Le 5 septembre dernier, la justice ayant tranché en faveur de sa propriétaire, le coq Maurice pourra continuer de chanter à sa guise sur l’île d’Oléron. Mais d’autres coqs n’ont pas été aussi chanceux.
Le Coq Maurice a même eu les honneurs du NY Times comme le montre cette photo de Kasia Strek pour le NY Times [©Kasia Strek/The New York Times-REDUX-REA ]
C’est le cas de Coco, le coq margnotin : il chante dans la commune picarde de Margny-lès-Compiègne (60). Son propriétaire a dû mettre Coco en pension chez une amie sous peine d’avoir à payer 50 euros d'amendes par jour à sa voisine. Il a fait appel de ce jugement et a lancé une pétition qui a recueilli déjà plus de 90 000 signatures.
J’invite mes lectrices et lecteurs à signer cette pétition en espérant qu’en appel un jugement favorable permettra à Coco de retrouver ses pénates. Coco a six ans et habite depuis toujours dans cette maison.
Pour signer c’est ici
Enfin je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ce texte paru dans le magazine trimestriel édité par l’Association pour la promotion de Riom, 100% Riom. Il n’est pas signé mais je suppose qu’il est de Gilles Frierese, seul nom mentionné à la rubrique Rédaction.
Quand les voitures chanteront, les poules seront dedans
Le coq n’est plus maître en sa basse-cour. Sitôt qu’il chante, un touriste en villégiature, un résident secondaire ou un néo-rural l’assigne en justice pour nuisance sonore. Maurice, un coq de Saint-Pierre d’Oléron, saura ce 5 septembre s’il finira dans la marmite ou si le droit de chanter au lever du soleil lui sera pleinement reconnu. A Beautor, dans l’Aisne, quatre coqs font l’objet d’une pétition au prétexte que leur quatuor matinal déplaît à une poignée d’irréductibles de l’oreiller. En Suisse, un coq a été interdit de cocoriquer entre 22 heures et 8 heures du matin par le tribunal cantonal de Zürich. Il est vrai que son horloge interne était quelque peu déréglée. On pourrait croire à un complot anti-coq, mais il n’en est rien. Son chant n’est pas le seul « bruit » qui dérange. Les cloches des églises, les sonnailles des vaches et des chèvres, le hurlement des tronçonneuses au fond des bois, la pétarade des tracteurs et même les stridulations des cigales – cela s’est vu dans un village du Var l’année dernière – sont désormais la cible de plaintes, de pétitions, de procès. Le ridicule ne tue pas, excepté les campagnes, ses veaux, ses vaches et ses cochons. Ces derniers n’émettant que de rares grognements, c’est à propos de leur odeur qu’on leur cherche des poux.
J’invite mes lectrices et lecteurs à signer cette pétition en espérant qu’en appel un jugement favorable permettra à Coco de retrouver ses pénates. Coco a six ans et habite depuis toujours dans cette maison.
Pour signer c’est ici
Enfin je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ce texte paru dans le magazine trimestriel édité par l’Association pour la promotion de Riom, 100% Riom. Il n’est pas signé mais je suppose qu’il est de Gilles Frierese, seul nom mentionné à la rubrique Rédaction.
Quand les voitures chanteront, les poules seront dedans
Le coq n’est plus maître en sa basse-cour. Sitôt qu’il chante, un touriste en villégiature, un résident secondaire ou un néo-rural l’assigne en justice pour nuisance sonore. Maurice, un coq de Saint-Pierre d’Oléron, saura ce 5 septembre s’il finira dans la marmite ou si le droit de chanter au lever du soleil lui sera pleinement reconnu. A Beautor, dans l’Aisne, quatre coqs font l’objet d’une pétition au prétexte que leur quatuor matinal déplaît à une poignée d’irréductibles de l’oreiller. En Suisse, un coq a été interdit de cocoriquer entre 22 heures et 8 heures du matin par le tribunal cantonal de Zürich. Il est vrai que son horloge interne était quelque peu déréglée. On pourrait croire à un complot anti-coq, mais il n’en est rien. Son chant n’est pas le seul « bruit » qui dérange. Les cloches des églises, les sonnailles des vaches et des chèvres, le hurlement des tronçonneuses au fond des bois, la pétarade des tracteurs et même les stridulations des cigales – cela s’est vu dans un village du Var l’année dernière – sont désormais la cible de plaintes, de pétitions, de procès. Le ridicule ne tue pas, excepté les campagnes, ses veaux, ses vaches et ses cochons. Ces derniers n’émettant que de rares grognements, c’est à propos de leur odeur qu’on leur cherche des poux.
