libre évolution. Elle débouche cependant sur une question troublante à laquelle on apporte quelques éléments de réponse : pourquoi le développement d’énergies renouvelables, notamment l’éolien et le bois/énergie, appréhendées comme « douces » s’avère particulièrement nocif envers l’environnement et la Nature ? (§ VIII – IX).
(Le lecteur que les analyses et argumentations sur les détails de la gestion forestière rebuteraient peut se rendre directement à la section VIII.)
Après avoir exposé les principaux résultats auxquels sont parvenus les chercheurs de l’IPSL, on constate qu’une de leurs conséquences est que la préservation des forêts en libre évolution et la préservation de ce qui subsiste de naturalité dans les forêts gérées non seulement ne sont pas contraires à la politique climatique dominante mais qu’elles y contribuent alors que la gestion des forêts dans le cadre d’une sylviculture intensive renforce le changement climatique. (§ I)
Sont ensuite passés en revue les arguments avancés en défense de la gestion forestière productiviste, ce qui permet d’établir que les forêts laissées en libre évolution sont au moins aussi résilientes que les forêts gérées face aux aléas climatiques, notamment les tempêtes et les incendies. Il n’y a donc pas plus (et même peut-être moins) de risques de déstockage massif de carbone avec les unes qu’avec les autres lors de ces aléas. (§ II – III)
La discussion de l’objection selon laquelle le bilan carbone de la forêt établi par Naudts et ses co-auteurs est négatif parce qu’il n’est pas complet et ne prend pas en compte « l’effet de substitution » induit par l’usage du bois conduit à distinguer nettement entre une énergie renouvelable et une énergie « décarbonée ». Plus encore, on montre qu’en France les mesures visant à développer industriellement la filière bois/énergie et plus généralement à exploiter la biomasse extraite des forêts comme source d’énergie renouvelable entrent en contradiction avec une politique d’atténuation du changement climatique. (§IV – VII)
Cette conclusion revêt un intérêt majeur pour les défenseurs de la naturalité des forêts et du maintien de forêts en libre évolution. Elle débouche cependant sur une question troublante à laquelle on apporte quelques éléments de réponse : pourquoi le développement d’énergies renouvelables, notamment l’éolien et le bois/énergie, appréhendées comme « douces » s’avère particulièrement nocif envers l’environnement et la Nature ? (§ VIII – IX).
(Le lecteur que les analyses et argumentations sur les détails de la gestion forestière rebuteraient peut se rendre directement à la section VIII.)
Dimanche 6 Mars 2016
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Le Sénat a voté une loi sur la biodiversité sérieusement écornée par rapport au projet qui avait été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Une majorité de ces sénateurs à l’écoute des lobbies divers et variés portent ainsi un mauvais coup à cette biodiversité que le texte initial défendait déjà bien mal. Parmi les reculs l’un des plus grave est le retrait de l’interdiction pure et simple des pesticides tueurs d’abeilles remplacée de vagues mesures attentistes. Ainsi ces poisons auront encore de beaux jours devant eux, d’autant que le parlement qui examine en ce moment le projet de loi en seconde lecture risque fort d’entériner ce retrait si l’on ne réagit pas. Il y a urgence. Je reprends ci-dessous l’appel de Pollinis et j’incite vivement tous les défenseurs des abeilles à participer à l’action que propose cette association. La pression des gens sur les députés qu’ils ont élus doit contrecarrer celle des lobbies qui en se souciant de leurs seuls intérêts particuliers à court terme conduisent les humains à leur perte en dévastant la nature.
Tous les signaux sont dans le rouge : les députés français s'apprêtent à rejeter l'interdiction des pesticides tueurs-d'abeilles néonicotinoïdes sur la base d'arguments irrecevables directement dictés par les lobbies de l'agrochimie :
Sans une pression massive et immédiate des citoyens sur les députés français, la décision historique d'en finir une fois pour toutes avec ces poisons pour sauver les abeilles et l'environnement passera définitivement à la trappe.
