Il s'agit d'envoyer une lettre à François Hollande pour lui faire connaître votre opposition à l'aéroport. En voici le texte :
Monsieur le Président de la République
Que voulez-vous que les générations futures retiennent de votre premier mandat ?
Que vous aurez imposé un projet anachronique sur le plan de la lutte contre l'effet de serre ou de la démocratie participative, pharaonique sur le plan des dépenses publiques en crise, anti écologique sur le plan de la biodiversité et de la préservation des zones humides, aberrant sur le plan technique et économique ?
Ou au contraire que vous aurez suivi la voie de la sagesse et du bon sens en rendant les terres de Notre Dame aux Landes ?
En ce qui nous concerne nous avons choisi de faire de ce dossier au besoin le Larzac ou le Plogoff de vos prédécesseurs.
En vous en remerciant par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre très haute considération
Pour les modalités de l'envoi et pour avoir une revue de presse sur le thème , cliquer ici
Monsieur le Président de la République
Que voulez-vous que les générations futures retiennent de votre premier mandat ?
Que vous aurez imposé un projet anachronique sur le plan de la lutte contre l'effet de serre ou de la démocratie participative, pharaonique sur le plan des dépenses publiques en crise, anti écologique sur le plan de la biodiversité et de la préservation des zones humides, aberrant sur le plan technique et économique ?
Ou au contraire que vous aurez suivi la voie de la sagesse et du bon sens en rendant les terres de Notre Dame aux Landes ?
En ce qui nous concerne nous avons choisi de faire de ce dossier au besoin le Larzac ou le Plogoff de vos prédécesseurs.
En vous en remerciant par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre très haute considération
Pour les modalités de l'envoi et pour avoir une revue de presse sur le thème , cliquer ici
Lundi 12 Novembre 2012
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Pour le Grand Paris Express comme pour tous les projets soumis à étude d’impact, une « autorité environnementale » (Ae) doit donner son avis et le mettre à disposition du maître d’ouvrage et du public. Il ne s'agit pas pour cette Ae de se prononcer sur l'intérêt ou l’opportunité du projet mais de juger de la qualité de l'étude d'impact et de la prise en compte de l’environnement dans le projet.
L'Ae considère que le dossier présenté par la Société du Grand Paris concernant le tronçon Pont de Sèvre / Noisy – Champs ne permet pas de juger de l'impact de ce tronçon, dit T0, sur l'environnement alors que la prise en compte de cet environnement risque d'influer sur l'économie du projet dans des proportions que l'on ne peut estimer faute d'études suffisantes. L'Ae recommande donc que ces études soient complétées et affinées pour que soit présentée lors de l'enquête publique une étude d'impact qui permette au public de se forger un jugement en connaissance de cause. Vu l'ampleur des manques à combler, cette enquête publique risque fort d'être retardée.
Un dossier illisible
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.
Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.
Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Samedi 27 Octobre 2012
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Agit'prop
SAMEDI 20 OCTOBRE 2012 à 12h À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Appel de l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes), des militants-tes libertaires, EELV, citoyens vigilants, …
Suite à l'expulsion indigne et brutale en cours à Notre-Dame-des-Landes, nous appelons à manifester notre soutien aux expulséEs de la Zone à défendre et à continuer de résister au projet d'aéroport, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, à un pique-nique festif et militant place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale.
Les moyens disproportionnés employés pour déloger les habitant(e)s et leurs soutiens ne masquent plus les intentions du gouvernement et de Vinci. Il s'agit (...) d'imposer un Grand Projet inutile, véritable gouffre financier.
Pour rappel, il vise
UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE EST EN COURS. MOBILISONS-NOUS.
Nous appelons à un pique-nique de solidarité avec les habitant(e)s de Notre-Dame-des-Landes, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale
Cliquer sur la photo pour visiter le site de l'ACIPA
Les moyens disproportionnés employés pour déloger les habitant(e)s et leurs soutiens ne masquent plus les intentions du gouvernement et de Vinci. Il s'agit (...) d'imposer un Grand Projet inutile, véritable gouffre financier.