Mardi 17 Septembre 2019
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Et notamment pas en France. Il est dans notre pays et notamment en Auvergne,un outil de gestion naturelle des milieux ainsi que se plaît à le rappeler la LPO aux promeneurs.
A l'intention des végans et autres détracteurs et contempteurs de l'élevage bovin en pâturage et des produits qu'il nous procure, viande et lait de première qualité à haute valeur nutritive et nutritionnelle : ce type d'élevage n'a rien a voir avec les parcs d'engraissement à l'américaine ou les fermes des "mille vaches" en France ou en Allemagne. Il permet de conserver une diversification des milieux sans laquelle on assisterait à l'appauvrissement supplémentaire d'une biodiversité déjà fort mal en point.
C'est ce que rappelle un des panneaux d'information du public mis en place par la LPO le long du sentier qui fait le tour d'un espace naturel sensible, l'étang de Pulvérières dans le Puy de Dôme, à l'extrémité nord de la Chaîne des Puys là où débute le plateau des Combrailles.
C'est ce que rappelle un des panneaux d'information du public mis en place par la LPO le long du sentier qui fait le tour d'un espace naturel sensible, l'étang de Pulvérières dans le Puy de Dôme, à l'extrémité nord de la Chaîne des Puys là où débute le plateau des Combrailles.
Vendredi 16 Août 2019
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Au quotidien
Près de 110 000 signatures, plus de 10 000 contributions lors de la consultation publique ont fait reculer le ministre François de Rugy (qui se prétend écolo) et la préfecture de la Haute-Savoie.
Ils ont dû remanier profondément l’arrêté qu’ils avaient concocté pour ouvrir en été la chasse au sanglier, chevreuil et renard. La chasse au renard restera interdite, les tirs pédagogiques (sic !!!) contre les chevreuils supprimés. Seuls les sangliers pourront être tirés, mais seulement s’il y a plainte d’agriculteurs et après constatation des dégâts et réunion d’une commission ad hoc.
Cette reculade est très encourageante et significative.
Elle montre qu’il arrive qu’une pétition et la participation à une consultation publique concernant un arrêté ou autre texte ne soient pas toujours vaines. Elle montre aussi et surtout que le vent est peut-être en train de tourner, que les autorités étatiques et administratives sont enfin sensibles au bon sens et à l’opposition de l’immense majorité de la population à une chasse irrespectueuse de la naturalité et de la biodiversité, voire à la chasse tout court, quelles qu’en soient les modalités.
Cette reculade est très encourageante et significative.
Elle montre qu’il arrive qu’une pétition et la participation à une consultation publique concernant un arrêté ou autre texte ne soient pas toujours vaines. Elle montre aussi et surtout que le vent est peut-être en train de tourner, que les autorités étatiques et administratives sont enfin sensibles au bon sens et à l’opposition de l’immense majorité de la population à une chasse irrespectueuse de la naturalité et de la biodiversité, voire à la chasse tout court, quelles qu’en soient les modalités.
Dimanche 9 Juin 2019
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Au quotidien
Notre Dame de Paris en cendre …. L’émotion est à son comble. Mais il ne faudra qu’une dizaine d’année pour la reconstruire (et sans doute beaucoup d’argent !). Il existe d’autres cathédrales que l’on abat sans remord, ni cérémonies : des arbres séculaires qui sont des cathédrales que la Nature a patiemment construites… Cela ne coûtera rien mais il faudra plus de cent ans pour que né d’une faîne, un hêtre d’envergure semblable remplace l’arbre abattu, deux cents, ou plus, pour que d’un gland se forme un chêne d’une aussi noble et belle prestance que ceux que l’ONF refuse de classer « remarquable » et abat sans état d’âme. Mais de ces actes de vandalisme contre ces cathédrales-là, personne ou presque ne s’émeut.
