Au quotidien
C’est ce qui ressort du rapport 2013 que vient de rendre le médiateur national de l’énergie, Jean Gaubert.
Les parcs d’éoliennes industrielles abiment nos paysages, banalisent les espaces naturels qu’ils transforment en hideuses zones industrielles, mettent en danger aigles royaux et autres rapaces, hachent moult oiseaux, chauve-souris, saccagent des stations de fleurs protégées en danger d’extinction. Ils pourrissent la vie des villages de campagne dont les maires ou les agriculteurs ont été séduits par les gains qu’ils sont supposés générer. Et maintenant, c’est la mer côtière qui va être, elle aussi, transformée en zone industrielle. Tout cela aux frais des consommateurs qui payent une addition de plus en plus salée pour tous ces parcs à l’utilité – et pour l’éolien offshore à la fiabilité – plus que douteuse que ce soit pour lutter contre le « changement climatique », ou prévenir la pénurie d’énergies fossiles qui se profile. Tout cela à nos frais, que nous soyons ou non d’accord…
Une augmentation des tarifs boostée par le soutien aux énergies éoliennes !
Le médiateur rappelle qu’entre l’été 2012 et la fin 2013, les tarifs réglementés de l’électricité ont crû de plus de 10 %. La CSPE est passée de 9€ par Mégawattheure à 10,5€ le 23 juillet 2012, puis à 13,5€/MWh le 1er janvier 2013. Cette taxe, qui finance principalement le soutien aux énergies renouvelables est payée par tous les consommateurs. Elle permet notamment de financer les tarifs de rachat par EDF aux producteurs d’électricité éolienne à un prix supérieur à celui du marché.
Selon le médiateur « L’avenir sera marqué par une poursuite de la hausse, avec notamment le développement de parcs éoliens en pleine mer dit « off-shore» réclamant plusieurs milliards d’investissement. Alors que la CSPE représente en 2013 plus de 10 % de la facture d’électricité, elle pourrait contribuer pour un tiers à l’augmentation totale des prix dans les prochaines années, selon les prévisions du Rapport de surveillance de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) publié en 2013.» (p. 115 – 116 du rapport).
Une augmentation des tarifs boostée par le soutien aux énergies éoliennes !
Le médiateur rappelle qu’entre l’été 2012 et la fin 2013, les tarifs réglementés de l’électricité ont crû de plus de 10 %. La CSPE est passée de 9€ par Mégawattheure à 10,5€ le 23 juillet 2012, puis à 13,5€/MWh le 1er janvier 2013. Cette taxe, qui finance principalement le soutien aux énergies renouvelables est payée par tous les consommateurs. Elle permet notamment de financer les tarifs de rachat par EDF aux producteurs d’électricité éolienne à un prix supérieur à celui du marché.
Selon le médiateur « L’avenir sera marqué par une poursuite de la hausse, avec notamment le développement de parcs éoliens en pleine mer dit « off-shore» réclamant plusieurs milliards d’investissement. Alors que la CSPE représente en 2013 plus de 10 % de la facture d’électricité, elle pourrait contribuer pour un tiers à l’augmentation totale des prix dans les prochaines années, selon les prévisions du Rapport de surveillance de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) publié en 2013.» (p. 115 – 116 du rapport).
Pour le rapporteur «Chacun doit bien comprendre que si l’enjeu de l’augmentation du prix de l’électricité est un espoir pour les opérateurs, il est source de crainte pour le consommateur, qui de surcroît est souvent prisonnier d’un logement ou d’une activité dont il peut difficilement maîtriser le coût. » Jean Gaubert est en désaccord avec cette augmentation de la CSPE : « Une augmentation des tarifs qui n’aboutit qu’à solvabiliser les (opérateurs) alternatifs ne peut pas être une bonne chose. » c’est-à-dire, en termes moins diplomatiques, les profits des opérateurs (la rentabilité de leurs installations) ne doivent pas être pris dans la poche des consommateurs qui, de plus, sont des clients captifs.