L'enjeu est capital. Et pas seulement pour la France :
Car si nous gagnons cette bataille décisive en France, l'un des principaux bastions de l'agriculture industrielle, il sera beaucoup plus simple d'obtenir ensuite l'interdiction des tueurs-d'abeilles au niveau européen.
C'est pourquoi je vous demande de signer de toute urgence la pétition au député de votre circonscription, en utilisant le système de pétition en ligne que nous avons préparé >> Cliquez ici
Un petit rappel des faits est sans doute nécessaire :
En mars 2015, l'Assemblée Nationale en France adoptait un amendement au projet de loi « Biodiversité » (1) interdisant purement et simplement les pesticides néonicotinoïdes sur le sol français dès janvier 2016.
Pour tous les citoyens et les associations qui militent depuis des années pour l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, l'initiative courageuse des deux députés qui avaient déposé l'amendement a été une vraie bouffée d'espoir !
Pourtant :
À peine arrivé au Sénat, l'amendement a été immédiatement enterré par une poignée de sénateurs de la Commission Environnement (2) qui ont rejeté en bloc les rapports de plus en plus alarmants des académies scientifiques qui tirent la sonnette d'alarme avec de plus en plus d'insistance ! (3)Pollinis a bataillé et réussi à faire redéposer l'amendement : malgré une mobilisation rapide des citoyens et 280 000 messages de protestation envoyés directement sur la boîte mail des sénateurs, il a été rejeté une deuxième fois par le Sénat français – et savez-vous sur la base de quels arguments ?
Sans une pression massive et immédiate des citoyens sur les députés français, la décision historique d'en finir une fois pour toutes avec ces poisons pour sauver les abeilles et l'environnement passera définitivement à la trappe.
L'enjeu est capital. Et pas seulement pour la France :
Car si nous gagnons cette bataille décisive en France, l'un des principaux bastions de l'agriculture industrielle, il sera beaucoup plus simple d'obtenir ensuite l'interdiction des tueurs-d'abeilles au niveau européen.
C'est pourquoi je vous demande de signer de toute urgence la pétition au député de votre circonscription, en utilisant le système de pétition en ligne que nous avons préparé >> Cliquez ici
Un petit rappel des faits est sans doute nécessaire :
En mars 2015, l'Assemblée Nationale en France adoptait un amendement au projet de loi « Biodiversité » (1) interdisant purement et simplement les pesticides néonicotinoïdes sur le sol français dès janvier 2016.
Pour tous les citoyens et les associations qui militent depuis des années pour l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, l'initiative courageuse des deux députés qui avaient déposé l'amendement a été une vraie bouffée d'espoir !
Pourtant :
À peine arrivé au Sénat, l'amendement a été immédiatement enterré par une poignée de sénateurs de la Commission Environnement (2) qui ont rejeté en bloc les rapports de plus en plus alarmants des académies scientifiques qui tirent la sonnette d'alarme avec de plus en plus d'insistance ! (3)Pollinis a bataillé et réussi à faire redéposer l'amendement : malgré une mobilisation rapide des citoyens et 280 000 messages de protestation envoyés directement sur la boîte mail des sénateurs, il a été rejeté une deuxième fois par le Sénat français – et savez-vous sur la base de quels arguments ?
Dimanche 6 Mars 2016
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Cette déclaration du Président de France Nature Environnement que l’on ne peut qu’approuver fait suite aux révélations du Canard Enchaîné dans son édition du 17/02/2016. Mais on se dit que ce gouvernement n’est plus à un mensonge près et que sur Notre-Dame-des-Landes, ce n’est pas l’opposition de droite qui lui cherchera des poux dans la tête.
France Nature Environnement a publié ce mercredi le communiqué suivant :
Le Canard Enchaîné vient de rendre public un rapport transmis par la DREAL[1] des Pays de la Loire au préfet de Loire-Atlantique en 2014, qui contredit l’argumentation des soutiens au projet d’aéroport : le réaménagement de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’aura pas d’impact négatif sur le lac de Grand Lieu, à l’inverse d’un transfert. Plus grave encore que cette révélation, ce rapport avait été dissimulé par l’Etat (…). Cela est de mauvais augure pour le débat précédant l’hypothétique référendum.
