Fontenay-aux-Roses
Elle avait bien raison la Fontenaisienne qui avait écrit sur un cahier d'enquête publique qu'avec la conversion du CEA de Fontenay aux Roses du nucléaire au biologique, les habitants des communes riveraines étaient passés du risque nucléaire au risque bactériologique sans que l'on ait demandé leur avis. En fait tant que les INB du site ne seront pas définitivement démantelées à une date qui, comme l'horizon, s'éloigne lorsque l'on croit l'approcher, les deux risques se cumuleront !
Les expériences de vivisection en préparation au sein du laboratoire Mircen 18, route du Panorama en sont la preuve.
Dans son «Dossier d'information destiné au public» le CEA informe a minima, au risque de se moquer des gens. Il se montre très disert pour expliquer ce qu'est un OGM, une information que tout un chacun peut se procurer sur une quelconque encyclopédie. Il est par contre avare d'informations tant sur les mesures de sécurité qu'en ce qui concerne les OGM en cause, les maladies qu'ils peuvent provoquer et le pourquoi de la nécessité de les modifier génétiquement.
Sur les mesures de sécurité qui seront prises, le texte se contente de renvoyer sans plus de détail aux arrêtés ministériels. Il se borne à préciser que ces mesures réglementaires seront appliquées ! Qu'elles soient appliquées, on l'espère mais qui ira contrôler, dans quel cadre ? Il n'y a rien au niveau biologique qui corresponde à l'ASN, le gendarme du nucléaire et ses fameuses lettres d'inspection ! Et l'on ne peut que s'inquiéter lorsque l'on lit que pour le CEA « le risque de dissémination accidentelle est théorique du fait des procédures opératoires mises en place »
Ce manque de contrôle externe est bien regrettable. En effet, la seule énumération de ces OGM fait froid dans le dos : «virus de la famille des lentiviridae (lentivirus HIV-1 et EIAV) et des paravoviridae (AAV)».
En note il est précisé que HIV est l'acronyme de «virus d'immunodéficience humaine» sans ajouter qu'il s'agit du sida, du «virus de l'anémie infectieuse équine» et du «virus adéno-associé».
C'est sur ces virus que l'on aurait aimé avoir des explications, sur le pourquoi de leur emploi et de leurs modifications génétiques mais le CEA se borne à nous répéter que génétiquement modifiés, ils ne seront pas dangereux pour l'homme et en tout cas, même si une personne est contaminée, il n'y a pas de risque d'épidémie. ( Je résume en français courant le jargon du texte).
Certes, mais il faudrait préciser que le virus de l'anémie infectieuse équine s'il n'est pas dangereux pour l'homme, l'est pour les chevaux chez qui il provoque une maladie infectieuse très contagieuse. Elle est actuellement classée comme un danger sanitaire de 1ère catégorie.
Quant au virus adéno-associé, son utilisation prouve que des primates (singes) seront utilisés dans ces recherches. Car il s'agit de vivisection, sophistiquée peut-être mais de vivisection pure et dure quand même. Le vocabulaire employé le masque parfaitement aux yeux d'une personne non avertie.
Sur les mesures de sécurité qui seront prises, le texte se contente de renvoyer sans plus de détail aux arrêtés ministériels. Il se borne à préciser que ces mesures réglementaires seront appliquées ! Qu'elles soient appliquées, on l'espère mais qui ira contrôler, dans quel cadre ? Il n'y a rien au niveau biologique qui corresponde à l'ASN, le gendarme du nucléaire et ses fameuses lettres d'inspection ! Et l'on ne peut que s'inquiéter lorsque l'on lit que pour le CEA « le risque de dissémination accidentelle est théorique du fait des procédures opératoires mises en place »
Ce manque de contrôle externe est bien regrettable. En effet, la seule énumération de ces OGM fait froid dans le dos : «virus de la famille des lentiviridae (lentivirus HIV-1 et EIAV) et des paravoviridae (AAV)».
