Nature - environnement
Dans les côtes-d'Armor, près de Lannion, un projet d'extraction de sable coquillier sur des zones où viennent se nourrir les macareux, fous de Bassan et autres oiseaux de la Réserve des sept iles menace cette réserve comme d’autres zones classées Natura 2000. Il faut soutenir « Le peuple des dunes » qui se bat contre ce projet.
Le projet de la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filiale du groupe Roullier, consiste à extraire 400000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, dans une dune sous-marine.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Après avoir échappé à l’extinction à cause des carnages perpétrés par des chasseurs imbéciles au début du siécle dernier, la colonie de macareux des Sept Iles est à nouveau menacée. Ces jolis « clowns de mer » risquent de mourir de faim comme cela sera aussi le cas des fous de Bassan, ces magnifiques oiseaux aux plongeons spectaculaires.
Le sable coquillier est censé servir à l’amendement des sols pour la culture maraîchère en remplacement du maërl (dépôt résultant de l’accumulation de thalles ramifiés et libres d’algues rouges calcaires) dont l’extraction a été interdite par l’Union Européenne afin d’éviter la destruction d’habitats marins mais il existe d’autres ressources plus durables que le maërl et le sable coquillier qui peuvent être utilisées comme amendement, la chaux ou la tangue par exemple.
La pétition du « Peuple des Dunes » contre ce projet a recueilli plus de 16 000 signatures. Le Ministère de l’écologie en tiendra-t-il compte et prendra-t-il un arbitrage en faveur de la sauvegarde de l’environnement qu’il devrait avoir à cœur de protéger ? Ce qui n’est guère le cas, aujourd’hui avec Delphine Batho comme cela ne l’était pas d’avantage hier avec ses prédécesseurs de droite. Comme ce projet est aussi une aberration économique, on peut toujours espérer que le bon sens triomphera.
Site du Peuple des dunes pour en savoir plus,
Iconographie : Photo extraite d’un tract du collectif « Le peuple des dunes »
Complément : La composition du maerl
« Parmi les nombreuses algues rouges calcaires accumulant des carbonates de calcium dans leurs tissus, seul un petit nombre est capable de mener une vie libre (non attachée à un support). Celles qui forment des bancs de maerl semblent aptes à de se développer sur des substrat légers et mobiles, ou de continuer à vivre par elles-mêmes après s’être détachées de leur substrat. Ainsi il y a peu d’espèces susceptibles de former des bancs de maerl. En Bretagne, ce sont les espèces Lithothamnion corallioides (P & H Crouan) P & H Crouan et Phymatholithon calcareum (Pallas) Adey & McKibbin qui dominent très largement, comme dans la majeure partie de l’Europe. J.Gall, Fiche de synthèse sur les biocénoses :Les bancs de maërl, 2003, p. 3 » lien ici
Le sable coquillier est censé servir à l’amendement des sols pour la culture maraîchère en remplacement du maërl (dépôt résultant de l’accumulation de thalles ramifiés et libres d’algues rouges calcaires) dont l’extraction a été interdite par l’Union Européenne afin d’éviter la destruction d’habitats marins mais il existe d’autres ressources plus durables que le maërl et le sable coquillier qui peuvent être utilisées comme amendement, la chaux ou la tangue par exemple.
La pétition du « Peuple des Dunes » contre ce projet a recueilli plus de 16 000 signatures. Le Ministère de l’écologie en tiendra-t-il compte et prendra-t-il un arbitrage en faveur de la sauvegarde de l’environnement qu’il devrait avoir à cœur de protéger ? Ce qui n’est guère le cas, aujourd’hui avec Delphine Batho comme cela ne l’était pas d’avantage hier avec ses prédécesseurs de droite. Comme ce projet est aussi une aberration économique, on peut toujours espérer que le bon sens triomphera.
Site du Peuple des dunes pour en savoir plus,
Iconographie : Photo extraite d’un tract du collectif « Le peuple des dunes »
Complément : La composition du maerl
« Parmi les nombreuses algues rouges calcaires accumulant des carbonates de calcium dans leurs tissus, seul un petit nombre est capable de mener une vie libre (non attachée à un support). Celles qui forment des bancs de maerl semblent aptes à de se développer sur des substrat légers et mobiles, ou de continuer à vivre par elles-mêmes après s’être détachées de leur substrat. Ainsi il y a peu d’espèces susceptibles de former des bancs de maerl. En Bretagne, ce sont les espèces Lithothamnion corallioides (P & H Crouan) P & H Crouan et Phymatholithon calcareum (Pallas) Adey & McKibbin qui dominent très largement, comme dans la majeure partie de l’Europe. J.Gall, Fiche de synthèse sur les biocénoses :Les bancs de maërl, 2003, p. 3 » lien ici
Lundi 22 Avril 2013
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