Des opérateurs bien peu écolos…
Qui sont d’ailleurs ces opérateurs dont les consommateurs financent les juteux profits ? GDF Suez allié à Areva qui vient de remporter deux appels d’offre pour l’exploitation de deux sites offshore dans la région côtière proche de Noirmoutier ; EDF, associé à Alstom, qui avait remporté trois des cinq lots du contrat géant pour l'installation d'éoliennes offshore au large à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime) ; l'espagnol Iberdrola, allié à Areva qui en a gagné un… Bref, «La fine fleur du nucléaire, des turbines industrielles qui lui sont souvent liées, et des combustibles fossiles comme le gaz ou le pétrole. Peut-on trouver plus merdique ? Non» comme le remarque Fabrice Nicolino sur son site Planète sans visa.
Les énergies renouvelables : un business trouble
En matière d’énergies renouvelables, si les gros requins s’affrontent pour remporter les gros projets, il y a aussi des tas de petits crocodiles dans les marigots du marché des énergies renouvelables pour les particuliers. Le médiateur s’inquiète du fait que le développement de petits projets (solaires, éoliens, pompes à chaleur, etc.) se fait « de façon désordonnée » et porte parfois préjudice aux consommateurs, qu’il appelle à se méfier de « vendeurs sans scrupules ».
Une concurrence qui fait augmenter les prix !
Enfin, ce rapport jette une pierre dans le jardin des économistes libéraux qui ne jurent que par la concurrence et ont obligé la France à l’introduire de façon tout à fait artificielle dans le domaine de l’énergie par Europe interposée. Cette concurrence n’a pas fait baisser les prix, au contraire « Je ne peux que constater que la concurrence attendue ne fait pas baisser la facture globale », suite notamment à l’apparition de coûts commerciaux « qui étaient inexistants du temps du système intégré ».
Pour télécharger le rapport ici
Illustration : Stop éolien offshore ici
Des opérateurs bien peu écolos…
Qui sont d’ailleurs ces opérateurs dont les consommateurs financent les juteux profits ? GDF Suez allié à Areva qui vient de remporter deux appels d’offre pour l’exploitation de deux sites offshore dans la région côtière proche de Noirmoutier ; EDF, associé à Alstom, qui avait remporté trois des cinq lots du contrat géant pour l'installation d'éoliennes offshore au large à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime) ; l'espagnol Iberdrola, allié à Areva qui en a gagné un… Bref, «La fine fleur du nucléaire, des turbines industrielles qui lui sont souvent liées, et des combustibles fossiles comme le gaz ou le pétrole. Peut-on trouver plus merdique ? Non» comme le remarque Fabrice Nicolino sur son site Planète sans visa.
Les énergies renouvelables : un business trouble
En matière d’énergies renouvelables, si les gros requins s’affrontent pour remporter les gros projets, il y a aussi des tas de petits crocodiles dans les marigots du marché des énergies renouvelables pour les particuliers. Le médiateur s’inquiète du fait que le développement de petits projets (solaires, éoliens, pompes à chaleur, etc.) se fait « de façon désordonnée » et porte parfois préjudice aux consommateurs, qu’il appelle à se méfier de « vendeurs sans scrupules ».
Une concurrence qui fait augmenter les prix !
Enfin, ce rapport jette une pierre dans le jardin des économistes libéraux qui ne jurent que par la concurrence et ont obligé la France à l’introduire de façon tout à fait artificielle dans le domaine de l’énergie par Europe interposée. Cette concurrence n’a pas fait baisser les prix, au contraire « Je ne peux que constater que la concurrence attendue ne fait pas baisser la facture globale », suite notamment à l’apparition de coûts commerciaux « qui étaient inexistants du temps du système intégré ».
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Illustration : Stop éolien offshore ici
Vendredi 6 Juin 2014
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