Fontenay-aux-Roses
Comme Pascal Buchet l’a signalé dans l’un de ses « twitts » et comme le rapporte « Les Nouvelles de Fontenay », il y a eu deux numéros de ce magazine pour le mois d’avril, l’un préparé sous l’ancien maire, peut-être imprimé, en tout cas non diffusé ; l’autre est un remaniement du premier revu par le nouveau maire. C’est celui qui a été diffusé. Un tel remaniement avec mise au pilon éventuelle du numéro préparé sous l’ancienne municipalité est-il justifié ou bien est-il la preuve d’un certain sectarisme de la nouvelle majorité, voire d’une attitude revancharde : vae victis, malheur aux vaincus ?
Couverture du magazine "revu" d'avril 2014
Pour essayer de répondre de façon objective à ces questions, plutôt que de comparer d’emblée les deux versions, je préfère d’abord comparer le numéro de 2014 revu avec celui de 2008 qui présentait le nouveau conseil municipal issu des élections d’alors. Malheureusement, en 2008, les numéros du magazine n’étaient pas encore numérisés et il n’est pas possible de donner à voir la première de couverture de ce numéro.
Mise à part la couleur du bandeau bleu en 2014, bistre en 2008, les couvertures des magazines d’avril 2008 et d’avril 2014 remanié se ressemblent beaucoup à quelques petites différences prés, peut-être significatives. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes élus qui sont photographiés mais ils le sont à-peu-près au même endroit sur le square Pompidou et approximativement dans la même posture.
Pour la petite histoire, il faut remarquer que la photo de 2008 a été retouchée : ni Dominique Lafon, ni Patricia Guyon n’étaient présents lors de la prise de vue...
On notera aussi une autre différence. Sur la photo de 2008, seul le maire porte son écharpe. Sur celle d’avril 2014, le maire et l’ensemble de ses adjoints arborent leurs écharpes. Un symbole ? Et si c’est le cas, que signifie-t-il ?
Il est assez cocasse de voir sur ce square paré de ses fleurs printanières poser pour la photo Murielle Galante-Guileminot côte à côte ou presque avec Michel Faye, en tout cas dans la même équipe que ce dernier.
Murielle Galante-Guileminot était adjointe dans l’équipe d’Alain Moizan et le soutenait dans son projet de « bétonner » ce square, alors que Michel Faye était avec Monique Lecante, Denis Ledoux, Michèle Calippe, Jean-Jacques Fredouille et moi-même, l’un des leaders de l’opposition populaire à ce projet. Madame Guilleminot disait à l’époque pis que pendre de Monsieur Faye qui la stigmatisait comme « arbricide » ! Il est vrai qu’il y a bien des années de cela et que toutes ces années que l’un et l’autre ont passées dans l’opposition ont fini par les rapprocher…Elles ont aussi émoussé le symbole que représente l’existence de ce square : la résistance victorieuse de la population à la frénésie de bétonnage qui saisit parfois leurs élus.
Mise à part la couleur du bandeau bleu en 2014, bistre en 2008, les couvertures des magazines d’avril 2008 et d’avril 2014 remanié se ressemblent beaucoup à quelques petites différences prés, peut-être significatives. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes élus qui sont photographiés mais ils le sont à-peu-près au même endroit sur le square Pompidou et approximativement dans la même posture.
Pour la petite histoire, il faut remarquer que la photo de 2008 a été retouchée : ni Dominique Lafon, ni Patricia Guyon n’étaient présents lors de la prise de vue...
On notera aussi une autre différence. Sur la photo de 2008, seul le maire porte son écharpe. Sur celle d’avril 2014, le maire et l’ensemble de ses adjoints arborent leurs écharpes. Un symbole ? Et si c’est le cas, que signifie-t-il ?
Il est assez cocasse de voir sur ce square paré de ses fleurs printanières poser pour la photo Murielle Galante-Guileminot côte à côte ou presque avec Michel Faye, en tout cas dans la même équipe que ce dernier.
Murielle Galante-Guileminot était adjointe dans l’équipe d’Alain Moizan et le soutenait dans son projet de « bétonner » ce square, alors que Michel Faye était avec Monique Lecante, Denis Ledoux, Michèle Calippe, Jean-Jacques Fredouille et moi-même, l’un des leaders de l’opposition populaire à ce projet. Madame Guilleminot disait à l’époque pis que pendre de Monsieur Faye qui la stigmatisait comme « arbricide » ! Il est vrai qu’il y a bien des années de cela et que toutes ces années que l’un et l’autre ont passées dans l’opposition ont fini par les rapprocher…Elles ont aussi émoussé le symbole que représente l’existence de ce square : la résistance victorieuse de la population à la frénésie de bétonnage qui saisit parfois leurs élus.
