Il est maintenant le «responsable environnement du Modem » En octobre 2011, il affirmait : « il ne faut pas partir du point de vue de principe "on va arrêter le nucléaire", mais réfléchir au niveau d’effort que l’on peut faire. Si, par une plus grande efficacité énergétique et un développement des énergies renouvelables, on peut répondre aux défis à une échéance moyenne (2030) ou longue (2050), alors on aura réussi notre objectif de réduire les énergies fossiles et le nucléaire. Mais si on commence par dire "pour ou contre le nucléaire", on va avoir un débat stressant, dogmatique, diviseur, qui ne répondra de toute façon pas aux questions essentielles.» Pour un écologiste, la question essentielle est la préservation de la vie sur Terre et cette vie est gravement menacée par le nucléaire, civil ou militaire. Il faudrait attendre 2050 pour arrêter peut-être une ou deux centrales? Pourquoi pas un siècle? Avec Yann Wehrling, l'abandon du nucléaire, c'est pour la saint-glinglin.
Yann Wehrling et son collègue Jean-Luc Behnamias, lui aussi ancien secrétaire national des Verts ont adhéré et occupent des postes de responsabilité dans un parti dont le leader, François Bayrou, est partisan de conserver l’arme nucléaire.
Mais que faisaient-ils dans un parti écologiste ? Quand leur engagement était-il sincère? Hier ou aujourd’hui?
Sans doute , jamais…
Jeudi 22 Mars 2012
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Au quotidien
Ce n’est pas au nom de la laïcité qu’il faut d’abord refuser la viande halal ou casher mais c’est parce que les pratiques actuelles d’abattage qu’elle implique entraînent un surcroît de souffrance infligé à l’animal que l’on tue. C’est aux autorités religieuses concernées de faire preuve d’un peu de subtilité théologique pour qu’une viande halal ou casher puisse être certifiée telle alors que l’animal a été étourdi de façon réversible. C’est d’ailleurs ce qu’acceptent des pays à majorité musulmane et ce que serait prêt à accepter le Recteur de la Mosquée de Paris.
Certes, toutes les méthodes d’abattage sont cruelles à des degrés divers mais l’égorgement sans étourdissement préalable l’est plus que les autres et génère du stress et des souffrances dans une agonie qui dure près d’un quart d’heure. Ce point est bien documenté et incontestable.
Aucun mode d’abattage n’est parfaitement indolore et il est certain qu’un peu moins d’alimentation carnée entrainerait moins d’abattages, mais il y aurait moins de troupeaux. Il est peut-être souhaitable mais hautement improbable que les gens deviennent végétariens. Et si tous l’étaient, il n’y aurait plus que quelques broutards comme il n’existe plus que quelques chevaux de trait alors qu’il y en avait des milliers avant que la traction animale ne soit supplantée par les machines à vapeur et les moteurs à essence : les animaux de boucherie sont élevés pour … la boucherie et non pour être des animaux de compagnie ou des phénomènes de foire que l’on fait caresser par son petit dernier à l’occasion du salon de l’agriculture ou de la fête de la ville.
Il faut donc faire en sorte que les animaux de boucherie souffrent le moins possible lors de leur triste fin.
Il faut donc faire en sorte que les animaux de boucherie souffrent le moins possible lors de leur triste fin.
Vendredi 16 Mars 2012
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Au quotidien
Le préfet du Puy de Dôme a suspendu l’autorisation d’utiliser la bromadiolone dans la lutte contre les rats taupiers sur les 22 communes du département qui abritent des dortoirs de ces rapaces.
En ces temps où le Président/candidat sacrifie allégrement la nature et les espèces sauvages dans sa pêche aux voix, il est rare de trouver de bonnes nouvelles à annoncer aux protecteurs et amoureux de la nature. En voici une cependant qui concerne les milans royaux.
On se souvient qu’à l’occasion d’un déplacement en Auvergne ici, la candidate EE/LV avait relayé l’alerte lancée par la LPO Auvergne devant l’hécatombe de Milans noirs due à la bromadiolone, un anticoagulant utilisé pour empoisonner les rats taupiers ( campagnols terrestres) mais qui empoisonne leurs prédateurs, notamment les milans royaux mais aussi les hermines et renards, sans compter les chiens et les chats et toute la faune qui goûte aux appâts assaisonnés à la bromadiolone : sangliers, chevreuils, lièvres et oiseaux granivores.
