Au quotidien
20 % des agriculteurs touchent 80 % de l'argent de la PAC alors que les maraîchers, les arboriculteurs ou les viticulteurs ne touchent aucune aide!
Avec les arbitrages de Le Foll, il n’y aura plus aucune aide pour les éleveurs qui ont moins de 10 vaches, pour ceux qui ont moins de 50 moutons, pour les apiculteurs ayant moins de 70 ruches . Ainsi en ont décidé Stéphane Le Foll et le gouvernement qui se montrent une fois de plus aux ordres de la FNSEA !
Les petites fermes condamnées par le gouvernement socialiste ?
Cela revient à supprimer toute aide PAC (Politique agricole commune) aux petites fermes. C’est les condamner à mort à terme, ce que veut, en fait laFNSEA au prétexte d’une « professionnalisation » de l’activité agricole. Les gigantesques élevages hors sol comme les usines à lait de « la ferme des mille vaches » ou les projets d’usines à pondre de 250 000 poules sont les modèles de cette prétendue professionnalisation dont ce syndicat est l’ardent défenseur. Il s’agit d’une évolution que le Gouvernement actuel soutient, un modèle qu’il cherche à appliquer malgré ses beaux discours sur l’agroécologie. En témoigne la manière dont les forces dites «de l’ordre» agissent pour permettre la création d’un barrage devant irriguer la grande culture industrielle de maïs dont la destination principale est l’engraissage d’animaux transformés en machine à produire de la viande ou du lait des élevages concentrationnaires en batterie.
Cela revient à supprimer toute aide PAC (Politique agricole commune) aux petites fermes. C’est les condamner à mort à terme, ce que veut, en fait laFNSEA au prétexte d’une « professionnalisation » de l’activité agricole. Les gigantesques élevages hors sol comme les usines à lait de « la ferme des mille vaches » ou les projets d’usines à pondre de 250 000 poules sont les modèles de cette prétendue professionnalisation dont ce syndicat est l’ardent défenseur. Il s’agit d’une évolution que le Gouvernement actuel soutient, un modèle qu’il cherche à appliquer malgré ses beaux discours sur l’agroécologie. En témoigne la manière dont les forces dites «de l’ordre» agissent pour permettre la création d’un barrage devant irriguer la grande culture industrielle de maïs dont la destination principale est l’engraissage d’animaux transformés en machine à produire de la viande ou du lait des élevages concentrationnaires en batterie.
Dans la nouvelle loi d’orientation agricole, « la loi d'avenir de l'agriculture de l'alimentation et de la forêt », l’article 35 suscite bien des inquiétudes chez les petits paysans, les agriculteurs pratiquant la polyculture avec ou sans une activité d’élevage. Cet article prévoit la mise en place d’un registre des « actifs agricoles » dont la gestion sera confiée à l'assemblée permanente des chambres d'agriculture. Il stipule que « l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture transmet à l’autorité administrative la liste des personnes inscrites au registre des actifs agricoles » et qu’« un décret en Conseil d’Etat peut limiter le bénéfice de certaines aides publiques aux personnes physiques inscrites au registre des actifs agricoles ou aux personnes morales au sein desquelles de telles personnes exercent leur activité. » L’influence de la FNSEA est dominante sur les chambres d’agriculture et l’on peut craindre que les exclus des aides PAC soient aussi les exclus des « aides publiques » Brigitte Allain qui fut un des porte-parole nationaux de la Confédération paysanne, aujourd’hui députée EELV, interroge le ministre de l’Agriculture pour qu’il précise «le lien entre ce registre et l’obtention des aides publiques sachant qu'il est indiqué que le décret pourrait limiter le bénéfice de certaines aides publiques aux personnes physiques ou aux personnes morales inscrites au registre. » Elle n’a pas reçu de réponse à ce jour.
Le refus de l’industrialisation de l’agriculture
Le combat des exclus des aides de la PAC pour la survie de leurs exploitations doit être soutenu. C’est aussi le rejet de l’industrialisation de l’agriculture avec l’exploitation sans frein des animaux de ferme qui ne sont même plus traités comme des êtres vivants.
