Fontenay-aux-Roses
Cette année « La science se livre » a choisi la chimie. Science qui a bien besoin de redorer son blason, surtout lorsque ses produits s'invitent dans nos assiettes sans y avoir été conviés.
Pour cette occasion comment résister au plaisir de vous citer une bonne feuille de L'écologie en questions, livre de chevet des écologistes avertis qui préfèrent comme on dit « en rire plutôt que d'en pleurer ».
« Si votre laitue ne vient pas de votre jardin (100% bio bien entendu), elle risque bien d'avoir été traitée autrement... Un peu de Clorothanil, une lichette d'Iprodione, deux ou trois lampées de Procymidone et de Vinclozoline, une pincée de Deltamethrine et deux de Propyzamide...voilà ce que vous risquez de trouver dans votre chère salade, mais vous pourriez aussi bien trouver du Malathion, du Métalaxyl, du Méthamidophos, du Méthomyl ou même, c'est un comble, du Parathion de méthyl! » (p.114)
Tous ces jolis noms qui auraient sans doute enchanté Molière désignent des pesticides plus ou moins redoutables. Ils peuvent avoir des effets cancérigènes, causer des maladies pulmonaires, des malformations des fœtus, des problèmes de fertilité, etc. Demandez donc des renseignements sur ces poisons aux animateurs et conférenciers lors des différentes manifestations prévues dans notre ville en l'honneur de cette science. Elle mérite d'être connue non seulement par ses concepts (ce qui est une façon subtile de la dédouaner) mais aussi et surtout dans ses œuvres pour bien voir que comme le nucléaire, elle mérite un contrôle institutionnel et citoyen très strict. A défaut, pour être édifié sur tous ces produits légèrement plus toxiques que le sirop de glucose ou les œufs en tube mentionnés dans le numéro de Janvier du magazine, reportez vous au site officiel e-phy
Pour cette occasion comment résister au plaisir de vous citer une bonne feuille de L'écologie en questions, livre de chevet des écologistes avertis qui préfèrent comme on dit « en rire plutôt que d'en pleurer ».
« Si votre laitue ne vient pas de votre jardin (100% bio bien entendu), elle risque bien d'avoir été traitée autrement... Un peu de Clorothanil, une lichette d'Iprodione, deux ou trois lampées de Procymidone et de Vinclozoline, une pincée de Deltamethrine et deux de Propyzamide...voilà ce que vous risquez de trouver dans votre chère salade, mais vous pourriez aussi bien trouver du Malathion, du Métalaxyl, du Méthamidophos, du Méthomyl ou même, c'est un comble, du Parathion de méthyl! » (p.114)
Tous ces jolis noms qui auraient sans doute enchanté Molière désignent des pesticides plus ou moins redoutables. Ils peuvent avoir des effets cancérigènes, causer des maladies pulmonaires, des malformations des fœtus, des problèmes de fertilité, etc. Demandez donc des renseignements sur ces poisons aux animateurs et conférenciers lors des différentes manifestations prévues dans notre ville en l'honneur de cette science. Elle mérite d'être connue non seulement par ses concepts (ce qui est une façon subtile de la dédouaner) mais aussi et surtout dans ses œuvres pour bien voir que comme le nucléaire, elle mérite un contrôle institutionnel et citoyen très strict. A défaut, pour être édifié sur tous ces produits légèrement plus toxiques que le sirop de glucose ou les œufs en tube mentionnés dans le numéro de Janvier du magazine, reportez vous au site officiel e-phy
Dimanche 9 Janvier 2011
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Jean-François Dumas
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