Devant les empoisonnements de rapaces dument constatés et enregistrés par la LPO au mois de novembre 2011, empoisonnements constatés qui s’élevaient à 14 Milans et 8 buses variables, oiseaux protégés en France, le préfet a décidé de satisfaire à la requête de la LPO. Il a suspendu l’autorisation d’utilisation de ce poison sur les 22 communes du Puy-de-Dôme qui abritent des dortoirs de Milans royaux.
Cerise sur le gâteau, il a également accepté de retirer de le renard et les mustélidés de la liste des nuisibles, reconnaissant par là même le rôle de régulateur de ces espèces sur les populations de rats taupiers. Une réunion se tiendra ce trimestre pour déterminer les modalités d’une lutte contre le pullulement de rats taupiers avec toutes les parties concernées.
Avec la LPO, on ne peut que se réjouir de ces sages décisions tout en regrettant qu’il ait fallu une aussi lourde mortalité – les cadavres retrouvés n’étant que la partie visible de l’iceberg –pour qu’elles puissent être prises.
Crédit Photo : Thomas Kraft, wikicommons
On se souvient qu’à l’occasion d’un déplacement en Auvergne ici, la candidate EE/LV avait relayé l’alerte lancée par la LPO Auvergne devant l’hécatombe de Milans noirs due à la bromadiolone, un anticoagulant utilisé pour empoisonner les rats taupiers ( campagnols terrestres) mais qui empoisonne leurs prédateurs, notamment les milans royaux mais aussi les hermines et renards, sans compter les chiens et les chats et toute la faune qui goûte aux appâts assaisonnés à la bromadiolone : sangliers, chevreuils, lièvres et oiseaux granivores.
Devant les empoisonnements de rapaces dument constatés et enregistrés par la LPO au mois de novembre 2011, empoisonnements constatés qui s’élevaient à 14 Milans et 8 buses variables, oiseaux protégés en France, le préfet a décidé de satisfaire à la requête de la LPO. Il a suspendu l’autorisation d’utilisation de ce poison sur les 22 communes du Puy-de-Dôme qui abritent des dortoirs de Milans royaux.
Cerise sur le gâteau, il a également accepté de retirer de le renard et les mustélidés de la liste des nuisibles, reconnaissant par là même le rôle de régulateur de ces espèces sur les populations de rats taupiers. Une réunion se tiendra ce trimestre pour déterminer les modalités d’une lutte contre le pullulement de rats taupiers avec toutes les parties concernées.
Avec la LPO, on ne peut que se réjouir de ces sages décisions tout en regrettant qu’il ait fallu une aussi lourde mortalité – les cadavres retrouvés n’étant que la partie visible de l’iceberg –pour qu’elles puissent être prises.
Crédit Photo : Thomas Kraft, wikicommons
Mercredi 29 Février 2012
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Au quotidien
Cette manifestation réussie et haute en couleurs s’est déroulée samedi dernier, le 11 février, sous étroite surveillance policière. Elle n’a pas fait la une des médias, c’est le moins que l’on puisse dire… Les tortionnaires des arènes n’y sont sans doute pas pour rien.
Alors que tous les sondages, aussi divers et variés soient-ils, donnent toujours une écrasante majorité contre la corrida, les députés et ministres resteront-ils en majorité plus attentifs au lobby de la tauromachie qu’à l’expression de l’opinion des gens et à celle des associations de défense des animaux comme à celles qui sont tout simplement opposées aux spectacles barbares et violents ?
Corrida basta
Cette manifestation avait pour but de leur montrer la force du mouvement abolitionniste et sa popularité, de demander le retrait de l’inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel français qu’a effectuée Frédéric Mitterrand le 22 avril 2011, d’obtenir des députés et des candidats à l’élection présidentielle qu’ils écoutent plutôt les Français que le lobby des arènes. Elle s’inscrit en parallèle à la Question Prioritaire de Constitutionnalité contre cette inscription déposée par deux associations, le CRAC (Comité radicalement Anti Corrida Europe) et Droits des animaux, QPC renvoyée devant le Conseil d’état par le Tribunal administratif qui en a reconnu le caractère sérieux et recevable.
Cette manifestation avait pour but de leur montrer la force du mouvement abolitionniste et sa popularité, de demander le retrait de l’inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel français qu’a effectuée Frédéric Mitterrand le 22 avril 2011, d’obtenir des députés et des candidats à l’élection présidentielle qu’ils écoutent plutôt les Français que le lobby des arènes. Elle s’inscrit en parallèle à la Question Prioritaire de Constitutionnalité contre cette inscription déposée par deux associations, le CRAC (Comité radicalement Anti Corrida Europe) et Droits des animaux, QPC renvoyée devant le Conseil d’état par le Tribunal administratif qui en a reconnu le caractère sérieux et recevable.