Cela fait plusieurs mois que les soutiens au projet d’aéroport prétendent que la solution d’un réaménagement de l’aéroport existant entraînera un impact négatif sur le lac de Grand Lieu, situé au sud de Nantes. Le Premier Ministre est même allé jusqu’à l’affirmer à l’Assemblée Nationale pour justifier la nécessité du nouvel aéroport. Pourtant le rapport de la DREAL confirme l'analyse des associations : c’est bien le transfert de l’aéroport vers Notre-Dame-des-Landes et non son réaménagement qui risque de porter atteinte à la faune du lac de Grand-Lieu en augmentant la pression foncière à ses bords. Rappelons en outre qu'il détruira plusieurs centaines d'hectares de zones humides.
L’existence de ce rapport de 2014 ne peut qu’interroger nos associations : en effet, nous avions en mars 2015 écrit au préfet de Loire-Atlantique en lui demandant de nous transmettre tous les rapports réalisés « quant aux incidences environnementales possibles d’un tel réaménagement ». Le rapport de la DREAL ne nous a jamais été communiqué : il a donc été dissimulé par la préfecture, alors même que l’argument des impacts du réaménagement sur le lac de Grand Lieu prenait de plus en plus de place médiatiquement parlant. Plus grave encore, cet argument était parallèlement utilisé par la préfecture elle-même devant le tribunal administratif de Nantes pour justifier de l’absence de solution alternative au transfert de l’aéroport... aboutissant au rejet de nos recours en justice. Le Préfet n'a ainsi pas hésité à mentir aux associations de protection de la nature puis aux juges du tribunal administratif.
« La dissimulation qui a été faite de ce document est insupportable et inacceptable ! » estime Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement. « Elle confirme que ce dossier d’aéroport a été instruit dans la plus grande opacité, si bien que les différentes phases de concertation avec le public n’ont jamais été que poudre aux yeux. Combien d’autres analyses défavorables au projet sont encore gardées secrètes par l’Etat ? Nous exigeons que tous les documents utiles à la compréhension du dossier soient enfin mis sur la table. L’hypothétique référendum à venir ne saurait être organisé sur le fondement d’un mensonge d’État »
[1] Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Loire-Atlantique (services déconcentrés du ministère de l'environnement en région).
Le Canard Enchaîné vient de rendre public un rapport transmis par la DREAL[1] des Pays de la Loire au préfet de Loire-Atlantique en 2014, qui contredit l’argumentation des soutiens au projet d’aéroport : le réaménagement de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’aura pas d’impact négatif sur le lac de Grand Lieu, à l’inverse d’un transfert. Plus grave encore que cette révélation, ce rapport avait été dissimulé par l’Etat (…). Cela est de mauvais augure pour le débat précédant l’hypothétique référendum.
Cela fait plusieurs mois que les soutiens au projet d’aéroport prétendent que la solution d’un réaménagement de l’aéroport existant entraînera un impact négatif sur le lac de Grand Lieu, situé au sud de Nantes. Le Premier Ministre est même allé jusqu’à l’affirmer à l’Assemblée Nationale pour justifier la nécessité du nouvel aéroport. Pourtant le rapport de la DREAL confirme l'analyse des associations : c’est bien le transfert de l’aéroport vers Notre-Dame-des-Landes et non son réaménagement qui risque de porter atteinte à la faune du lac de Grand-Lieu en augmentant la pression foncière à ses bords. Rappelons en outre qu'il détruira plusieurs centaines d'hectares de zones humides.
L’existence de ce rapport de 2014 ne peut qu’interroger nos associations : en effet, nous avions en mars 2015 écrit au préfet de Loire-Atlantique en lui demandant de nous transmettre tous les rapports réalisés « quant aux incidences environnementales possibles d’un tel réaménagement ». Le rapport de la DREAL ne nous a jamais été communiqué : il a donc été dissimulé par la préfecture, alors même que l’argument des impacts du réaménagement sur le lac de Grand Lieu prenait de plus en plus de place médiatiquement parlant. Plus grave encore, cet argument était parallèlement utilisé par la préfecture elle-même devant le tribunal administratif de Nantes pour justifier de l’absence de solution alternative au transfert de l’aéroport... aboutissant au rejet de nos recours en justice. Le Préfet n'a ainsi pas hésité à mentir aux associations de protection de la nature puis aux juges du tribunal administratif.