Pour rappel, il vise
- à raser 2 000 hectares de bocage, démembrer 40 000 hectares aux environs de Nantes et Rennes et donc y détruire la biodiversité,
- à construire un aéroport sur un terrain argileux et très fertile avec les affaissements qui en découleront alors qu'un aéroport volontairement sous-exploité existe déjà,
- à construire un barreau routier titanesque avec tout autour d'énormes zones commerciales et industrielles.
UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE EST EN COURS. MOBILISONS-NOUS.
Nous appelons à un pique-nique de solidarité avec les habitant(e)s de Notre-Dame-des-Landes, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale
Cliquer sur la photo pour visiter le site de l'ACIPA
Jeudi 18 Octobre 2012
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Agit'prop
Le Grand Paris avance masqué. Ne tombons pas dans le panneau!
Derrière les projets apparents d'amélioration de certains transports franciliens, se mettent en place plus discrètement des délocalisations d’emploi sur des pôles de concentration éloignés de l’habitat, ainsi qu’une consommation de terres agricoles précieuses à conserver.
Ces délocalisations d’emploi feront perdre tout le bénéfice des améliorations des transports.
Cela aggravera encore le déséquilibre entre l’Ile de France et les autres régions au détriment de l’emploi local. Cela se traduira par un nouvel afflux d'habitants qui rendra encore plus aigu le problème du logement.
C’est pourquoi la Coordination pour la Solidarité des Territoires en Ile de France (COSTIF) se mobilise contre cet aspect caché du projet de Grand Paris, et demande un MORATOIRE IMMEDIAT sur le projet de Grand Paris dont la logique de fond est profondément inégalitaire et destructrice.
Notre protestation n’est pas que Francilienne. Toutes les régions françaises sont aussi concernées par les conséquences néfastes de ce projet qui renforce l'hyper-concentration des richesses en Ile de France.
Ces délocalisations d’emploi feront perdre tout le bénéfice des améliorations des transports.
Cela aggravera encore le déséquilibre entre l’Ile de France et les autres régions au détriment de l’emploi local. Cela se traduira par un nouvel afflux d'habitants qui rendra encore plus aigu le problème du logement.
C’est pourquoi la Coordination pour la Solidarité des Territoires en Ile de France (COSTIF) se mobilise contre cet aspect caché du projet de Grand Paris, et demande un MORATOIRE IMMEDIAT sur le projet de Grand Paris dont la logique de fond est profondément inégalitaire et destructrice.
Notre protestation n’est pas que Francilienne. Toutes les régions françaises sont aussi concernées par les conséquences néfastes de ce projet qui renforce l'hyper-concentration des richesses en Ile de France.
Lundi 15 Octobre 2012
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Le gouvernement n’a pas retenu les financements nécessaires à la réalisation du Grand Paris lors de ses arbitrages budgétaires. Est-ce à dire que l’on se contentera d’un Petit Paris ? Ce n’est pas sûr. Le tandem Hollande-Ayrault n’est pas un adepte du « small is beautiful » Quant à Duflot, sa boussole écologique s’étant définitivement détraquée, la voici en train d’essayer de passer outre cet heureux arbitrage. Au Conseil régional d’Ile de France, ce n’est guère mieux. Les vice-présidents et vice-présidentes EE/LV se prennent pour des VIP et prennent les militants et les électeurs écolos pour des poires. Pour faire passer la pilule du Grand Paris et du nouveau Sdrif, masquer leurs petits arrangements capitulards auprès des adhérents, rien ne vaut l’opacité et les dénis de démocratie qui vont avec.
Mardi 9 Octobre 2012
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Au quotidien
Du moins en a décidé ainsi le Conseil constitutionnel qui s’est rallié à l’argumentaire de Jean-Marc Ayrault. Ses services ont présenté, en son nom, au Conseil constitutionnel plusieurs demandes de rejet du recours des associations Comité radicalement anti corrida Europe (CRAC) et Droits des animaux avec un argumentaire que le Conseil constitutionnel semble avoir retenu en grande partie pour justifier sa décision de rejet, décision qui a suscité la consternation et la colère chez les défenseurs des animaux et chez tous ceux qui réprouvent des actes de barbarie et de cruauté gratuite envers des êtres vivants. « Le Conseil constitutionnel n'est pas constitué de Sages mais de lâches ! » s’est indignée Brigitte Bardot.
