Nature - environnement
Alors que les autorités font preuve d’un manque d’empressement manifeste pour réprimer le braconnage d’ortolans dans les environs de Dax comme dans toute la région landaise, une demi-compagnie de CRS réprime brutalement une manifestation anti-corrida dans cette ville le dimanche 8 septembre tandis que ce même jour, deux personnes qui distribuaient des tracts anti-corrida dans un parc à proximité des arènes ont été appréhendées par les gendarmes qui y avaient été déployés en renfort. Deux poids, deux mesures et contre les anti-corridas une répression une fois de plus démesurée.
Bruant ortolan (photo : Pierre Dalous/wikimedia)
L’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro) de la LPO
Dans les Landes, ce sont des associations qui doivent tenter de faire respecter la loi. Des militants de la LPO dont Allain BOUGRAIN DUBOURG son président et des militants du CABS (Committee Against Bird Saughter) ont mené le 31 août 2013 au matin, dans les environs de DAX une opération contre le braconnage du Bruant ortolan ; l’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro). Le Président de la LPO venait vérifier sur le terrain si le braconnage du Bruant ortolan dans les Landes se poursuivait et si la tolérance de sa capture subsistait malgré une instance de plainte de la Commission Européenne contre l’Etat français.
Le constat est accablant. « Malgré les promesses faites aux associations de protection de la nature par le candidat-Président François HOLLANDE il y a 2 ans et les deux Ministres de l’Ecologie, Delphine BATHO et Philippe MARTIN, force est de constater que le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. Avec l’opération OBOTO, les équipes de la LPO voulaient vérifier la présence d’installations hors de la zone principale de braconnage (région de Tartas). Plusieurs sites de capture ont été repérés à proximité de Dax et d’Hagetmau. Mais la zone de piégeage s’étend, au minimum, sur un périmètre allant de Capbreton à l’ouest aux confins du Gers à l’est et de Mont-de-Marsan à Dax. » (Communiqué de la LPO du 31/08/2013). Une bonne nouvelle cependant : dans tous les pièges découverts, les oiseaux prisonniers ont pu être relâchés par les militants malgré l’opposition musclée de certains braconniers et la passivité des gendarmes appelés à la rescousse qui se sont bien gardés d’appréhender les délinquants.
Dans les Landes, ce sont des associations qui doivent tenter de faire respecter la loi. Des militants de la LPO dont Allain BOUGRAIN DUBOURG son président et des militants du CABS (Committee Against Bird Saughter) ont mené le 31 août 2013 au matin, dans les environs de DAX une opération contre le braconnage du Bruant ortolan ; l’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro). Le Président de la LPO venait vérifier sur le terrain si le braconnage du Bruant ortolan dans les Landes se poursuivait et si la tolérance de sa capture subsistait malgré une instance de plainte de la Commission Européenne contre l’Etat français.
Le constat est accablant. « Malgré les promesses faites aux associations de protection de la nature par le candidat-Président François HOLLANDE il y a 2 ans et les deux Ministres de l’Ecologie, Delphine BATHO et Philippe MARTIN, force est de constater que le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. Avec l’opération OBOTO, les équipes de la LPO voulaient vérifier la présence d’installations hors de la zone principale de braconnage (région de Tartas). Plusieurs sites de capture ont été repérés à proximité de Dax et d’Hagetmau. Mais la zone de piégeage s’étend, au minimum, sur un périmètre allant de Capbreton à l’ouest aux confins du Gers à l’est et de Mont-de-Marsan à Dax. » (Communiqué de la LPO du 31/08/2013). Une bonne nouvelle cependant : dans tous les pièges découverts, les oiseaux prisonniers ont pu être relâchés par les militants malgré l’opposition musclée de certains braconniers et la passivité des gendarmes appelés à la rescousse qui se sont bien gardés d’appréhender les délinquants.
Opération OBOTO, Allain Bougrain Dubourg libère un ortolan (photo : Nicolas Gendre/LPO)
Tradition, que de crimes en ton nom…
Au nom de la tradition mais aussi parce qu’il y a des gros sous qui sont en jeu ces délinquants continuent de piéger les ortolans sans que les gendarmes, les gardes chasse ou une autorité quelconque ne sévissent bien que l’oiseau soit strictement protégé. Le laxisme des autorités françaises est tel que la France se trouve menacée d’une condamnation par la Cour européenne de justice, avec à la clé une très forte amende et des astreintes journalières très élevées au motif de sa complicité envers le braconnage des bruants ortolans. Sa chasse est interdite depuis 1999. Pourtant, chaque saison entre la mi-août et la mi-septembre 30.000 ortolans sont capturés et souvent vendus, jusqu’à 150€ après engraissement dans le noir complet pendant quatre semaines. Ils sont noyés dans un verre d’armagnac et avalés entiers après cuisson, «selon un pseudo- rituel ridicule » pour reprendre les mots de l’ASPAS.
