On trouvera ci-dessous, un appel de l’Adret Morvan que je relaie sur ce blog :


Encore une fois votre soutien a été déterminant. Grâce à vous et vos 70 000 signatures nous avons pu remettre notre pétition : « Touche pas à ma Forêt : Non à la destruction du Morvan » au Ministre Stéphane Le Foll. Ensemble, nous avons une nouvelle fois prouvé que les citoyens peuvent faire bouger les lignes et proposer des solutions alternatives pour l’avenir.

Malgré cette incroyable mobilisation, qui continue de grandir jour après jour, nos élus ignorent nos inquiétudes. Le Parti Socialiste de la Nièvre et son député Christian Paul, avec le soutien de l’UMP de la Nièvre, persistent à promouvoir coûte que coûte le projet Erscia, complexe industriel doté d’une Méga-Scierie/Incinérateur, qui menace la forêt du Morvan.

Comme nous, le Parlement Européen s’inquiète des dégâts environnementaux irrémédiables que pourraient engendrer ce projet. L’Eurodéputé Sandrine Bélier soutient notre combat et va dans notre sens en annonçant que « face à l'acharnement des acteurs politiques et économiques, il est important que les associations environnementales et les citoyens mobilisés soient entendus par leurs représentants européens et que Bruxelles mène l'enquête ».

Néanmoins, l’incertitude demeure et notre combat doit s’amplifier. Comme vous le savez, depuis le 4 février, nous avons créé une Zone à Défendre (ZAD), aux abords du bois du Tronçay. Cette ZAD, initialement située sur un pré privé, est aujourd’hui menacée. Suite à des pressions administratives et politiques, subies par la propriétaire du pré, nous avons décidé de déplacer notre ZAD. Nous refusons de céder à cet acharnement politique. Afin de défendre notre patrimoine commun, et certain de la justesse de notre combat, nous allons reconstruire notre ZAD au cœur même du bois du Tronçay.

Pour faire face à cette nouvelle situation, nous renouvelons notre appel à une mobilisation nationale dans le Morvan à Sardy les Epiry. Cette ZAD est un lieu hautement symbolique de notre mobilisation. Elle nous permet de protéger le bois de toute destruction et d’afficher notre détermination. Sans elle, le bois du Tronçay est en danger car la société Erscia a le projet de raser ses 110 hectares pour s’y implanter et ainsi, à terme, piller la ressource en bois du Morvan.

Les jours qui viennent seront décisifs pour notre combat. Nous vous invitons à nous rejoindre et nous soutenir à partir du 8 mai. Un grand temps fort de reconstruction de la ZAD aura lieu du 8 au 12 mai.
Jeudi 2 Mai 2013 Commentaires (0)

Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de l’essai de l’INRA sur des peupliers génétiquement modifiés et la destruction de ces arbres même si l’essai ne « présentait pas de risques «identifiables» pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement » selon l’avis du Conseil scientifique (CS) du HCB. Le CEES a estimé, à la majorité de ses membres que « les objectifs (de l’essai) sont mal définis, l’argumentaire flou, l’utilité collective limitée et les éventuels débouchés industriels à terme porteurs de nombreuses interrogations aux plans socio-économique et éthique » L’INRA sollicitait une prolongation de 5 ans de l’autorisation de cette plantation de peupliers grisards OGM à St Cyr en Val dans le Loiret sur une parcelle de 1363,5 m2. C’était le seul essai en milieu non confiné qui existait encore en France. Les peupliers devraient donc être détruits. Il faut qu’ils le soient mais compte tenu de l’avis du Comité scientifique, le seront-ils ? En d’autres termes, suffit-il qu’une recherche sur des OGM soit considérée sans risque pour la santé humaine et/ou l’environnement pour qu’elle soit autorisée ? On le voit l’enjeu est de taille.


