Nature - environnement

Je relais ici l’appel de l’ASPAS


Après la chasse aux loups en plein Parc des Ecrins écrivez votre colère aux responsables

M. Bertrand Galtier, directeur du Parc national des Ecrins, a osé ordonner que la zone coeur du Parc soit « nettoyée du loup ».
Refuser la présence d’une espèce protégée dans un espace protégé est inadmissible et illégal !
L’ASPAS et la LPO PACA ont obligé le Préfet à retirer son arrêté autorisant la battue, mais cette dernière avait déjà eu lieu le matin même. Aucun loup n’avait heureusement été débusqué et abattu, mais il aurait pu en être autrement… et impunément !

Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !

Il nous parait primordial de réagir de façon unitaire et importante à cette nouvelle étape des attaques contre la nature.
Aussi, nous invitons toutes les associations, leurs adhérents et sympathisants à téléphoner ou envoyer des messages de protestation au président et au directeur du Parc national :

Président : Christian Pichoud Tél. 04 76 00 37 12 ou pichpn@gmail.com

Directeur : Bertrand Galtier 04 92 40 20 10 ou bertrand.galtier@ecrins-parcnational.fr

Pour que cette action soit efficace il faut agir en masse et immédiatement. Faites circuler !
Montrez que les citoyens respectueux de la biodiversité dans les parcs nationaux sont majoritaires. On ne touche pas à nos Parcs. On ne touche pas à la faune et à la flore sauvage !
Nous comptons sur vous. Les générations futures également…


Avec nos remerciements pour votre soutien
L’équipe de l’ASPAS

Samedi 19 Juillet 2014 Commentaires (2)

Le 10 Juin la Commission du développement durable de l’Assemblée nationale a commencé d’examiner le projet de loi sur la biodiversité. Il est bien entendu indispensable de tout faire pour tenter de surmonter ou à tout le moins de limiter « la crise de la biodiversité » actuelle avec son cortège d’extinction massive d’espèces. Cependant, tout en considérant que cet objectif est éminemment louable, certains naturalistes, doutent de la réussite de l’entreprise. C’est notamment le cas du Professeur Alain Dubois, directeur du Laboratoire reptiles-amphibiens du Muséum national d'histoire naturelle. Il la tient pour « mission impossible ». Ce pessimisme est-il justifié ?


Alain Dubois lors d'un stage de taxinomie au Muséum
Alain Dubois lors d'un stage de taxinomie au Muséum
Une catastrophe annoncée qui ne pourra être enrayée

«Un naturaliste face à l’extinction massive des espèces» est l’un des textes dans lesquels Alain Dubois développe ses positions. C’est ce texte écrit en postface à l’ouvrage de Julien Delord L’extinction d’espèce histoire d’un concept et enjeux éthiques qui est étudié dans cet article.

Pour Alain Dubois – et aujourd’hui pour la plupart des naturalistes, ce qui caractérise la crise actuelle de la biodiversité, c’est sa rapidité : « Ce qui est particulier à notre époque est l’accélération exponentielle du rythme des extinctions : la biosphère est actuellement confrontée à l’une des plus graves agressions de son histoire , et en tout cas à la plus violente de toutes, en raison de son exceptionnelle rapidité » (2010, p. 626) Tout mettre en œuvre pour sauver les espèces menacées est la réaction normale de tout individu humain qui se soucie de la Nature ou tout simplement de l’avenir de sa propre espèce. Pour Alain Dubois « c’est de cette réaction qu’est née l’essor de la Biologie de la conservation (…). Cette nouvelle discipline est rapidement devenue une nouvelle source de crédits, sous la forme d’appels d’offre internationaux et nationaux, où l’on peut s’étonner de voir émarger beaucoup de ceux qui, il y a quelques décennies encore, niaient tout simplement l’existence du phénomène, ou en minimisaient la portée, en répétant que les extinctions font partie de l’histoire de la biosphère et n’ont donc rien d’ « inquiétant » ou d’ « inhabituel » (p. 628).
Alain Dubois reconnait que la Biologie de la conservation a pu apporter des solutions parcellaires concernant certaines espèces dans certains milieux mais pour lui, elle n’est pas en mesure d’empêcher la grande majorité des extinctions en cours et prévisibles : « il est fort probable que la BC pourra limiter l’ampleur de cette catastrophe, en ciblant surtout les interventions sur des espèces ou des milieux « exemplaires », mais pas arrêter les extinctions massives notamment celles qui résultent directement des déforestations gigantesques qui se multiplient en permanence depuis des décennies dans tous les grands massifs tropicaux » A l’échelle de la Planète, prétendre que l’on peut stopper la l’érosion de la biodiversité est « soit un mensonge soit un signe confondant d’optimisme naïf »(ibid.).
Mardi 17 Juin 2014 Commentaires (0)