En note il est précisé que HIV est l'acronyme de «virus d'immunodéficience humaine» sans ajouter qu'il s'agit du sida, du «virus de l'anémie infectieuse équine» et du «virus adéno-associé».
C'est sur ces virus que l'on aurait aimé avoir des explications, sur le pourquoi de leur emploi et de leurs modifications génétiques mais le CEA se borne à nous répéter que génétiquement modifiés, ils ne seront pas dangereux pour l'homme et en tout cas, même si une personne est contaminée, il n'y a pas de risque d'épidémie. ( Je résume en français courant le jargon du texte).
Certes, mais il faudrait préciser que le virus de l'anémie infectieuse équine s'il n'est pas dangereux pour l'homme, l'est pour les chevaux chez qui il provoque une maladie infectieuse très contagieuse. Elle est actuellement classée comme un danger sanitaire de 1ère catégorie.
Quant au virus adéno-associé, son utilisation prouve que des primates (singes) seront utilisés dans ces recherches. Car il s'agit de vivisection, sophistiquée peut-être mais de vivisection pure et dure quand même. Le vocabulaire employé le masque parfaitement aux yeux d'une personne non avertie.
Dans le texte, il est fait référence à des «modèles» : «le premier pan de son activité concerne la mise au point de modèles permettant de reproduire fidèlement différentes maladies neurovégétatives» et «le deuxième grand versant de l'activité de Mircen concerne l'utilisation de ces modèles pour pour l'évaluation de nouveaux traitements par thérapie génique».
Pour comprendre ces textes il faut savoir que les modèles en question, ce ne sont pas des modèles mathématiques, ce sont des êtres vivants et souffrants : ce sont des animaux plus ou moins bricolés (génétiquement ou non) sur lesquels on s'efforce de reproduire les symptômes d'une maladie pour ensuite tester des substances pour tenter de les traiter. Ainsi explicitées, ces recherches cessent d'avoir un aspect aimable. C'est de la vivisection avec son lot de souffrances pour les souris, macaques que l'on a privé de liberté et que l'on torture pour des résultats des plus aléatoires !
Comme l’explique One Voice sur son site : «La plupart des maladies humaines n’affectant pas les animaux, on en simule les symptômes sur des “organismes modèles”. Pour simuler la maladie de Parkinson, par exemple, on injecte à des singes, à des rats ou à des souris une neurotoxine qui détruit les cellules du cerveau.»
Il semblerait que les méthodes pour rendre les macaques et les rongeurs malades soient dans le cas présent plus sophistiqués mais même dans ces cas, il devrait être évident que «ces symptômes provoqués de façon artificielle n’ont rien de commun avec les troubles chez l’être humain qu’ils sont censés simuler. D’importants aspects des origines de ces troubles, comme les habitudes alimentaires, le style de vie, la consommation de drogues, la pollution et autres nuisances, le stress et les facteurs psychologiques et sociaux, ne sont pas pris en compte. Les résultats d’études à base d’expérimentations sur des animaux sont donc trompeurs et inexploitables».
Il n'est donc pas étonnant que «parmi les médicaments potentiels – qui paraissent efficaces et sans danger quand ils sont testés sur des animaux – 92 % échouent aux tests cliniques, soit parce qu’ils ne sont finalement pas assez efficaces, soit en raison d’effets secondaires indésirables. Sur les 8 % de substances acceptées, la moitié sera par la suite retirée du marché une fois que des effets secondaires graves et souvent même létaux chez l’être humain seront devenus évidents.» selon les rapports de la «Food and Drug Administration» que cite One Voice.
Les nucléocrates du CEA sont de ceux qui nous ont précipités dans l'impasse de l'énergie nucléaire, et voila que sa branche biologie s'enferre dans une autre impasse : des animaux, même bricolés, ne peuvent pas être des "modèles" pour l'homme, chaque espèce étant différente. De plus, il existe aujourd'hui des méthodes de remplacement beaucoup plus fiables et qui représentent l'avenir ! Une fois encore le CEA avec Mircen se trompe de route. La route qu'il a choisit est rouge du sang des animaux martyrisés et massacrés pour rien.
