Au quotidien
Notre Dame de Paris en cendre …. L’émotion est à son comble. Mais il ne faudra qu’une dizaine d’année pour la reconstruire (et sans doute beaucoup d’argent !). Il existe d’autres cathédrales que l’on abat sans remord, ni cérémonies : des arbres séculaires qui sont des cathédrales que la Nature a patiemment construites… Cela ne coûtera rien mais il faudra plus de cent ans pour que né d’une faîne, un hêtre d’envergure semblable remplace l’arbre abattu, deux cents, ou plus, pour que d’un gland se forme un chêne d’une aussi noble et belle prestance que ceux que l’ONF refuse de classer « remarquable » et abat sans état d’âme. Mais de ces actes de vandalisme contre ces cathédrales-là, personne ou presque ne s’émeut.
Je veux partager avec mes lecteurs un extrait de ce beau texte « Le hêtre et la cathédrale » que Christian Amblard a écrit au sujet d’un hêtre vénérable, cher à son cœur, abattu sans raison:
« En référence à un événement dramatique récent, cet arbre, chargé d’histoires depuis des décennies et des siècles, avait pour moi la valeur symbolique d’une «cathédrale». En ce sens, l’émotion patrimoniale ne doit pas se limiter aux monuments et, plus largement, au patrimoine bâti. Si on peut reconstruire une cathédrale en 5 ou 10 ans, il faudra toujours 100 ans pour avoir un hêtre centenaire à partir de la faîne originale. C’est ce temps long et irréversible qui fait la valeur indépassable du vivant et de la biodiversité. Cette primauté d’un vivant très fragile doit nous obliger définitivement quant à la nécessité de son impérieuse préservation »
● Pour lire ce texte « le hêtre et la cathédrale » d’où cet extrait est tiré cliquer ici
[Christian Amblard est chercheur honoraire CNRS(biologie, écologie) et vice-président du GREFFE (Groupe scientifique de réflexion et d’information pour un développement durable) ]
Je veux partager avec mes lecteurs un extrait de ce beau texte « Le hêtre et la cathédrale » que Christian Amblard a écrit au sujet d’un hêtre vénérable, cher à son cœur, abattu sans raison:
« En référence à un événement dramatique récent, cet arbre, chargé d’histoires depuis des décennies et des siècles, avait pour moi la valeur symbolique d’une «cathédrale». En ce sens, l’émotion patrimoniale ne doit pas se limiter aux monuments et, plus largement, au patrimoine bâti. Si on peut reconstruire une cathédrale en 5 ou 10 ans, il faudra toujours 100 ans pour avoir un hêtre centenaire à partir de la faîne originale. C’est ce temps long et irréversible qui fait la valeur indépassable du vivant et de la biodiversité. Cette primauté d’un vivant très fragile doit nous obliger définitivement quant à la nécessité de son impérieuse préservation »
● Pour lire ce texte « le hêtre et la cathédrale » d’où cet extrait est tiré cliquer ici
[Christian Amblard est chercheur honoraire CNRS(biologie, écologie) et vice-président du GREFFE (Groupe scientifique de réflexion et d’information pour un développement durable) ]
Samedi 18 Mai 2019
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Le réseau NO VEGAN lance un appel à populariser la "Lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser" de Paul Ariès (éditions Larousse, janvier 2019). Ce que je fais ici
Voici son communiqué :
L'élevage paysan n'est pas responsable
1) ni de la faim dans le monde
2) ni du réchauffement climatique
3) ni du gaspillage de l'eau potable.
● L'agriculture végane est incapable de nourrir 8 milliards d'humains
● L'agriculture végane c'est la mort de plus d'un milliard de petits paysans
● L'agriculture végane c'est le cheval de Troie des biotechnologies alimentaires.
● L'agriculture tue autant d'animaux sinon plus que l'élevage.
La solution est du côté de l'agriculture paysanne et d'un élevage fermier.
Le véganisme ce n'est pas seulement une question alimentaire.
C'est une posture anti-humaniste, anti-écolo !!!
Le prototype de la ferme écolo c'est la ferme polyvalente.
Soutenez le réseau NO VEGAN en achetant la Lettre ouverte... en librairie ou ici https://www.editions-larousse.fr/livre/lettre-ouverte-aux-mangeurs-de-viande-9782035961792
Source : http://novegan.canalblog.com/archives/2019/02/03/37072409.html#comments
L'élevage paysan n'est pas responsable
1) ni de la faim dans le monde
2) ni du réchauffement climatique
3) ni du gaspillage de l'eau potable.
● L'agriculture végane est incapable de nourrir 8 milliards d'humains
● L'agriculture végane c'est la mort de plus d'un milliard de petits paysans
● L'agriculture végane c'est le cheval de Troie des biotechnologies alimentaires.
● L'agriculture tue autant d'animaux sinon plus que l'élevage.
La solution est du côté de l'agriculture paysanne et d'un élevage fermier.
Le véganisme ce n'est pas seulement une question alimentaire.
C'est une posture anti-humaniste, anti-écolo !!!
Le prototype de la ferme écolo c'est la ferme polyvalente.
*********
Soutenez le réseau NO VEGAN en achetant la Lettre ouverte... en librairie ou ici https://www.editions-larousse.fr/livre/lettre-ouverte-aux-mangeurs-de-viande-9782035961792
Source : http://novegan.canalblog.com/archives/2019/02/03/37072409.html#comments
Mardi 23 Avril 2019
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Greta Thunberg devant le parlement suédois
Après avoir fait le buzz en Pologne lors de la COP 24, Greta Thunberg, l’écolière climato-catastrophiste de 15 ans réédite à Davos en fustigeant et culpabilisant les « adultes » qui n’agissent pas « pour le climat » alors qu’il y a urgence. Décidément, elle n’a rien d’autre à faire que de parcourir le monde pour réciter la bonne parole du GIEC (qui paye ?) et faire l’école buissonnière tous les vendredis devant le parlement suédois avec la bénédiction de ses parents. Elle est adulée des ONG. Son sermon tient le devant de la scène alors que la parole de chercheurs confirmés comme Richard Lindzen ou François Gervais n’est guère écoutée et retient peu l’attention des médias. Pourtant eux savent de quoi ils parlent mais comme ils sont climato-réalistes, ils ne vont pas dans le sens des prophéties du GIEC et la doxa dominante. Pourtant les écouter permettrait de prendre un peu de recul devant l’alarmisme climatique pour raisonner sainement. Vus les enjeux écologiques, économiques et sociaux, cela serait bien nécessaire.