Il faut noter qu’avec cette plantation, l’INRA avait pris quelques libertés avec le règlement. Alors que l’autorisation de 2008 concernait dix rangées de 5 arbres, soit 50 arbres, elle est passée sans autorisation à 120 arbres par rangée, soit 1200 arbres !! Ce que ne manque pas de souligner le CEES du HCB : « (la nouvelle demande vaut) pour un nombre d’arbres qui a considérablement augmenté en 2008 (passant de 5 à 120 arbres par lignée) à l’initiative de l’expérimentateur et sans que l'Autorité compétente en ait été avisée, ce qui constitue une violation des règles en vigueur » (Recommandation…, p.1, note 1)
Mardi 30 Avril 2013 Commentaires (2)

Dans les côtes-d'Armor, près de Lannion, un projet d'extraction de sable coquillier sur des zones où viennent se nourrir les macareux, fous de Bassan et autres oiseaux de la Réserve des sept iles menace cette réserve comme d’autres zones classées Natura 2000. Il faut soutenir « Le peuple des dunes » qui se bat contre ce projet.


Les macareux de Bretagne vont-ils mourir de faim ?
Le projet de la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filiale du groupe Roullier, consiste à extraire 400000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, dans une dune sous-marine.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Lundi 22 Avril 2013 Commentaires (0)
La réforme de la fiscalité sur le foncier non bâti qui doit s’appliquer à partir du 1er janvier 2014 va être un puissant levier pour l’urbanisation des terres agricoles en zone urbaine ou périurbaine : notamment le Plateau de Saclay et toute l’Ile de France où plus de 50000 hectares sont concernés. De façon plus générale, ce sera la fin de l’agriculture en zones urbaines et périurbaines où sont situées 44% des exploitations françaises selon le Ministère de l’agriculture. Finis aussi les potagers à la marge de villages qui ont résisté tant bien que mal à l’étalement urbain qui défigure leurs abords et les noient au milieu de lotissements et autres zones résidentielles. Ce sera enfin «une très grande difficulté à mener la trame verte et bleue et l’impossibilité de conserver les ceintures vertes » selon Guillaume Sainteny, maître de conférences à l’Ecole polytechnique, ancien membre du cabinet de Corinne Lepage. L’enseignant qui a révélé le danger de la mesure met en garde le monde agricole et celui des défenseurs de la nature et de l’environnement. Bref, la conséquence de cette réforme sera une catastrophe pour l’agriculture de proximité, les paysages et la biodiversité sous prétexte de pousser la construction de logements.

Comment ?

Grâce à une majoration de la valeur locative cadastrale à partir du 1er janvier 2014 pour les terrains constructibles non bâtis, classés en zone urbaine (U) et à urbaniser (AU) prévue par la loi de finances 2013.
Dimanche 21 Avril 2013 Commentaires (2)

Les islamistes fanatiques occupaient le nord de ce qu’il est convenu d’appeler le Mali mais que le peuple Touareg revendique sous le nom d’Azawad. Ils coupaient des mains, se livraient à des exécutions sommaires, faisaient preuve de barbarie. Mais cela n’excuse pas les exactions qui sont perpétrées par des soldats de l’armée malienne qui opère sous l’aile protectrice de l’armée française. Contrairement à ce que voudraient faire croire les autorités maliennes, ces exactions existent bel et bien. Elles sont reconnues et dénoncées par plusieurs témoignages et enquêtes d’observateurs de l’ONU, d’associations telles qu’Amnesty International ou Human Rights Watch.


Ainsi que le rapporte « Jeune Afrique », le chef d’un village nomade de la région de Tombouctou affirme que « les militaires ne cherchent pas les islamistes mais bien les peaux rouges, c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs », ce que confirme un habitant : « « Ils massacrent les Arabes et les Touaregs. On est là avant les islamistes. Les islamistes se sont enfuis. Ils nous accusent d'être des islamistes » Inventoriés, avec des recoupements et des preuves accablantes, ces massacres, pillages, vols et viols accompagnent la reconquête et les autorités françaises ne peuvent les ignorer. D’ailleurs, fallait-il s’attendre à autre chose de la part de cette prétendue armée malienne plus habituée aux coups d’Etat, corrompue à tous les niveaux mais tout particulièrement à celui de sa hiérarchie (voir les rapports cités par le Canard enchainé du 30 Janvier 2013) ?
L’ONU, elle-même, accuse des soldats maliens de se livrer à des représailles qui visent notamment les membres de groupes ethniques tels que les «Peuls, Touaregs et Arabes » ou encore des personnes « étant perçues comme ayant soutenu les groupes armés » Comme représailles, la porte-parole de l’ONU, citée par RFI, mentionne à Sévaré, des « corps qui ont été retrouvés au fond de puits » ainsi que plusieurs cas de « violences sexuelles contre des femmes appartenant à ces minorités - notamment des femmes de la communauté Bella - et ces femmes sont aujourd’hui stigmatisées, notamment celles qui tombent enceinte, suite à ces viols »
Lundi 25 Mars 2013 Commentaires (0)

