A proximité du Col du Béal, sur les Hautes Chaumes dans les Monts du Forez, une stèle nous rappelle qu'en 1944 Dans la nuit du 12 au 13 août 1944, Suzanne Combelas et Denise Colin, "Merlinettes" opératrices radios du Corps Féminin des Transmissions d'Afrique du Nord furent parachutées à la Croix Saint-Anne par les Services Spéciaux d'Alger (B-24 Libérator américain).
Sur les Hautes Chaumes où le vent peut s’en donner à cœur joie sur des pâturages, où seuls quelques arbres réussissent, tant bien que mal à subsister, cette stèles ne peut échapper au regard de ceux qui parcourent le chemin des crêtes. Si le brouillard n’est pas de la partie, elle se voit de loin et elle intrigue – s’il y du brouillard, mieux vaut ne pas tenter l’aventure !
Aujourd’hui, alors qu’actualité oblige, on nous parle des femmes soldats ukrainiennes ou russes, les Merlinettes semblent bien oubliées. Pourtant de ces expéditions en France occupées, 60 pour cent de ces opératrices radios ne revinrent pas ! Les Allemands refusèrent d’accorder le statut de combattantes à celles qui furent capturées, ce qui leur aurait permis de bénéficier d'une protection spéciale selon le droit international de la guerre. Au lieu de cela, bien des Merlinettes qui tombaient entre leurs mains furent torturées et exécutées.
Rappelons donc que « les Merlinettes » est le surnom donné aux jeunes femmes volontaires, presque toutes originaires d’Afrique du Nord et qui s’engagèrent dans les transmissions, après le débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 au Maroc et en Algérie. Comme le commandant des transmissions était le général Lucien MERLIN, on les a appelées les « Merlinettes » !
Les deux Merlinettes, Suzanne Combelas et Denise Colin, qui tombèrent du ciel sur ces Hautes Chaumes, à la limite des départements du Puy-de-Dôme et de la Loire survécurent à leurs périlleuses missions, l’une d’elles par miracle!
Aujourd’hui, alors qu’actualité oblige, on nous parle des femmes soldats ukrainiennes ou russes, les Merlinettes semblent bien oubliées. Pourtant de ces expéditions en France occupées, 60 pour cent de ces opératrices radios ne revinrent pas ! Les Allemands refusèrent d’accorder le statut de combattantes à celles qui furent capturées, ce qui leur aurait permis de bénéficier d'une protection spéciale selon le droit international de la guerre. Au lieu de cela, bien des Merlinettes qui tombaient entre leurs mains furent torturées et exécutées.
Rappelons donc que « les Merlinettes » est le surnom donné aux jeunes femmes volontaires, presque toutes originaires d’Afrique du Nord et qui s’engagèrent dans les transmissions, après le débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 au Maroc et en Algérie. Comme le commandant des transmissions était le général Lucien MERLIN, on les a appelées les « Merlinettes » !
Les deux Merlinettes, Suzanne Combelas et Denise Colin, qui tombèrent du ciel sur ces Hautes Chaumes, à la limite des départements du Puy-de-Dôme et de la Loire survécurent à leurs périlleuses missions, l’une d’elles par miracle!
Après diverses missions en Auvergne et dans la région Rhône Alpes, Suzanne Combelas rejoint l’armée de De Lattre de Tassigny à Macon et participera aux campagnes de France, d’Alsace et d’Allemagne. Elle y retrouve également son officier instructeur avec lequel elle se mariera une fois la guerre terminée. Elle a été décorée de la croix de guerre 1939 – 1945 avec étoile d’argent. 56 ans plus tard, le 14 juillet 2000 elle est venue rencontrer François Guihlot, résistant au sol qui s’occupait des parachutages qui l’avait accueillie et hébergée dans la ferme de ses parents.
J’ai trouvé moins de choses sur Denise Colin. Elle fut arrêtée et déportée camp de concentration de Ravensbrück après son arrestation. Elle a ensuite été transférée dans le camp de Neubrandenburg où elle été enregistrée à l’infirmerie. C’est la libération de ces camps par l’armée rouge qui lui a sans doute sauvée la vie elle a été libérée et rapatriée par les Russes. Le rôle des Russes dans cette guerre contre les nazis : autre point de l’histoire à ne pas oublier !
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En mémoire à Marie-Louise Cloarec, 28 ans Eugénie Djendi, 22 ans, Pierette Louin, 25 ans, Suzanne Mertzisen 26 ans. “Merlinettes“ Opératrice radio du Corps Féminin des Transmissions, en mission en tant que parachutiste pour le commandement spécial d’Alger en avril 1944 Exécutées à Ravensbrück le 18 janvier 1945
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Pour en savoir plus : Journal La Montagne ; https://www.cailloutendre.fr/2017/03/merlinettes-parachutees ; https://www.irk-cir.org/fr/articles/2
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Photos: de haut en bas JFD ; JFD ; Musée des Transmissions
Mercredi 8 Mars 2023
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