« La dissimulation qui a été faite de ce document est insupportable et inacceptable ! » estime Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement. « Elle confirme que ce dossier d’aéroport a été instruit dans la plus grande opacité, si bien que les différentes phases de concertation avec le public n’ont jamais été que poudre aux yeux. Combien d’autres analyses défavorables au projet sont encore gardées secrètes par l’Etat ? Nous exigeons que tous les documents utiles à la compréhension du dossier soient enfin mis sur la table. L’hypothétique référendum à venir ne saurait être organisé sur le fondement d’un mensonge d’État »
[1] Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Loire-Atlantique (services déconcentrés du ministère de l'environnement en région).
Mercredi 17 Février 2016
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Au quotidien
Ségolène Royal avait battu en retraite dès Vendredi dernier.
Aujourd’hui Macron, le suppôt des marchands de pub bouffe à son tour son chapeau.
Il aura fallu pour cela que 60 000 personnes affirment leur opposition lors de la consultation publique obligatoire. Devant une levée de boucliers aussi massive qui montre le ras le bol des gens vis-à-vis du matraquage publicitaire, Ségolène Royal a été contrainte de convenir qu’il fallait en tenir compte « sinon cela remet en cause le principe de la consultation publique lorsqu'un texte a une incidence sur l'environnement» avait-elle déclaré.
C’est finalement ce qu’a dû également admettre à son corps défendant le suppôt des afficheurs, le fringant Emmanuel Macron. Devant le tollé soulevé par ce décret, il a capitulé à son tour au cours d’une conférence de presse organisée ce matin.
À propos de la mesure qui aurait permis l’implantation interdite jusqu’à présent de panneaux de 12 m2 (4x3) scellés au sol dans les villes de moins de 10 000 habitants, il a déclaré : « À court terme, notre préférence, c'est d'abandonner une mesure qui n'était pas consensuelle » « À court terme… » La capitulation ne serait-elle que provisoire ? Qu’en sera-t-il à moyen terme ? Il n’est pas du tout exclu qu’il tente de remettre le couvert à l’occasion et il faut rester vigilant.
Quoi qu’il en soit, finis les cadeaux aux afficheurs pour le moment et, espérons-le, pour longtemps. De l’ancien projet de décret, il ne reste plus que l’article 1 concernant l'autorisation de panneaux de 50 m2 pouvant être implantés jusqu’à 10 m de hauteur aux abords des stades de plus de 15 000 places, décret pris en prévision de l’euro de football : « Donnons-leur des jeux et de la pub » !
Toutes les autres dispositions scélérates ont passé à la trappe. Exit donc l'article 2 qui permettait d'installer des publicités scellées au sol dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants, là où elles ont toujours été interdites, l'article 3 qui prévoyait une grande tolérance vis-à-vis de la pollution nocturne par la publicité lumineuse, l'article 4 qui légalisait des centaines de milliers de panneaux illégaux, l'article 5 qui permettait aux afficheurs de placer des mobiliers urbains numériques dans des agglomérations de moins de 10 000 habitants.
En politicienne habile, Ségolène Royal s’est empressée de siffler avec les merles pour s’attribuer le mérite du retrait de ce projet de décret contre Emmanuel Macron, son collègue mais peut-être pas ami. En fait ce retrait n’est pas sa victoire comme le titre France TV Info. Si victoire il y a – il reste tout de même les gigantesques publicités lumineuses sur les stades – c’est celle des associations qui ont mené campagne contre ce décret et celle des 60 000 personnes qui ont témoigné de leur désaccord lors de la consultation publique sur le site du Ministère de l’environnement. Et cela va bien au-delà de ce décret.
