Dampierre en Burly
On peut lire dans Réseau Énergie, la lettre du SIGIEF (Syndicat intercommunal pour le gaz et l'électricité en Ile de France (02/2011/p.2) : « Il y avait plus de six ans que les cinquante-huit réacteurs nucléaire d'EDF n'avaient pas tous été « raccordés au même moment au réseau électrique ». Le groupe public d'électricité a annoncé la nouvelle le 10 janvier dernier. C'était la première fois depuis 2004, et la seconde depuis la construction du parc, que se produisait un tel événement. Mais celui-ci n'aura finalement duré que trois jours. Dès le jeudi 13, en effet, un réacteur de la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret) tombait en panne pour 24 heures de façon tout à fait imprévue »
Le directeur du parc nucléaire d'EDF y voit pourtant une « vraie prouesse industrielle ». Cette éphémère « prouesse » aurait « nécessité l'engagement de tous les salariés d'EDF et de [ses]sous-traitants, qui ont travaillé en continu, y compris le 31 décembre et le 1 janvier » Une mobilisation sans précédent donc, pour un résultat bien mince....
Après cet « exploit », on soutiendra non sans sans vergogne que ces centrales sont « fiables », si fiables qu'EDF veut convaincre l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) d'autoriser la prolongation de leur vie de 50ans contre 30, prévus actuellement. Le coût de cette prolongation serait de 3, 5 milliards d'euros par ans. Investissement considérable donc, mais sans doute moindre que les sommes que nécessiteront l'arrêt et le démantèlement de ces centrales qu'il faudra bien réaliser un jour, de toute façon. Qui va payer? Qui après cela peut encore soutenir que l'électricité d'origine nucléaire est bon marché? Et qu'en sera-t-il de la sûreté de ces installations vieillissantes et rafistolées? Les récentes alertes du Réseau « Sortir du Nucléaire » fournissent une réponse aussi édifiante qu'alarmante à cette dernière question.
Photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dampierre-en-Burly
Le directeur du parc nucléaire d'EDF y voit pourtant une « vraie prouesse industrielle ». Cette éphémère « prouesse » aurait « nécessité l'engagement de tous les salariés d'EDF et de [ses]sous-traitants, qui ont travaillé en continu, y compris le 31 décembre et le 1 janvier » Une mobilisation sans précédent donc, pour un résultat bien mince....
Après cet « exploit », on soutiendra non sans sans vergogne que ces centrales sont « fiables », si fiables qu'EDF veut convaincre l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) d'autoriser la prolongation de leur vie de 50ans contre 30, prévus actuellement. Le coût de cette prolongation serait de 3, 5 milliards d'euros par ans. Investissement considérable donc, mais sans doute moindre que les sommes que nécessiteront l'arrêt et le démantèlement de ces centrales qu'il faudra bien réaliser un jour, de toute façon. Qui va payer? Qui après cela peut encore soutenir que l'électricité d'origine nucléaire est bon marché? Et qu'en sera-t-il de la sûreté de ces installations vieillissantes et rafistolées? Les récentes alertes du Réseau « Sortir du Nucléaire » fournissent une réponse aussi édifiante qu'alarmante à cette dernière question.
Photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dampierre-en-Burly
Mardi 8 Mars 2011
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Au quotidien
Le Président du FMI, VRP du capitalisme financier, Dominique Strauss Kahn aurait parcouru en moyenne depuis le début de son mandat, 500 000 km par an en avion bien entendu. Et ses hagiographes se gargarisent avec ce chiffre. Il n'y a vraiment pas de quoi être fier, pourtant...Sa seule empreinte écologique doit équivaloir à celle de toute la population d'un de ces pays pauvres qu'il faut « soigner » à la mode des capitalistes.