Et que penser de ces marches pour le climat auxquelles participent des Gilets Jaunes qui se sont pourtant insurgés contre la taxe carbone, une mesure prônée par les gourous du réchauffisme catastrophique censée renchérir l’énergie pour inciter à des conduites et des choix « vertueux » alors que pour la plupart des gens, aujourd’hui, il n’y a pas de choix véritable?
On baigne dans l’incohérence, dans un irrationnel auréolé de scientisme.
Si les médias main stream se pâment devant une gamine récitant son catéchisme, si les processions pour « sauver le climat » recueillent un certain succès, c’est que la « lutte contre le réchauffement climatique », réchauffement climatique supposé déchaîner sur la planète les flammes de l’enfer, est devenue une religion vis-à-vis de laquelle il ne fait pas bon douter ou plaisanter.
Et que penser de ces marches pour le climat auxquelles participent des Gilets Jaunes qui se sont pourtant insurgés contre la taxe carbone, une mesure prônée par les gourous du réchauffisme catastrophique censée renchérir l’énergie pour inciter à des conduites et des choix « vertueux » alors que pour la plupart des gens, aujourd’hui, il n’y a pas de choix véritable?
On baigne dans l’incohérence, dans un irrationnel auréolé de scientisme.
Si les médias main stream se pâment devant une gamine récitant son catéchisme, si les processions pour « sauver le climat » recueillent un certain succès, c’est que la « lutte contre le réchauffement climatique », réchauffement climatique supposé déchaîner sur la planète les flammes de l’enfer, est devenue une religion vis-à-vis de laquelle il ne fait pas bon douter ou plaisanter.
Dimanche 27 Janvier 2019
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Fontenay-aux-Roses
Il est difficilement acceptable qu’une protection réglementaire dont bénéficient un espace vert et les arbres qui y résident puisse être annulée très facilement, ce qui rend cette protection excessivement fragile et dépendante des changements de majorité, des alliances, des marchandages dans les conseils municipaux ou autres assemblées territoriales. Le classement en EBC par exemple est certes nécessaire mais ne saurait être suffisant.
A Fontenay-aux-Roses, le cas de la Place de Gaulle avec ses marronniers, les uns abattus et les autres en passe de l’être en fournit, hélas, une preuve éclatante. Il aura suffi que dans le nouveau PLU, Messieurs Vastel (maire) et Faye (adjoint à l’urbanisme) déclassent cet espace pour que ces arbres soient détruits sans autre forme de procès et sans recours possible devant les tribunaux pour que soient plaidées leur cause et la cause de cette place, véritable cœur de la ville, de son individualité singulière.
Il en va des marronniers de la place de Gaulle comme d’autres êtres naturels irrémédiablement détruits et de la Nature elle-même qui n’a jamais été aussi malmenée malgré un arsenal juridique impressionnant censé les protéger.
La faiblesse et l’inefficacité de ces protections viennent du fait que ces êtres ne sont protégés juridiquement qu'en tant qu’OBJETS et non en tant que SUJETS pouvant se défendre devant les tribunaux, par l’intermédiaire d’un porte-parole, bien entendu.
Que cela puisse être le cas, et que cela soit efficace, c’est qu’argumentait Christopher Stone, un professeur de droit californien en 1972 dans un article intitulé « Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? » (récemment traduit en français avec une préface de Catherine Larrère aux éditions Le Passager Clandestin).
En la circonstance, les arbres en cause étaient des Séquoias de la Mineral Valley, une vallée alpine sauvage et reculée dans laquelle la société Walt Disney voulait construire une gigantesque station de ski. (Hé, oui ! vous avez bien lu : la société Walt Disney, Mickey ou plutôt Picsou…)
L’affaire est remontée jusqu’à la Cour Suprême fédérale devant laquelle les défenseurs de la vallée (le Sierra Club) ont perdu au motif que n’étant pas personnellement lésés, ils n’avaient pas intérêt à agir (3 voix contre 4). L’un des juges William Douglas qui a voté en faveur du Sierra Club a repris dans son argumentaire la proposition de Stone de conférer une personnalité juridique aux êtres naturels et qu’ils puissent être représentés devant les tribunaux comme c’est le cas (aux USA) pour certains êtres inanimés.
S’agissant de leurs porte-paroles, le juge Douglas considérait que ce devaient être ceux qui ont une relation intime avec la chose inanimée qui va être blessée, polluée ou dégradée. Mutatis mutandis, dans le cas de la place de Gaulle et les marronniers, ce seraient les Fontenaisiens qui aiment ce mail et ses marronniers constitués ou non en association qui seraient ces porte-paroles.
Après avoir été très mal accueillie, la proposition du professeur Stone, reprise par le juge Douglas a fait son chemin mais dans d’autres pays que la France, par exemple en Nouvelle Zélande qui a accordé le statut de personne juridique à un fleuve situé sur le territoire d’une communauté Maori qui en est son représentant légal. En France malheureusement accorder des droits à de telles entités se heurte à la division fondamentale du droit qui sépare celui des personnes d’avec celui des choses, tandis que les humanistes exclusifs qui règnent dans les comités divers et variés considèrent cette attribution comme contraire à la tradition qu’ils défendent et à la dignité humaine telle qu’ils la conçoivent.