Je veux partager avec mes lecteurs un extrait de ce beau texte « Le hêtre et la cathédrale » que Christian Amblard a écrit au sujet d’un hêtre vénérable, cher à son cœur, abattu sans raison:
« En référence à un événement dramatique récent, cet arbre, chargé d’histoires depuis des décennies et des siècles, avait pour moi la valeur symbolique d’une «cathédrale». En ce sens, l’émotion patrimoniale ne doit pas se limiter aux monuments et, plus largement, au patrimoine bâti. Si on peut reconstruire une cathédrale en 5 ou 10 ans, il faudra toujours 100 ans pour avoir un hêtre centenaire à partir de la faîne originale. C’est ce temps long et irréversible qui fait la valeur indépassable du vivant et de la biodiversité. Cette primauté d’un vivant très fragile doit nous obliger définitivement quant à la nécessité de son impérieuse préservation »
● Pour lire ce texte « le hêtre et la cathédrale » d’où cet extrait est tiré cliquer ici
[Christian Amblard est chercheur honoraire CNRS(biologie, écologie) et vice-président du GREFFE (Groupe scientifique de réflexion et d’information pour un développement durable) ]
Je veux partager avec mes lecteurs un extrait de ce beau texte « Le hêtre et la cathédrale » que Christian Amblard a écrit au sujet d’un hêtre vénérable, cher à son cœur, abattu sans raison:
« En référence à un événement dramatique récent, cet arbre, chargé d’histoires depuis des décennies et des siècles, avait pour moi la valeur symbolique d’une «cathédrale». En ce sens, l’émotion patrimoniale ne doit pas se limiter aux monuments et, plus largement, au patrimoine bâti. Si on peut reconstruire une cathédrale en 5 ou 10 ans, il faudra toujours 100 ans pour avoir un hêtre centenaire à partir de la faîne originale. C’est ce temps long et irréversible qui fait la valeur indépassable du vivant et de la biodiversité. Cette primauté d’un vivant très fragile doit nous obliger définitivement quant à la nécessité de son impérieuse préservation »
● Pour lire ce texte « le hêtre et la cathédrale » d’où cet extrait est tiré cliquer ici
[Christian Amblard est chercheur honoraire CNRS(biologie, écologie) et vice-président du GREFFE (Groupe scientifique de réflexion et d’information pour un développement durable) ]
Samedi 18 Mai 2019
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Le réseau NO VEGAN lance un appel à populariser la "Lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser" de Paul Ariès (éditions Larousse, janvier 2019). Ce que je fais ici
Voici son communiqué :
L'élevage paysan n'est pas responsable
1) ni de la faim dans le monde
2) ni du réchauffement climatique
3) ni du gaspillage de l'eau potable.
● L'agriculture végane est incapable de nourrir 8 milliards d'humains
● L'agriculture végane c'est la mort de plus d'un milliard de petits paysans
● L'agriculture végane c'est le cheval de Troie des biotechnologies alimentaires.
● L'agriculture tue autant d'animaux sinon plus que l'élevage.
La solution est du côté de l'agriculture paysanne et d'un élevage fermier.
Le véganisme ce n'est pas seulement une question alimentaire.
C'est une posture anti-humaniste, anti-écolo !!!
Le prototype de la ferme écolo c'est la ferme polyvalente.
Soutenez le réseau NO VEGAN en achetant la Lettre ouverte... en librairie ou ici https://www.editions-larousse.fr/livre/lettre-ouverte-aux-mangeurs-de-viande-9782035961792
Source : http://novegan.canalblog.com/archives/2019/02/03/37072409.html#comments
L'élevage paysan n'est pas responsable
1) ni de la faim dans le monde
2) ni du réchauffement climatique
3) ni du gaspillage de l'eau potable.