Plaisir de cons et/ou de riches qui met en danger l’espèce auquel ont goûté au moins deux présidents, François Mitterrand et Jacques Chirac, alors que Nicolas Sarkozy aurait confié à des écologistes qu’il recevait en février 2012 à l’Elysée « Moi, manger ça, je n’aurai jamais pu ! » Un tel cri de dégoût ne peut que faire remonter un peu le personnage dans notre estime mais que n’a-t-il pris alors des mesures pour faire cesser cette tolérance coupable pour le braconnage de ce malheureux petit oiseau. Quant à Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes et grand amateur d’ortolans, il a largement dépassé le « mur du çon » en déclarant que l’affaire du bruant ortolan était « une affaire symbolique et même plus que cela fantasmagorique » Mais pourquoi donc les gens élisent-ils des individus de cet acabit ?
Le Bruant ortolan est l’espèce européenne qui décline le plus
Ce monsieur ignore ou plutôt ne veut pas savoir que le bruant ortolan est un oiseau migrateur dont les effectifs ont baissés de façon dramatique. « Les populations françaises sont toutes menacées au titre de la liste rouge (UICN France et al. 2008 et 2011), les populations nicheuses étant classées ‘vulnérables’ et les populations de passage ‘en danger’. Selon les données disponibles, notre population nicheuse de Bruants ortolans est en grand déclin (tendance de population de -42% sur les onze dernières années) et il est probable que les effectifs soient aujourd’hui inférieurs à 15000 couples. L’analyse de la répartition des couples nicheurs à travers le pays et de son évolution est préoccupante également (tendance de répartition de -35% depuis les années 1980) : on note en particulier la disparition ou le morcellement extrême des populations atlantiques et plus généralement de toutes les populations non méditerranéennes. Les populations de passage dans le sud-ouest de la France sont issues pour l’essentiel des pays scandinaves, de Finlande, des pays baltes, d’Allemagne et de Pologne, ainsi que de notre population atlantique. Elles sont dans un état de conservation jugé catastrophique, le plus souvent au seuil de l’extinction, ce qui se reflète dans la tendance globale européenne qui est de - 84% en 30 ans, soit -6,21% par an. Le Bruant ortolan est l’espèce européenne qui décline le plus parmi les passereaux étudiés par l’European Bird Census Council. L’état de conservation qui caractérise nos populations migratrices de Bruants ortolans est très défavorable. En effet, elles sont menacées d’extinction » (Le Bruant ortolan Emberiza hortulana en France : statuts et tendances, [Rapport SPN 2012 – 25, 2012, p. 25]
Au nom de la tradition mais aussi parce qu’il y a des gros sous qui sont en jeu ces délinquants continuent de piéger les ortolans sans que les gendarmes, les gardes chasse ou une autorité quelconque ne sévissent bien que l’oiseau soit strictement protégé. Le laxisme des autorités françaises est tel que la France se trouve menacée d’une condamnation par la Cour européenne de justice, avec à la clé une très forte amende et des astreintes journalières très élevées au motif de sa complicité envers le braconnage des bruants ortolans. Sa chasse est interdite depuis 1999. Pourtant, chaque saison entre la mi-août et la mi-septembre 30.000 ortolans sont capturés et souvent vendus, jusqu’à 150€ après engraissement dans le noir complet pendant quatre semaines. Ils sont noyés dans un verre d’armagnac et avalés entiers après cuisson, «selon un pseudo- rituel ridicule » pour reprendre les mots de l’ASPAS.
Plaisir de cons et/ou de riches qui met en danger l’espèce auquel ont goûté au moins deux présidents, François Mitterrand et Jacques Chirac, alors que Nicolas Sarkozy aurait confié à des écologistes qu’il recevait en février 2012 à l’Elysée « Moi, manger ça, je n’aurai jamais pu ! » Un tel cri de dégoût ne peut que faire remonter un peu le personnage dans notre estime mais que n’a-t-il pris alors des mesures pour faire cesser cette tolérance coupable pour le braconnage de ce malheureux petit oiseau. Quant à Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes et grand amateur d’ortolans, il a largement dépassé le « mur du çon » en déclarant que l’affaire du bruant ortolan était « une affaire symbolique et même plus que cela fantasmagorique » Mais pourquoi donc les gens élisent-ils des individus de cet acabit ?