Lundi 13 Février 2012
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Le Maire de Clamart est aussi Vice-président de notre agglomération Sud de Seine. C'est pourquoi je relaie la position du groupe Europe-Ecologie de Clamart que je partage.
« Nous avons appris mercredi soir l'existence d'une vidéo mettant en cause le maire de Clamart, vidéo immédiatement dénoncée par celui-ci publiquement en conseil municipal comme une manœuvre de l'UMP pour le déstabiliser.
« Compte tenu de la gravité des accusations portées à l'encontre du maire de Clamart, du passif judiciaire du maire UMP du Plessis-Robinson à l'origine de l'information au procureur Courroye il y a plusieurs mois et de l'enquête judiciaire qui a suivi et est encore en cours, nous observerons une stricte neutralité respectant la présomption d'innocence.
Nous demandons cependant que l'enquête ne soit pas menée sous la responsabilité du procureur des Hauts-de-Seine, proche de Nicolas Sarkozy et mis en examen le 17 janvier dernier pour les enquêtes illégales en direction de journalistes du Monde.
Soucieux d'éthique et de transparence dans notre façon de faire de la politique, nous souhaitons que toute la lumière soit faite concernant cette affaire et ce dans les plus brefs délais. » Europe Écologie Les Verts. Groupe de Clamart - Plessis Robinson.
Cela dit, il faut remarquer que le maire de Clamart a fait procéder à une analyse de cette vidéo. Des points troublants sont apparus et comme cette vidéo a été largement difffusée sur Internet, il serait juste que cette analyse reçoive une aussi grande diffusion. On la trouvera ici
« Compte tenu de la gravité des accusations portées à l'encontre du maire de Clamart, du passif judiciaire du maire UMP du Plessis-Robinson à l'origine de l'information au procureur Courroye il y a plusieurs mois et de l'enquête judiciaire qui a suivi et est encore en cours, nous observerons une stricte neutralité respectant la présomption d'innocence.
Nous demandons cependant que l'enquête ne soit pas menée sous la responsabilité du procureur des Hauts-de-Seine, proche de Nicolas Sarkozy et mis en examen le 17 janvier dernier pour les enquêtes illégales en direction de journalistes du Monde.
Soucieux d'éthique et de transparence dans notre façon de faire de la politique, nous souhaitons que toute la lumière soit faite concernant cette affaire et ce dans les plus brefs délais. » Europe Écologie Les Verts. Groupe de Clamart - Plessis Robinson.
Cela dit, il faut remarquer que le maire de Clamart a fait procéder à une analyse de cette vidéo. Des points troublants sont apparus et comme cette vidéo a été largement difffusée sur Internet, il serait juste que cette analyse reçoive une aussi grande diffusion. On la trouvera ici
Lundi 30 Janvier 2012
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Au quotidien
Roger Belbéoch est décédé le 27 décembre 2011 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Avec sa femme Bella, ils furent parmi les premiers physiciens nucléaires à s’élever contre l’industrie nucléaire.
Un chercheur en physique nucléaire engagé…
Roger Belbéoch a travaillé dans un laboratoire universitaire de recherche (Orsay, Paris-Sud). Sa spécialité était les accélérateurs de particules et la physique des faisceaux de haute énergie. Dans ce cadre il utilisait de grosses installations productrices de rayonnements, ce qui l’a conduit à s’intéresser aux effets biologiques des rayonnements ionisants. Là est l'origine, en 1970 de son questionnement sur les dangers de l'énergie nucléaire et de ses prises de position antinucléaires radicales. Il a été un des pilliers avec Bella Belbéoch, Monique et Raymond Sené du GSIEN (Groupement des scientifiques indépendants) fondé en 1975. Il a participé au mouvement « Survivre et Vivre » fondés par les mathématiciens Pierre Samuel, Claude Chevalley, Alexander Grothendieck, groupe qui fut l’une des origines du mouvement écologiste en France. Il était directeur de publication de la «Lettre du Comité Stop Nogent ».