Tout d’abord, cette reculade ministérielle redonne le moral à tous ceux qui se mobilisent à chaque mauvais coup du gouvernement pour pétitionner ou pour participer à ces enquêtes. On peut réussir ! Si nous sommes assez nombreux – et il faut être très nombreux – le gouvernement peut reculer, au moins ponctuellement comme sur ce projet de décret.
Ensuite le retrait partiel de ce projet peut sinon faire jurisprudence, du moins être un argument de poids lorsqu’une mobilisation de même ampleur se produira.
Enfin il faut tirer les leçons du maintien de l’article 1 du décret.
Il met en application l’article 223 de la scélérate loi Macron qui stipule que « les dispositifs publicitaires, lumineux ou non, implantés sur l'emprise des équipements sportifs ayant une capacité d'accueil d'au moins 15 000 places assises peuvent déroger au premier alinéa de l'article L. 581-9 en matière d'emplacement, de surface et de hauteur, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ».
Dans le projet de loi initial, les stades devaient avoir au moins 30 000 places, soit le double !
Avec l'article 1 du décret, la surface de ces panneaux peut atteindre 50 m2 au lieu des 12 m2 de la règle générale.
Il est évident que cet article aurait pu être plus restrictif et sur ce point, c’est Macron qui a eu le dernier mot « Sur ce volet, il n'y a pas de contestation, nous sommes d'accord pour que ce décret puisse paraître » a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse.
De toute façon un article de décret ne peut pas remettre en cause un article de loi.
Cet article de loi a été voté par des députés qui ont été élus pour nous représenter mais qui ensuite légifèrent souvent à l’opposé de ce que souhaitent leurs électeurs. Ils ne prennent pas la peine de nous demander notre avis. A nous de leur donner en agissant en amont ! Si nous le faisons massivement, peut-être en tiendront-ils compte au moins autant qu’ils écoutent les lobbies. Après tout ce ne sont pas les lobbyistes qui ont en main un bulletin de vote. C’est nous, même si, après réflexion, certains parmi nous ne votent pas !
La suite du texte de l’article 223 de la loi Macron n’est pas souvent citée pourtant elle est importante : « L'implantation des dispositifs dérogatoires est soumise à l'autorisation du conseil municipal ou de l'assemblée délibérante de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou du conseil de la métropole de Lyon » En d’autres termes si les conseils municipaux, les agglos ou les communautés urbaines ne donnent pas l’autorisation, ces « dispositifs dérogatoires » ne seront pas implantés.
Rappelons que la possibilité d’implantation de ces horreurs avait pour but de donner aux collectivités des recettes supplémentaires afin qu’elles puissent financer la rénovation des stades à l’occasion de l’Euro de football ou d’autres grands événements sportifs.
Il ne tient qu’aux habitants des villes concernées de faire pression sur leurs élus locaux pour qu’ils cherchent ailleurs des crédits pour cette rénovation. Il se pourrait donc que devant les mobilisations locales aucun de ces horribles panneaux ne voient le jour.
En attendant, ne boudons pas notre plaisir. Les paysages de la France, les entrées de ville de nombreuses communes ont obtenu au moins un sursis.
C’est finalement ce qu’a dû également admettre à son corps défendant le suppôt des afficheurs, le fringant Emmanuel Macron. Devant le tollé soulevé par ce décret, il a capitulé à son tour au cours d’une conférence de presse organisée ce matin.
À propos de la mesure qui aurait permis l’implantation interdite jusqu’à présent de panneaux de 12 m2 (4x3) scellés au sol dans les villes de moins de 10 000 habitants, il a déclaré : « À court terme, notre préférence, c'est d'abandonner une mesure qui n'était pas consensuelle » « À court terme… » La capitulation ne serait-elle que provisoire ? Qu’en sera-t-il à moyen terme ? Il n’est pas du tout exclu qu’il tente de remettre le couvert à l’occasion et il faut rester vigilant.
Quoi qu’il en soit, finis les cadeaux aux afficheurs pour le moment et, espérons-le, pour longtemps. De l’ancien projet de décret, il ne reste plus que l’article 1 concernant l'autorisation de panneaux de 50 m2 pouvant être implantés jusqu’à 10 m de hauteur aux abords des stades de plus de 15 000 places, décret pris en prévision de l’euro de football : « Donnons-leur des jeux et de la pub » !
