Nature - environnement
Résumé : Dans le numéro daté du 4 décembre 2013, Le Canard Enchaîné sous la signature du Professeur Canardeau instruit un procès à charge contre la LPO Hérault, l’accusant de se vendre à EDF EN (EDF Energie Nouvelle) en acceptant de travailler pour cette entreprise, de réaliser des études d’impacts et des « suivis de mortalité » pour elle et de refuser d’en rendre publics les résultats. Cette association cautionnerait ainsi le parc d’éoliennes de son client EDF EN sur le causse d’Aumelas dans l’Hérault alors que ce parc se révèle être, en fait, un redoutable hachoir à oiseaux et à chauves-souris. La LPO a répondu à ces accusations par un long communiqué dans lequel elle dément certaines affirmations du Canard et justifie sa volonté de travailler avec les industriels de l’éolien. Après avoir expliqué pourquoi les éoliennes industrielles de plus de 100 mètres de haut sont implantées dans des zones naturelles ou semi-naturelles, cet article commente l’article du Canard et la réponse de la LPO. Il ne s’agira pas de décider si la LPO est vendue ou non à EDF mais de montrer que ce qui est en cause, c’est une divergence profonde d’appréciation sur l’éolien industriel terrestre, son impact actuel et potentiel sur les populations d’oiseaux ou de chauves-souris appartenant à des espèces fragiles et/ou menacées d’extinction et plus largement sur la biodiversité. La LPO accepte cet éolien et considère que l’enjeu est de le rendre compatible avec la sauvegarde de la biodiversité, tandis qu’à l’inverse, le Professeur Canardeau estime, implicitement, que ces parcs éoliens ne peuvent être que de gigantesques machines à tuer volatiles sauvages et chauves-souris que la LPO devrait avoir pour souci premier de sauvegarder. Pour un écologiste et plus largement pour un protecteur de la nature, c’est cette controverse qui est la plus importante et c’est à elle que sera consacrée la dernière partie de cet article. Une association de protection des oiseaux et plus largement de la nature peut-elle être favorable à l’éolien industriel, terrestre ou maritime et remplir efficacement sa mission première? Le cas du Causse d’Aumale incline fortement à penser que non. Cette réponse négative sera confortée à partir d’une étude de cas sur deux genres emblématiques dont la survie même est menacée par les parcs éoliens.
Pourquoi les parcs d’éoliennes industrielles sont édifiés en pleine nature
Les parcs ou fermes d’éoliennes industrielles perturbent gravement la vie et la santé de riverains des sites où elles sont implantées même si tous ne sont pas affectés de la même façon, ni avec la même intensité. Certains écologistes – mais pas tous heureusement ! – refusent de le reconnaître, qu’ils soient prisonniers de leurs mythes ou les représentants du lobby des énergies du vent. En France, les nuisances des aérogénérateurs font l’objet d’une semi reconnaissance par les pouvoirs publics. Elles valent aux aérogénérateurs d’être classés comme des ICPE au grand regret des députés EE/LV comme Denis Baupin qui ont tenté, en vain, leur faire ôter ce statut. Du fait du règlement lié à ce statut d’ICPE, les fermes d’éoliennes industrielles ne peuvent être édifiées à moins de 500 mètres des zones habitées. Ce qui est un minimum. Une distance bien supérieure (2km) serait nécessaire si l’on prend en compte les effets des ultrasons émis. Ces effets sont controversés mais ils ne le sont ni plus ni moins que les nuisances des antennes relais et des ondes électromagnétiques contre lesquels EE/LV lève l’étendard de la santé publique, offrant sur ces questions, un relais politique justifié aux lanceurs d’alerte et à leurs associations. Malheureusement, rien de tel pour les lanceurs d’alerte sur les nuisances des aérogénérateurs et leurs associations. EE/LV fait la sourde oreille et l’autruche. Deux poids, deux mesures !