Il est étonnant que ce haut lieu de la torture animale n'ait pas vu manifester devant ses barbelés des militants anti-vivisection. Il est vrai que le CEA est plus connu comme un centre d'étude atomique que comme un Centre d'Expérimentation Animale.
Ajout Le 28/08/2015
La pétition « Non au projet de laboratoire pratiquant des expérimentations sur les animaux au sein du CEA de Fontenay-aux-Roses ! » mise en ligne par Damien Tixier a reçue fin août près de 22 000 signatures. Vous pouvez encore la signer, si ce n’est déjà fait ici
Pour comprendre ces textes il faut savoir que les modèles en question, ce ne sont pas des modèles mathématiques, ce sont des êtres vivants et souffrants : ce sont des animaux plus ou moins bricolés (génétiquement ou non) sur lesquels on s'efforce de reproduire les symptômes d'une maladie pour ensuite tester des substances pour tenter de les traiter. Ainsi explicitées, ces recherches cessent d'avoir un aspect aimable. C'est de la vivisection avec son lot de souffrances pour les souris, macaques que l'on a privé de liberté et que l'on torture pour des résultats des plus aléatoires !
Comme l’explique One Voice sur son site : «La plupart des maladies humaines n’affectant pas les animaux, on en simule les symptômes sur des “organismes modèles”. Pour simuler la maladie de Parkinson, par exemple, on injecte à des singes, à des rats ou à des souris une neurotoxine qui détruit les cellules du cerveau.»
Il semblerait que les méthodes pour rendre les macaques et les rongeurs malades soient dans le cas présent plus sophistiqués mais même dans ces cas, il devrait être évident que «ces symptômes provoqués de façon artificielle n’ont rien de commun avec les troubles chez l’être humain qu’ils sont censés simuler. D’importants aspects des origines de ces troubles, comme les habitudes alimentaires, le style de vie, la consommation de drogues, la pollution et autres nuisances, le stress et les facteurs psychologiques et sociaux, ne sont pas pris en compte. Les résultats d’études à base d’expérimentations sur des animaux sont donc trompeurs et inexploitables».
Il n'est donc pas étonnant que «parmi les médicaments potentiels – qui paraissent efficaces et sans danger quand ils sont testés sur des animaux – 92 % échouent aux tests cliniques, soit parce qu’ils ne sont finalement pas assez efficaces, soit en raison d’effets secondaires indésirables. Sur les 8 % de substances acceptées, la moitié sera par la suite retirée du marché une fois que des effets secondaires graves et souvent même létaux chez l’être humain seront devenus évidents.» selon les rapports de la «Food and Drug Administration» que cite One Voice.
Les nucléocrates du CEA sont de ceux qui nous ont précipités dans l'impasse de l'énergie nucléaire, et voila que sa branche biologie s'enferre dans une autre impasse : des animaux, même bricolés, ne peuvent pas être des "modèles" pour l'homme, chaque espèce étant différente. De plus, il existe aujourd'hui des méthodes de remplacement beaucoup plus fiables et qui représentent l'avenir ! Une fois encore le CEA avec Mircen se trompe de route. La route qu'il a choisit est rouge du sang des animaux martyrisés et massacrés pour rien.
Il est étonnant que ce haut lieu de la torture animale n'ait pas vu manifester devant ses barbelés des militants anti-vivisection. Il est vrai que le CEA est plus connu comme un centre d'étude atomique que comme un Centre d'Expérimentation Animale.
Ajout Le 28/08/2015
La pétition « Non au projet de laboratoire pratiquant des expérimentations sur les animaux au sein du CEA de Fontenay-aux-Roses ! » mise en ligne par Damien Tixier a reçue fin août près de 22 000 signatures. Vous pouvez encore la signer, si ce n’est déjà fait ici
Mardi 25 Août 2015
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