Avez-vous vu récemment une poule en semi-liberté suivie de ses poussins ? Avez-vous entendu ses cotcots de joie et de fierté lorsqu’elle clame à la ronde qu’elle « a fait l’œuf » ? Non sans doute. Aujourd’hui, dans les élevages industriels, les poules ne sont plus des poules mais des pondeuses. L’agriculture compétitive, celle prônée par la FNSEA les a transformées en machine à faire des œufs. Le malheur de ces pauvres bêtes, c’est qu’elles ne sont pas des machines.
Certes, agriculture industrielle ou paysanne, les veaux seront toujours engraissés pour être tués et mangés ! Mais il est préférable que pendant leur courte vie, ils soient dans les pâtures plutôt que dans ces cages à la Louis XI que leur réserve l’élevage industriel.
Mieux vaut une campagne avec de la polyculture, des paysans nombreux, une production agricole diversifiée avec des circuits courts, des animaux dans les prés et dans les basses-cours, une agriculture paysanne et durable du style de celle défendue par la Confédération Paysanne. C’est la condition nécessaire (mais non suffisante) d’un territoire vivant, de produits alimentaires de qualités comme on peut encore en trouver sur les marchés ou dans le cadre d’AMAP.
La convergence des résistances
Pour contester ces mesures d'exclusion et exiger des mesures spécifiques aux petites fermes, des paysans et citoyens en grève de la faim ont entrepris depuis le 16 octobre un périple de Carcassonne jusqu'à Amiens où ils rejoindront la mobilisation du procès des "déboulonneurs" de la ferme des 1000 vaches. Cette action de type non-violent soutenue par la Confédération paysanne contraste avec les façons de faire d’autres organisations agricoles qui ne répugnent pas à la violence pour faire reculer le gouvernement.
Le 18 octobre à Gaillac, la caravane des paysans mobilisés pour les petites fermes exclues de la PAC a rendu visite au collectif du Testet et ses grévistes de la faim en lutte contre le projet du barrage de Sivens, autre non-sens de l’agriculture industrielle attentatoire à l’environnement.
Hier, le 24 octobre la caravane des paysans a rencontré une autre caravane, la caravane de cyclistes partis de Notre Dame des Landes qui se rend elle aussi à Amiens pour soutenir les neuf prévenus de l'usine des 1 000 vaches, pour que ce procès devienne celui de l'industrialisation de l'agriculture. Les paysans en grève de la faim ont ensuite fait escale à la ferme des Bouillons à Mont-Saint-Aignan, dans l’agglomération de Rouen, ferme occupée depuis plus d’un an et demi pour empêcher le groupe Auchan d’en faire un supermarché afin qu’elle garde sa vocation agricole dans le cadre d’une agriculture de proximité. Ainsi que l’écrit Julie Lallouët-Geffroy de Reporterre «Cette ferme, au même titre que Notre-Dame-des-Landes, met en exergue de nombreux enjeux qui vont de la disparition des terres agricoles à la multiplication des surfaces commerciales, en passant par la défense d’une agriculture locale et biologique. » Là au moins, les poules vivent en semi-liberté : Seuls le champ et le potager leur sont interdits ! Les occupants de la ferme sont en relation avec ceux de Notre-Dame-des-landes, avec ceux qui combattent « la ferme des mille vaches », avec les exclus des aides de la PAC. C’est la convergence des résistances.
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Pour aider les paysans grévistes de la faim, vous pouvez participer à l’action en ligne ici
Le refus de l’industrialisation de l’agriculture
Le combat des exclus des aides de la PAC pour la survie de leurs exploitations doit être soutenu. C’est aussi le rejet de l’industrialisation de l’agriculture avec l’exploitation sans frein des animaux de ferme qui ne sont même plus traités comme des êtres vivants.