Toutes les autres dispositions scélérates ont passé à la trappe. Exit donc l'article 2 qui permettait d'installer des publicités scellées au sol dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants, là où elles ont toujours été interdites, l'article 3 qui prévoyait une grande tolérance vis-à-vis de la pollution nocturne par la publicité lumineuse, l'article 4 qui légalisait des centaines de milliers de panneaux illégaux, l'article 5 qui permettait aux afficheurs de placer des mobiliers urbains numériques dans des agglomérations de moins de 10 000 habitants.
En politicienne habile, Ségolène Royal s’est empressée de siffler avec les merles pour s’attribuer le mérite du retrait de ce projet de décret contre Emmanuel Macron, son collègue mais peut-être pas ami. En fait ce retrait n’est pas sa victoire comme le titre France TV Info. Si victoire il y a – il reste tout de même les gigantesques publicités lumineuses sur les stades – c’est celle des associations qui ont mené campagne contre ce décret et celle des 60 000 personnes qui ont témoigné de leur désaccord lors de la consultation publique sur le site du Ministère de l’environnement. Et cela va bien au-delà de ce décret.
Tout d’abord, cette reculade ministérielle redonne le moral à tous ceux qui se mobilisent à chaque mauvais coup du gouvernement pour pétitionner ou pour participer à ces enquêtes. On peut réussir ! Si nous sommes assez nombreux – et il faut être très nombreux – le gouvernement peut reculer, au moins ponctuellement comme sur ce projet de décret.
Ensuite le retrait partiel de ce projet peut sinon faire jurisprudence, du moins être un argument de poids lorsqu’une mobilisation de même ampleur se produira.
Enfin il faut tirer les leçons du maintien de l’article 1 du décret.
Il met en application l’article 223 de la scélérate loi Macron qui stipule que « les dispositifs publicitaires, lumineux ou non, implantés sur l'emprise des équipements sportifs ayant une capacité d'accueil d'au moins 15 000 places assises peuvent déroger au premier alinéa de l'article L. 581-9 en matière d'emplacement, de surface et de hauteur, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ».
Dans le projet de loi initial, les stades devaient avoir au moins 30 000 places, soit le double !
Avec l'article 1 du décret, la surface de ces panneaux peut atteindre 50 m2 au lieu des 12 m2 de la règle générale.
Il est évident que cet article aurait pu être plus restrictif et sur ce point, c’est Macron qui a eu le dernier mot « Sur ce volet, il n'y a pas de contestation, nous sommes d'accord pour que ce décret puisse paraître » a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse.
De toute façon un article de décret ne peut pas remettre en cause un article de loi.
Cet article de loi a été voté par des députés qui ont été élus pour nous représenter mais qui ensuite légifèrent souvent à l’opposé de ce que souhaitent leurs électeurs. Ils ne prennent pas la peine de nous demander notre avis. A nous de leur donner en agissant en amont ! Si nous le faisons massivement, peut-être en tiendront-ils compte au moins autant qu’ils écoutent les lobbies. Après tout ce ne sont pas les lobbyistes qui ont en main un bulletin de vote. C’est nous, même si, après réflexion, certains parmi nous ne votent pas !
La suite du texte de l’article 223 de la loi Macron n’est pas souvent citée pourtant elle est importante : « L'implantation des dispositifs dérogatoires est soumise à l'autorisation du conseil municipal ou de l'assemblée délibérante de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou du conseil de la métropole de Lyon » En d’autres termes si les conseils municipaux, les agglos ou les communautés urbaines ne donnent pas l’autorisation, ces « dispositifs dérogatoires » ne seront pas implantés.
Rappelons que la possibilité d’implantation de ces horreurs avait pour but de donner aux collectivités des recettes supplémentaires afin qu’elles puissent financer la rénovation des stades à l’occasion de l’Euro de football ou d’autres grands événements sportifs.
