La plante à l'honneur

Dans le buisson les petites prunelles ont pris leur couleur au soleil de septembre. D’un beau bleu pruineux, elles semblent bien appétissantes mais il faudra attendre. Les impatients qui les ont trop vite goûtées font la grimace : « Bon sang, qu’elles sont âpres ! » Ce n’est que lorsque les premières gelées les auront ridées que vous pourrez vous régaler ou les cueillir pour préparer une fine liqueur. Par contre si voulez en faire des conserves lacto-fermentées, c’est maintenant qu’il faut les ramasser. Mais n’oubliez surtout pas d’en laisser aux animaux sauvages la plus grosse part. C’est d’abord pour les oiseaux et les petits carnivores que l’épine noire a mis la table. Avec ou sans prunelles, vous aurez largement de quoi manger cet hiver. Mais eux ? L’hiver passé, ses fleurs blanches seront parmi les premières à embaumer et égayer les chemins de campagne.


L’épine noire ou prunellier.
Nom

Prunus spinosa L. 1753
Famille des Rosaceae, sous famille des Amygdalaceae.
Le nom du genre provient du latin prunus qui désignait les pruniers et prunellier, spinosa pour l’espèce signifiant quant lui épineux.
Nom français : Prunellier, épine noire. Allemand : Schwazdorn, Schlehe. Anglais : Sloe Tree, Blackthorn, Neerlandais : Sleedorn
Le prunellier est appelé épine noire à cause de son écorce d’un gris noir luisant par opposition avec l’aubépine, et sans doute plus particulièrement l’aubépine à deux styles, qui est appelée épine blanche ; buisson noir à cause de son allure en hiver et aussi mère du bois. Cette dernière appellation témoigne de la grande capacité d’observation et de la connaissance poussée de la nature des paysans d’autrefois qui avaient observé que les buissons touffus d’épines noires servaient d’abri pour les semences et les jeunes plants des arbres qui poussaient sous leur couvert avant de les supplanter, l’épine noire étant une essence de lumière. Tout se passe donc comme si du sein de ces buissons naissait et se développait une forêt. P. spinosa a aussi des noms divers selon les localités.

Période de floraison


Les fleurs parfumées apparaissent en mars, avant les feuilles, ce qui permet de le distinguer facilement des aubépines, les baies bleuissent en septembre.

Mercredi 19 Octobre 2011 Commentaires (4)

Avec trente rames du RER B qui seraient contaminées et les mensonges de la direction, il se pourrait bien que l’on s’y achemine.


Gare RER de Fontenay-aux-Roses (photo: x)
Gare RER de Fontenay-aux-Roses (photo: x)
Du mensonge par omission….

Alors que tout devait «rentrer dans la normale» aux alentours du 20 septembre, cette semaine encore comme les semaines passées, le trafic du RER B a été réduit à cause du manque de matériel roulant disponible, retiré des voies pour « maintenance » selon les informations indiquées sur les panneaux des quais. Ce que la RATP ne dit pas dans ses informations aux voyageurs qui empruntent quotidiennement la ligne, c’est que cette maintenance est liée à la découverte de poudre d’amiante sur des voitures «rénovées» qui ont été mises en service en février dernier. Il y a là à tout le moins un mensonge par omission. Ceux qui n’ont pas lu les journaux ou écouté les médias locaux ne savent pas.

…au mensonge pur et simple.

Selon certaines sources, ce serait une trentaine de rames qui serait contaminée, toutes celles qui ont été rénovées. La Régie a d’abord affirmé que le matériau cancérigène était dans des caissons, confiné et donc non dangereux, avant que soient divulguées les analyses du laboratoire Bio-Goujard.
Mardi 11 Octobre 2011 Commentaires (1)

Un ancien directeur de l’AIEA a déclaré au journal « Le monde » du 29 septembre 2011 « la transparence est la clé pour faire accepter le nucléaire à l’opinion ». Si c’était vrai, alors ladite opinion n’est pas prête à l’accepter car une totale transparence montrerait son extrême dangerosité. De même que le nucléaire est incompatible avec la démocratie, il l’est avec la transparence.