…dont la compétence et la capacité d’expertise va nous manquer
Comme le rappelle la CRIIRAD « Roger [Belbéoch] avait la capacité d'analyser les problèmes du nucléaire en dehors de tout schéma établi et de toute compromission. Ses analyses effectuées avec une lucidité, une compétence et une rigueur hors du commun nous ont alertés depuis longtemps sur les risques liés à l’industrie nucléaire, risques confirmés par les catastrophes de Tchernobyl, puis de Fukushima. Roger [Belbéoch] a toujours recherché la vérité, mais pas les récompenses ou les honneurs. »
Roger Belbéoch a travaillé dans un laboratoire universitaire de recherche (Orsay, Paris-Sud). Sa spécialité était les accélérateurs de particules et la physique des faisceaux de haute énergie. Dans ce cadre il utilisait de grosses installations productrices de rayonnements, ce qui l’a conduit à s’intéresser aux effets biologiques des rayonnements ionisants. Là est l'origine, en 1970 de son questionnement sur les dangers de l'énergie nucléaire et de ses prises de position antinucléaires radicales. Il a été un des pilliers avec Bella Belbéoch, Monique et Raymond Sené du GSIEN (Groupement des scientifiques indépendants) fondé en 1975. Il a participé au mouvement « Survivre et Vivre » fondés par les mathématiciens Pierre Samuel, Claude Chevalley, Alexander Grothendieck, groupe qui fut l’une des origines du mouvement écologiste en France. Il était directeur de publication de la «Lettre du Comité Stop Nogent ».
…dont la compétence et la capacité d’expertise va nous manquer
Comme le rappelle la CRIIRAD « Roger [Belbéoch] avait la capacité d'analyser les problèmes du nucléaire en dehors de tout schéma établi et de toute compromission. Ses analyses effectuées avec une lucidité, une compétence et une rigueur hors du commun nous ont alertés depuis longtemps sur les risques liés à l’industrie nucléaire, risques confirmés par les catastrophes de Tchernobyl, puis de Fukushima. Roger [Belbéoch] a toujours recherché la vérité, mais pas les récompenses ou les honneurs. »
Jeudi 19 Janvier 2012
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Il ne faut pas rêver, même si tous les élevages en batterie se mettaient aux normes qui s’appliqueront dès le 1 janvier 2011, ce ne serait pas Byzance pour autant… Les pauvres poules élevées en cage continueront de mener une vie misérable dans un univers que, bien qu’il s’agisse d’animaux d’élevage, je qualifierai de carcéral, pour ne pas dire plus. Il faut interdire l’élevage en batterie des poules pondeuses. C’est la seule solution humaine.
Pas encore de quoi chanter, les cocottes…
Au 1er janvier 2012, l'ensemble des élevages européens de poules pondeuses devront respecter de nouvelles normes fixées par la directive sur la protection des poules pondeuses adoptée en 1999. Actuellement, les poules disposent d'une surface équivalente à une feuille de format A4 (550 cm² par poule) et, à partir du 1er janvier 2012, elles disposeront d’une surface de 750cm2, soit 200cm2 supplémentaires, l’équivalent d’un peu plus de deux tickets de métro. Chaque poule devra disposer d’une mangeoire d’au moins (dans les faits, ce sera au plus) de 12 cm de long, d’un nid, d’une litière permettant le picotage et le grattage, d’un perchoir, d’un dispositif pour raccourcir leurs griffes et de l’accès à un abreuvoir. Mais toujours pas de sorties au grand air, ni de Chantecler…
Au vu des résultats de l'enquête menée par l’association L214 il s'avère que les aménagements, quand ils sont en place – ce qui n’est jamais le cas pour la litière – ne correspondent pas aux définitions communes des mots tels qu'on les utilise habituellement. Le "nid" est constitué par des lamelles de plastique qui pendent du plafond sur un sol grillagé. Le perchoir est constitué par une baguette suspendue à 3cm au fond de la cage. Un bout de papier de verre collé dans un coin de la cage fait office de raccourcisseur de griffes...
Au 1er janvier 2012, l'ensemble des élevages européens de poules pondeuses devront respecter de nouvelles normes fixées par la directive sur la protection des poules pondeuses adoptée en 1999. Actuellement, les poules disposent d'une surface équivalente à une feuille de format A4 (550 cm² par poule) et, à partir du 1er janvier 2012, elles disposeront d’une surface de 750cm2, soit 200cm2 supplémentaires, l’équivalent d’un peu plus de deux tickets de métro. Chaque poule devra disposer d’une mangeoire d’au moins (dans les faits, ce sera au plus) de 12 cm de long, d’un nid, d’une litière permettant le picotage et le grattage, d’un perchoir, d’un dispositif pour raccourcir leurs griffes et de l’accès à un abreuvoir. Mais toujours pas de sorties au grand air, ni de Chantecler…
Au vu des résultats de l'enquête menée par l’association L214 il s'avère que les aménagements, quand ils sont en place – ce qui n’est jamais le cas pour la litière – ne correspondent pas aux définitions communes des mots tels qu'on les utilise habituellement. Le "nid" est constitué par des lamelles de plastique qui pendent du plafond sur un sol grillagé. Le perchoir est constitué par une baguette suspendue à 3cm au fond de la cage. Un bout de papier de verre collé dans un coin de la cage fait office de raccourcisseur de griffes...