Bref, ce n’est pas demain que les marronniers et la Place de l’église seront dotés d’une personnalité juridique et pourvus d’un représentant légal. Ils seraient ainsi soustraits aux bons ou mauvais vouloirs des politiques, aux aléas des changements de majorité dans les assemblées qui ont le pouvoir de définir les documents d’urbanisme et l’affectation des sols ; ils pourraient faire valoir leur point de vue et faire respecter leurs droits.
Et d’ailleurs, demain, il est fort possible qu’ils aient disparu. Il y aura sans doute toujours une place dénommée Place de Gaulle, mais ce ne sera en fait qu’un homonyme. C’est une autre qui sera là, à la même place.
Si l’on envisage la question sous un angle plus global dans ce pays, il est fort probable que les rivières, des forêts, les landes, les zones humides, les prairies d’altitude, leurs habitants permanents, la faune et la flore seront encore et toujours malmenés puisque peu de gens, y compris parmi les écologistes, sont prêts à reconnaître leurs droits. La plupart sont plutôt enclins à vous rire au nez lorsque vous abordez la question.
Note : L’histoire s’est bien terminée pour la Mineral Valley. La société Walt Disney a abandonné le projet. Je ne suis pas certain qu’il en ira de même pour ce qui reste de la Place de Gaulle…
Il en va des marronniers de la place de Gaulle comme d’autres êtres naturels irrémédiablement détruits et de la Nature elle-même qui n’a jamais été aussi malmenée malgré un arsenal juridique impressionnant censé les protéger.
La faiblesse et l’inefficacité de ces protections viennent du fait que ces êtres ne sont protégés juridiquement qu'en tant qu’OBJETS et non en tant que SUJETS pouvant se défendre devant les tribunaux, par l’intermédiaire d’un porte-parole, bien entendu.
Que cela puisse être le cas, et que cela soit efficace, c’est qu’argumentait Christopher Stone, un professeur de droit californien en 1972 dans un article intitulé « Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? » (récemment traduit en français avec une préface de Catherine Larrère aux éditions Le Passager Clandestin).
En la circonstance, les arbres en cause étaient des Séquoias de la Mineral Valley, une vallée alpine sauvage et reculée dans laquelle la société Walt Disney voulait construire une gigantesque station de ski. (Hé, oui ! vous avez bien lu : la société Walt Disney, Mickey ou plutôt Picsou…)
L’affaire est remontée jusqu’à la Cour Suprême fédérale devant laquelle les défenseurs de la vallée (le Sierra Club) ont perdu au motif que n’étant pas personnellement lésés, ils n’avaient pas intérêt à agir (3 voix contre 4). L’un des juges William Douglas qui a voté en faveur du Sierra Club a repris dans son argumentaire la proposition de Stone de conférer une personnalité juridique aux êtres naturels et qu’ils puissent être représentés devant les tribunaux comme c’est le cas (aux USA) pour certains êtres inanimés.
S’agissant de leurs porte-paroles, le juge Douglas considérait que ce devaient être ceux qui ont une relation intime avec la chose inanimée qui va être blessée, polluée ou dégradée. Mutatis mutandis, dans le cas de la place de Gaulle et les marronniers, ce seraient les Fontenaisiens qui aiment ce mail et ses marronniers constitués ou non en association qui seraient ces porte-paroles.
Après avoir été très mal accueillie, la proposition du professeur Stone, reprise par le juge Douglas a fait son chemin mais dans d’autres pays que la France, par exemple en Nouvelle Zélande qui a accordé le statut de personne juridique à un fleuve situé sur le territoire d’une communauté Maori qui en est son représentant légal. En France malheureusement accorder des droits à de telles entités se heurte à la division fondamentale du droit qui sépare celui des personnes d’avec celui des choses, tandis que les humanistes exclusifs qui règnent dans les comités divers et variés considèrent cette attribution comme contraire à la tradition qu’ils défendent et à la dignité humaine telle qu’ils la conçoivent.
Bref, ce n’est pas demain que les marronniers et la Place de l’église seront dotés d’une personnalité juridique et pourvus d’un représentant légal. Ils seraient ainsi soustraits aux bons ou mauvais vouloirs des politiques, aux aléas des changements de majorité dans les assemblées qui ont le pouvoir de définir les documents d’urbanisme et l’affectation des sols ; ils pourraient faire valoir leur point de vue et faire respecter leurs droits.
Et d’ailleurs, demain, il est fort possible qu’ils aient disparu. Il y aura sans doute toujours une place dénommée Place de Gaulle, mais ce ne sera en fait qu’un homonyme. C’est une autre qui sera là, à la même place.
Si l’on envisage la question sous un angle plus global dans ce pays, il est fort probable que les rivières, des forêts, les landes, les zones humides, les prairies d’altitude, leurs habitants permanents, la faune et la flore seront encore et toujours malmenés puisque peu de gens, y compris parmi les écologistes, sont prêts à reconnaître leurs droits. La plupart sont plutôt enclins à vous rire au nez lorsque vous abordez la question.
Note : L’histoire s’est bien terminée pour la Mineral Valley. La société Walt Disney a abandonné le projet. Je ne suis pas certain qu’il en ira de même pour ce qui reste de la Place de Gaulle…
Mardi 22 Janvier 2019
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Nature - environnement
Le gouvernement a profité de l’été pour voter en douce une mesure scandaleuse qui donne carte blanche aux industriels de l’éolien pour défigurer nos côtes. Il faut réagir !
Cette mesure – il s’agit de l’article 58 de la fameuse loi « Confiance » que je vous détaillerai dans quelques instants – est le résultat d’un intense lobbying des grandes entreprises du secteur éolien…
Elle a été votée en toute discrétion le 10 août dernier. Sans faire la une des journaux, sans déchaîner vents et marrées… Tout était parfaitement orchestré pour ne surtout pas éveiller la colère et l’indignation des Français…
Pourquoi ?
Tout simplement parce que, désormais, avec cet article de loi voté sournoisement, les citoyens n’ont plus aucun moyen de s’opposer aux futurs projets éoliens près de leur littoral !