Quand le CEA de Fontenay-aux-Roses fait la sourde oreille

On peut l’expérimenter avec le CEA et son attitude envers la CLI de FAR et l’impossibilité d’avoir des réponses précises à des questions pourtant simples telles que celle sur le coût total des opérations réalisées depuis le début du démantèlement jusqu’à aujourd’hui, ou bien celle de savoir ce qu’il a répondu à la demande faite par l’ASN dans sa lettre du 13 octobre 2009, ( p.2) concernant les effluents de la cuve n°5 du bâtiment 18 de l’INB n°165 et quel a été le traitement retenu pour ces effluents*, etc. Et pourtant, il n’y a pour l’heure ni accident, ni situation de crise.

Un accident industriel ou un accident nucléaire ?

Lorsque cela est le cas, comme dans l’accident survenu au Centraco de Marcoule, même les faits ont bien du mal à être établis. On a parlé de l’explosion d’un four où étaient brulés des déchets dont on ignore toujours la provenance et dont on a ignoré longtemps le degré de radioactivité, explosion qui a fait un mort et quatre blessés dont un grave. Mais est-ce qu’il y a eu explosion ? Ce n’est même pas certain.
Mardi 4 Octobre 2011 Commentaires (0)

C’est probable !


En effet, Centraco (acronyme de Centre de traitement et de conditionnement des déchets radioactifs) est une des destinations des déchets radioactifs produits par le démantèlement des installations nucléaires du CEA de Fontenay-aux-Roses. Lundi 12 septembre s’est produit un grave accident dans le four de fusion de ce centre exploité par une filiale d’EDF, la SOCODEI. Il a causé la mort d’un salarié et en a blessé quatre autres, dont un gravement.
Selon l’ASN, le local dans lequel se trouve le four a été partiellement endommagé et il a été mis sous scellés par le procureur de la République pour l’enquête. Dans son communiqué l’ASN indique que « sans préjudice des mesures qui pourront être prises dans le cadre de la procédure judiciaire, l’ASN a décidé de soumettre à autorisation préalable le redémarrage des fours de fusion et d’incinération, qui avaient été arrêtés peu après l’accident. Cela a fait l’objet d’une décision du collège de l’ASN en date du 27 septembre 2011. » Etant données les exigences que pose à juste titre l’ASN pour la reprise d’activité des installations de ce centre, celle-ci ne sera pas pour demain. La fin du démantèlement des installations nucléaires du CEA de Fontenay-aux-Roses a été sans cesse repoussée, d’abord en 2018, elle est prévue maintenant pour 2025, « hors aléas ». En voici justement un. On peut donc d’ores et déjà parier qu’à peine annoncés, les nouveaux délais ne seront pas tenus.
Mardi 4 Octobre 2011 Commentaires (0)

Un vœu sur la «sortie du nucléaire» présenté par le groupe EE-LV au Conseil régional d’Ile de France a été adopté lors de la séance du 30 septembre 2011, chose impensable il y a quelques mois dans une assemblée où les écologistes sont minoritaires ! Fukushima est passé par là. Il faut dire aussi que le groupe EELV avait mis beaucoup d’eau dans son vin pour obtenir ce résultat. Trop peut-être… Et malgré cela, le PS s’est contenté de refuser de voter. Une attitude à la Ponce Pilate qui laisse mal augurer de l’avenir…


La fin du nucléaire en France : quelle date?

Le vœu demande une sortie «progressive » du nucléaire sur « une génération ». C’est bien flou comme délais. Les Allemands et les Suisses ont fixé des dates précises, respectivement 2022 et 2034, soit 10 et 22 ans comme le rappelle d’ailleurs l’exposé du motif du vœu. Cette question du délai est capitale. Selon le dernier scénario de l’association Négawatt, la France pourrait achever sa sortie du nucléaire en 2033.
Dimanche 2 Octobre 2011 Commentaires (0)