Le dossier de Notre-Dame-des-Landes a été examiné le 20 mars au Parlement européen par la commission des Pétitions du PE qui a auditionné les représentants des différents collectifs et associations mobilisés autour du projet d’aéroport du Grand Ouest en présence de la Commission européenne. Invité à présenter ses arguments, le gouvernement français n’ont pas daigné envoyer de représentants. L'ACIPA et le CéDpa (Collectif d'élus Doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et tous les opposants à l’aéroport peuvent se réjouir des conclusions de la commission des pétitions.


Notre-Dame-des-Landes: la France dans le viseur du Parlement européen
A la sortie de l’audition, Sandrine Bélier, députée européenne EE/LV, membre de la Commission des Pétitions a déclaré : « Cette audition a permis de rendre publics les doutes sérieux qu’émettent actuellement les parlementaires européens et la Commission européenne sur la compatibilité du projet avec de nombreuses directives européennes. Les débats ont clairement démontré que l’Etat français ne peut continuer dans cette voie au risque de méconnaître manifestement et volontairement le droit européen qu’il a pourtant transposé en droit français. Nous attendons donc la réponse de la France mi-avril pour réexaminer le dossier et décider d’envoyer une commission d’enquête parlementaire sur le terrain. Le Parlement européen, en conclusion de cette audition, par la voix de la Présidente de la Commission des pétitions, a affirmé que nous ne laisserons pas le gouvernement multiplier des demandes de délais afin de gagner du temps et créer une situation d’irréversibilité»
L’eurodéputée a constaté que « Le débat n’est plus franco-français, il est maintenant très officiellement européen!»
Dimanche 24 Mars 2013 Commentaires (0)

Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d'élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !


Notre Dame des Landes : Non à l’arrachage d’arbres et l’arasement de haies  pour ouvrir une autoroute d’accès au futur aéroport.
Comme le remarque un internaute en commentaire de l’appel à la résistance du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes «détruire des arbres et des haies au printemps, EN PLEINE PERIODE DE NIDIFICATION DES OISEAUX est un délit » mais bien entendu, les politicards PS, Ayrault, Hollande, Auxiette, etc. s’en tamponnent. Valls, le parangon de la loi et de l’ordre veut bien faire appliquer les lois mais pas celles qui le dérange, lui et ses amis. Et dire qu’il y a encore des élus EE/LV qui se disent écolos et qui copinent avec ces gens-là ! Mais quand se décideront-ils à cesser de conduire cette politique incompréhensible et totalement schizophrène où la main droite fait le contraire de la main gauche. Devant un tribunal international des crimes contre la Nature, qui n’existe malheureusement pas, eux aussi auraient à rendre compte en tant que complices.

Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:

Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !

Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Lundi 18 Mars 2013 Commentaires (0)

Notre-Dame des Landes, Paris-Saclay et maintenant la forêt morvandelle avec le Bois du Tronçay…. Mais qu’ont-ils donc tous ces politiques et grands groupes industriels à vouloir détruire ici une forêt, là une zone humide ou bien encore des terres fertiles alors que soit c’est inutile, soit il y a de la place ailleurs puisque nous ne manquons malheureusement pas de friches industrielles sur le territoire.


On avait Notre Dame des Landes, avec le Bois du Tronçay, voici Notre-Dame des Bois !
En jetant leur dévolu sur le Bois du Tronçay, les politiques et les industriels ont choisi de détruire « une merveille de biodiversité » pour reprendre les mots de Fabrice Nicolino qui souligne que « l’on y trouve, au milieu de quantité d’autres beautés, des insectes très protégés, comme le Grand capricorne, la lucane cerf-volant, et ce pique-prune qui, jadis, stoppa à lui seul une autoroute »