Le journal s’ouvre ensuite sur le discours du nouveau maire, comme cela avait été le cas de celui de 2008. Comme en 2008 et dans une mise en page sensiblement identique, il inclut le trombinoscope des nouveaux élus avec mention de leurs délégations lorsqu’ils appartiennent à la majorité.
Le magazine de 2014 première version n’avait pas de tribune libre. Seul l’ancien maire se donnait la parole dans son édito. Dans la version diffusée, cette rubrique manque de diversité puisqu’elle ne comporte que cet édito du maire battu. «Je resterai ce Maire de tous les Fontenaisiens que j’ai toujours été et je ne vous quitterai pas. (…)Je vous aime ! » écrit Pascal Buchet dans cet édito. Ok ! Mais maire, il ne l’est plus et on aurait bien aimé avoir les analyses des autres sensibilités qui composaient l’ancienne majorité. Que pensent de ces résultats et de cette alternance les communistes et les écologistes ? Dans le magazine de 2008, les différents groupes de la majorité et de l’opposition avaient pu s’exprimer bien que tous n’aient pas saisi cette opportunité. Les nouveaux groupes n’étaient sans doute pas encore constitués au moment de la parution du numéro de 2014. Il faut dire qu’en 2014, le deuxième tour a eu lieu le 30 mars à la différence de 2008, où l’élection avait été faite dès le premier tour dès le 9 mars avec un conseil municipal d’installation le 15 mars… Il faut donc attendre la suite pour juger cette rubrique !
Enfin, le nombre de pages du magazine étant fixe, l’introduction du discours du nouveau maire et la présentation du nouveau conseil municipal entrainaient mécaniquement la suppression ou le raccourcissement d’articles de la version initiale.
La version initiale ne pouvait être publiée en l’état. En effet, le magazine s’ouvrait sur un édito d’un maire qui ne l’était plus, qui l’avait écrit après les résultats du second tour alors qu’il savait qu’il ne l’était plus ! Il était normal que l’édito soit signé du nouveau maire et qu’une large place soit consacrée au nouveau Conseil municipal. Les Fontenaisiens et les Fontenaisiennes n’allaient pas attendre un mois avant de connaître les visages de leurs nouveaux élus, leurs attributions…Il était inutile de se réfugier derrière la loi pour justifier la publication d’un numéro remanié !
La seule chose qui pose question est l’impression éventuelle de cette première version si impression il y a eu ! Qui a pu en donner l’ordre ? Qui est responsable de ce gaspillage de papier, d’énergie et d’argent (environ 15 000 €)?
Le magazine de 2014 première version n’avait pas de tribune libre. Seul l’ancien maire se donnait la parole dans son édito. Dans la version diffusée, cette rubrique manque de diversité puisqu’elle ne comporte que cet édito du maire battu. «Je resterai ce Maire de tous les Fontenaisiens que j’ai toujours été et je ne vous quitterai pas. (…)Je vous aime ! » écrit Pascal Buchet dans cet édito. Ok ! Mais maire, il ne l’est plus et on aurait bien aimé avoir les analyses des autres sensibilités qui composaient l’ancienne majorité. Que pensent de ces résultats et de cette alternance les communistes et les écologistes ? Dans le magazine de 2008, les différents groupes de la majorité et de l’opposition avaient pu s’exprimer bien que tous n’aient pas saisi cette opportunité. Les nouveaux groupes n’étaient sans doute pas encore constitués au moment de la parution du numéro de 2014. Il faut dire qu’en 2014, le deuxième tour a eu lieu le 30 mars à la différence de 2008, où l’élection avait été faite dès le premier tour dès le 9 mars avec un conseil municipal d’installation le 15 mars… Il faut donc attendre la suite pour juger cette rubrique !
Enfin, le nombre de pages du magazine étant fixe, l’introduction du discours du nouveau maire et la présentation du nouveau conseil municipal entrainaient mécaniquement la suppression ou le raccourcissement d’articles de la version initiale.
La version initiale ne pouvait être publiée en l’état. En effet, le magazine s’ouvrait sur un édito d’un maire qui ne l’était plus, qui l’avait écrit après les résultats du second tour alors qu’il savait qu’il ne l’était plus ! Il était normal que l’édito soit signé du nouveau maire et qu’une large place soit consacrée au nouveau Conseil municipal. Les Fontenaisiens et les Fontenaisiennes n’allaient pas attendre un mois avant de connaître les visages de leurs nouveaux élus, leurs attributions…Il était inutile de se réfugier derrière la loi pour justifier la publication d’un numéro remanié !
La seule chose qui pose question est l’impression éventuelle de cette première version si impression il y a eu ! Qui a pu en donner l’ordre ? Qui est responsable de ce gaspillage de papier, d’énergie et d’argent (environ 15 000 €)?
Lundi 28 Avril 2014
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