Avez-vous vu récemment une poule en semi-liberté suivie de ses poussins ? Avez-vous entendu ses cotcots de joie et de fierté lorsqu’elle clame à la ronde qu’elle « a fait l’œuf » ? Non sans doute. Aujourd’hui, dans les élevages industriels, les poules ne sont plus des poules mais des pondeuses. L’agriculture compétitive, celle prônée par la FNSEA les a transformées en machine à faire des œufs. Le malheur de ces pauvres bêtes, c’est qu’elles ne sont pas des machines.
Certes, agriculture industrielle ou paysanne, les veaux seront toujours engraissés pour être tués et mangés ! Mais il est préférable que pendant leur courte vie, ils soient dans les pâtures plutôt que dans ces cages à la Louis XI que leur réserve l’élevage industriel.
Mieux vaut une campagne avec de la polyculture, des paysans nombreux, une production agricole diversifiée avec des circuits courts, des animaux dans les prés et dans les basses-cours, une agriculture paysanne et durable du style de celle défendue par la Confédération Paysanne. C’est la condition nécessaire (mais non suffisante) d’un territoire vivant, de produits alimentaires de qualités comme on peut encore en trouver sur les marchés ou dans le cadre d’AMAP.
La convergence des résistances
Pour contester ces mesures d'exclusion et exiger des mesures spécifiques aux petites fermes, des paysans et citoyens en grève de la faim ont entrepris depuis le 16 octobre un périple de Carcassonne jusqu'à Amiens où ils rejoindront la mobilisation du procès des "déboulonneurs" de la ferme des 1000 vaches. Cette action de type non-violent soutenue par la Confédération paysanne contraste avec les façons de faire d’autres organisations agricoles qui ne répugnent pas à la violence pour faire reculer le gouvernement.
Le 18 octobre à Gaillac, la caravane des paysans mobilisés pour les petites fermes exclues de la PAC a rendu visite au collectif du Testet et ses grévistes de la faim en lutte contre le projet du barrage de Sivens, autre non-sens de l’agriculture industrielle attentatoire à l’environnement.
Hier, le 24 octobre la caravane des paysans a rencontré une autre caravane, la caravane de cyclistes partis de Notre Dame des Landes qui se rend elle aussi à Amiens pour soutenir les neuf prévenus de l'usine des 1 000 vaches, pour que ce procès devienne celui de l'industrialisation de l'agriculture. Les paysans en grève de la faim ont ensuite fait escale à la ferme des Bouillons à Mont-Saint-Aignan, dans l’agglomération de Rouen, ferme occupée depuis plus d’un an et demi pour empêcher le groupe Auchan d’en faire un supermarché afin qu’elle garde sa vocation agricole dans le cadre d’une agriculture de proximité. Ainsi que l’écrit Julie Lallouët-Geffroy de Reporterre «Cette ferme, au même titre que Notre-Dame-des-Landes, met en exergue de nombreux enjeux qui vont de la disparition des terres agricoles à la multiplication des surfaces commerciales, en passant par la défense d’une agriculture locale et biologique. » Là au moins, les poules vivent en semi-liberté : Seuls le champ et le potager leur sont interdits ! Les occupants de la ferme sont en relation avec ceux de Notre-Dame-des-landes, avec ceux qui combattent « la ferme des mille vaches », avec les exclus des aides de la PAC. C’est la convergence des résistances.
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Pour aider les paysans grévistes de la faim, vous pouvez participer à l’action en ligne ici
Extrait d’un communiqué de soutien aux militants de la Confédération paysanne contre les 1000 vaches.
(…)La PAC* continue à soutenir l'agrandissement et à exclure les plus petits. La Loi d'avenir agricole, en discussion actuellement, ne fait rien pour protéger les paysans. La fin des quotas laitiers encouragera une explosion de la production face à laquelle beaucoup ne tiendront pas le coup. De toutes parts, on appelle les paysans à augmenter les volumes, à réduire les coûts. On fait semblant d'oublier ce qu'est une crise de surproduction.