En s'en tenant au cas du Maghreb, tout ce kérosène dépensé par exemple pour :
- le 18 novembre 2008 à Carthage, féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m'attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue un bon modèle à suivre pour de nombreux pays émergents. »,
- le 3 novembre 2010, à Alger, déclarer en compagnie d' Abdelaziz Bouteflika que « les résultats de la croissance de l'économie algérienne au cours de ces dix dernières années sont « impressionnants ». Qu'en pensent les algériens qui tentent de manifester?
Mardi 15 Février 2011
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Dimanche 6 février, un train de déchets hautement radioactifs a quitté le Nord de l'Italie pour rejoindre La Hague, en Normandie, traversant la France en catimini.
Sans l'appel à mobilisation du Réseau Sortir du nucléaire et de Sud Rail, qui ont publié les horaires et le trajet, ni la population ni même les élus n'auraient été informés.
Au petit matin, le convoi a traversé la région parisienne... en empruntant les voies du RER C !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie sur son site des images exclusives montrant que le train de déchets nucléaires a stationné en gare de Versailles Chantiers le long d'un RER à l'arrêt, occupé par des passagers, pendant au moins deux minutes à 7h02 ce 08 février 2011.
Les personnes sur le quai se trouvaient à moins de 7 mètres des déchets radioactifs.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" et SUD-RAIL se félicitent d'avoir réussi à organiser une dizaine de mobilisations le long du trajet en quelques jours et d'être parvenus à rendre public ce convoi.
Mardi 8 Février 2011
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Au quotidien
Négociation marathon en quasi solitaire avec Maurice Leroy, annonce d'un accord au mépris de l'avis des composantes de sa majorité.... Alors que celle-ci freinait des quatre fers, Huchon accélérait le tempo et se retrouvait seul pour capituler.
J. P. Huchon (à droite) vient de signer contre son camp.
Les négociations entre le Président de la Région et le représentant de l'état, Maurice Leroy se sont déroulées dans un climat de suspicion. Les Verts ont dénoncé une « négociation solitaire ».
Les Verts, des socialistes et des communistes ont reproché en outre à Huchon d'avoir reçu le mardi 18 des propositions d'accord de Maurice Leroy et de les avoir examinées dans la précipitation et en petit comité. « Il y a des documents qui sont vus par deux personnes en cinq jours ». Rappelons que début décembre suite à une plainte d'un militant UMP le rapporteur public a recommandé au Conseil d'État l'annulation de la réélection de Jean-Paul Huchon et son inéligibilité pour un an, en raison d'une campagne d'information (Ô ironie...) sur les transports en commun franciliens jugée litigieuse dans le contexte électoral. Le Monde rapporte que « sous couvert d'anonymat des élus de gauche évoquent les embarras judiciaires de M. Huchon pour tenter d'expliquer sa volonté d'aller à tout prix à l'accord » Huchon s'en est défendu mais cela n'a pourtant pas empêché certains de croire que, dans de telles conditions, le devenir du Plateau de Saclay n'a pas dû peser bien lourd.
Certes le constat d'un désaccord sur la question du devenir du Plateau de Saclay figure dans le protocole État-Région mais comme le regrettent Europe-Écologie Les Verts, « l'accord laisse les mains libres à la Société du Grand Paris pour aménager comme elle l'entend le Plateau de Saclay au mépris de l'avis des citoyens et des élus locaux. » Et Valérie Pecresse peut déclarer triomphalement que « le tracé finalement retenu, qui reprend à 90% celui initialement proposé par le gouvernement, répond aux attentes des Franciliens (...) avec une nouvelle offre de transports en rocade autour de Paris et des liaisons rapides avec les aéroports et les centres de décisions économiques et scientifiques » et ajouter comme un défi qu'elle veillera tout particulièrement à « l¹Etat tienne les engagements du président de la République de desserte adaptée du plateau de Saclay qui doit être à moins de 30 minutes de Paris et à moins de 50 minutes de aéroport Charles-de-Gaulle»
Photo : Secrétariat général du CIV Agence Urba Images
Les Verts, des socialistes et des communistes ont reproché en outre à Huchon d'avoir reçu le mardi 18 des propositions d'accord de Maurice Leroy et de les avoir examinées dans la précipitation et en petit comité. « Il y a des documents qui sont vus par deux personnes en cinq jours ». Rappelons que début décembre suite à une plainte d'un militant UMP le rapporteur public a recommandé au Conseil d'État l'annulation de la réélection de Jean-Paul Huchon et son inéligibilité pour un an, en raison d'une campagne d'information (Ô ironie...) sur les transports en commun franciliens jugée litigieuse dans le contexte électoral. Le Monde rapporte que « sous couvert d'anonymat des élus de gauche évoquent les embarras judiciaires de M. Huchon pour tenter d'expliquer sa volonté d'aller à tout prix à l'accord » Huchon s'en est défendu mais cela n'a pourtant pas empêché certains de croire que, dans de telles conditions, le devenir du Plateau de Saclay n'a pas dû peser bien lourd.