Le nucléaire civil n’est pas plus compatible avec une «transparence» tant de fois alléguée qu’il ne l’est avec le respect des droits démocratiques les plus élémentaires. Après la catastrophe de Tchernobyl, il y a eu la scandaleuse affaire Bandajevsky, ce médecin chercheur de l’institut médical de Gomel traité comme un criminel par l’état Belarus, incarcéré pendant 8 ans sous de fallacieuses accusations, torturé pour avoir publié les résultats de ses recherches sur les conséquences sur l’organisme de la contamination radioactive des sols par le Césium 137 consécutif à l’explosion du réacteur de la centrale nucléaire. Après la catastrophe de Fukushima, des violations semblables se reproduisent dans un pays supposé démocratique, avec l’arrestation et le passage à tabac du militant anti-nucléaire Sono RYOTA. Demain, qu’en sera-t-il en France, si se produisait une catastrophe nucléaire ? L’état d’urgence et toute transparence et démocratie seraient bafouées dans la «gestion» de la crise qui suivrait. Les conséquences d'une catastrophe nucléaire affectent la planète entière. Anti-nucléaires de tous les pays, unissons-nous, Il faut défendre Sono RYOTA !


Un nouvel exemple d’incompatibilité entre industrie nucléaire et démocratie
Sono RYOTA est l’un des organisateurs de plusieurs manifestations à Tokyo. Militant anti-nucléaire, syndicaliste, membre de No Vox Japon. Il a été arrêté le 23 septembre lors d’une manifestation pacifiste dans un quartier populaire de Tokyo. Les policiers ont tabassé les manifestants qui essayaient de le protéger. Son avocat qui a pu le rencontrer a déclaré qu’il était blessé au visage et avait le corps couvert de bleus. En contradiction avec les garanties dont bénéficie tout japonais lors d'une arrestation, les criminels exceptés, il a été menotté, photographié et ses empreintes digitales ont été relevées. Comme il protestait contre cette violation de ses droits humains fondamentaux, un policier lui a affirmé « Tu n’as pas de droits humains ».

Si vous voulez faire pression pour que ce militant des mouvements anti-nucléaires et des «Sans voix» du réseau «No vox Japon» soit libéré vous pouvez participer à la cyberaction organisée par cyberacteurs.org. en envoyant un message à l’ambassade du japon pour exiger sa remise en liberté.
Une cyberaction vous permet d'interpeller directement les décideurs (politiques ou économiques) en leur envoyant un courrier électronique. Dans le cas présent, il s’agit de la Cyber @ction 435 :appel contre arrestation à Tokyo d'un militant anti-nucléaire. Cliquez sur ce lien.
Vendredi 30 Septembre 2011 Commentaires (0)

Comme elles sont élégantes, dans la haie, les baies d’un joli rouge vif et luisant de la douce-amère! Belles mais vénéneuses… La douce-amère marie les contraires : amertume et douceur ; régal pour beaucoup d’oiseaux, toxique, voire mortelle pour tous les mammifères, hommes y compris. Elle peut aussi guérir mais profanes s’abstenir. Et la tradition lui attribue des propriétés surprenantes. D’une certaine façon, avec elle, l’amour côtoie la mort. Donc, prudence…


Dessin extrait de la Flore de l'abbé H. Costes, t. 2 p.613
Dessin extrait de la Flore de l'abbé H. Costes, t. 2 p.613
Nom
Solanum dulcamara L. 1753
Famille des solanaceae [solanacées]

Le nom du genre vient du latin sol : soleil, un genre dont les plantes membres recherchent les stations ensoleillées. Selon une autre étymologie il viendrait du verbe solari : consoler à cause des propriétés narcotiques de nombreuses espèces de ce genre.
Pour l’espèce, dulcis est un mot latin qui signifie «doux» et amarus «amer» En français comme en latin mais aussi en anglais, en allemand, en néerlandais et dans bien des langues, elle tire son nom de la saveur de son écorce lorsqu’on la mâchonne – chose à éviter de faire, la plante étant vénéneuse dans toutes ses parties. Assez curieusement, à rebours de l’ordre des termes dans le nom, le doux suit l’amer : « Lorsqu’on les mâche [les tiges] on perçoit une saveur amère qui est bientôt suivie d’un goût douceâtre » (Barbier 1837, p. 471)
Elle a aussi beaucoup d’autres noms vernaculaires. Citons : morelle grimpante (par opposition à la morelle noire qui ne grimpe pas), crève chien (allusion possible à sa toxicité dont les animaux de compagnie peuvent faire les frais), réglisse sauvage (référence à l’un de ses usages à ne pas suivre), herbe à la fièvre, herbe à la quarte ou «quarte» signifie «fièvre quarte», une fièvre intermittente (renvoie sans doute à des propriétés fébrifuges non attestées par ailleurs) Elle a aussi d’autres appellations dont la raison, s’il en est une, n’est pas évidente : loque, bronde, bois de ru.