Comme, heureusement, on ne peut édifier ces gigantesques brasseurs de vent près des zones habitées mais que l’on ne les implante pas non plus dans des zones industrielles où pourtant leur présence serait un moindre mal, il ne reste que les zones naturelles ou semi-naturelles, les lignes de crêtes des collines, autant de sites que fréquentent toute une faune et notamment, dans le sud du Massif central, des rapaces appartenant à des espèces protégées à l’avenir incertain. Non seulement les éoliennes sont des hachoirs à oiseaux et à chauves-souris, mais installées dans leur espace vital, elles perturbent aussi gravement leurs comportements, mettant en danger la survie de ces espèces fragiles. Ces fermes d’éoliennes sont des installations industrielles. En plus des gigantesques brasseurs de vent qui dénaturent les paysages, il faut ajouter le percement de pistes d’accès, les raccordements au réseau, etc…Tout cela sur les territoires de vie d’une faune sauvage. Les espèces les plus sensibles au dérangement qui sont souvent aussi les plus menacées quittent les lieux. Peut-on compter sur la LPO pour les défendre et combattre ces fermes éoliennes réalisées ou en projet dans des zones restées à l’état naturel ou semi-naturel qu’elles artificialisent ?
Les parcs ou fermes d’éoliennes industrielles perturbent gravement la vie et la santé de riverains des sites où elles sont implantées même si tous ne sont pas affectés de la même façon, ni avec la même intensité. Certains écologistes – mais pas tous heureusement ! – refusent de le reconnaître, qu’ils soient prisonniers de leurs mythes ou les représentants du lobby des énergies du vent. En France, les nuisances des aérogénérateurs font l’objet d’une semi reconnaissance par les pouvoirs publics. Elles valent aux aérogénérateurs d’être classés comme des ICPE au grand regret des députés EE/LV comme Denis Baupin qui ont tenté, en vain, leur faire ôter ce statut. Du fait du règlement lié à ce statut d’ICPE, les fermes d’éoliennes industrielles ne peuvent être édifiées à moins de 500 mètres des zones habitées. Ce qui est un minimum. Une distance bien supérieure (2km) serait nécessaire si l’on prend en compte les effets des ultrasons émis. Ces effets sont controversés mais ils ne le sont ni plus ni moins que les nuisances des antennes relais et des ondes électromagnétiques contre lesquels EE/LV lève l’étendard de la santé publique, offrant sur ces questions, un relais politique justifié aux lanceurs d’alerte et à leurs associations. Malheureusement, rien de tel pour les lanceurs d’alerte sur les nuisances des aérogénérateurs et leurs associations. EE/LV fait la sourde oreille et l’autruche. Deux poids, deux mesures !
Comme, heureusement, on ne peut édifier ces gigantesques brasseurs de vent près des zones habitées mais que l’on ne les implante pas non plus dans des zones industrielles où pourtant leur présence serait un moindre mal, il ne reste que les zones naturelles ou semi-naturelles, les lignes de crêtes des collines, autant de sites que fréquentent toute une faune et notamment, dans le sud du Massif central, des rapaces appartenant à des espèces protégées à l’avenir incertain. Non seulement les éoliennes sont des hachoirs à oiseaux et à chauves-souris, mais installées dans leur espace vital, elles perturbent aussi gravement leurs comportements, mettant en danger la survie de ces espèces fragiles. Ces fermes d’éoliennes sont des installations industrielles. En plus des gigantesques brasseurs de vent qui dénaturent les paysages, il faut ajouter le percement de pistes d’accès, les raccordements au réseau, etc…Tout cela sur les territoires de vie d’une faune sauvage. Les espèces les plus sensibles au dérangement qui sont souvent aussi les plus menacées quittent les lieux. Peut-on compter sur la LPO pour les défendre et combattre ces fermes éoliennes réalisées ou en projet dans des zones restées à l’état naturel ou semi-naturel qu’elles artificialisent ?
