Nature - environnement
Ils ont surestimé la gravité et l'ampleur de l'épidémie de grippe porcine, pudiquement baptisée A/H1N1 pour masquer son origine, l'élevage industriel de porcs au Mexique. S'ils se sont trompés sur ce sujet, ne se trompent-ils pas aussi sur l'évolution du climat, un sujet controversé où d'éminents et respectables scientifiques sont suspectés de tricher?
Grippe porcine : les experts se sont trompés !
La grippe porcine devait être une catastrophe sanitaire avec des millions de malades et des morts par milliers, l'économie paralysée, les services publics perturbés. Pour parer au pire qui s'annonçait, les plans d'urgence succédaient aux plans d'urgence. Le ministère de la santé mettait en place une campagne de vaccination de masse et avait commandé 94 millions de doses de vaccin. Tout cela pour une petite grippette de rien du tout qui a fait bien peu de malades et très peu de victimes. Il semblerait aussi que la plupart de ces malheureuses victimes souffraient déjà de graves pathologies. Bref, la catastrophe sanitaire attendue n'a pas eu lieu. C'est tant mieux pour nous et tant pis pour Madame Bachelot, cible facile de « l'opposition », avec ses millions de dose sur les bras. « Opposition » qui, si elle avait été aux affaires, aurait sans doute fait approximativement la même chose. Ce n'était même pas une question de précaution mais des mesures de prévention car les experts étaient formels, l'épidémie allait sévir durement. Au pays de Pasteur, la prévention, c'est la vaccination. Bref, à moins d'approuver la position des ligues anti-vaccinales, c'est trop facile de s'en prendre au ministre. Madame Bachelot a fait ce qu'elle devait faire. Ce sont les experts qui sont à blâmer. Ils se sont trompés ou, plus grave, ils l'ont trompée. Cette seconde hypothèse est de loin préférable pour beaucoup de gens qui font une confiance absolue en la science, la même que celle que l'on accordait jadis à la religion. En effet, si les experts s'étaient réellement trompés, cela voudrait dire qu'ils sont faillibles, que leur science, que la Science est faillible. Et cette faillibilité que peu de philosophes des sciences contestent, qu'un grand nombre de chercheurs reconnait, est une vérité qui dérange.
La grippe porcine devait être une catastrophe sanitaire avec des millions de malades et des morts par milliers, l'économie paralysée, les services publics perturbés. Pour parer au pire qui s'annonçait, les plans d'urgence succédaient aux plans d'urgence. Le ministère de la santé mettait en place une campagne de vaccination de masse et avait commandé 94 millions de doses de vaccin. Tout cela pour une petite grippette de rien du tout qui a fait bien peu de malades et très peu de victimes. Il semblerait aussi que la plupart de ces malheureuses victimes souffraient déjà de graves pathologies. Bref, la catastrophe sanitaire attendue n'a pas eu lieu. C'est tant mieux pour nous et tant pis pour Madame Bachelot, cible facile de « l'opposition », avec ses millions de dose sur les bras. « Opposition » qui, si elle avait été aux affaires, aurait sans doute fait approximativement la même chose. Ce n'était même pas une question de précaution mais des mesures de prévention car les experts étaient formels, l'épidémie allait sévir durement. Au pays de Pasteur, la prévention, c'est la vaccination. Bref, à moins d'approuver la position des ligues anti-vaccinales, c'est trop facile de s'en prendre au ministre. Madame Bachelot a fait ce qu'elle devait faire. Ce sont les experts qui sont à blâmer. Ils se sont trompés ou, plus grave, ils l'ont trompée. Cette seconde hypothèse est de loin préférable pour beaucoup de gens qui font une confiance absolue en la science, la même que celle que l'on accordait jadis à la religion. En effet, si les experts s'étaient réellement trompés, cela voudrait dire qu'ils sont faillibles, que leur science, que la Science est faillible. Et cette faillibilité que peu de philosophes des sciences contestent, qu'un grand nombre de chercheurs reconnait, est une vérité qui dérange.