La Liste rouge des espèces menacées de l’UICN dresse un état des lieux toujours plus alarmant. Selon la dernière mise à jour de cette liste, près de 80 % des orchidées de la sous-famille des Cypripedioideae le des zones tempérées à laquelle appartient le Sabot de Vénus sont menacées d’extinction. Comme l’affirme l’Union internationale pour la conservation de la Nature (UINC) ,avec ses fleurs caractéristiques en forme de pantoufle destinées à piéger les insectes pour assurer leur pollinisation, ces orchidées comptent parmi les plantes à fleurs les plus connues et emblématiques.


Sabot de Vénus
Sabot de Vénus
« Le plus surprenant dans cette évaluation, c’est le degré de menace qui pèse sur ces orchidées », souligne Hassan Rankou, de l’Autorité pour la Liste rouge de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN (SSC) représentative du groupe de spécialistes des orchidées. « Les orchidées de la sous-famille des Cypripedioideae sont des espèces prisées dans le commerce horticole mondial, un secteur qui pèse plusieurs millions de dollars. Même si cette industrie est alimentée par des plantes issues de stocks cultivés, la conservation des espèces sauvages est vitale pour l’avenir de cette famille. »

L’UICN cite le cas de Cypripedium lentiginosum, une espèce classée En danger qui ne compte plus que 100 spécimens dans le sud-est du Yunnan, en Chine, et dans la province de l’Ha Giang, au Vietnam. C’est une cueillette excessive et la déforestation qui ont conduit au déclin de cette espèce. Également classé En danger, le Cypripède de Dickinson (C. dickinsonianum) se rencontre uniquement dans certaines populations isolées au Mexique, au Guatemala et au Honduras. Son habitat naturel, les forêts claires, est détruit pour les besoins de l’agriculture et à cela s’ajoute l’élagage des arbres qui change les conditions environnementales permettant aux orchidées et aux autres plantes des sous-bois de bien se développer.
La disparition de ces orchidées est en grande partie due à la destruction de leur habitat et à la cueillette excessive des espèces sauvages pour le commerce local et international, et ce, malgré le fait que le commerce international de toutes les espèces d’orchidées de cette sous-famille soit réglementé.

Photo : Algirdas, Wikimedia Commons
Les mises à jours de la liste rouge de l’UICN sont consultables sur son site : ici

Vendredi 13 Juin 2014 Commentaires (0)

La Forêt de Verrière a déjà fait les frais du percement de l’A86. Va-t-elle encore voir sa surface amputée ?
Deux endroits sont à l’étude pour installer le Site de Maintenance et de Remisage (SMR) du futur tramway Antony-Clamart (T10 ou TAC) : une parcelle de près de 4 hectares de la forêt domaniale de Verrière ou un terrain sur la zone d'activité NOVEOS au Plessis-Robinson.


La forêt de Verrière ne doit pas être amputée une nouvelle fois.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine ainsi que les maires du Plessis-Robinson et de Châtenay-Malabry font du lobbying auprès du syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) pour qu’il choisisse la parcelle en forêt de Verrière. Ce qui est inacceptable : la superficie de cette forêt péri-urbaine est déjà réduite. Elle devrait être sanctuarisée comme tous les espaces forestiers de la Région parisienne qui ne doit pas devenir un désert de goudron et de béton avec quelques parcs policés où seraient encagés des lambeaux de nature.
En proposant ce choix, le Conseil général des Hauts-de-Seine achève de pervertir ce qui devrait être un moyen de transport écologique. En effet combien d’arbres ont déjà été abattus pour construire les lignes de tram ?
Les espaces forestiers de la région parisienne doivent être préservés et cette parcelle de la forêt de Verrière protégée. L'installation du Site de Maintenance et de Remisage du futur tramway T10 doit se faire sur un terrain dans la zone d'activités NOVEOS au Plessis-Robinson.
Vincent Gazeille, conseiller général écologiste de Clamart, a lancé une pétition pour demander au STIF de faire ce choix. Il faut la signer en cliquant ici

Photo Jf Dumas: « Au bord d’une mare du Bois de Verrière en hiver »
Jeudi 12 Juin 2014 Commentaires (0)

L’article qu’Emmanuel Chambon a publié sur son blog en réponse à celui que j’avais écrit sur ce blog montre qu'en accédant aux affaires, il a mis de l’eau dans son vin et que lui et la nouvelle équipe municipale sont devenus plus raisonnables.