Période de floraison
Fleurs de juin à août, baies de septembre à décembre, d’abord vertes, puis rouges et enfin jaunes.

Description
Sous-arbrisseau de 60cm à 3m, sarmenteux.
●Grosse racine, ramifiée et charnue.
Tiges lianiformes, rampantes ou grimpantes, plus ou moins volubiles mais sans dispositif d’accroche, parfois retombantes, pubescentes.
Feuilles alternes, pétiolées avec pétiole plus court que le limbe, cordiformes à la base de la plante, trilobées au sommet, avec un grand lobe central en forme de cœur et deux latéraux plus petits ovales à subaigus.
Fleurs monoïques (1 ─ 1,5cm) en cymes par 10 ─ 25 sur un long pédoncule opposé à une feuille supérieure, 5 sépales dentées soudées entre elles, plus courtes que le tube, 5 pétales, égaux, soudés à la base à lobes étroits, aigus, recourbés vers l’arrière donnant à la fleur un aspect étoilé, cinq étamines jaunes réunies en un tube saillant d’où dépasse un stigmate unique à long style.
Fruits, baies ovoïdes (1 – 1,5cm), vertes puis rouge vif luisant avec de nombreuses petites graines blanc ivoire, lenticulaires d’environ 3mm de diamètre, aplaties sur les bords, au hile bien marqué. Il est difficile de confondre ces baies avec d’autres, peut-être avec des groseilles mais cette confusion serait assez grossière.

Habitat
Haies, bois clairs, pierrailles, bords des ruisseaux, la douce-amère aime les lieux humides mais ensoleillés. Elle fréquente aussi des stations plus sèches comme rudérale. En d’autres termes, c’est une espèce héliophile et de demi-ombre, hygrophile à mésohygrophile, nitrophile. Son amplitude altitudinale va de 0 à 1700m.
Plante très commune dans toute la France, mentionnée en Europe dès le XIIIème siècle.

Remarque importante

La douce-amère est une plante fortement TOXIQUE pour tous les mammifères, hommes et animaux domestiques inclus. Elle le serait aussi pour les tortues terrestres.
Dimanche 25 Septembre 2011 Commentaires (3)

Sur le nucléaire notamment… Ça ne vaut pas le coup de tenter de les départager et ce serait cautionner la marche vers un bipartisme. Pour les écologistes, c’est le premier tour qui compte. Laissons la primaire PS au PS.


Sortir du nucléaire?

Aubry serait pour. Hollande contre. Hollande veut simplement réduire la part du nucléaire pour la ramener à 50%. Lors du débat télévisé obligeamment organisé par France 2, il s’est évertué à démontrer que sa proposition n’était pas différente de celle de Martine Aubry si l’on raisonnait en fonction de la durée des mandats présidentiels. Ce qui est faux, bien entendu. Si l’on décide de sortir du nucléaire à échéance de vingt-cinq ou même quarante ans (position de Ségolène Royal), il y a des mesures à prendre dès maintenant pour réorienter la production d’électricité et elles ne consisteront pas seulement à fermer les centrales les plus vétustes. Mais peu importait à François Hollande. Ce qu’il voulait montrer, c’est que les anti-nucléaires n’avait pas de raison de choisir Aubry plutôt que lui. Il y a sans doute réussi en soulevant la question de l’EPR en construction à Flamanville. Une sortie du nucléaire si progressive soit-elle suppose que l’on arrête dès maintenant la construction de tout nouveau réacteur, fût-il en chantier, donc que l’on arrête de construire celui de Flamanville. La décision est d’autant plus facile à prendre que le chantier cumule les retards, les malfaçons et s’avère un gouffre financier pour un réacteur dont on sait déjà que du point de vue de la sûreté, il laisse à désirer autant, sinon plus que ses ainés. Martine Aubry n’a pas proposé d’arrêter le chantier ! Elle veut attendre les résultats des expertises. Comme Hollande…. Ce n’est pas en s’y prenant ainsi qu’elle verra « naître la première génération de l’après nucléaire » Si elle le veut vraiment, il faudra qu’elle aille bien au-delà du consensus de façade sur le nucléaire que les candidats à la primaire PS affichaient lors de cette émission, à la grande satisfaction d’un François Hollande tout sourire.
Lors de ce débat, seule Ségolène Royal semblait avoir véritablement étudié la question, avoir pris conscience de l’ampleur de la tâche et avoir sérieusement envisagé une sortie du nucléaire bien que les délais qu’elle propose soient trop longs. Elle exprimait l’opinion qu’elle s’est forgée sur la question et cherchait surtout à rassurer toute la filière en montrant le rôle capital qu’auront à jouer ses acteurs pour mener à bien cette sortie.
La formule de Martine Aubry « Je veux voir naître la première génération de l’après-nucléaire » est une jolie formule, mais on peut craindre qu’elle ne soit que cela.
Jeudi 22 Septembre 2011 Commentaires (0)