Il n’est donc pas surprenant que le 14 février 2012, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), instance consultative chargée de rendre un avis à la ministre de l’Écologie sur les dérogations à la protection d’espèces ait émis un avis défavorable au projet de zone d’activités du Tronçay, estimant que ce projet, qui entraînera la disparition de 100 ha de forêt, ne remplissait pas les conditions requises par la réglementation. Malgré cet avis, le préfet de l’époque publie un arrêté de dérogation. En riposte, les associations locales et France Nature Environnement attaquent cet arrêté devant le tribunal administratif en juillet 2012. Par une ordonnance du 2 octobre 2012, le tribunal suspend l’arrêté portant dérogation à la protection des espèces pour les mêmes motifs que ceux exprimés par le CNPN. Un nouvel arrêté préfectoral attaqué en urgence devant le tribunal administratif a de nouveau été suspendu. Le préfet en place en 2012 n’a pas retiré cet arrêté pour que la justice puisse juger sur le fond.
Malgré tout, c’est toujours là qu’ERSCIA France, filiale de IBV Belgique, s’obstine à vouloir créer un pôle de transformation bois à l’entrée du Parc Naturel du Morvan à SARDY LES EPIRY dans la NIÈVRE (58) en BOURGOGNE. Véritable zone d’activités industrielles, cette plate-forme comprendrait une entreprise de sciage de résineux, une centrale de cogénération de biomasse avec un gigantesque incinérateur et une fabrication de granulés destinés à produire de l’électricité en BELGIQUE, chez ELECTRABEL, une filiale de GDF/Suez.
Mardi 26 Février 2013 Commentaires (0)

Y travailler, l’est sûrement, tout comme le fait de résider à moins de 250 mètres d’un vignoble. Sauf, évidement si celui-ci fournit du vin bio ou est en conversion bio.


Se promener dans les vignes peut être dangereux.
Générations Futures et Marie-Lys Bibeyran, une salariée agricole, ont mené une enquête dont l’objectif était de répondre à la question « Est-ce que les salariés viticoles, qui ne pulvérisent pas les pesticides, mais travaillent dans les vignes et les riverains des vignes sont contaminés par les pesticides viticoles ? ». Ainsi, entre mi-octobre et mi-novembre 2012, ils ont prélevé et fait analyser par le laboratoire Kudzu Science les mèches de cheveux de 25 personnes (15 salariés viticoles du bordelais, 10 non-salariés viticoles dont 5 riverains des vignes du bordelais et 5 « témoins » vivants loin des vignes) afin de mettre en lumière la présence ou non de résidus de pesticides viticoles.
Les résultats sont guère surprenants lorsque l’on sait que la vigne consomme à elle seule environ 20% des pesticides utilisés en France dont une majorité de fongicides (80%) alors qu’elle n’occupe que 3,7% de la SAU (surface agricole utile)(*). Mais il y a réellement de quoi s’inquiéter et de réclamer l’interdiction de tous ces poisons. Jugez-en plutôt : Il y a 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) ! Les mèches de cheveux de 4 des 15 salariés viticoles recelaient 10 pesticides différents !
Lundi 25 Février 2013 Commentaires (0)

Au moment même où l’on découvre que les industriels de la barbaque ont pu faire prendre aux consommateurs du cheval pour du bœuf, on apprend que la commission européenne autorise à nouveau l’utilisation des farines animales, sous prétexte que la maladie de « la vache folle » aurait presque disparu.


Certes cette utilisation est, du moins pour l’instant, restreinte. À compter du 1er juin les farines animales ne pourront être données comme nourriture qu’aux poissons d’élevage. Dans un second temps, en 2014, elles pourront servir à engraisser les porcs et les volailles. Mais après ?

Des Pat pour nous rouler dans la farine…

Dans un souci d’opacité bien naturel chez les technocrates et pour éviter que le consommateur s’y retrouve, la commission de Bruxelles évite soigneusement la terminologie de « farine animale » qui rappelle par trop la vache folle. Elle autorisera l’utilisation de « protéines animales transformées » que l’on désignera sous l’acronyme de PAT. Comme cela, les technocrates se donnent le maximum de chances pour que le vulgum pecus n’y voit que du feu. S’il découvre quand même le pot aux roses et s’insurge que l’on fasse bouffer du cochon aux poissons et du poisson aux cochons, le biologiste «expert» pourra du haut de sa science le taxer avec morgue d’obscurantiste ignorant : on ne donne pas aux poissons de la viande de cochon cuite et réduite en poudre, on lui donne des protéines animales transformées par une cuisson à température élevée, sous pression ; des protéines animales qui, surtout, sont bon marché.
Jeudi 21 Février 2013 Commentaires (0)
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