Certes, des résultats biaisés, des experts aux ordres, c'est une navrante banalité dans des domaines où les conséquences financières, politiques et militaires sont considérables ; par exemple le nucléaire, les OGM, la téléphonie mobile, etc. Dans le cas de la grippe porcine, on s'est empressé de mettre en évidence que les experts qui avaient conseillé les pouvoirs publics entretenaient des liens étroits avec l'industrie pharmaceutique. Est-ce que cela les a influencés?
En fin de compte, que les experts se trompent ou qu'ils nous trompent, la conclusion est la même : le dire d'expert n'est pas parole d'évangile.
Effet de serre : et si les experts se trompaient?
Déjà, ils ne sont pas d'accord entre eux...
Si les experts se sont manifestement trompés ou s'ils nous ont induits en erreur dans le cas de la grippe porcine, ils peuvent se tromper aussi dans d'autres cas, l'effet de serre par exemple. D'autant que la prévision du climat est un exercice fort complexe et incertain. Des désaccords persistants subsistent entre les scientifiques, moins d'ailleurs sur la réalité du réchauffement que sur ses causes et le rôle joué par le carbone d'origine anthropique. L'augmentation du gaz carbonique est-il un indice du réchauffement ou une cause? La conception majoritaire considère que l'origine du réchauffement est anthropique, mais en science une majorité ne fait pas la vérité. Et les arguments des dissidents ne manquent pas.
...sont-ils crédibles?
Selon la revue L'écologiste, parmi les « dissidents » , il y avait un scientifique, Frederick Steiz qui a travaillé pour le cigarettier Reynold. Il a été chargé de diriger un programme de recherche visant à montrer qu'il n'y avait pas de corrélation significative entre la cigarette et le cancer. De plus « le George Marshall Institute, think tank fondé par le même physicien Stiez(décédé en mars 2008) est aujourd'hui financé par Exxon Mobil. Le but de ce laboratoire d'idées est de financer des recherches pour réfuter le lien entre émissions de gaz à effet de serre et changement climatique. »
Les « majoritaires » pour qui le changement climatique est d'origine anthropique ne sont pas irréprochables non plus. La genèse du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ne plaide pas en faveur de sa neutralité. La voici telle que racontée par Renaud Russeil dans la revue Biocontact . « Dans les années soixante, un scientifique suédois, Bert R. J. Bolin, suppose qu'une surproduction de dioxyde de carbone générée par l'activité humaine pourrait contrecarrer le refroidissement climatique (refroidissement, ce n'est pas une erreur) annoncé par plusieurs média internationaux. L'énergie est un problème majeur de l'époque. On vient de vivre le premier choc pétrolier (1973). Dix ans plus tard, Margareth Thatcher politise le danger du CO2 : elle demande à un groupe de scientifiques de prouver que le CO2 est responsable des changements climatiques. Exploitant la thèse de Bolin, elle menace d'abandonner les mines de charbon pour se tourner vers le nucléaire ; elle contrera ainsi une nouvelle grève des mineurs (1984) et se débarrassera de la dépendance vis-à-vis des pays producteurs de pétrole. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) vient de naître. Bolin en devient le premier président en 1988. »
Ni les climatosceptiques, ni les majoritaires ne correspondent à l'image d'Épinal du chercheur désintéressé. Est-ce que cela suffit à leur enlever toute crédibilité? Je ne le pense pas. D'abord, il est difficile de travailler sans hypothèse directrice. Ensuite, les motivations du chercheur peuvent être l'argent, la puissance, la gloire..., motivations qui peuvent faire passer tout le reste au second plan. Cela n'entachera pas la valeur de ses résultats et leur objectivité s'ils sont établis conformément aux standards en vigueur dans la discipline et soumis au contrôle de ses pairs.