Certes le constat d'un désaccord sur la question du devenir du Plateau de Saclay figure dans le protocole État-Région mais comme le regrettent Europe-Écologie Les Verts, « l'accord laisse les mains libres à la Société du Grand Paris pour aménager comme elle l'entend le Plateau de Saclay au mépris de l'avis des citoyens et des élus locaux. » Et Valérie Pecresse peut déclarer triomphalement que « le tracé finalement retenu, qui reprend à 90% celui initialement proposé par le gouvernement, répond aux attentes des Franciliens (...) avec une nouvelle offre de transports en rocade autour de Paris et des liaisons rapides avec les aéroports et les centres de décisions économiques et scientifiques » et ajouter comme un défi qu'elle veillera tout particulièrement à « l¹Etat tienne les engagements du président de la République de desserte adaptée du plateau de Saclay qui doit être à moins de 30 minutes de Paris et à moins de 50 minutes de aéroport Charles-de-Gaulle»
Photo : Secrétariat général du CIV Agence Urba Images
Jeudi 27 Janvier 2011
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Le tribunal a reconnu que les propos de M Fellous à son encontre l’accusant d’avoir « failli à son obligation de probité intellectuelle » étaient bien diffamatoires.
« L’honneur de Gilles Eric Seralini et, au-delà de lui, de tous les lanceurs d’alerte est lavé par ce verdict. » estime François Veillerette, porte parole de Générations Futures « Les lanceurs d’alerte comme Gilles Eric Seralini et bien d’autres ne peuvent dorénavant plus être harcelés impunément, comme c’est trop souvent le cas » se félicite t’il. « Cette affaire nous rappelle la nécessité impérieuse de créer un statut du lanceur d’alerte qui, comme en Grande Bretagne par exemple, les protège de pressions visant à les faire taire. » conclut François Veillerette.
Merci à toutes les personnes qui ont participé à la pétition en faveur de Gilles Eric Séralini.
Voir ici
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Samedi 22 Janvier 2011
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« Le monde » titre « Réchauffement climatique : 56 % des Français se sentent menacés » au vu des résultats d'un sondage commandé à l'IFOP. Certes, c'est le pourcentage de réponses positives à la question « Le réchauffement climatique représentera-t-il une menace sérieuse pour vous et votre mode de vie? » Mais ce que montre d'abord ce sondage, c'est que bien que considérée sérieuse cette menace n'est pas celle qui préoccupe le plus les Français dans le domaine de l'environnement. Ce qui les inquiète le plus, c'est l'épuisement des ressources naturelles. A juste titre d'ailleurs.
Des Américains aveuglés, des Français clairvoyants?
L'opinion américaine n'a pas pris conscience de la gravité du réchauffement climatique et de la responsabilité des occidentaux en la matière. L'opinion française est bien plus éclairée. Cocorico. C'est une des leçons que veut nous faire gober Le Monde, leçon illustrée en première page par un dessin des plus parlants. Est-ce si simple?