Une mission impossible…

Mais d’abord, je voudrais lever un malentendu. Je n’ai jamais dit qu’il fallait laisser les herbes sauvages tout envahir. J’ai toujours dit qu’il s’agissait de les maîtriser, non de les éradiquer. Avec le service « Espace vert », j’avais d’ailleurs mis en place un « plan de désherbage » Comme Monsieur Chambon je pense qu’il ne faut pas laisser pousser des petits arbres dans les caniveaux et que chardons et liserons doivent être arrachés des parterres destinés à des plantes horticoles.

Mais de là à ne plus tolérer aucune herbe folle, nulle part, je prétends que ce n’est pas réalisable sans recourir à des désherbants de type glyphosate. Monsieur Chambon ne veut plus voir aucune de ces herbes, ni dans les caniveaux, ni le long des trottoirs, ni aux pieds des arbres et à la fois ne plus utiliser de pesticides chimiques. C’est mission impossible.

C’est d’ailleurs pourquoi, si l’on veut vraiment ne plus utiliser de produits phytosanitaires de ce type, il faut convaincre les gens qu’un certain degré de tolérance vis-à-vis des herbes qui poussent au pied d’un mur est nécessaire. Il faut réussir à les faire changer de regard vis-à-vis de ces plantes. C’est une nécessité puisque ces produits seront interdits d’usage dans les collectivités en 2020. C’est le but d’opérations telles que « Laissons pousser » impulsée par le Conseil régional à laquelle à mon initiative, Fontenay participait.
Samedi 7 Juin 2014 Commentaires (0)

C’est ce qui ressort du rapport 2013 que vient de rendre le médiateur national de l’énergie, Jean Gaubert.


L’éolien rapporte gros aux opérateurs mais revient de plus en plus cher aux consommateurs !
Les parcs d’éoliennes industrielles abiment nos paysages, banalisent les espaces naturels qu’ils transforment en hideuses zones industrielles, mettent en danger aigles royaux et autres rapaces, hachent moult oiseaux, chauve-souris, saccagent des stations de fleurs protégées en danger d’extinction. Ils pourrissent la vie des villages de campagne dont les maires ou les agriculteurs ont été séduits par les gains qu’ils sont supposés générer. Et maintenant, c’est la mer côtière qui va être, elle aussi, transformée en zone industrielle. Tout cela aux frais des consommateurs qui payent une addition de plus en plus salée pour tous ces parcs à l’utilité – et pour l’éolien offshore à la fiabilité – plus que douteuse que ce soit pour lutter contre le « changement climatique », ou prévenir la pénurie d’énergies fossiles qui se profile. Tout cela à nos frais, que nous soyons ou non d’accord…

Une augmentation des tarifs boostée par le soutien aux énergies éoliennes !

Le médiateur rappelle qu’entre l’été 2012 et la fin 2013, les tarifs réglementés de l’électricité ont crû de plus de 10 %. La CSPE est passée de 9€ par Mégawattheure à 10,5€ le 23 juillet 2012, puis à 13,5€/MWh le 1er janvier 2013. Cette taxe, qui finance principalement le soutien aux énergies renouvelables est payée par tous les consommateurs. Elle permet notamment de financer les tarifs de rachat par EDF aux producteurs d’électricité éolienne à un prix supérieur à celui du marché.
Selon le médiateur « L’avenir sera marqué par une poursuite de la hausse, avec notamment le développement de parcs éoliens en pleine mer dit « off-shore» réclamant plusieurs milliards d’investissement. Alors que la CSPE représente en 2013 plus de 10 % de la facture d’électricité, elle pourrait contribuer pour un tiers à l’augmentation totale des prix dans les prochaines années, selon les prévisions du Rapport de surveillance de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) publié en 2013.» (p. 115 – 116 du rapport).
Vendredi 6 Juin 2014 Commentaires (0)

Dans une lettre adressée au Président de la République, un collectif d’associations languedociennes lance un cri d’alarme contre les méfaits du développement de l’éolien industriel dans leur région. Ce cri d’alarme ne vaut pas seulement pour le Haut Languedoc, région particulièrement impactée. Il vaut pour tout le Massif central, pour toute région où s’implantent des parcs d’aérogénérateurs géants au mépris de l’avis des habitants, des paysages, de la faune et de la flore. C’est pourquoi cet appel au chef de l’état que je reproduis mérite la plus grande diffusion possible.