Mercredi 18 Décembre 2013
Commentaires (2)
Nature - environnement
Le commentaire de cet éditorial du journal Le Monde daté du 14 octobre 2013 vise à en dévoiler les présupposés, les non-dits, la rhétorique spécieuse, les approximations tendancieuses, les confusions et les erreurs. Cet éditorial est un cas exemplaire, quasi caricatural du catastrophisme réchauffiste journalistique ordinaire qui fait le lit du nucléaire et conduit à proposer des mesures qui rendront l’écologie encore plus impopulaire qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les extraits de l’article du Monde sont en italique et entre guillemets. Leur analyse et commentaires en caractères romains.
« Combien faudra-t-il encore de catastrophes climatiques pour que la lutte contre le réchauffement devienne une véritable priorité ? »
Ce début en fanfare n’est que rhétorique spécieuse qui présuppose comme allant de soi qu’il y a un lien entre le réchauffement climatique et les aléas météorologiques, tout en évitant de l’affirmer. Ce qui est bien commode pour protéger par là même ce lien de toute réfutation. Combien saugrenue, en effet, paraîtra cette question si le lien présupposé n’existe pas ou si le lecteur n’y croit pas !
« (…) Les négociateurs (de la 19ème conférence des Nations unies sur le climat) ont tous fait part de leur émotion après le passage du typhon Haiyan, qui vient de dévaster le centre des Philippines (…) Dans les capitales, la machine humanitaire s'est mise en branle pour venir au secours des rescapés, et donner ainsi le spectacle d'une solidarité réconfortante. Mais cette générosité de court terme ne peut plus suffire. Tout comme les larmes de crocodile versées par des responsables politiques qui sont aussi les premiers à ne pas assumer des politiques courageuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
L’éditorialiste présuppose une relation quasi causale entre ces typhons et le « réchauffement climatique d’origine anthropique ». C’est avec ce présupposé que prennent sens et sa remarque sur l’insuffisance d’une générosité « à court terme » et sa diatribe contre les responsables politiques incapables de mettre en œuvre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, il ne devrait pas être sans ignorer qu’aucun climatologue ne voudrait confirmer l’existence d’un tel lien non seulement avec un cyclone particulier comme il est dit dans la suite de l’édito, mais avec tout cyclone.
Ce début en fanfare n’est que rhétorique spécieuse qui présuppose comme allant de soi qu’il y a un lien entre le réchauffement climatique et les aléas météorologiques, tout en évitant de l’affirmer. Ce qui est bien commode pour protéger par là même ce lien de toute réfutation. Combien saugrenue, en effet, paraîtra cette question si le lien présupposé n’existe pas ou si le lecteur n’y croit pas !
« (…) Les négociateurs (de la 19ème conférence des Nations unies sur le climat) ont tous fait part de leur émotion après le passage du typhon Haiyan, qui vient de dévaster le centre des Philippines (…) Dans les capitales, la machine humanitaire s'est mise en branle pour venir au secours des rescapés, et donner ainsi le spectacle d'une solidarité réconfortante. Mais cette générosité de court terme ne peut plus suffire. Tout comme les larmes de crocodile versées par des responsables politiques qui sont aussi les premiers à ne pas assumer des politiques courageuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
L’éditorialiste présuppose une relation quasi causale entre ces typhons et le « réchauffement climatique d’origine anthropique ». C’est avec ce présupposé que prennent sens et sa remarque sur l’insuffisance d’une générosité « à court terme » et sa diatribe contre les responsables politiques incapables de mettre en œuvre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, il ne devrait pas être sans ignorer qu’aucun climatologue ne voudrait confirmer l’existence d’un tel lien non seulement avec un cyclone particulier comme il est dit dans la suite de l’édito, mais avec tout cyclone.