● L'agriculture végane est incapable de nourrir 8 milliards d'humains
● L'agriculture végane c'est la mort de plus d'un milliard de petits paysans
● L'agriculture végane c'est le cheval de Troie des biotechnologies alimentaires.
● L'agriculture tue autant d'animaux sinon plus que l'élevage.
La solution est du côté de l'agriculture paysanne et d'un élevage fermier.
Le véganisme ce n'est pas seulement une question alimentaire.
C'est une posture anti-humaniste, anti-écolo !!!
Le prototype de la ferme écolo c'est la ferme polyvalente.
*********
Soutenez le réseau NO VEGAN en achetant la Lettre ouverte... en librairie ou ici https://www.editions-larousse.fr/livre/lettre-ouverte-aux-mangeurs-de-viande-9782035961792
Source : http://novegan.canalblog.com/archives/2019/02/03/37072409.html#comments
Mardi 23 Avril 2019
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Greta Thunberg devant le parlement suédois
Après avoir fait le buzz en Pologne lors de la COP 24, Greta Thunberg, l’écolière climato-catastrophiste de 15 ans réédite à Davos en fustigeant et culpabilisant les « adultes » qui n’agissent pas « pour le climat » alors qu’il y a urgence. Décidément, elle n’a rien d’autre à faire que de parcourir le monde pour réciter la bonne parole du GIEC (qui paye ?) et faire l’école buissonnière tous les vendredis devant le parlement suédois avec la bénédiction de ses parents. Elle est adulée des ONG. Son sermon tient le devant de la scène alors que la parole de chercheurs confirmés comme Richard Lindzen ou François Gervais n’est guère écoutée et retient peu l’attention des médias. Pourtant eux savent de quoi ils parlent mais comme ils sont climato-réalistes, ils ne vont pas dans le sens des prophéties du GIEC et la doxa dominante. Pourtant les écouter permettrait de prendre un peu de recul devant l’alarmisme climatique pour raisonner sainement. Vus les enjeux écologiques, économiques et sociaux, cela serait bien nécessaire.
Et que penser de ces marches pour le climat auxquelles participent des Gilets Jaunes qui se sont pourtant insurgés contre la taxe carbone, une mesure prônée par les gourous du réchauffisme catastrophique censée renchérir l’énergie pour inciter à des conduites et des choix « vertueux » alors que pour la plupart des gens, aujourd’hui, il n’y a pas de choix véritable?
On baigne dans l’incohérence, dans un irrationnel auréolé de scientisme.
Si les médias main stream se pâment devant une gamine récitant son catéchisme, si les processions pour « sauver le climat » recueillent un certain succès, c’est que la « lutte contre le réchauffement climatique », réchauffement climatique supposé déchaîner sur la planète les flammes de l’enfer, est devenue une religion vis-à-vis de laquelle il ne fait pas bon douter ou plaisanter.
Et que penser de ces marches pour le climat auxquelles participent des Gilets Jaunes qui se sont pourtant insurgés contre la taxe carbone, une mesure prônée par les gourous du réchauffisme catastrophique censée renchérir l’énergie pour inciter à des conduites et des choix « vertueux » alors que pour la plupart des gens, aujourd’hui, il n’y a pas de choix véritable?
On baigne dans l’incohérence, dans un irrationnel auréolé de scientisme.
Si les médias main stream se pâment devant une gamine récitant son catéchisme, si les processions pour « sauver le climat » recueillent un certain succès, c’est que la « lutte contre le réchauffement climatique », réchauffement climatique supposé déchaîner sur la planète les flammes de l’enfer, est devenue une religion vis-à-vis de laquelle il ne fait pas bon douter ou plaisanter.
Dimanche 27 Janvier 2019
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Au quotidien
Extraits de Facebook, à diffuser sans modération
« Les Yeux Dans Les Herbes a partagé la publication de Les Capri'ces des Cévennes.