C'est lorsqu'il « triche » qu'un expert ou un groupe d'experts n'est plus crédible. Cette tricherie peut prendre de nombreuses formes. Dans le cas présent, à quelques jours de l'ouverture du sommet de Copenhague, un groupe de hackers a publié un millier de courriels et 3 000 documents échangés entre des climatologues de la Cellule sur la Recherche Climatique de l'Université East Anglia (CRU) et leurs homologues du monde entier. Leur lecture semble montrer que ces chercheurs auraient altéré leurs données pour renforcer la thèse d'un réchauffement climatique dû aux émissions anthropiques de CO2. Phil Jones, le directeur du CRU dont de nombreux courriels ont été piratés, a temporairement quitté ses fonctions. Bien entendu, les climatologues incriminés crient au complot. Dans ce débat, extrêmement confus, on mélange tout, le réchauffement climatique, ses causes, etc.
En résumé, il semble bien difficile de savoir qui croire et que croire. Les changements climatiques ne sont pas des mythes mais leurs causes sont très mal connues et donc les prévisions très incertaines.
Appliquer le principe de précaution....
Voilà un cas presque d'école où doit s'appliquer le principe de précaution : il y a absence de certitude scientifique absolue, risque de dommages graves et irréversibles, il faut donc prendre des mesures conservatoires. Du point de vue de la connaissance, pour un esprit libre, informé et non prévenu, c'est le doute qui doit primer. Pour le décideur, il faut agir sans retard. Si mon esprit critique me commande de douter, mes responsabilités d'élu me commandent d'agir. Il faut mettre en oeuvre des mesures pour lutter contre le changement climatique, ce que nous faisons déjà à Fontenay-aux-Roses et à Sud de Seine, actions que nous allons systématiser, renforcer et évaluer grâce à la mise en place de notre projet territorial de développement durable.
On objectera qu'il n'y a dans le cas du changement climatique aucune certitude alors que le principe de précaution parle d'absence de certitude absolue, sous-entendant qu'il faut un début de certitude pour qu'il s'applique. Ce qui ne semble pas être le cas en ce qui concerne l'origine anthropique du changement climatique. Certes, mais il n'y a pas de certitude en faveur de la thèse des climato-sceptiques non plus. Et c'est bien pourquoi le principe de précaution doit s'appliquer. Mais il doit s'appliquer avec discernement. Les mesures prises ne doivent pas faire courir un risque de dommage grave, irréversible, immédiat et certain alors que le risque dont on cherche à se prémunir est hypothétique et à venir.
...avec discernement !
Par exemple, il ne s'agit pas de couvrir la planète de centrales électriques nucléaires pour limiter l'émission de CO2. La probabilité d'une catastrophe nucléaire industrielle tendrait vers la certitude. On voit bien pourquoi les nucléocrates sont des ardents défenseurs de la thèse orthodoxe, il faudrait avoir la certitude absolue que le changement climatique nous occasionne des dommages plus importants que ceux causés par une catastrophe nucléaire industrielle pour qu'il soit envisageable de courir le risque d'une nucléarisation renforcée de la production énergétique mondiale. Voila donc le nucléaire hors jeux. Ce n'est pas une réponse raisonnable au problème.
Les autres mesures principales à prendre sont :
les économies d'énergie, la recherche de la sobriété énergétique, l'utilisation d'énergies renouvelables. Cet ensemble de mesures est absolument nécessaire si l'on veut faire face à l'épuisement programmé des ressources fossiles.
Une alimentation moins carnée ; l'industrie de la viande serait responsable de 50% des émissions des gaz à effet de serre. Cela est essentiel pour notre santé et donc pour la sécurité sociale aussi.
Une « relocalisation » de l'économie et donc un frein souhaitable à la mondialisation.
Réchauffement climatique ou non, d'origine anthropique ou non, peu importe après tout, il faut prendre ces mesures de toute façon et pour des raisons indépendantes. Défendons les donc pour ce qu'elles sont et évitons de défendre inconditionnellement les conclusions d'un GIEC et de ses chercheurs attitrés qui ne sont, semble -t-il, pas tout à fait irréprochables.