Mercredi 20 Novembre 2013
Commentaires (2)
Nature - environnement
Avec la publication du résumé pour décideurs du dernier rapport du GIEC, la réunion de la 19ème conférence des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique qui se tient à Varsovie et le typhon Haiyan (Yolanda) qui vient de ravager les îles Philippines, le « réchauffement » climatique est de nouveau à la une de l’actualité avec le catastrophisme qui lui est associé rarement à bon escient.
Haiyan, vu du satellite Aqua le 7/11/013 à 4h25 UTC (Nasa)
Les typhons, summum des forces destructrices d’une Nature qui parfois se déchaine, n’échappent pas à la règle qui veut que dès qu’un aléa météorologique, une catastrophe naturelle se produit, le réchauffement climatique est invoqué. Pourtant, leurs relations avec ce réchauffement ne sont pas établies, bien au contraire.
Prudence et incertitude des chercheurs
S'il y a un bien un point qui ne fait pas controverse et qu’il faut souligner d’emblée, c'est que les typhons, cyclones ou ouragans ne sont pas devenus plus fréquents durant les dernières décennies. Par contre la question de savoir si le renforcement de leur intensité a un lien avec le réchauffement des océans fait débat. Plus radicalement même, celle de savoir s’il y a ou non renforcement de leur intensité n’est pas tranchée ! Si sur cette dernière question les débats entre spécialistes s’éternisent et sont peu concluants, cela est dû en grande partie au manque de fiabilité des mesures antérieures surtout pour les vitesses maximales de vents enregistrées et de la correction à leur apporter pour homogénéiser les données. En particulier on s’est aperçu que la correction appliquée avant la possibilité de mesures satellitaires directes était trop forte et minimisait la vitesse des vents des cyclones antérieurs à 1986.
Prudence et incertitude des chercheurs
S'il y a un bien un point qui ne fait pas controverse et qu’il faut souligner d’emblée, c'est que les typhons, cyclones ou ouragans ne sont pas devenus plus fréquents durant les dernières décennies. Par contre la question de savoir si le renforcement de leur intensité a un lien avec le réchauffement des océans fait débat. Plus radicalement même, celle de savoir s’il y a ou non renforcement de leur intensité n’est pas tranchée ! Si sur cette dernière question les débats entre spécialistes s’éternisent et sont peu concluants, cela est dû en grande partie au manque de fiabilité des mesures antérieures surtout pour les vitesses maximales de vents enregistrées et de la correction à leur apporter pour homogénéiser les données. En particulier on s’est aperçu que la correction appliquée avant la possibilité de mesures satellitaires directes était trop forte et minimisait la vitesse des vents des cyclones antérieurs à 1986.
- Pour Christian Herold du service allemand de météorologie « on ne sait pas quel degré de réchauffement de la mer peut conduire à quelle intensité du cyclone, ou encore si la formation du cyclone dépend de l'existence d'autres paramètres. » Parmi ces autres paramètres, il y aurait l’ENSO (El Niño Southern Oscillation) et la QBO (l’Oscillation quasi biennale) qui influeraient sur la fréquence des cyclones. Pour qu’un typhon ou un cyclone se forme, outre une température de l’eau supérieure à 26°C, il faut nécessairement au moins des vents de moins de 10m/s entre la surface et la basse troposphère (les vents forts cisailleraient les typhons en formation), une troposphère humide favorisant la convection, une atmosphère dont la température décroît assez rapidement avec l’altitude, une perturbation en surface… Comme le souligne Christian Herold « C'est un système d'analyse très complexe. »
Samedi 16 Novembre 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Laurence Abeille, députée écologiste du Val de Marne et plusieurs de ses collègues du groupe Europe-Ecologie /Les Verts vont déposer une proposition de loi « relative à la suppression de l’autorisation exceptionnelle de sévices et d’actes de cruauté sur les animaux lors des corridas ». Cette nouvelle tentative pour interdire les corridas intervient trois ans après celle des députées Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP) Sera-t-elle débattue dans l’hémicycle ou subira-t-elle le même sort que les précédentes qui n’ont jamais abouti ? Il n’y a, hélas, guère lieu d’être optimiste sur le sort qui lui sera réservé.