Stop aux méfaits de l’éolien industriel : un collectif languedocien en appelle à François Hollande
Lettre remise au Conseiller «Environnement» de François Hollande à son intention:

Monsieur le Président, la protection de nos territoires ruraux est une urgence!

Depuis quelques années nos territoires ruraux les plus vulnérables sont pris d'assaut par les protagonistes de l'éolien industriel au nom d'une prétendue nécessité énergétique, mais surtout en raison des incroyables avantages fiscaux , financiers et réglementaires qui leur ont été octroyés.

Jamais un groupe de pression n'a pu bénéficier d'autant de faveurs. Il a su mener avec habileté une action continue auprès des élus locaux et des parlementaires, sensibles à des promesses plus ou moins transparentes et souvent mensongères. Les imprécateurs du sauvetage de la planète, fascinés par une technologie parée à leurs yeux de toutes les vertus, leur apportent tout leur soutien.
Il en résulte pour nos territoires ruraux un massacre environnemental et une meurtrissure sociale.
Jeudi 1 Mai 2014 Commentaires (3)

Comme Pascal Buchet l’a signalé dans l’un de ses « twitts » et comme le rapporte « Les Nouvelles de Fontenay », il y a eu deux numéros de ce magazine pour le mois d’avril, l’un préparé sous l’ancien maire, peut-être imprimé, en tout cas non diffusé ; l’autre est un remaniement du premier revu par le nouveau maire. C’est celui qui a été diffusé. Un tel remaniement avec mise au pilon éventuelle du numéro préparé sous l’ancienne municipalité est-il justifié ou bien est-il la preuve d’un certain sectarisme de la nouvelle majorité, voire d’une attitude revancharde : vae victis, malheur aux vaincus ?


Couverture du magazine "revu" d'avril 2014
Couverture du magazine "revu" d'avril 2014
Pour essayer de répondre de façon objective à ces questions, plutôt que de comparer d’emblée les deux versions, je préfère d’abord comparer le numéro de 2014 revu avec celui de 2008 qui présentait le nouveau conseil municipal issu des élections d’alors. Malheureusement, en 2008, les numéros du magazine n’étaient pas encore numérisés et il n’est pas possible de donner à voir la première de couverture de ce numéro.
Mise à part la couleur du bandeau bleu en 2014, bistre en 2008, les couvertures des magazines d’avril 2008 et d’avril 2014 remanié se ressemblent beaucoup à quelques petites différences prés, peut-être significatives. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes élus qui sont photographiés mais ils le sont à-peu-près au même endroit sur le square Pompidou et approximativement dans la même posture.

Pour la petite histoire, il faut remarquer que la photo de 2008 a été retouchée : ni Dominique Lafon, ni Patricia Guyon n’étaient présents lors de la prise de vue...

On notera aussi une autre différence. Sur la photo de 2008, seul le maire porte son écharpe. Sur celle d’avril 2014, le maire et l’ensemble de ses adjoints arborent leurs écharpes. Un symbole ? Et si c’est le cas, que signifie-t-il ?

Il est assez cocasse de voir sur ce square paré de ses fleurs printanières poser pour la photo Murielle Galante-Guileminot côte à côte ou presque avec Michel Faye, en tout cas dans la même équipe que ce dernier.
Murielle Galante-Guileminot était adjointe dans l’équipe d’Alain Moizan et le soutenait dans son projet de « bétonner » ce square, alors que Michel Faye était avec Monique Lecante, Denis Ledoux, Michèle Calippe, Jean-Jacques Fredouille et moi-même, l’un des leaders de l’opposition populaire à ce projet. Madame Guilleminot disait à l’époque pis que pendre de Monsieur Faye qui la stigmatisait comme « arbricide » ! Il est vrai qu’il y a bien des années de cela et que toutes ces années que l’un et l’autre ont passées dans l’opposition ont fini par les rapprocher…Elles ont aussi émoussé le symbole que représente l’existence de ce square : la résistance victorieuse de la population à la frénésie de bétonnage qui saisit parfois leurs élus.
Lundi 28 Avril 2014 Commentaires (0)