Ce n’est pas une plaisanterie : les habitants d’une région côtière ne disposent à présent – et sans le savoir – de plus aucun recours pour empêcher l’implantation de ces mâts gigantesques qui défigurent nos littoraux, affaiblissent l’activité des pêcheurs et massacrent la biodiversité…
Dénonçons ce scandale en signant la pétition « NON AUX PARCS ÉOLIENS TROP PROCHES DES CÔTES » !
Si personne ne s’insurge contre cette mesure aberrante, voici les nouvelles modalités qui s’appliqueront désormais pour tout nouveau projet d’éoliennes en mer :
1ère étape : la fausse consultation
Lorsque la construction d’un champ éolien en mer est envisagée, un débat public est organisé par la Commission nationale du débat public.
Si vous pensez que ce débat donnera la parole aux citoyens, qu’ils pourront décider du nombre d’éoliennes ou même tout simplement choisir de s’opposer à ce projet… Détrompez-vous ! Les citoyens seront uniquement consultés « sur le choix de la localisation de la ou des zones potentielles d’implantations des installations envisagées » (nouvel article L. 121-8-1, du code de l’environnement créé par la loi).
Autrement dit, on fait semblant de débattre, on fait semblant de laisser voix au chapitre aux Français sur des sujets qui auront un impact colossal sur leur quotidien… mais la décision est déjà prise d’avance : l’implantation d’éoliennes en mer se fera coûte que coûte dès qu’un projet sera lancé… C’est honteux !
2ème étape : on simplifie la vie aux industriels
Désormais, c’est l’Etat qui prendra à sa charge toutes les études d’impacts préalables sur l’environnement… Ces études qui étaient jusqu’ici aux frais des industriels, seront à présent financées par les impôts des Français ! Inadmissible…
3ème étape : désigner le vainqueur et lui offrir nos océans
Une fois l’appel d’offres lancé et le lauréat désigné, l’Etat remet TOUTES les autorisations environnementales et d’occupation du domaine maritime à l’entreprise : c’est ce qu’on appelle le « permis enveloppe ».
Mais le pire dans tout ça, c’est que lorsque l’industrie détient ce permis enveloppe, elle a toutes les libertés !!! Elle peut à tout moment choisir de modifier son projet, par exemple décider d’ajouter plus d’éoliennes, modifier le lieu d’implantation ou encore la dimension des mâts…
C’est inacceptable !!!
Ce qui, jusqu’ici, permettait aux citoyens de pouvoir s’opposer et de faire annuler des projets délirants de parcs éoliens en mer, c’était justement parce que les industriels ne disposaient pas de toutes ces autorisations difficiles à avoir…
Par cette nouvelle mesure, le gouvernement a donc balayé d’un revers de main tous les garde-fous, tous les moyens de recours dont disposaient les Français qui refusaient de voir s’implanter des dizaines d’éoliennes au large des littoraux…
Un cadeau colossal pour les industriels…
… et un déni total du droit des citoyens de saisir la justice pour défendre leur cadre de vie ou leur environnement !
Pour s’opposer à cette mesure scandaleuse, il n’y a pas 36 solutions : seule une mobilisation citoyenne de plusieurs dizaines de milliers de personnes pourra exiger le retour des anciennes procédures.
Il est inacceptable de laisser nos océans entre les mains d’industriels qui ne pensent qu’à faire fructifier leur business et qui foutent totalement de la biodiversité ou du climat …
Si les citoyens indignés par cette trahison honteuse des autorités publiques, qui donnent carte blanche aux industriels au détriment des riverains, des pêcheurs et des défenseurs du littoral et de la biodiversité marine – ne se font pas entendre maintenant, la voie sera libre pour les grandes firmes de l’éolien pour en demander toujours plus…
Rien ne les empêchera d’aller implanter des éoliennes jusqu’au Mont Saint Michel, ou d’exiger les mêmes passe-droits pour l’éolien terrestre…
De nouveaux projets sont déjà prévus à Fécamp, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-mer, Noirmoutier, Ile d’Yeu, Ile d’Oléron…
Ces villes seront bientôt saccagées par des parcs éoliens marins à dix kilomètres seulement des côtes qui ne cessent de se multiplier, au mépris des paysages, des citoyens et du bon sens le plus élémentaire.
Savez-vous que l’Etat prévoit 2500 éoliennes le long de nos côtes d’ici 13 ans ?
Imaginez le littoral français ceinturés de parcs de 60 à 80 aérogénérateurs avec des mâts de plus de 200 mètres de haut. C’est un massacre !
Nous sommes tous concernés.
Oui, pas seulement les habitants ou les estivants de ces côtes, ni même les amoureux du merveilleux patrimoine paysager français.
Oui, nous sommes tous concernés car nous allons tous payer pour ce projet fou : pour installer 3 parcs éoliens trop proches des côtes (10 km) vous et moi et tous les contribuables allons payer 1 milliard d’euros par an de subvention, pour un prix de l’électricité à 226 euros le mégawatt-heure.
Par comparaison les Allemands font des parcs éoliens non visibles des côtes, à plus de 50 km en mer, sans subvention publique. Le prix de l’électricité y ressort inférieur à 50 euros le mégawatt-heure.
Stupéfiant, non ?
Il faut arrêter ce massacre avant qu’il soit trop tard.
Signez et faites signer la pétition !
cliquez ici pour aller sur le site de la pétition.
(Source de ce texte : Étienne/CITIZACTION)
Dimanche 14 Octobre 2018
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Ecologie pratique
Faire pièce aux contre-vérités véganes sur l'élevage en général et l'élevage laitier en particulier est une nécessité au moment où ce lobby végan tente d'imposer des menus végétaliens dans la restauration collective, notamment scolaire.
C'est dans ce but que je diffuse ici la vidéo réalisée par un éleveur qui met en évidence les falsifications et les mensonges des vidéos de propagande végane sur l'élevage laitier.