Laurence Abeille
Certes ainsi que le souligne le CRAC, il s’agit d’une « avancée historique dans la lutte pour l’abolition de la barbarie des arènes » puisque «pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des présidents de groupe cosignent une proposition de loi abolitionniste (François de Rugy et Barbara Pompili) » Mais rien n’est gagné pour autant.
Philippe Martin, ministre de l’environnement, élu du Gers, aficionado...
Philippe Martin qui est entièrement acquis à la tauromachie s’est empressé de rassurer ses amis aficionados quant à son soutien indéfectible dès sa nomination à son poste de ministre de l’environnement. On peut compter sur lui pour contrer cette proposition de loi et l’empêcher de voir le jour !
Les petites manœuvres de Jean-Marc Ayrault,
…en tant que président du groupe PS (2007 – 2012)
Jean-Marc Ayrault a tout fait pour enterrer les propositions de loi abolitionnistes lorsqu’il était président du groupe PS au cours de la législature précédente (2007-2012). Dans un article de Charlie Hebdo Jean-Pierre Garrigue président du CRAC et vice-président du CRAC Europe a relaté à Luce Lapin les manœuvres d’obstruction de celui qui est aujourd’hui Premier ministre : «Côté PS, l’hypocrisie, le mensonge et les petits arrangements entre amis étaient de rigueur » constate-t-il : « De juin 2010 (première proposition de loi commune PS et UMP) à mai 2011, le travail des militants et des associations avait permis d’obtenir la signature de près d’une centaine de députés PS supplémentaires en plus des 100 déjà signataires (essentiellement UMP). Signatures qui n’apparaissaient nulle part… bloquées par le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, sous la pression des députés aficionados Valls, Emmanuelli, Glavany et quelques autres. »
Philippe Martin, ministre de l’environnement, élu du Gers, aficionado...
Philippe Martin qui est entièrement acquis à la tauromachie s’est empressé de rassurer ses amis aficionados quant à son soutien indéfectible dès sa nomination à son poste de ministre de l’environnement. On peut compter sur lui pour contrer cette proposition de loi et l’empêcher de voir le jour !
Les petites manœuvres de Jean-Marc Ayrault,
…en tant que président du groupe PS (2007 – 2012)
Jean-Marc Ayrault a tout fait pour enterrer les propositions de loi abolitionnistes lorsqu’il était président du groupe PS au cours de la législature précédente (2007-2012). Dans un article de Charlie Hebdo Jean-Pierre Garrigue président du CRAC et vice-président du CRAC Europe a relaté à Luce Lapin les manœuvres d’obstruction de celui qui est aujourd’hui Premier ministre : «Côté PS, l’hypocrisie, le mensonge et les petits arrangements entre amis étaient de rigueur » constate-t-il : « De juin 2010 (première proposition de loi commune PS et UMP) à mai 2011, le travail des militants et des associations avait permis d’obtenir la signature de près d’une centaine de députés PS supplémentaires en plus des 100 déjà signataires (essentiellement UMP). Signatures qui n’apparaissaient nulle part… bloquées par le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, sous la pression des députés aficionados Valls, Emmanuelli, Glavany et quelques autres. »
Jeudi 26 Septembre 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Alors que les autorités font preuve d’un manque d’empressement manifeste pour réprimer le braconnage d’ortolans dans les environs de Dax comme dans toute la région landaise, une demi-compagnie de CRS réprime brutalement une manifestation anti-corrida dans cette ville le dimanche 8 septembre tandis que ce même jour, deux personnes qui distribuaient des tracts anti-corrida dans un parc à proximité des arènes ont été appréhendées par les gendarmes qui y avaient été déployés en renfort. Deux poids, deux mesures et contre les anti-corridas une répression une fois de plus démesurée.