La ferme-usine des 1000 vaches est le symbole de cette folie. 9 millions de litres de lait, vendus à 250 euros la tonne alors que les éleveurs s'en sortent à peine avec 350 euros. Le lait devenu sous-produit du lisier qui vient alimenter un méthaniseur géant. Un projet dont la rentabilité ne tient qu'à la production d'énergie subventionnée.
Les paysans doivent-ils regarder leur métier disparaître sans rien faire ? Il était temps de lancer l'alerte, de crier l'urgence de réagir si nous voulons continuer à voir des paysans dans les campagnes.
La Confédération paysanne a donc pris ses responsabilités en allant, par trois fois, sur le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches. Le risque était grand, bien sûr, de se retrouver devant un juge. Mais que signifie ce risque face à celui de leur disparition ?
Aujourd'hui, cette action légitime est criminalisée. La Confédération paysanne est allée à l'encontre de la volonté de nos gouvernants qui pensent en cours de bourse et en balance commerciale. Des militants qui dérangent et la répression syndicale se met en marche. En face, le promoteur des 1000 vaches, Michel Ramery, continue de construire son usine, en toute impunité, malgré les irrégularités flagrantes et les méthodes d'intimidation dignes de films de gangsters. Le deux poids deux mesures est évident.
Le fossoyeur des paysans, 369e fortune de France, a donc bien plus de soutien que n'en ont quelques centaines de milliers de paysans. Et qu'importe que les fermes disparaissent du paysage, que la désertification des campagnes se poursuive, que le chômage continue d'augmenter, que nous n'ayons plus qu'une alimentation standardisée, pourvu que la finance continue à s'engraisser.
Dans ce système, il n'y a pas place pour la contestation. Enfermer 250 militants le temps d'une réunion de grands patrons, jeter l'opprobre sur des grévistes, ou envoyer des paysans au tribunal, il n'y a jamais rien d'exagéré quand il s'agit de protéger certains intérêts.
L'avenir de l'agriculture nous concerne tous !
Nous sommes solidaires des militants de la Confédération paysanne.
Nous réclamons leur relaxe !
Signataires : Didier Aubé (Solidaires), Clémentine Autain (Ensemble), Geneviève Azam (Attact), Julien Bayou (EELV), Gilles Bazin (agronome), Olivier Besancenot (NPA), Simon Besnard (MRJC), Walter Bessan (citoyen résistant), Eric Beynel (Solidaires), Martine Billard (Parti de gauche), Nathalie Bonnet (Sud rail), José Bové (ancien syndicaliste), Alain Cambi (Sud Rail), Jacques Caplat (Agir pour l'environnement), André Chassaigne (PCF), Samuel Churin (Coordination des intermittents et précaires), Karima Delli (EELV), Marc Dufumier (agronome), Julien Durand (Acipa / NDDL), Bruno Gaccio (Nouvelle Donne), Jean Gadrey (économiste), Nicolas Galepides (Sud PTT), Susan Georges (Attac), Cécile Gondard Lalanne (Solidaires), Bernadette Groison (Fsu), Iban Grossier (Bizi), Jean-François Julliard (Greenpeace), Michel Kfoury (Novissen), Kris (scénariste BD), Martine Laplante (Amis de la terre), Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Pierre Laurent (PCF), Gilles Lemaire (Attac), Corinne Lepage (Cap 21), Françoise Martres (Syndicat de la magistrature), Xavier Mathieu (Syndicaliste Conti), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Fabien Milin (Sud Douanes), Jean Mouzat (Modef*), Serge Muller (Amis de la Conf'), Marie-Monique Robin (journaliste), Christian Rouaud (réalisateur), Denis Sieffert (journaliste), Jacques Testart (scientifique), Aurélie Trouvé (Attac), Hanny van Geel (Coordination européenne Via Campesina)
(…)La PAC* continue à soutenir l'agrandissement et à exclure les plus petits. La Loi d'avenir agricole, en discussion actuellement, ne fait rien pour protéger les paysans. La fin des quotas laitiers encouragera une explosion de la production face à laquelle beaucoup ne tiendront pas le coup. De toutes parts, on appelle les paysans à augmenter les volumes, à réduire les coûts. On fait semblant d'oublier ce qu'est une crise de surproduction.