Vendredi 30 Décembre 2011
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Au quotidien
Un Coucou de Greenpeace depuis l’intérieur de la centrale de Nogent
Dimanche 11 Décembre 2011
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Pour son premier déplacement de la campagne présidentielle vendredi dernier, Eva Joly a choisi l'Auvergne pour populariser le thème de la biodiversité dont les autres candidats ne parleront guère. Elle a indiqué qu’elle fera de la défense de la biodiversité « un thème fondamental » de sa campagne. « C'est un thème un peu méconnu, une urgence pas complètement perçue » alors que « notre avenir en dépend », a-t-elle déclaré. « Nous vivons à crédit sur le dos de la nature. Dans ce domaine comme dans tant d'autres, le Grenelle de l'environnement a été lessive par la machine UMP et le fantasme productiviste » a regretté la candidate écologiste.
Le matin, Eva Joly a visité un centre de soins de la LPO à Clermont-Ferrand, aux côtés du président de la Ligue Allain Bougrain-Dubourg. Ce dernier a souligné que l’on «s'intéresse plus aux enjeux économiques, un peu moins (…) au vivant». Il s'est réjoui qu'Eva Joly soit présente pour « porter le message de la biodiversité ».
L’après-midi la candidate écologiste a participé au lâcher d’une buse variable qui avait été traitée dans ce centre de soin. Le lâcher a eu lieu à Saint-Bonnet-près-Orcival, non loin de Clermont-Ferrand. Le rapace s’est envolé sur un site où évoluaient plus de de 200 milans royaux. Ce fut l’occasion pour Eva Joly de prendre la défense des oiseaux, et tout particulièrement celle du Milan Royal. L’Auvergne abrite sur son territoire 5% de la population mondiale de cette espèce de rapaces mais ce rapace est menacé par l'utilisation dans l'agriculture d'un anti-coagulant, la bromadiolone, destiné à empoisonner les campagnols terrestres (ou rats taupiers), petits rongeurs qui, lorsqu’ils pullulent constituent l’essentiel de ses proies . Prévus pour la dératisation en milieu urbain, les anticoagulants ont été utilisés en pleine nature où leurs effets se sont révélés désastreux. « Je suis venue ici pour exiger l'interdiction » de ce produit a déclaré la candidate écologiste qui a qualifié son autorisation de « criminelle et irresponsable ». La LPO Auvergne a retrouvé cette semaine les cadavres de vingt-deux rapaces dont 14 Milans Royaux et 8 Buses Variables morts empoisonnés par la bromadiolone dans le secteur de Bourg-Lastic.
L’après-midi la candidate écologiste a participé au lâcher d’une buse variable qui avait été traitée dans ce centre de soin. Le lâcher a eu lieu à Saint-Bonnet-près-Orcival, non loin de Clermont-Ferrand. Le rapace s’est envolé sur un site où évoluaient plus de de 200 milans royaux. Ce fut l’occasion pour Eva Joly de prendre la défense des oiseaux, et tout particulièrement celle du Milan Royal. L’Auvergne abrite sur son territoire 5% de la population mondiale de cette espèce de rapaces mais ce rapace est menacé par l'utilisation dans l'agriculture d'un anti-coagulant, la bromadiolone, destiné à empoisonner les campagnols terrestres (ou rats taupiers), petits rongeurs qui, lorsqu’ils pullulent constituent l’essentiel de ses proies . Prévus pour la dératisation en milieu urbain, les anticoagulants ont été utilisés en pleine nature où leurs effets se sont révélés désastreux. « Je suis venue ici pour exiger l'interdiction » de ce produit a déclaré la candidate écologiste qui a qualifié son autorisation de « criminelle et irresponsable ». La LPO Auvergne a retrouvé cette semaine les cadavres de vingt-deux rapaces dont 14 Milans Royaux et 8 Buses Variables morts empoisonnés par la bromadiolone dans le secteur de Bourg-Lastic.