Pour avoir une vision exacte de ce qu'est l'élevage français, du travail de l'éleveur, et pour comprendre comment est produit le lait que nous buvons, je vous conseille vivement de vous abonner à sa chaîne https://www.youtube.com/watch?v=gmVLEz9iRAs&feature=youtu.beu
Il serait souhaitable que des végans de bonne foi visionnent aussi ces vidéos pour à tout le moins se faire une idée correcte de ce qu'ils condamnent par ailleurs.
Rappel : un menu végétalien est un menu qui ne comporte aucun produit d'origine animale (ni œufs, ni lait, produit laitier comme yaourts, beurre, etc. ) tandis qu'un menu végétarien est simplement sans viande.
Il serait souhaitable que des végans de bonne foi visionnent aussi ces vidéos pour à tout le moins se faire une idée correcte de ce qu'ils condamnent par ailleurs.
Rappel : un menu végétalien est un menu qui ne comporte aucun produit d'origine animale (ni œufs, ni lait, produit laitier comme yaourts, beurre, etc. ) tandis qu'un menu végétarien est simplement sans viande.
Dimanche 2 Septembre 2018
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Au quotidien
Extraits de Facebook, à diffuser sans modération
« Les Yeux Dans Les Herbes a partagé la publication de Les Capri'ces des Cévennes.
« Voici un petit message de ma soeur qui vient de commencer une petite ferme laitière en bio produisant du pélardon, bientôt des glaces et de la crème de châtaigne...
« Ils ont des chèvres assez courantes et une race en conservation (plus rare et bcp moins productive (chèvre du massif central) mais qui produit du lait de qualité. Ils font du pastoralisme (élevage en paturage naturel) dans les hauteurs des cévennes.
« C'est un énorme travail mais comme beaucoup de petits agriculteurs on trouve que c'est un beau métier et on l'aime avec le souci de s'améliorer et d'améliorer notre capacité de résilience.
« Le gouvernement annonce qu'il souhaite une agriculture plus respectueuse et une meilleure qualité alimentaire. Pourtant ils sont sur le point de retirer les aides aux zones de montagne réputées trop pauvres pour nourrir un troupeau. Pourtant des chèvres ça ne mange pas que de l'herbe et bien au contraire elles se nourrissent de callune, de chataignier, de chene vert, de ronce, de genêt... Toutes ces plantes qui poussent à l'état naturel dans le terroir des Cévennes et qui leur donne une énergie et une qualité de lait bien meilleures. Et c'est dans les tuyaux de retirer les aides aux petits agriculteurs et la réponse se fera à la fin du mois de mars... Tout bientôt... La plupart des aides bénéficient déjà aux gros agriculteurs qui souvent les prennent sans avoir aucune responsabilité à tenir sur tous les dommages collatéraux qu'ils peuvent produire. Les abeilles payent déjà un lourd tribut et nous, autres êtres vivants, nous sommes aussi dans ce contexte, les proies souvent indirectement consentantes de ce système agricole majoritaire ultra subventionné.
« Voici un petit message de ma soeur qui vient de commencer une petite ferme laitière en bio produisant du pélardon, bientôt des glaces et de la crème de châtaigne...
« Ils ont des chèvres assez courantes et une race en conservation (plus rare et bcp moins productive (chèvre du massif central) mais qui produit du lait de qualité. Ils font du pastoralisme (élevage en paturage naturel) dans les hauteurs des cévennes.
« C'est un énorme travail mais comme beaucoup de petits agriculteurs on trouve que c'est un beau métier et on l'aime avec le souci de s'améliorer et d'améliorer notre capacité de résilience.
« Le gouvernement annonce qu'il souhaite une agriculture plus respectueuse et une meilleure qualité alimentaire. Pourtant ils sont sur le point de retirer les aides aux zones de montagne réputées trop pauvres pour nourrir un troupeau. Pourtant des chèvres ça ne mange pas que de l'herbe et bien au contraire elles se nourrissent de callune, de chataignier, de chene vert, de ronce, de genêt... Toutes ces plantes qui poussent à l'état naturel dans le terroir des Cévennes et qui leur donne une énergie et une qualité de lait bien meilleures. Et c'est dans les tuyaux de retirer les aides aux petits agriculteurs et la réponse se fera à la fin du mois de mars... Tout bientôt... La plupart des aides bénéficient déjà aux gros agriculteurs qui souvent les prennent sans avoir aucune responsabilité à tenir sur tous les dommages collatéraux qu'ils peuvent produire. Les abeilles payent déjà un lourd tribut et nous, autres êtres vivants, nous sommes aussi dans ce contexte, les proies souvent indirectement consentantes de ce système agricole majoritaire ultra subventionné.
Dimanche 25 Mars 2018
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Nature - environnement
Résumé : les espèces actuelles pourront-elles faire face au changement (réchauffement) climatique ? Certaines, peut-être. Elles se sont déjà adaptées au réchauffement en cours. Mais s’il s’aggrave ? D’autres semblent avoir plus de difficultés. Mais elles n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Peut-être cela se jouera-t-il au niveau non plus de l’espèce mais des populations d’une même espèce, peut-être même au niveau des individus. De nombreux facteurs peuvent interagir. Les premières réponses apportées à cette question étaient fort propices à une prophétie du malheur et pour le grand public, l’ours blanc menacé par la fonte de la banquise était devenu – il l’est encore – le symbole des ravages que causerait le réchauffement climatique sur les espèces animales. Le changement climatique en cours était considéré comme une menace de plus, peut-être la plus grave, qui pesait sur la biodiversité, les espèces ne pouvant faire face à un réchauffement trop rapide pour qu’elles s’adaptent. Un tableau bien noir, bien trop noir ? Devant un état des lieux mitigé et des connaissances peu sûres et lacunaires, les cassandres réchauffistes s’ingénient à gommer toute incertitude et à ne considérer que le mauvais dans ce qui pourrait advenir pour la biodiversité avec un réchauffement climatique qui perdurerait, ce dont on peut aussi douter. Des chercheurs se prêtent à leur jeu lors qu’ils adressent au « grand public ». Pourquoi donc chercher à faire peur à l’opinion publique ? Certes l’érosion rapide de la biodiversité est hélas, un constat solidement établi mais les changements climatiques n’en sont pas la cause principale.