Il est tout de même étonnant que le gouvernement ait cherché à influencer à ce point la décision du Conseil constitutionnel. Le CRAC s’en était scandalisé. Il en avait appelé au Président de la République, François Hollande qui s’en est lavé les mains en parfait Ponce-Pilate. Il a refusé d’intervenir, prétendant qu’il ne voulait pas porter atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire ; une indépendance mise à mal par les interventions répétées de son premier ministre et de son ministre de l’intérieur. Jean-Marc Ayrault n’a pas fait dans la dentelle. Il s’est substitué aux deux ministres concernées, deux femmes, Aurélie Filippeti pour la culture et Christiane Taubira pour la justice, l’une et l’autre anti-corrida. Elles n’ont pas eu le droit à la parole tandis que le ministre de l’intérieur, Manuel Valls enfonçait le clou en se prévalant de son origine catalane, en déclarant son amour pour la corrida, en parlant de « racines » qu’il ne fallait pas arracher alors que, Ô ironie, les corridas sont interdites à Barcelone depuis 2010 sans que les Catalans se sentent acculturés dans une mondialisation nivelant les différences.
Lundi 24 Septembre 2012
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Ecosophie
Dans un article déjà ancien de la Revue d’Auvergne (1989, 517 – 518, pp. 249 – 271) les auteurs Y. Lageat et R. Neboit-Guilhot mettent en avant le concept de ‘contrainte’ défini comme « entrave à la liberté d’action » pour analyser « les rapports que des sociétés entretiennent avec le milieu géographique qu’elles occupent dès lors qu’il ne s’identifie pas avec l’espace uniforme et lisse que présupposent certains modèles abstraits » (p.249). Modulo une généralisation et quelques modifications, ce concept et cette approche sont utilisés dans cet article pour spécifier et mettre en évidence certains traits distinctifs de l’attitude écologiste, sa ressemblance avec celle de peuples premiers, sa radicale différence avec l’attitude dominante dans la civilisation occidentale moderne et contemporaine, sa parenté avec la marche de l’évolution et donc sa capacité créatrice. Enfin, l’approche des changements climatiques en termes de contraintes permet de mettre en évidence l’impossibilité de prévoir l’impact positif ou négatif de ces changements sur les activités humaines et d’expliquer pourquoi il en est ainsi.
Lundi 10 Septembre 2012
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Fontenay-aux-Roses
Dans le dernier article publié sur son blog, Emmanuel Chambon revient une fois encore à la charge contre «les mauvaises herbes» qui envahiraient les rues de Fontenay-aux-Roses. Il crie au laxisme, à la négligence alors qu’il s’agit de laisser pousser çà et là, et en particulier au pied des arbres, des plantes sauvages pour préserver la biodiversité en ville, ce qui est essentiel pour lutter contre l’érosion de la biodiversité en général. Sans compter que l’on ne peut atteindre l’objectif de santé publique « Zéro phyto » sans tolérer la présence de quelques-unes de ces plantes sauvages que l’on ne cherchera donc pas à éradiquer mais seulement à en maîtriser l’extension pour une raison simple : sauf cas particulier, une herbe n’est « mauvaise » que si elle devient envahissante.
Une touffe odorante de matricaire camomille orne le pied de ce tilleul nouvellement planté
On peut donc être étonné par ces coups de griffes répétés contre les herbes folles des trottoirs, caniveaux et pieds des arbres de la ville. Pourquoi ce grand désamour pour les herbes folles que j’ai bien du mal à comprendre ? S’il ne s’agit pas d’une posture politicienne, quelle est donc la racine de ce parti pris ? Est-il utopique d’espérer que Emmanuel Chambon et ceux dont il se fait le porte-parole regardent d’un autre œil, un œil bienveillant, les sauvages de leur rue ?
Si je demandais à Monsieur Chambon et à tous ceux dont il se fait le porte-parole complaisant s’ils se soucient de la bonne santé de leurs concitoyens, et en particuliers des petits Fontenaisiens qui par leur taille, leur position dans une poussette ont la bouche et le nez près du bitume, ils me répondraient sûrement que la santé de ces enfants leur tient autant à cœur qu’à moi.