L'opinion américaine n'a pas pris conscience de la gravité du réchauffement climatique et de la responsabilité des occidentaux en la matière. L'opinion française est bien plus éclairée. Cocorico. C'est une des leçons que veut nous faire gober Le Monde, leçon illustrée en première page par un dessin des plus parlants. Est-ce si simple?
Lundi 22 Novembre 2010
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Au quotidien
Malgré l'opposition des élus EE / Les Verts, le Conseil Régional a voté en commission permanente une subvention de 4 millions d'euros en faveur de 90 stations d'autolib en dehors de Paris. Il aurait mieux valu investir ces sommes dans la mise à niveau des transports en commun et en particulier la ligne 13 de métro et le RER B, les deux plus gros points noirs de la Région. Contrairement à ce qu'affirme JP Huchon, cette subvention n'a rien de social : seuls les gens aisés pourront se payer ce service. Le président de la Région a l'impudence de la présenter comme s'intégrant dans une politique environnementale. De deux choses l'une : ou il ignore ce qu'est une politique environnementale ou il prend les gens pour des imbéciles.
Vendredi 19 Novembre 2010
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Au quotidien
Le 14 octobre 2010, le tribunal correctionnel de CARPENTRAS a condamné AREVA-SOCATRI à une peine de 40 000 euros d’amende, pour avoir caché à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) le grave incident qui s’est déroulé en 2008 dans ses installations du TRICASTIN.
Le Réseau « Sortir du Nucléaire », qui s’était constitué partie civile, obtient 8000 euros de dommages-intérêts et la publication de la décision dans « La Tribune » et « Vaucluse Matin ».
Une décision justifiée par la gravité des faits
Regrettons cependant que le Tribunal ait relaxé AREVA SOCATRI du délit de pollution de l’eau, et que la condamnation reste en deçà des réquisitions du Procureur de la République. Ce dernier avait requis 100 000 euros d’amende, ainsi que la fermeture de l’unité de production en cause.
Les grands médias français qui ont rapporté l'événement ont titré sur cette relaxe, mettant au second plan la condamnation alors qu'il s'agit dans tous les cas d’une décision sans précédent, justifiée par la gravité des faits : le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l’usine SOCATRI, filiale d’AREVA, sur le site du Tricastin (Drôme), 75 kg d’uranium ont été rejetés dans les cours d’eau avoisinants. 30 m3 d’effluents chargés d’uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d’eau potable et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques et à l’eau du robinet.
Regrettons cependant que le Tribunal ait relaxé AREVA SOCATRI du délit de pollution de l’eau, et que la condamnation reste en deçà des réquisitions du Procureur de la République. Ce dernier avait requis 100 000 euros d’amende, ainsi que la fermeture de l’unité de production en cause.
Les grands médias français qui ont rapporté l'événement ont titré sur cette relaxe, mettant au second plan la condamnation alors qu'il s'agit dans tous les cas d’une décision sans précédent, justifiée par la gravité des faits : le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l’usine SOCATRI, filiale d’AREVA, sur le site du Tricastin (Drôme), 75 kg d’uranium ont été rejetés dans les cours d’eau avoisinants. 30 m3 d’effluents chargés d’uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d’eau potable et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques et à l’eau du robinet.
Dimanche 17 Octobre 2010
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Au quotidien
Pas assez de vent, les éoliennes ne tournent pas, donc ne produisent rien. Trop de vent, elles doivent s'arrêter, sinon, elles explosent. Démonstration vient d'en être faite, une fois de plus, par l'accident qui s'est produit dimanche dernier au matin dans une ferme d'éoliennes dans le sud de la Drôme sur la commune de Rochefort-en-Valdaine.
Laides, inutiles et dangereuses
Deux éoliennes ont pris feu après s'être emballées « suite à un fort coup de vent ». L'une d'entre elles a explosée, la tête et les pales ont été pulvérisées provoquant un début d'incendie. Il s'agit de deux aérogénérateurs de 45 mètres de haut, distants de 3 kilomètres. Il semblerait que le frein automatique dont ils sont équipés n'ait pas fonctionné.