Au quotidien

FFC et UCI roulent sur la tête… Incapables hier d’interdire le Tour de France (homme) à de véritables pharmacies ambulantes, elles cherchent aujourd’hui des noises à une championne dont la longévité, le mode de vie sont là pour prouver qu’il est impensable qu’elle se dope. Jeannie Longo, est une championne que tous les écologistes devraient aimer…


Vas y Jeannie !
Jeannie Longo ne s’est jamais bien entendu avec la FFC. Elle préfère les pédales qu’elle a testées à celles que voulait lui imposer la FFC (pour quelle raison ?) Elle préfère aller loger à la campagne près de la nature que dans les hôtels réservés par ladite fédération. Elle s’entraine à sa façon et son entraineur est son mari, cela aussi est mal vu.
Pour être en bonne santé, elle conseille de «réduire les séances d’ordinateur, débrancher la carte Wi-Fi, se demander si c’est vraiment utile de s’exposer ainsi à ces ondes.» ici «Je fais partie des 4 % de Français qui ne possèdent pas de téléphone portable» ajoute-elle. C’est une femme indépendante, une femme libre. Comme l’a affirmé Laurent Jalabert sur RTL «C'est quelqu'un qui suit un programme en fonction de ses sensations, de ses envies, qui peut changer de lieu de résidence comme je l'ai déjà vu faire plusieurs fois sans ressentir forcément le besoin d'avertir la planète entière ». Le sélectionneur de l’équipe de France a ajouté : « Il y a probablement un décalage avec le milieu des contrôleurs et le style de vie de Jeannie Longo qui aujourd'hui l'amène dans une situation un peu improbable » C’est également ce que suggère un responsable de la Fédération : « Ce n'est peut-être pas trop son truc d'aller se localiser sur internet quand elle change d'hôtel »
Samedi 10 Septembre 2011 Commentaires (0)

« Mauvaise nouvelle », ce sont les termes même employés par Marie-Georges Buffet dans un communiqué courageux. Tous les féministes, femmes ou hommes devraient lui dire merci.


Marie-Georges Buffet
Marie-Georges Buffet
Avec plus ou moins de bonne foi, les leaders du PS se réjouissent et se disent soulagés par la décision du procureur américain de renoncer à poursuivre Dominique Strauss-Khan pour le viol de la femme de chambre venue faire le ménage dans sa luxueuse suite d’un hôtel newyorkais. À gauche, dans l’ensemble, la plupart des politiques interviewés tiennent le même discours. À une exception près : Marie-Georges Bufffet. Dans un communiqué, elle déclare : « Le refus de faire juger l'affaire dans laquelle l'ancien directeur du FMI est accusé de viol est une mauvaise nouvelle pour la justice et une mauvaise nouvelle pour les femmes. Car à ce jour la vérité n'est pas dite, ni pour le présumé innocent ni pour la présumée victime» Elle ajoute que la décision prise par le procureur américain « fait courir de grands risques au droit des femmes en revenant au temps où les victimes de viols étaient à priori coupables, au temps où le viol n'était pas considéré comme un crime » Elle termine son communiqué par une mise en garde : « La vigilance s'impose pour que le refus de faire passer la justice aux USA ne donne pas des ailes en France aux pourfendeurs d'une justice implacable envers les violences- sexuelles ou non - à l'encontre des femmes »
Vendredi 26 Août 2011 Commentaires (0)
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