Bruant ortolan (photo : Pierre Dalous/wikimedia)
L’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro) de la LPO
Dans les Landes, ce sont des associations qui doivent tenter de faire respecter la loi. Des militants de la LPO dont Allain BOUGRAIN DUBOURG son président et des militants du CABS (Committee Against Bird Saughter) ont mené le 31 août 2013 au matin, dans les environs de DAX une opération contre le braconnage du Bruant ortolan ; l’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro). Le Président de la LPO venait vérifier sur le terrain si le braconnage du Bruant ortolan dans les Landes se poursuivait et si la tolérance de sa capture subsistait malgré une instance de plainte de la Commission Européenne contre l’Etat français.
Le constat est accablant. « Malgré les promesses faites aux associations de protection de la nature par le candidat-Président François HOLLANDE il y a 2 ans et les deux Ministres de l’Ecologie, Delphine BATHO et Philippe MARTIN, force est de constater que le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. Avec l’opération OBOTO, les équipes de la LPO voulaient vérifier la présence d’installations hors de la zone principale de braconnage (région de Tartas). Plusieurs sites de capture ont été repérés à proximité de Dax et d’Hagetmau. Mais la zone de piégeage s’étend, au minimum, sur un périmètre allant de Capbreton à l’ouest aux confins du Gers à l’est et de Mont-de-Marsan à Dax. » (Communiqué de la LPO du 31/08/2013). Une bonne nouvelle cependant : dans tous les pièges découverts, les oiseaux prisonniers ont pu être relâchés par les militants malgré l’opposition musclée de certains braconniers et la passivité des gendarmes appelés à la rescousse qui se sont bien gardés d’appréhender les délinquants.
Dans les Landes, ce sont des associations qui doivent tenter de faire respecter la loi. Des militants de la LPO dont Allain BOUGRAIN DUBOURG son président et des militants du CABS (Committee Against Bird Saughter) ont mené le 31 août 2013 au matin, dans les environs de DAX une opération contre le braconnage du Bruant ortolan ; l’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro). Le Président de la LPO venait vérifier sur le terrain si le braconnage du Bruant ortolan dans les Landes se poursuivait et si la tolérance de sa capture subsistait malgré une instance de plainte de la Commission Européenne contre l’Etat français.
Le constat est accablant. « Malgré les promesses faites aux associations de protection de la nature par le candidat-Président François HOLLANDE il y a 2 ans et les deux Ministres de l’Ecologie, Delphine BATHO et Philippe MARTIN, force est de constater que le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. Avec l’opération OBOTO, les équipes de la LPO voulaient vérifier la présence d’installations hors de la zone principale de braconnage (région de Tartas). Plusieurs sites de capture ont été repérés à proximité de Dax et d’Hagetmau. Mais la zone de piégeage s’étend, au minimum, sur un périmètre allant de Capbreton à l’ouest aux confins du Gers à l’est et de Mont-de-Marsan à Dax. » (Communiqué de la LPO du 31/08/2013). Une bonne nouvelle cependant : dans tous les pièges découverts, les oiseaux prisonniers ont pu être relâchés par les militants malgré l’opposition musclée de certains braconniers et la passivité des gendarmes appelés à la rescousse qui se sont bien gardés d’appréhender les délinquants.