Il faut se garder de tout catastrophisme exagéré. La situation de la planète et de ses habitants - tous ses habitants et pas seulement l'espèce humaine – est assez inquiétante. Il est inutile d'en rajouter.
En fin de compte, que les experts se trompent ou qu'ils nous trompent, la conclusion est la même : le dire d'expert n'est pas parole d'évangile.
Effet de serre : et si les experts se trompaient?
Déjà, ils ne sont pas d'accord entre eux...
Si les experts se sont manifestement trompés ou s'ils nous ont induits en erreur dans le cas de la grippe porcine, ils peuvent se tromper aussi dans d'autres cas, l'effet de serre par exemple. D'autant que la prévision du climat est un exercice fort complexe et incertain. Des désaccords persistants subsistent entre les scientifiques, moins d'ailleurs sur la réalité du réchauffement que sur ses causes et le rôle joué par le carbone d'origine anthropique. L'augmentation du gaz carbonique est-il un indice du réchauffement ou une cause? La conception majoritaire considère que l'origine du réchauffement est anthropique, mais en science une majorité ne fait pas la vérité. Et les arguments des dissidents ne manquent pas.
...sont-ils crédibles?
Selon la revue L'écologiste, parmi les « dissidents » , il y avait un scientifique, Frederick Steiz qui a travaillé pour le cigarettier Reynold. Il a été chargé de diriger un programme de recherche visant à montrer qu'il n'y avait pas de corrélation significative entre la cigarette et le cancer. De plus « le George Marshall Institute, think tank fondé par le même physicien Stiez(décédé en mars 2008) est aujourd'hui financé par Exxon Mobil. Le but de ce laboratoire d'idées est de financer des recherches pour réfuter le lien entre émissions de gaz à effet de serre et changement climatique. »
Les « majoritaires » pour qui le changement climatique est d'origine anthropique ne sont pas irréprochables non plus. La genèse du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ne plaide pas en faveur de sa neutralité. La voici telle que racontée par Renaud Russeil dans la revue Biocontact . « Dans les années soixante, un scientifique suédois, Bert R. J. Bolin, suppose qu'une surproduction de dioxyde de carbone générée par l'activité humaine pourrait contrecarrer le refroidissement climatique (refroidissement, ce n'est pas une erreur) annoncé par plusieurs média internationaux. L'énergie est un problème majeur de l'époque. On vient de vivre le premier choc pétrolier (1973). Dix ans plus tard, Margareth Thatcher politise le danger du CO2 : elle demande à un groupe de scientifiques de prouver que le CO2 est responsable des changements climatiques. Exploitant la thèse de Bolin, elle menace d'abandonner les mines de charbon pour se tourner vers le nucléaire ; elle contrera ainsi une nouvelle grève des mineurs (1984) et se débarrassera de la dépendance vis-à-vis des pays producteurs de pétrole. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) vient de naître. Bolin en devient le premier président en 1988. »
Ni les climatosceptiques, ni les majoritaires ne correspondent à l'image d'Épinal du chercheur désintéressé. Est-ce que cela suffit à leur enlever toute crédibilité? Je ne le pense pas. D'abord, il est difficile de travailler sans hypothèse directrice. Ensuite, les motivations du chercheur peuvent être l'argent, la puissance, la gloire..., motivations qui peuvent faire passer tout le reste au second plan. Cela n'entachera pas la valeur de ses résultats et leur objectivité s'ils sont établis conformément aux standards en vigueur dans la discipline et soumis au contrôle de ses pairs.