Étant donnée l'actualité et les effets de manches de Hulot à l'Assemblée nationale, il m'a semblé utile de remettre en avant cet article écrit en 2014 et qui n'a pas pris une ride depuis.
Le tableau était-il trop noir ?
En fait, le tableau ne serait pas aussi noir qu’on le supposait : « More recently, however, many ecologists have questioned the gross oversimplifications that go into some of these projections, such as the supposition that species are largely immutable, unwavering in their behavior, physiology, and other traits despite rapidly changing environs. (Plus récemment, cependant, beaucoup d'écologues ont mis en doute les sur-simplifications grossières qui entrent dans certaines de ces projections, comme la supposition qu’en dépit d’environnements changeant rapidement, les espèces sont pour une large part immuables, invariables dans leur comportement, leur physiologie et autres caractères) » (Chase J. 2014). En la matière, il faut se garder d’affirmations tranchées, en général fausses, qu’elles soient alarmistes ou trop optimistes. Certes comme pour toute variation des conditions environnementales, il y aura des perdants et des gagnants, des modifications dans la répartition spatiale des habitants de la planète. Les conséquences du changement climatique peuvent différer selon les populations d’une même espèce, voire d’un individu à l’autre, selon qu’elles peuvent ou veulent ou non mettre en œuvre des stratégies d’adaptation. La question de l’évaluation de l’impact des évolutions phénologiques sur les espèces et donc la biodiversité donne de cela une illustration parfaite. En fin de compte, même pour une seule espèce, l’impact du changement climatique sur son évolution future est une question sans réponse nette.
Sur la question de l’impact du changement climatique sur la biodiversité, il serait donc bon de faire preuve de modestie. Outre l’extrême complexité des phénomènes en jeu, leurs interrelations et l’étendue de notre ignorance à leur sujet devraient nous inciter à la prudence dans les prévisions et pronostics sur les évolutions futures. On le montre à propos des mésanges charbonnières (Parus major), du cerf élaphe (Cervus elaphus) et du chevreuil (Capreolus capreolus) dont le cas, paradigmatique, sera étudié en détail.
Le tableau était-il trop noir ?
En fait, le tableau ne serait pas aussi noir qu’on le supposait : « More recently, however, many ecologists have questioned the gross oversimplifications that go into some of these projections, such as the supposition that species are largely immutable, unwavering in their behavior, physiology, and other traits despite rapidly changing environs. (Plus récemment, cependant, beaucoup d'écologues ont mis en doute les sur-simplifications grossières qui entrent dans certaines de ces projections, comme la supposition qu’en dépit d’environnements changeant rapidement, les espèces sont pour une large part immuables, invariables dans leur comportement, leur physiologie et autres caractères) » (Chase J. 2014). En la matière, il faut se garder d’affirmations tranchées, en général fausses, qu’elles soient alarmistes ou trop optimistes. Certes comme pour toute variation des conditions environnementales, il y aura des perdants et des gagnants, des modifications dans la répartition spatiale des habitants de la planète. Les conséquences du changement climatique peuvent différer selon les populations d’une même espèce, voire d’un individu à l’autre, selon qu’elles peuvent ou veulent ou non mettre en œuvre des stratégies d’adaptation. La question de l’évaluation de l’impact des évolutions phénologiques sur les espèces et donc la biodiversité donne de cela une illustration parfaite. En fin de compte, même pour une seule espèce, l’impact du changement climatique sur son évolution future est une question sans réponse nette.
Sur la question de l’impact du changement climatique sur la biodiversité, il serait donc bon de faire preuve de modestie. Outre l’extrême complexité des phénomènes en jeu, leurs interrelations et l’étendue de notre ignorance à leur sujet devraient nous inciter à la prudence dans les prévisions et pronostics sur les évolutions futures. On le montre à propos des mésanges charbonnières (Parus major), du cerf élaphe (Cervus elaphus) et du chevreuil (Capreolus capreolus) dont le cas, paradigmatique, sera étudié en détail.
Dimanche 25 Mars 2018
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Nature - environnement
Voici le communiqué publié par un collectif d'associations dont Maisons Paysannes de France et Patrimoine Environnement concernant les conclusions du "groupe de travail sur l'éolien" piloté par le ministère de l'environnement. On note surtout une volonté d'entraver les possibilités de recours devant les tribunaux des associations de défense des riverains, des paysages, du patrimoine avec la reprise de propositions du Syndicat des Énergies Renouvelables. Plutôt que d'obliger les promoteurs à se conformer aux lois et règlements protecteurs en vigueur, il s'agit sinon d'empêcher du moins de restreindre singulièrement les possibilités des associations et des citoyens d'ester en justice parce qu'ils gagnent trop souvent leurs recours. Et cela avec la bénédiction des seules associations représentées qui étaient FNE, WWF et LPO ; associations dont on connait la complaisance à l'égard des pouvoirs (voir le livre de Fabrice Nicolino : Qui a tué l'écologie?) et les ambiguïtés.
Les nuisances environnementales, les atteintes à la biodiversité et à la naturalité, la destruction des paysages devaient-elles cesser d'être prises en compte dès qu'il s'agit de ces gigantesques machines à brasser du vent et à hacher oiseaux et chauves-souris?
Pour elles les leçons que l'on prétend tirer de Notre-Dame-des-Landes ne s'appliqueraient pas. Pourquoi ?
A la suite de l’annonce des conclusions du groupe de travail sur l’éolien, les associations signataires font connaitre leur vive opposition aux mesures annoncées jeudi 18 janvier 2018 par Monsieur Sébastien Lecornu, Secrétaire
d’Etat à la Transition écologique et solidaire.