Vendredi 13 Septembre 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
L’INRA a annoncé dans un communiqué de presse publié la veille du 14 juillet qu’elle avait détruit les peupliers OGM de l’essai en « milieu non confiné » qu’elle poursuivait dans le Loiret. Le but de cet essai – qui avait commencé en 1995 - était d’étudier les propriétés du peuplier dans le cadre de la production de pâtes à papier, puis d’agro-carburant. Cette excellente nouvelle, tombant en pleine torpeur estivale n'a pas eu toute la publicité qu'elle mérite. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Un technicien détruit les peupliers GM (INRA)
Rappelons que le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut conseil des biotechnologies (HCB) avait recommandé l’arrêt de cet essai. Il estimait que le projet industriel qui le sous-tendait n’était pas opportun que ce soit d’un point de vue social ou environnemental et cela bien que le Comité scientifique du HCB, quant à lui, n’ait pas trouvé de « risques identifiables pour la santé humaine ou l’environnement » voir ici et ici. Conformément à la législation en vigueur, le ministère de l’Agriculture a ensuite lancé une consultation du public. Bien qu’achevée le 27 mai 2013, le ministère n’en a jamais publié la synthèse. Néanmoins le 13juillet, l’INRA a annoncé dans un communiqué qu’ «en l’absence d’une nouvelle autorisation à poursuivre ses travaux scientifiques utilisant des peupliers génétiquement modifiés (il) a procédé le samedi 13 juillet 2013 à l’arrêt de son essai conduit en plein champ dans le Loiret » À regret peut-on supposer puisqu’il déclare dans son communiqué que « fort de cette expérience et conscient des enjeux scientifiques relatifs à la formation et aux usages du bois comme aux impacts environnementaux des OGM, l'INRA entend faire rapidement des propositions pour approfondir et compléter les premiers résultats acquis grâce à cet essai et pour maintenir des compétences et une expertise nationales publiques fondées sur des connaissances scientifiques robustes. Dans cette perspective, l’INRA sera prêt à proposer de nouveaux essais au champ et à conduire des recherches sur l’ensemble des enjeux associés. » Serait-ce reculer pour mieux sauter ? Ce projet qui n’était que de la recherche industrielle mais que l’INRA anoblissait en le considérant comme de la recherche fondamentale du plus haut intérêt, n’a même pas réussi à trouver de financements pour l’analyse des derniers prélèvements de bois... Et voilà qu’il faudrait recommencer ! Répétons-le encore une fois, un organisme de recherche publique n’a pas à engager des programmes de recherche sur les PGM refusées par une immense majorité des français et de leurs élus sauf s’il s’agit de les évaluer.
Dimanche 18 Août 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Une consultation du public est ouverte du lundi 6 mai au 27 mai concernant la demande par l’INRA de prolongation d'un essai de peupliers génétiquement modifiés pour la mise en place d’une filière de peupliers cultivés pour la production d’agrocarburants.
Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de cet essai de l’INRA voir mon article ici . C’est maintenant à chacun de nous de se prononcer en participant à cette consultation publique.
Un scientisme obscurantiste
Sur les blogs et sites publiant des articles consacrés à cette demande de l’INRA, les pros OGM (en service commandé?) envoient des commentaires qui tentent de discréditer le CEES, les associations de protection de la nature et de défense de l’environnement. Pour eux tout opposant aux OGM ne peut être qu’un ignare mu par des pulsions et des peurs irrationnelles instillées par les associations en question et une propagande malveillante dont l’origine est à rechercher du côté d’écologistes antisciences et anti-progrès. Ils ne font pas « dans la dentelle » et l’injure n’est jamais loin de ces propos outranciers. En prenant fait et cause pour la technoscience sans aucun recul et sans le moindre esprit critique, ce sont eux qui font preuve d’obscurantisme et de fanatisme en développant un scientisme sans nuance.
Un scientisme obscurantiste
Sur les blogs et sites publiant des articles consacrés à cette demande de l’INRA, les pros OGM (en service commandé?) envoient des commentaires qui tentent de discréditer le CEES, les associations de protection de la nature et de défense de l’environnement. Pour eux tout opposant aux OGM ne peut être qu’un ignare mu par des pulsions et des peurs irrationnelles instillées par les associations en question et une propagande malveillante dont l’origine est à rechercher du côté d’écologistes antisciences et anti-progrès. Ils ne font pas « dans la dentelle » et l’injure n’est jamais loin de ces propos outranciers. En prenant fait et cause pour la technoscience sans aucun recul et sans le moindre esprit critique, ce sont eux qui font preuve d’obscurantisme et de fanatisme en développant un scientisme sans nuance.