C'est lorsqu'il « triche » qu'un expert ou un groupe d'experts n'est plus crédible. Cette tricherie peut prendre de nombreuses formes. Dans le cas présent, à quelques jours de l'ouverture du sommet de Copenhague, un groupe de hackers a publié un millier de courriels et 3 000 documents échangés entre des climatologues de la Cellule sur la Recherche Climatique de l'Université East Anglia (CRU) et leurs homologues du monde entier. Leur lecture semble montrer que ces chercheurs auraient altéré leurs données pour renforcer la thèse d'un réchauffement climatique dû aux émissions anthropiques de CO2. Phil Jones, le directeur du CRU dont de nombreux courriels ont été piratés, a temporairement quitté ses fonctions. Bien entendu, les climatologues incriminés crient au complot. Dans ce débat, extrêmement confus, on mélange tout, le réchauffement climatique, ses causes, etc.
En résumé, il semble bien difficile de savoir qui croire et que croire. Les changements climatiques ne sont pas des mythes mais leurs causes sont très mal connues et donc les prévisions très incertaines.
Appliquer le principe de précaution....
Voilà un cas presque d'école où doit s'appliquer le principe de précaution : il y a absence de certitude scientifique absolue, risque de dommages graves et irréversibles, il faut donc prendre des mesures conservatoires. Du point de vue de la connaissance, pour un esprit libre, informé et non prévenu, c'est le doute qui doit primer. Pour le décideur, il faut agir sans retard. Si mon esprit critique me commande de douter, mes responsabilités d'élu me commandent d'agir. Il faut mettre en oeuvre des mesures pour lutter contre le changement climatique, ce que nous faisons déjà à Fontenay-aux-Roses et à Sud de Seine, actions que nous allons systématiser, renforcer et évaluer grâce à la mise en place de notre projet territorial de développement durable.
On objectera qu'il n'y a dans le cas du changement climatique aucune certitude alors que le principe de précaution parle d'absence de certitude absolue, sous-entendant qu'il faut un début de certitude pour qu'il s'applique. Ce qui ne semble pas être le cas en ce qui concerne l'origine anthropique du changement climatique. Certes, mais il n'y a pas de certitude en faveur de la thèse des climato-sceptiques non plus. Et c'est bien pourquoi le principe de précaution doit s'appliquer. Mais il doit s'appliquer avec discernement. Les mesures prises ne doivent pas faire courir un risque de dommage grave, irréversible, immédiat et certain alors que le risque dont on cherche à se prémunir est hypothétique et à venir.
...avec discernement !
Par exemple, il ne s'agit pas de couvrir la planète de centrales électriques nucléaires pour limiter l'émission de CO2. La probabilité d'une catastrophe nucléaire industrielle tendrait vers la certitude. On voit bien pourquoi les nucléocrates sont des ardents défenseurs de la thèse orthodoxe, il faudrait avoir la certitude absolue que le changement climatique nous occasionne des dommages plus importants que ceux causés par une catastrophe nucléaire industrielle pour qu'il soit envisageable de courir le risque d'une nucléarisation renforcée de la production énergétique mondiale. Voila donc le nucléaire hors jeux. Ce n'est pas une réponse raisonnable au problème.
Les autres mesures principales à prendre sont :
les économies d'énergie, la recherche de la sobriété énergétique, l'utilisation d'énergies renouvelables. Cet ensemble de mesures est absolument nécessaire si l'on veut faire face à l'épuisement programmé des ressources fossiles.
Une alimentation moins carnée ; l'industrie de la viande serait responsable de 50% des émissions des gaz à effet de serre. Cela est essentiel pour notre santé et donc pour la sécurité sociale aussi.
Une « relocalisation » de l'économie et donc un frein souhaitable à la mondialisation.
Réchauffement climatique ou non, d'origine anthropique ou non, peu importe après tout, il faut prendre ces mesures de toute façon et pour des raisons indépendantes. Défendons les donc pour ce qu'elles sont et évitons de défendre inconditionnellement les conclusions d'un GIEC et de ses chercheurs attitrés qui ne sont, semble -t-il, pas tout à fait irréprochables.
Il faut se garder de tout catastrophisme exagéré. La situation de la planète et de ses habitants - tous ses habitants et pas seulement l'espèce humaine – est assez inquiétante. Il est inutile d'en rajouter.
Lundi 8 Février 2010
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