1. La soit disant consultation évoquée par le ministre a soigneusement tenu à l’écart les riverains d'éoliennes et les associations qui les représentent et ont pour objet la défense du Patrimoine et des paysages ;
2. Ces mesures ne prennent aucunement en compte l’impact de la proximité des habitations face à des engins de plus en plus haut (200 mètres) ;
3. Elles ignorent tout autant la protection des paysages et l’environnement du patrimoine, classé par l’Etat, qui n’est même pas mentionné par les propositions ;
4. Il s’agit par une démarche à caractère financier (sur le dos des consommateurs) de faciliter à tout prix une industrialisation massive des espaces naturels et agricoles, au mépris de ce que devrait être une démarche écologique respectueuse ;
5. Pour tenter de museler l’opposition des citoyens, le choix est fait de mettre en place des procédures dérogatoires au droit commun français.
Un véritable équilibre doit être trouvé entre la politique de protection du patrimoine et celle de l’environnement. Toutes deux contribuent à l’activité économique.
Les associations signataires restent disposées à une véritable concertation qui doit enfin avoir lieu entre le gouvernement et les parties prenantes.
d’Etat à la Transition écologique et solidaire.
1. La soit disant consultation évoquée par le ministre a soigneusement tenu à l’écart les riverains d'éoliennes et les associations qui les représentent et ont pour objet la défense du Patrimoine et des paysages ;
2. Ces mesures ne prennent aucunement en compte l’impact de la proximité des habitations face à des engins de plus en plus haut (200 mètres) ;
3. Elles ignorent tout autant la protection des paysages et l’environnement du patrimoine, classé par l’Etat, qui n’est même pas mentionné par les propositions ;
4. Il s’agit par une démarche à caractère financier (sur le dos des consommateurs) de faciliter à tout prix une industrialisation massive des espaces naturels et agricoles, au mépris de ce que devrait être une démarche écologique respectueuse ;
5. Pour tenter de museler l’opposition des citoyens, le choix est fait de mettre en place des procédures dérogatoires au droit commun français.
Un véritable équilibre doit être trouvé entre la politique de protection du patrimoine et celle de l’environnement. Toutes deux contribuent à l’activité économique.
Les associations signataires restent disposées à une véritable concertation qui doit enfin avoir lieu entre le gouvernement et les parties prenantes.
Dimanche 21 Janvier 2018
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Cet article complète un article précédent : " Les végans croient qu’un régime végétalien permet de manger sans tuer ou faire souffrir des animaux. C’est faux !" Il s'agit d'un examen de la critique de l'article Mike Archer "Ordering the vegetarian meal? There’s more animal blood on your hands" parue sur le blog de l'association L 214.Ce texte est révélateur de la façon dont cette association et ses membres traitent leurs contradicteurs : total contresens sur le propos assaisonné d'invectives et d'insultes contre quelqu'un qui a eu l'outrecuidance de contester leurs dogmes. Le rejet de la domestication et le tabou de la viande tels sont les deux piliers du véganisme comme le montre cette controverse.
En annexe, le lecteur trouvera la traduction de l'article de Mike Archer initialement publié en anglais sur le site "The conversation". Il pourra se faire ainsi sa prorpre opinion sur ce texte.
oo000oo
Pour L214 , c’est l’astrophycien végan Aurélien Barrau qui s’était chargé de critiquer l’article de Mike Archer « Ordering the vegetarian meal? There’s more animal blood on your hands » lorsque celui-ci faisait le buzz sur les réseaux sociaux. Sa spécialité ne le recommandait pas spécialement pour effectuer ce genre d’exercice et dès le début de son texte, c’est vraiment mal parti.
Toute la réfutation est hors sujet. Barrau comme bien d’autres critiques végans ont négligé le fait que l’article d’Archer concerne l’Australie. Il suffit de lire son texte pour le voir. Mais de plus en réponse à des commentaires sous le texte il précise : « my focus was on the Australian situation ». Peine perdue pour beaucoup de commentateurs dont Barrau.
Barrau fait comme si Archer plaidait simplement pour un régime omnivore à base de viande. Or le régime qu’il considère éthiquement et écologiquement responsable POUR L’AUSTRALIE est certes un régime omnivore à base de viande, mais de viande bovine issue de bétails élevés à l’herbe sur des parcours et dans des pâtures australiennes ou de viande de kangourou provenant de chasses à but commercial. Il ne propose pas de manger de la viande de bovins nourris avec du blé et du soja dans des parcs d’engraissement. Il est sans doute opposé à ce type d’élevage, vues les références à Simon Farlie et Lierre Keith et son souci que la superficie des terres consacrées aux grandes cultures ne soient pas augmentée.
Selon Barrau, l’enjeu de l’article consisterait à tenter de placer le lecteur dans la catégorie des gens qui font preuve d’une violence qui n’a même pas le courage de s’assumer ; la violence en question étant de faire le choix de consommer de la viande. « Celui qui non seulement poursuit l’activité [de consommer de la viande] et veut de plus se convaincre qu’il est bienfaisant envers ses victimes, adopte un positionnement particulièrement lâche et intenable au niveau éthique ». Mike Archer serait donc un lâche embrassant le mal. Comme injure, on ne peut guère faire mieux. Cet exergue particulièrement agressif et méprisant est bien dans le style des végans.
Barrau l’étaye sur deux prémisses qu’il considère incontestables « l’industrie de la viande cause d’infinies souffrances à des êtres sensibles » et « je sais que [je] n’ai pas biologiquement besoin de viande ». Abstraction faite de l’hyperbole « infinies souffrances » la première n’est pas fausse mais Archer ne plaide pas en faveur de cette industrie, bien au contraire. Ce que défend Archer dans son texte est un élevage extensif herbager et dans ce cas parler d’infinies souffrances n’est pas seulement exagéré, c’est faux. Même des tenants de la libération animale moins excessifs que Barrau le reconnaissent : sans doute une vie de bovin dans un élevage herbager extensif vaut la peine d’être vécue même si elle renferme son lot de désagréments et de souffrances. Mais existe-t-il une vie qui n’en renferme pas ?