La ferme-usine des 1000 vaches est le symbole de cette folie. 9 millions de litres de lait, vendus à 250 euros la tonne alors que les éleveurs s'en sortent à peine avec 350 euros. Le lait devenu sous-produit du lisier qui vient alimenter un méthaniseur géant. Un projet dont la rentabilité ne tient qu'à la production d'énergie subventionnée.
Les paysans doivent-ils regarder leur métier disparaître sans rien faire ? Il était temps de lancer l'alerte, de crier l'urgence de réagir si nous voulons continuer à voir des paysans dans les campagnes.
La Confédération paysanne a donc pris ses responsabilités en allant, par trois fois, sur le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches. Le risque était grand, bien sûr, de se retrouver devant un juge. Mais que signifie ce risque face à celui de leur disparition ?
Aujourd'hui, cette action légitime est criminalisée. La Confédération paysanne est allée à l'encontre de la volonté de nos gouvernants qui pensent en cours de bourse et en balance commerciale. Des militants qui dérangent et la répression syndicale se met en marche. En face, le promoteur des 1000 vaches, Michel Ramery, continue de construire son usine, en toute impunité, malgré les irrégularités flagrantes et les méthodes d'intimidation dignes de films de gangsters. Le deux poids deux mesures est évident.
Le fossoyeur des paysans, 369e fortune de France, a donc bien plus de soutien que n'en ont quelques centaines de milliers de paysans. Et qu'importe que les fermes disparaissent du paysage, que la désertification des campagnes se poursuive, que le chômage continue d'augmenter, que nous n'ayons plus qu'une alimentation standardisée, pourvu que la finance continue à s'engraisser.
Dans ce système, il n'y a pas place pour la contestation. Enfermer 250 militants le temps d'une réunion de grands patrons, jeter l'opprobre sur des grévistes, ou envoyer des paysans au tribunal, il n'y a jamais rien d'exagéré quand il s'agit de protéger certains intérêts.
L'avenir de l'agriculture nous concerne tous !
Nous sommes solidaires des militants de la Confédération paysanne.
Nous réclamons leur relaxe !
Signataires : Didier Aubé (Solidaires), Clémentine Autain (Ensemble), Geneviève Azam (Attact), Julien Bayou (EELV), Gilles Bazin (agronome), Olivier Besancenot (NPA), Simon Besnard (MRJC), Walter Bessan (citoyen résistant), Eric Beynel (Solidaires), Martine Billard (Parti de gauche), Nathalie Bonnet (Sud rail), José Bové (ancien syndicaliste), Alain Cambi (Sud Rail), Jacques Caplat (Agir pour l'environnement), André Chassaigne (PCF), Samuel Churin (Coordination des intermittents et précaires), Karima Delli (EELV), Marc Dufumier (agronome), Julien Durand (Acipa / NDDL), Bruno Gaccio (Nouvelle Donne), Jean Gadrey (économiste), Nicolas Galepides (Sud PTT), Susan Georges (Attac), Cécile Gondard Lalanne (Solidaires), Bernadette Groison (Fsu), Iban Grossier (Bizi), Jean-François Julliard (Greenpeace), Michel Kfoury (Novissen), Kris (scénariste BD), Martine Laplante (Amis de la terre), Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Pierre Laurent (PCF), Gilles Lemaire (Attac), Corinne Lepage (Cap 21), Françoise Martres (Syndicat de la magistrature), Xavier Mathieu (Syndicaliste Conti), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Fabien Milin (Sud Douanes), Jean Mouzat (Modef*), Serge Muller (Amis de la Conf'), Marie-Monique Robin (journaliste), Christian Rouaud (réalisateur), Denis Sieffert (journaliste), Jacques Testart (scientifique), Aurélie Trouvé (Attac), Hanny van Geel (Coordination européenne Via Campesina)
Samedi 25 Octobre 2014
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