Le Bruant ortolan est l’espèce européenne qui décline le plus
Ce monsieur ignore ou plutôt ne veut pas savoir que le bruant ortolan est un oiseau migrateur dont les effectifs ont baissés de façon dramatique. « Les populations françaises sont toutes menacées au titre de la liste rouge (UICN France et al. 2008 et 2011), les populations nicheuses étant classées ‘vulnérables’ et les populations de passage ‘en danger’. Selon les données disponibles, notre population nicheuse de Bruants ortolans est en grand déclin (tendance de population de -42% sur les onze dernières années) et il est probable que les effectifs soient aujourd’hui inférieurs à 15000 couples. L’analyse de la répartition des couples nicheurs à travers le pays et de son évolution est préoccupante également (tendance de répartition de -35% depuis les années 1980) : on note en particulier la disparition ou le morcellement extrême des populations atlantiques et plus généralement de toutes les populations non méditerranéennes. Les populations de passage dans le sud-ouest de la France sont issues pour l’essentiel des pays scandinaves, de Finlande, des pays baltes, d’Allemagne et de Pologne, ainsi que de notre population atlantique. Elles sont dans un état de conservation jugé catastrophique, le plus souvent au seuil de l’extinction, ce qui se reflète dans la tendance globale européenne qui est de - 84% en 30 ans, soit -6,21% par an. Le Bruant ortolan est l’espèce européenne qui décline le plus parmi les passereaux étudiés par l’European Bird Census Council. L’état de conservation qui caractérise nos populations migratrices de Bruants ortolans est très défavorable. En effet, elles sont menacées d’extinction » (Le Bruant ortolan Emberiza hortulana en France : statuts et tendances, [Rapport SPN 2012 – 25, 2012, p. 25]
La LPO dénonce l'absence de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) sur le terrain, ce qui permet aux braconniers d’agir en toute impunité. Toutes les données déjà recueillies et complétées par celles de l’opération OBOTO et des jours à venir, seront transférées à la Commission Européenne pour obliger la France à respecter cette espèce gravement menacée dans toute l’Europe occidentale. En fin d’opération OBOTO Allain BOUGRAIN DUBOURG a porté plainte à la Gendarmerie nationale de Dax au nom de la LPO. Les gendarmes lui ont affirmé qu’ils saisiraient les pièges visités. S’ils le font, ce sera une première dans la lutte contre le braconnage du Bruant ortolan. Malgré cette promesse, force est de reconnaître la grande passivité des gendarmes. En Italie, les gendarmes locaux aident les associations de défense des oiseaux dans leur lutte contre le braconnage des ortolans alors qu'en France, dans les landes en général et dans les environs de Dax en particulier, ils protègent les braconniers. Ils ne les interpellent pas même lorsqu’ils opèrent au vu et au su de tous. Par contre, ils appréhendent des militants qui diffusent des tracts anti-corrida dans un parc de la ville.
Dessin de Catherine dans Charlie Hebdo du 28/08/2013
CRS-PS
Bien qu’ils se soient montés fort brutaux et zélés pour défendre la barbarie des corridas à Dax comme à Rion-des-Landes, ce ne sont pas les gendarmes ou les CRS qu’il faut d’abord condamner. Ils ne font qu’obéir aux ordres, à ceux du préfet notamment, c’est-à-dire de l’Etat, de Valls, ministre de l’Intérieur – aficionado comme son ex-collègue Cahuzac – et des éphémères ministres de l’environnement, le dernier en date étant non seulement un zélateur de la tradition taurine mais aussi un membre actif du lobby de la chasse. Il est évident aussi que ces ministres ne peuvent agir et ordonner qu’avec la bénédiction, ou à tout le moins le blanc-seing de Pépère Va-t’en guerre.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de n’apercevoir aucun représentant des forces de l’ordre dans les champs où tous savent qu’il y a des matoles (pièges à ortolans). Il n’est pas étonnant non plus que le maire de Dax ait pu avoir à sa disposition une demi-compagnie de CRS pour faire respecter son arrêté liberticide d’interdiction de manifester dans un périmètre de 500 mètres autour des arènes. Les CRS n’y sont pas allés de main morte. Les manifestants assis pacifiquement au milieu du vieux pont sur l’Adour ont été insultés, matraqués, arrosés de gaz lacrymogènes comme le montre cette vidéo (ici)