Lundi 5 Décembre 2011
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Au quotidien
Encore un article sur le nucléaire.... L'écologie ne se réduit pas au nucléaire. Certes. Mais l'écologie, c'est d'abord défendre la vie et la nature. Si un accident nucléaire se produit, il n'y aura plus rien à défendre sur des kilomètres carrés et des kilomètres carrés et avec un peu de malchance ce sera toute la planète qui sera contaminée. Si l'on en juge par le compte rendu qu'ont donné les journaux de cette visite inopinée, il y a vraiment de quoi se faire du souci.
Centrale de Paluel
Mort de rire, mort de peur... en attendant d'être mort tout court ...
Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) s'est rendu à la centrale de Paluel dans la nuit de Mercredi 30 novembre. Il était accompagné d'inspecteurs de l'ASN qui ont réalisé un exercice de simulation de perte totale des alimentations électriques et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie.
C'est une panne similaire à celle qui a provoqué l'accident dans la centrale de Fukushima en mars. L'alerte a été lancée à 22h. Les agents d'astreinte sont arrivés rapidement sur les lieux. La suite cependant est moins rassurante. Selon l'AFP, et d'après la conférence de presse donnée par le parlementaire, les déconvenues s'enchaînent : à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement en commande et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique qu'ils y trouvent. Comme le local n'est pas numéroté les agents ne savent pas s'ils sont dans le bon local ou dans un autre ce qui expliquerait que les clés qui sont sur le panneau semblent mal étiquetées. Après plusieurs allers et retours entre la Tranche 1 et la Tranche 2, les agents découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains est inexacte. Pour autant l'opération d'urgence qu'ils doivent effectuer ne l'est toujours pas. Les agents prennent sur eux de se rendre dans la tranche 3. Les agents ne sont pas tirés d'affaire pour autant car le guide de procédure d'EDF comportait plusieurs inexactitudes. Finalement les agents sont arrivés à leurs fins malgré ce guide technique qui comporte de nombreuses erreurs et lacunes et n'est pas opérationnel aux dires mêmes de l'ASN. Or ce guide est en vigueur depuis 3 ans. Il y a de quoi avoir des frayeurs rétrospectives ! Le personnel a tout de même réussi à réaliser l'opération demandée. Que ce serait-il passé en cas d'alerte véritable dans l'une de ces centrales que l'on clame être les plus sûres du monde ? On imagine bien ces diverses péripéties comme autant de scènettes d'un gag qui serait à faire mourir de rire, si l'on n'était pas déjà mort de peur.
Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) s'est rendu à la centrale de Paluel dans la nuit de Mercredi 30 novembre. Il était accompagné d'inspecteurs de l'ASN qui ont réalisé un exercice de simulation de perte totale des alimentations électriques et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie.
C'est une panne similaire à celle qui a provoqué l'accident dans la centrale de Fukushima en mars. L'alerte a été lancée à 22h. Les agents d'astreinte sont arrivés rapidement sur les lieux. La suite cependant est moins rassurante. Selon l'AFP, et d'après la conférence de presse donnée par le parlementaire, les déconvenues s'enchaînent : à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement en commande et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique qu'ils y trouvent. Comme le local n'est pas numéroté les agents ne savent pas s'ils sont dans le bon local ou dans un autre ce qui expliquerait que les clés qui sont sur le panneau semblent mal étiquetées. Après plusieurs allers et retours entre la Tranche 1 et la Tranche 2, les agents découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains est inexacte. Pour autant l'opération d'urgence qu'ils doivent effectuer ne l'est toujours pas. Les agents prennent sur eux de se rendre dans la tranche 3. Les agents ne sont pas tirés d'affaire pour autant car le guide de procédure d'EDF comportait plusieurs inexactitudes. Finalement les agents sont arrivés à leurs fins malgré ce guide technique qui comporte de nombreuses erreurs et lacunes et n'est pas opérationnel aux dires mêmes de l'ASN. Or ce guide est en vigueur depuis 3 ans. Il y a de quoi avoir des frayeurs rétrospectives ! Le personnel a tout de même réussi à réaliser l'opération demandée. Que ce serait-il passé en cas d'alerte véritable dans l'une de ces centrales que l'on clame être les plus sûres du monde ? On imagine bien ces diverses péripéties comme autant de scènettes d'un gag qui serait à faire mourir de rire, si l'on n'était pas déjà mort de peur.
Samedi 3 Décembre 2011
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