Il ne tient qu’aux habitants des villes concernées de faire pression sur leurs élus locaux pour qu’ils cherchent ailleurs des crédits pour cette rénovation. Il se pourrait donc que devant les mobilisations locales aucun de ces horribles panneaux ne voient le jour.
En attendant, ne boudons pas notre plaisir. Les paysages de la France, les entrées de ville de nombreuses communes ont obtenu au moins un sursis.
Mardi 9 Février 2016
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Nature - environnement
La référence à tout propos, et en général hors de propos, au changement climatique et à la COP 21 est aujourd’hui la référence obligée pour toutes les actions pour la préservation de la nature et de l'environnement, voire même pour la bonne santé des populations. La "lutte" contre le changement climatique les fédère en quelque sorte mais dans la confusion la plus totale. Tout se passe comme si le combat pour telle ou telle cause environnementale ou de défense de la Nature n'a de chance de mobiliser et de réussir, ou même seulement d'être visible et audible que s'il fait référence au changement climatique, même s'il n'a que peu ou pas de rapport avec le climat et que cela brouille les enjeux.
Cela s’est manifesté avec une évidence particulièrement nette lors de cette COP 21. Il suffisait de se rendre le dimanche 6 décembre 2015 au Village des Alternatives de Montreuil qui s’est tenu en marge de la conférence pour s’en rendre compte. Il y avait là, rassemblés sous la bannière de l’urgence climatique ceux qui voulaient promouvoir la consommation locale et le « manger bio », ceux qui expliquaient que pour sauver les espèces, il fallait planter des arbres et comme Zadig cultiver son propre jardin. Côte à côte avec ceux qui militent pour la sobriété énergétique, il y avait ceux qui promeuvent les ressourceries/recycleries et le zéro déchet. Il y avait des ateliers de « désobéissance civile », etc. Tous ces thèmes se voulaient rattachés plus ou moins artificiellement et de façon fort confuse, y compris dans l’esprit de nombreux participants, à la question du réchauffement climatique. Certes si, comme cela est vraisemblable, une condition nécessaire d’une lutte efficace pour minimiser le réchauffement climatique ou pour s’y adapter est un changement radical de nos façons de produire et de consommer passant par une nouvelle organisation sociale, alors même un atelier de désobéissance civile peut être utile dans la lutte contre le réchauffement climatique !
Mais si ce changement radical est véritablement une condition nécessaire pour une politique climatique efficace, il le sera aussi pour la préservation de la biodiversité, des matières premières, des océans et de leurs ressources halieutiques, etc. Pour l’un des organisateurs de ce village des alternatives « On va essayer de montrer (par cette manifestation) que ces alternatives toutes réunies construisent une société plus joyeuse, plus solidaire, plus humaine ». Soit, mais pourquoi toutes les rattacher d’une façon arbitraire et confuse au climat alors que pour beaucoup d’entre elles, ce n’est ni leur motivation première, ni leur effet principal. Ainsi en est-il de la gestion des déchets selon les trois R (Réduire, Réutiliser, Recycler) qui vise d’abord à économiser les ressources et notamment les matières premières, des politiques de l’eau, du bio qui vise à préserver les sols et la biodiversité, etc. Embrigadement sous la bannière de la lutte contre le changement climatique de toutes ces luttes et initiatives diverses et variées ou au contraire, instrumentalisation du changement climatique pour les promouvoir en profitant plus ou moins habilement de la caisse de résonnance fournie par la tenue de cette COP 21 et de l’emballement médiatique associé ?
Mais si ce changement radical est véritablement une condition nécessaire pour une politique climatique efficace, il le sera aussi pour la préservation de la biodiversité, des matières premières, des océans et de leurs ressources halieutiques, etc. Pour l’un des organisateurs de ce village des alternatives « On va essayer de montrer (par cette manifestation) que ces alternatives toutes réunies construisent une société plus joyeuse, plus solidaire, plus humaine ». Soit, mais pourquoi toutes les rattacher d’une façon arbitraire et confuse au climat alors que pour beaucoup d’entre elles, ce n’est ni leur motivation première, ni leur effet principal. Ainsi en est-il de la gestion des déchets selon les trois R (Réduire, Réutiliser, Recycler) qui vise d’abord à économiser les ressources et notamment les matières premières, des politiques de l’eau, du bio qui vise à préserver les sols et la biodiversité, etc. Embrigadement sous la bannière de la lutte contre le changement climatique de toutes ces luttes et initiatives diverses et variées ou au contraire, instrumentalisation du changement climatique pour les promouvoir en profitant plus ou moins habilement de la caisse de résonnance fournie par la tenue de cette COP 21 et de l’emballement médiatique associé ?