Bien qu’ils se soient montés fort brutaux et zélés pour défendre la barbarie des corridas à Dax comme à Rion-des-Landes, ce ne sont pas les gendarmes ou les CRS qu’il faut d’abord condamner. Ils ne font qu’obéir aux ordres, à ceux du préfet notamment, c’est-à-dire de l’Etat, de Valls, ministre de l’Intérieur – aficionado comme son ex-collègue Cahuzac – et des éphémères ministres de l’environnement, le dernier en date étant non seulement un zélateur de la tradition taurine mais aussi un membre actif du lobby de la chasse. Il est évident aussi que ces ministres ne peuvent agir et ordonner qu’avec la bénédiction, ou à tout le moins le blanc-seing de Pépère Va-t’en guerre.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de n’apercevoir aucun représentant des forces de l’ordre dans les champs où tous savent qu’il y a des matoles (pièges à ortolans). Il n’est pas étonnant non plus que le maire de Dax ait pu avoir à sa disposition une demi-compagnie de CRS pour faire respecter son arrêté liberticide d’interdiction de manifester dans un périmètre de 500 mètres autour des arènes. Les CRS n’y sont pas allés de main morte. Les manifestants assis pacifiquement au milieu du vieux pont sur l’Adour ont été insultés, matraqués, arrosés de gaz lacrymogènes comme le montre cette vidéo (ici)
Rappelons qu’à Rion-des-Landes déjà, les anti-corridas qui manifestaient de façon spectaculaire mais pacifique on eut à déplorer huit blessés. Sept d’entre eux doivent aux brutalités policières leurs côtes, bras ou jambes cassés et une commotion cérébrale. Le manifestant le plus gravement touché a été frappé par un aficionado qui l’a fait rouler jusqu’au bas d’un escalier où il l’a de nouveau frappé. Le manifestant est alors tombé dans le coma. Victime d’un traumatisme crânien, il a dû être transporté par hélicoptère à l’hôpital de Bordeaux. Tous vont mieux, Dieu merci, mais on ne peut être que scandalisé par autant de violence pour permettre la torture et le massacre d’animaux, pour protéger la barbarie. Voilà à quoi servent les gendarmes et les CRS-PS.
Avec Valls à l’Intérieur et Martin à l’environnement, on ne peut guère s’attendre à autre chose. On peut donc se demander pourquoi EE/LV a cru bon d’inviter Martin à ses Journées d’été. Même si par ailleurs sur des sujets tels que les OGM ou les gaz de schiste, il a des positions qui rejoignent celles des écologistes ce ministre « s’est clairement positionné en faveur de la chasse et de la tauromachie, mais pas sur la protection de la nature et des animaux » ainsi que le souligne Marc Giraud dans Reporterre ici Comme le conclut lMarc Giraud, avec un individu comme celui-ci à la tête du ministère de l’environnement «de toute évidence, les protecteurs de la nature ont encore de « beaux jours » devant eux. Non pas pour faire des choses positives, œuvrer réellement pour une nature plus riche, mais juste pour contrer les destructions de notre faune, qui ont encore et toujours la bénédiction de l’Etat. » Quant aux protecteurs des animaux en général et aux anti-corridas en particulier, lorsqu’ils voudront protéger des taureaux innocents de la torture à mort, ils auront encore à affronter la brutale répression de gendarme ou des CRS-PS.
Avec Valls à l’Intérieur et Martin à l’environnement, on ne peut guère s’attendre à autre chose. On peut donc se demander pourquoi EE/LV a cru bon d’inviter Martin à ses Journées d’été. Même si par ailleurs sur des sujets tels que les OGM ou les gaz de schiste, il a des positions qui rejoignent celles des écologistes ce ministre « s’est clairement positionné en faveur de la chasse et de la tauromachie, mais pas sur la protection de la nature et des animaux » ainsi que le souligne Marc Giraud dans Reporterre ici Comme le conclut lMarc Giraud, avec un individu comme celui-ci à la tête du ministère de l’environnement «de toute évidence, les protecteurs de la nature ont encore de « beaux jours » devant eux. Non pas pour faire des choses positives, œuvrer réellement pour une nature plus riche, mais juste pour contrer les destructions de notre faune, qui ont encore et toujours la bénédiction de l’Etat. » Quant aux protecteurs des animaux en général et aux anti-corridas en particulier, lorsqu’ils voudront protéger des taureaux innocents de la torture à mort, ils auront encore à affronter la brutale répression de gendarme ou des CRS-PS.
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Pour visionner une vidéo de la manifestation de Rion-des-Landes, cliquer ici
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Vendredi 13 Septembre 2013
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