Bernard Cazeneuve, l’actuel ministre de l’Intérieur vient de publier un communiqué scandaleux à propos de la mort de Rémi Fraisse lors des manifestations de Samedi dernier contre la construction du barrage de Sivens au Testet.
Le communiqué s’intitule «Incidents en marge du rassemblement d'opposants au projet de barrage de Sivens ». Pour Cazeneuve la mort d’un jeune défenseur de la Nature est un « incident ». C’est honteux ! Un peu compassion et d’humanité, Cazeneuve !
Outre la tirade obligée stigmatisant les ‘casseurs’, Cazeneuve justifie sans état d’âme les agissements des forces dites de l’ordre dont il est le chef. Il oublie de dire que les forces de l’ordre sont sur le site pour couvrir les exactions de la Compagnie d’Aménagement des Côteaux de Gascogne (CACG) : défrichement illégal, politique du fait accompli de construction d’un barrage qui a toutes les chances d’être illégal.
Il oublie aussi de dire que si violence il y a, la faute en incombe largement au président du Conseil Général du Tarn qui refuse de dialoguer avec les opposants, des opposants essentiellement pacifistes dont quelques-uns sont en grève de la faim depuis plus de cinquante jours pour obtenir un débat public et contradictoire sur ce projet.
En soutenant l’obstination insoutenable de ces potentats locaux, celle de son premier Ministre pour un barrage à l’impact dévastateur sur la Nature, hors de prix eu égards ses dimensions et les services rendus, Cazeneuve est bien mal placé pour donner des leçons de responsabilité aux associations et responsables politiques.
Cazeneuve parle d’un état de droit mais où est-il cet état de droit lorsque la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne, sous la protection des Gendarmes Mobiles et des CRS, défriche sans en avoir fait la demande préalable, en toute illégalité donc, un site classé pour la protection de l’écologie de la flore et de la faune ? C’ n’est plus un état de droit, c’est une république bananière !
Son communiqué n’est d’ailleurs pas exempt d’affirmations fausses. Ce sont les manifestants qui ont balisé le lieu pour permettre les investigations de la police scientifique. Ils ne se sont pas opposés à l’accès des enquêteurs au site. Ceux-ci ne sont pas venus. En outre les opposants ont affirmé publiquement vouloir collaborer avec eux pour que la lumière soit faite sur la mort de Rémi Fraisse. Tous redoutent que le Gouvernement tente d’étouffer l’affaire ou, à tout le moins la fasse traîner en longueur.
NI OUBLI, NI PARDON !
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Le communiqué du ministre de l'Intérieur est consultable ici
Il oublie aussi de dire que si violence il y a, la faute en incombe largement au président du Conseil Général du Tarn qui refuse de dialoguer avec les opposants, des opposants essentiellement pacifistes dont quelques-uns sont en grève de la faim depuis plus de cinquante jours pour obtenir un débat public et contradictoire sur ce projet.
En soutenant l’obstination insoutenable de ces potentats locaux, celle de son premier Ministre pour un barrage à l’impact dévastateur sur la Nature, hors de prix eu égards ses dimensions et les services rendus, Cazeneuve est bien mal placé pour donner des leçons de responsabilité aux associations et responsables politiques.
Cazeneuve parle d’un état de droit mais où est-il cet état de droit lorsque la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne, sous la protection des Gendarmes Mobiles et des CRS, défriche sans en avoir fait la demande préalable, en toute illégalité donc, un site classé pour la protection de l’écologie de la flore et de la faune ? C’ n’est plus un état de droit, c’est une république bananière !
Son communiqué n’est d’ailleurs pas exempt d’affirmations fausses. Ce sont les manifestants qui ont balisé le lieu pour permettre les investigations de la police scientifique. Ils ne se sont pas opposés à l’accès des enquêteurs au site. Ceux-ci ne sont pas venus. En outre les opposants ont affirmé publiquement vouloir collaborer avec eux pour que la lumière soit faite sur la mort de Rémi Fraisse. Tous redoutent que le Gouvernement tente d’étouffer l’affaire ou, à tout le moins la fasse traîner en longueur.
NI OUBLI, NI PARDON !
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Le communiqué du ministre de l'Intérieur est consultable ici
Lundi 27 Octobre 2014
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