Fontenay-aux-Roses a donc un nouveau maire, Laurent Vastel (UMP) qui a su réunir autour de lui une coalition d’opposants à l’ancien maire. Une période s’achève. Elle aura duré près de vingt ans. En tant que maire-adjoint à l’environnement jusque l’an dernier, j’y ai pris ma part. Me retirant un peu avant l’heure, j’avais pris soin de préparer la relève. Grâce à de jeunes écologistes convaincu(e)s, elle était prometteuse. Hélas, le suffrage universel en a décidé autrement ! En prendre acte n’interdit pas de s’inquiéter ou à tout le moins de s’interroger pour l’avenir de Fontenay qui s’est dotée d’une équipe hétéroclite dont les leaders s’étripaient naguère joyeusement, qui s’est unie dans la précipitation de l’entre-deux tours moins autour d’un programme encore bien vague que pour renverser le maire sortant, un objectif que les résultats du premier tour permettaient d’espérer atteindre. Mais maintenant qui l’a été, vont-ils encore s’entendre ? Que vont-ils faire ? Je crains fort que l’une des mesures que prendra la nouvelle municipalité sera la remise en cause de la politique environnementale que j’ai menée toutes ces années et notamment les efforts entrepris pour gérer les espaces verts et la voirie dans le souci du bien-être et de la santé des gens comme de celui de préserver la nature en ville et de conforter la biodiversité ordinaire qui s’y manifeste.


Pourtant pérenniser une telle politique serait d’autant plus nécessaire qu’aujourd’hui, la biodiversité est partout menacée qu’elle soit patrimoniale ou ordinaire et que les villes, paradoxalement, sont des refuges pour des espèces que l’agriculture industrielle et chimique a pratiquement fait disparaître des campagnes. L'extension des territoires urbanisés et le déséquilibre des écosystèmes devraient conduire la municipalité de Fontenay – et celle des autres communes de France – à considérer que la nature en ville a d’autres fonctions qu’esthétiques et cela d'autant que, répétons-le, la ville se révèle bien plus hospitalière pour la faune et la flore que l’on a tendance à croire, à condition bien sûr, que la politique de gestion de l’espace public vise aussi à préserver cette faune et cette flore. Comme le remarque Alain Rollet, ingénieur territorial principal en aménagements paysagers, préserver aujourd’hui cette Nature ordinaire qui a trouvé refuge en ville, c’est, peut-être, préserver la Nature patrimoniale de demain !

Emmanuel Chambon nommé Conseiller délégué aux espaces verts : une volonté de rompre avec la gestion écologique des espaces publics qui avait cours jusqu’à maintenant ?

Mes craintes sont d’autant plus fondées que l’élu qui a la délégation des espaces verts est Emmanuel Chambon, l’ennemi déclaré des «herbes folles », l’homme qui confond une gestion qui préserve la biodiversité avec un laisser-aller et un manque d’entretien des espaces verts, des pieds des arbres et des caniveaux. Il est celui qui veut cantonner la nature en ville dans des espaces clos alors que même les plantes ont besoin de se déplacer grâce à la circulation de leurs graines et de leur pollen, qu’elles ont besoin pour cela des pieds des arbres d’alignement, des murs, d’interstices urbains.
Mercredi 23 Avril 2014

En pleine démagogie, Ségolène Royal, à peine installée au ministère de l’écologie prône la « remise à plat de l’écotaxe » sous prétexte que l’écologie ne doit pas être punitive. Alors que dans l’affaire, si l’écotaxe est supprimée, ce sont les contribuables qui seront punis ! Ce sont eux, c’est-à-dire nous tous, qui financeront l’entretien des routes au lieu qu’il le soit par les entreprises qui les utilisent et les dégradent avec leurs poids lourds ! Il ne faut pas oublier non plus que l’écotaxe est une ressource sans laquelle il ne sera pas possible de financer les grandes autoroutes maritimes, fluviales et ferroviaires. Sans même parler de la diminution de la pollution engendrée par le transport routier, ces infrastructures seront d’autant plus nécessaires que le prix des carburants et notamment du gazole ne peuvent qu’augmenter !


C’est cela qu’il faut expliquer à la population et notamment aux Bretons. Certes depuis 1532, date du traité d’union de la Bretagne à la France, les routes en Bretagne ont été gratuites pour tous. Cependant si cet état de fait historique n’est pas remis en cause par l’instauration sous une forme ou une autre d’une pollutaxe, ce sera la Bretagne qui sera l’une des régions les plus pénalisée par cet abandon et c’est bien là le paradoxe ! Un paradoxe qui devrait donner bon espoir aux hommes et femmes politiques qui ne capitulent pas devant les démagogues ! Il doit être possible de convaincre les Bretons, de montrer, y compris aux paysans, que leur intérêt n’est pas le même que celui des grands groupes volaillers.
Mercredi 16 Avril 2014 Commentaires (0)
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