Mardi 9 Février 2016
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Nature - environnement
Le GIEC, l’Église de la climatologie et leurs thuriféraires prévoient qu’à cause du réchauffement climatique on ira de catastrophes en catastrophes. Pourtant, l’histoire, la préhistoire et la paléo-histoire du climat semblent indiquer l’inverse. Les périodes chaudes ont toujours été favorables à la vie et, dans les temps historiques, aux hommes. Les froides, c’est le contraire : « Les périodes de réchauffement ont toujours correspondu à des âges d'or pour l'humanité. Ce fut le cas il y a 8 000 ans, au Néolithique, avec l'invention de l'agriculture et plus tard au Moyen Age entre le Xe et le XIIIe siècle. A l'inverse les périodes de refroidissement ont toujours été synonymes de baisse de récoltes et donc de famines, de conflits voire d'épidémies qui ont provoqué de véritables hécatombes. Le XIVe siècle a été, pour toutes ces raisons, l'un des épisodes les plus noirs de l'histoire de l'Europe. Du coup, je m'étonne que la perspective d'un éventuel réchauffement soulève tant de craintes et de préventions... » Yves Lenoir, écologiste anti-nucléaire, auteur de Climat de panique et de Tchernobyl sur Seine avec Hélène Criée.
Une faune indigène en pleine santé grâce à une succession d’hivers doux
Pour montrer l’abomination du réchauffement climatique qui serait en cours, pour le faire toucher du doigt en quelque sorte, rien ne vaut quelques images d’ours polaires sur une banquise qui se fendille. On les retrouve même dans les manuels de SVT des collèges. Comment ne pas s’apitoyer devant les malheurs de ce gros nounours blanc qui, vu de loin, ressemble à une belle peluche, à un doudou ? Comment ne pas se sentir coupable ? Certes, ce n’est pas seulement le réchauffement climatique qui menace ce super prédateur mais il est certain que, d’origine anthropique ou non, si le réchauffement climatique se poursuivait selon les prévisions du GIEC, ce qui pour l’instant n’est plus vraiment le cas, l’espèce aurait à s’adapter et ne serait pas, pour ce que l’on en sait, l’une des gagnantes de ce changement.
L’ours polaire arctique ne devrait pourtant pas nous faire oublier une faune plus familière, celle qui fréquente nos jardins par exemple que quelques jours de froid extrême met à mal. Pour elles, un petit coup de chaud serait bien agréable.
Pour montrer l’abomination du réchauffement climatique qui serait en cours, pour le faire toucher du doigt en quelque sorte, rien ne vaut quelques images d’ours polaires sur une banquise qui se fendille. On les retrouve même dans les manuels de SVT des collèges. Comment ne pas s’apitoyer devant les malheurs de ce gros nounours blanc qui, vu de loin, ressemble à une belle peluche, à un doudou ? Comment ne pas se sentir coupable ? Certes, ce n’est pas seulement le réchauffement climatique qui menace ce super prédateur mais il est certain que, d’origine anthropique ou non, si le réchauffement climatique se poursuivait selon les prévisions du GIEC, ce qui pour l’instant n’est plus vraiment le cas, l’espèce aurait à s’adapter et ne serait pas, pour ce que l’on en sait, l’une des gagnantes de ce changement.
L’ours polaire arctique ne devrait pourtant pas nous faire oublier une faune plus familière, celle qui fréquente nos jardins par exemple que quelques jours de froid extrême met à mal. Pour elles, un petit coup de chaud serait bien agréable.
Mercredi 3 Février 2016
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