Mardi 7 Mai 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de l’essai de l’INRA sur des peupliers génétiquement modifiés et la destruction de ces arbres même si l’essai ne « présentait pas de risques «identifiables» pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement » selon l’avis du Conseil scientifique (CS) du HCB. Le CEES a estimé, à la majorité de ses membres que « les objectifs (de l’essai) sont mal définis, l’argumentaire flou, l’utilité collective limitée et les éventuels débouchés industriels à terme porteurs de nombreuses interrogations aux plans socio-économique et éthique » L’INRA sollicitait une prolongation de 5 ans de l’autorisation de cette plantation de peupliers grisards OGM à St Cyr en Val dans le Loiret sur une parcelle de 1363,5 m2. C’était le seul essai en milieu non confiné qui existait encore en France. Les peupliers devraient donc être détruits. Il faut qu’ils le soient mais compte tenu de l’avis du Comité scientifique, le seront-ils ? En d’autres termes, suffit-il qu’une recherche sur des OGM soit considérée sans risque pour la santé humaine et/ou l’environnement pour qu’elle soit autorisée ? On le voit l’enjeu est de taille.
Il faut noter qu’avec cette plantation, l’INRA avait pris quelques libertés avec le règlement. Alors que l’autorisation de 2008 concernait dix rangées de 5 arbres, soit 50 arbres, elle est passée sans autorisation à 120 arbres par rangée, soit 1200 arbres !! Ce que ne manque pas de souligner le CEES du HCB : « (la nouvelle demande vaut) pour un nombre d’arbres qui a considérablement augmenté en 2008 (passant de 5 à 120 arbres par lignée) à l’initiative de l’expérimentateur et sans que l'Autorité compétente en ait été avisée, ce qui constitue une violation des règles en vigueur » (Recommandation…, p.1, note 1)
Mardi 30 Avril 2013
Commentaires (2)
Nature - environnement
Dans les côtes-d'Armor, près de Lannion, un projet d'extraction de sable coquillier sur des zones où viennent se nourrir les macareux, fous de Bassan et autres oiseaux de la Réserve des sept iles menace cette réserve comme d’autres zones classées Natura 2000. Il faut soutenir « Le peuple des dunes » qui se bat contre ce projet.
Le projet de la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filiale du groupe Roullier, consiste à extraire 400000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, dans une dune sous-marine.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Lundi 22 Avril 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d'élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Comme le remarque un internaute en commentaire de l’appel à la résistance du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes «détruire des arbres et des haies au printemps, EN PLEINE PERIODE DE NIDIFICATION DES OISEAUX est un délit » mais bien entendu, les politicards PS, Ayrault, Hollande, Auxiette, etc. s’en tamponnent. Valls, le parangon de la loi et de l’ordre veut bien faire appliquer les lois mais pas celles qui le dérange, lui et ses amis. Et dire qu’il y a encore des élus EE/LV qui se disent écolos et qui copinent avec ces gens-là ! Mais quand se décideront-ils à cesser de conduire cette politique incompréhensible et totalement schizophrène où la main droite fait le contraire de la main gauche. Devant un tribunal international des crimes contre la Nature, qui n’existe malheureusement pas, eux aussi auraient à rendre compte en tant que complices.
Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Lundi 18 Mars 2013
Commentaires (0)
Profil
Jean-François Dumas
Dernières notes
Rats de Paris et Rats de Fontenay-aux-Roses
30/05/2024
Le monde occidental, un monde orwellien ?
11/05/2024
Quand la girolle prend ses quartiers d’hiver
21/11/2023
Un peu d'humilité
28/09/2023
Galerie
Liste de liens
© 2010 Jean-François Dumas
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Création et webmaster : Méker-et-Cie, avec l'éditeur Webzinemaker
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Création et webmaster : Méker-et-Cie, avec l'éditeur Webzinemaker