Les éoliennes produisent peu d' électricité, de façon intermittente, quasi imprévisible, à la merci de la moindre saute de vent, des vents capricieux et versatiles. En France il n'y a pas d'alizés. Les éoliennes n'ont pas permis l'arrêt d'une seule centrale nucléaire mais elles défigurent les paysages et empoisonnent la vie des riverains. On les savait laides, on avait oublié qu'elles étaient dangereuses, ce que cet accident vient rappeler opportunément.
Des risques injustifiés
Certes, et les pro-éoliens antinucléaires ne manquent pas de le rappeler, un accident ou incident d'éolienne n'a pas et ne peut pas avoir l'ampleur d'un accident, voire de certains incidents dans une centrale nucléaire. On leur accordera volontiers qu'il faut refuser le nucléaire civil à cause, entre autres défauts rédhibitoires, de sa dangerosité et du risque de catastrophe majeure qu'il fait planer sur nos têtes, tel une épée de Damoclès. La dangerosité du nucléaire justifie son abandon, elle ne justifie pas l'acceptation des nuisances et des risques dont est porteur le développement de l'éolien terrestre.
Deux éoliennes ont pris feu après s'être emballées « suite à un fort coup de vent ». L'une d'entre elles a explosée, la tête et les pales ont été pulvérisées provoquant un début d'incendie. Il s'agit de deux aérogénérateurs de 45 mètres de haut, distants de 3 kilomètres. Il semblerait que le frein automatique dont ils sont équipés n'ait pas fonctionné.
Les éoliennes produisent peu d' électricité, de façon intermittente, quasi imprévisible, à la merci de la moindre saute de vent, des vents capricieux et versatiles. En France il n'y a pas d'alizés. Les éoliennes n'ont pas permis l'arrêt d'une seule centrale nucléaire mais elles défigurent les paysages et empoisonnent la vie des riverains. On les savait laides, on avait oublié qu'elles étaient dangereuses, ce que cet accident vient rappeler opportunément.
Des risques injustifiés
Certes, et les pro-éoliens antinucléaires ne manquent pas de le rappeler, un accident ou incident d'éolienne n'a pas et ne peut pas avoir l'ampleur d'un accident, voire de certains incidents dans une centrale nucléaire. On leur accordera volontiers qu'il faut refuser le nucléaire civil à cause, entre autres défauts rédhibitoires, de sa dangerosité et du risque de catastrophe majeure qu'il fait planer sur nos têtes, tel une épée de Damoclès. La dangerosité du nucléaire justifie son abandon, elle ne justifie pas l'acceptation des nuisances et des risques dont est porteur le développement de l'éolien terrestre.
Haie d'horreur le long de l'A10
Jeudi 23 Septembre 2010
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Au quotidien
Le gouvernement a enfin transmis pour approbation au Conseil d'État le Schéma d'Aménagement de l'Île de France (SDRIF) voté en 2008 par le Conseil Régional. Sans un décret d'approbation de cette instance, ce Sdrif ne pouvait avoir force de loi et l'ancien Sdrif de 1994 restait en vigueur.
Le Sdrif définit le devenir de la région, de son urbanisme, de ses infrastructures pour les vingt années futures. Son élaboration a été pilotée par Mireille Ferri, l'une des vice-présidente Verte lors de la mandature précédente. Le Groupe des élus Verts du Conseil Régional l'a présenté comme constitutif de la Région île de France comme une éco‑région. N. Sarkozi, suivant l'avis de son secrétaire d'État au Développement de la région-capitale, avait bloqué le processus. C'est au cours d'un déjeuner réunissant Christian Blanc, Jean-Paul Huchon et Bertrand Delanoë autour du Président de la République à l'Élysée que ce dernier a annoncé la fin du blocage du processus de validation du Sdrif. Les anciens élus Verts du Conseil Régional et les nouveaux se sont aussitôt réjouis. Ne l'ont-il pas fait un peu vite?
Samedi 19 Juin 2010
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Jean-François Dumas
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