La seconde est par contre très discutable. Les spécialistes de la question ne sont pas d’accord entre eux et il est difficile de croire qu’un régime végétalien soit une bonne chose, ne serait-ce que parce que l’équilibrer sans l’aide d’un nutritionniste professionnel est délicat. Pour les enfants, il est pour le moins aventureux.
Mais le pire est que Barrau se contente d’affirmer sans preuve que l’enjeu de l’article est celui qu’il indique alors que ce n’est pas du tout le cas. Archer ne pose pas le problème en ces termes. Pour lui, il s’agit de dénoncer l’hypocrisie des végans qui racontent que leur régime est « sans souffrance animale » et ne nécessite pas de tuer des animaux. Il s’agit ensuite de repenser la façon de vivre de façon soutenable des ressources naturelles de l’Australie, de s’y insérer de telle sorte que l’ile soit encore vivable, et capable de nourrir ses habitants sur le long terme tout en préservant la faune et la flore autochtone et en l’utilisant de façon responsable. Voir son ouvrage, Going Native, 2004 dont le titre est à lui seul tout un programme. Ce qu’il dénonce, c’est la destruction des milieux naturels primitifs de l’ile pour leur infliger des monocultures de plantes étrangères, ces plantes qui sont à la base des régimes végans.
Bref avec des insultes liminaires fondées sur des affirmations discutables ou fausses et sur des contresens, c’est vraiment mal parti.
Et ça continue …
oo000oo
Pour L214 , c’est l’astrophycien végan Aurélien Barrau qui s’était chargé de critiquer l’article de Mike Archer « Ordering the vegetarian meal? There’s more animal blood on your hands » lorsque celui-ci faisait le buzz sur les réseaux sociaux. Sa spécialité ne le recommandait pas spécialement pour effectuer ce genre d’exercice et dès le début de son texte, c’est vraiment mal parti.
Toute la réfutation est hors sujet. Barrau comme bien d’autres critiques végans ont négligé le fait que l’article d’Archer concerne l’Australie. Il suffit de lire son texte pour le voir. Mais de plus en réponse à des commentaires sous le texte il précise : « my focus was on the Australian situation ». Peine perdue pour beaucoup de commentateurs dont Barrau.
Barrau fait comme si Archer plaidait simplement pour un régime omnivore à base de viande. Or le régime qu’il considère éthiquement et écologiquement responsable POUR L’AUSTRALIE est certes un régime omnivore à base de viande, mais de viande bovine issue de bétails élevés à l’herbe sur des parcours et dans des pâtures australiennes ou de viande de kangourou provenant de chasses à but commercial. Il ne propose pas de manger de la viande de bovins nourris avec du blé et du soja dans des parcs d’engraissement. Il est sans doute opposé à ce type d’élevage, vues les références à Simon Farlie et Lierre Keith et son souci que la superficie des terres consacrées aux grandes cultures ne soient pas augmentée.
Selon Barrau, l’enjeu de l’article consisterait à tenter de placer le lecteur dans la catégorie des gens qui font preuve d’une violence qui n’a même pas le courage de s’assumer ; la violence en question étant de faire le choix de consommer de la viande. « Celui qui non seulement poursuit l’activité [de consommer de la viande] et veut de plus se convaincre qu’il est bienfaisant envers ses victimes, adopte un positionnement particulièrement lâche et intenable au niveau éthique ». Mike Archer serait donc un lâche embrassant le mal. Comme injure, on ne peut guère faire mieux. Cet exergue particulièrement agressif et méprisant est bien dans le style des végans.
Barrau l’étaye sur deux prémisses qu’il considère incontestables « l’industrie de la viande cause d’infinies souffrances à des êtres sensibles » et « je sais que [je] n’ai pas biologiquement besoin de viande ». Abstraction faite de l’hyperbole « infinies souffrances » la première n’est pas fausse mais Archer ne plaide pas en faveur de cette industrie, bien au contraire. Ce que défend Archer dans son texte est un élevage extensif herbager et dans ce cas parler d’infinies souffrances n’est pas seulement exagéré, c’est faux. Même des tenants de la libération animale moins excessifs que Barrau le reconnaissent : sans doute une vie de bovin dans un élevage herbager extensif vaut la peine d’être vécue même si elle renferme son lot de désagréments et de souffrances. Mais existe-t-il une vie qui n’en renferme pas ?
La seconde est par contre très discutable. Les spécialistes de la question ne sont pas d’accord entre eux et il est difficile de croire qu’un régime végétalien soit une bonne chose, ne serait-ce que parce que l’équilibrer sans l’aide d’un nutritionniste professionnel est délicat. Pour les enfants, il est pour le moins aventureux.
Mais le pire est que Barrau se contente d’affirmer sans preuve que l’enjeu de l’article est celui qu’il indique alors que ce n’est pas du tout le cas. Archer ne pose pas le problème en ces termes. Pour lui, il s’agit de dénoncer l’hypocrisie des végans qui racontent que leur régime est « sans souffrance animale » et ne nécessite pas de tuer des animaux. Il s’agit ensuite de repenser la façon de vivre de façon soutenable des ressources naturelles de l’Australie, de s’y insérer de telle sorte que l’ile soit encore vivable, et capable de nourrir ses habitants sur le long terme tout en préservant la faune et la flore autochtone et en l’utilisant de façon responsable. Voir son ouvrage, Going Native, 2004 dont le titre est à lui seul tout un programme. Ce qu’il dénonce, c’est la destruction des milieux naturels primitifs de l’ile pour leur infliger des monocultures de plantes étrangères, ces plantes qui sont à la base des régimes végans.
Bref avec des insultes liminaires fondées sur des affirmations discutables ou fausses et sur des contresens, c’est vraiment mal parti.
Et ça continue …
Dimanche 21 Janvier 2018
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