Si je demandais à Monsieur Chambon et à tous ceux dont il se fait le porte-parole complaisant s’ils se soucient de la bonne santé de leurs concitoyens, et en particuliers des petits Fontenaisiens qui par leur taille, leur position dans une poussette ont la bouche et le nez près du bitume, ils me répondraient sûrement que la santé de ces enfants leur tient autant à cœur qu’à moi.
Dimanche 9 Septembre 2012
Au quotidien
Mercredi 5 septembre un accident est intervenu à la centrale nucléaire de Fessenheim lors des travaux de maintenance de l’un des réacteurs. Un dégagement de vapeur d'eau oxygénée a blessé huit ouvriers. Deux ont été brûlés aux mains. Cet accident chimique met en jeu des substances connues pour leur toxicité, qu'EDF aurait dû savoir manipuler correctement. C’est un signe de plus de la dégradation des conditions de travail des salariés, notamment des sous-traitants.
Pour autant que l’on sache, il n’y a pas eu de conséquences pour l’environnement. Il n’en reste pas moins que cet accident nous rappelle une fois de plus que Fessenheim est une menace permanente pour toute une région qui s’étend au-delà de nos frontières en Allemagne et en Suisse deux pays qui ont, quant à eux décidé de sortir du nucléaire. En Avril dernier, il y avait eu un départ de feu. La centrale est située en contrebas du Grand Canal d’Alsace. Son radier (la dalle de béton du réacteur) est trop mince et ses « piscines » où refroidit le combustible vulnérables à une chute d’avion. Enfin c’est une centrale vétuste qui a dépassé les 30 ans de fonctionnement. Elle est en service depuis 1977 et compte deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun. Certes, L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné le feu vert pour qu’elle continue d’être exploitée mais avec des travaux à réaliser pour sa mise à un niveau de sureté acceptable. Cependant, début juillet, le président de l'Autorité, André-Claude Lacoste, a déclaré lors de son audition par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale que « si le radier du réacteur de Fessenheim n'est pas épaissi d'ici juillet 2013, on ferme. » Il va falloir gaspiller des millions d’euros pour des travaux qui seront sans doute insuffisants et de toute façon ne changeront rien aux menaces inhérentes à la situation géologique et géographique de la centrale.
Non, Messieurs Hollande et Ayrault ! Non, Madame Batho, ce n’est pas dans 5 ans qu’il faut fermer Fessenheim, c’est maintenant.
Pour autant que l’on sache, il n’y a pas eu de conséquences pour l’environnement. Il n’en reste pas moins que cet accident nous rappelle une fois de plus que Fessenheim est une menace permanente pour toute une région qui s’étend au-delà de nos frontières en Allemagne et en Suisse deux pays qui ont, quant à eux décidé de sortir du nucléaire. En Avril dernier, il y avait eu un départ de feu. La centrale est située en contrebas du Grand Canal d’Alsace. Son radier (la dalle de béton du réacteur) est trop mince et ses « piscines » où refroidit le combustible vulnérables à une chute d’avion. Enfin c’est une centrale vétuste qui a dépassé les 30 ans de fonctionnement. Elle est en service depuis 1977 et compte deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun. Certes, L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné le feu vert pour qu’elle continue d’être exploitée mais avec des travaux à réaliser pour sa mise à un niveau de sureté acceptable. Cependant, début juillet, le président de l'Autorité, André-Claude Lacoste, a déclaré lors de son audition par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale que « si le radier du réacteur de Fessenheim n'est pas épaissi d'ici juillet 2013, on ferme. » Il va falloir gaspiller des millions d’euros pour des travaux qui seront sans doute insuffisants et de toute façon ne changeront rien aux menaces inhérentes à la situation géologique et géographique de la centrale.
Non, Messieurs Hollande et Ayrault ! Non, Madame Batho, ce n’est pas dans 5 ans qu’il faut fermer Fessenheim, c’est maintenant.
Jeudi 6 Septembre 2012
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