« Voici un petit message de ma soeur qui vient de commencer une petite ferme laitière en bio produisant du pélardon, bientôt des glaces et de la crème de châtaigne...
« Ils ont des chèvres assez courantes et une race en conservation (plus rare et bcp moins productive (chèvre du massif central) mais qui produit du lait de qualité. Ils font du pastoralisme (élevage en paturage naturel) dans les hauteurs des cévennes.
« C'est un énorme travail mais comme beaucoup de petits agriculteurs on trouve que c'est un beau métier et on l'aime avec le souci de s'améliorer et d'améliorer notre capacité de résilience.
« Le gouvernement annonce qu'il souhaite une agriculture plus respectueuse et une meilleure qualité alimentaire. Pourtant ils sont sur le point de retirer les aides aux zones de montagne réputées trop pauvres pour nourrir un troupeau. Pourtant des chèvres ça ne mange pas que de l'herbe et bien au contraire elles se nourrissent de callune, de chataignier, de chene vert, de ronce, de genêt... Toutes ces plantes qui poussent à l'état naturel dans le terroir des Cévennes et qui leur donne une énergie et une qualité de lait bien meilleures. Et c'est dans les tuyaux de retirer les aides aux petits agriculteurs et la réponse se fera à la fin du mois de mars... Tout bientôt... La plupart des aides bénéficient déjà aux gros agriculteurs qui souvent les prennent sans avoir aucune responsabilité à tenir sur tous les dommages collatéraux qu'ils peuvent produire. Les abeilles payent déjà un lourd tribut et nous, autres êtres vivants, nous sommes aussi dans ce contexte, les proies souvent indirectement consentantes de ce système agricole majoritaire ultra subventionné.
« Voici un petit message de ma soeur qui vient de commencer une petite ferme laitière en bio produisant du pélardon, bientôt des glaces et de la crème de châtaigne...
« Ils ont des chèvres assez courantes et une race en conservation (plus rare et bcp moins productive (chèvre du massif central) mais qui produit du lait de qualité. Ils font du pastoralisme (élevage en paturage naturel) dans les hauteurs des cévennes.
« C'est un énorme travail mais comme beaucoup de petits agriculteurs on trouve que c'est un beau métier et on l'aime avec le souci de s'améliorer et d'améliorer notre capacité de résilience.
« Le gouvernement annonce qu'il souhaite une agriculture plus respectueuse et une meilleure qualité alimentaire. Pourtant ils sont sur le point de retirer les aides aux zones de montagne réputées trop pauvres pour nourrir un troupeau. Pourtant des chèvres ça ne mange pas que de l'herbe et bien au contraire elles se nourrissent de callune, de chataignier, de chene vert, de ronce, de genêt... Toutes ces plantes qui poussent à l'état naturel dans le terroir des Cévennes et qui leur donne une énergie et une qualité de lait bien meilleures. Et c'est dans les tuyaux de retirer les aides aux petits agriculteurs et la réponse se fera à la fin du mois de mars... Tout bientôt... La plupart des aides bénéficient déjà aux gros agriculteurs qui souvent les prennent sans avoir aucune responsabilité à tenir sur tous les dommages collatéraux qu'ils peuvent produire. Les abeilles payent déjà un lourd tribut et nous, autres êtres vivants, nous sommes aussi dans ce contexte, les proies souvent indirectement consentantes de ce système agricole majoritaire ultra subventionné.
Dimanche 25 Mars 2018
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Au quotidien
La chenille de la Fausse teigne, Galleria mellonella, bien connue des apiculteurs dont elle parasite les ruches est proposée par une start-up comme nouveau « modèle » pour réaliser des expérimentations animales notamment en toxicologie. Est-elle un « biotest éthique » comme l’affirme cette entreprise ?
Voici le passage du texte d’Alain Fraval de l’INRA qui fait l’apologie de cette « avancée » scientifique dans la revue OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques de Juillet. C’est à partir d’un commentaire (très) critique de ce texte que je vais argumenter une réponse négative à cette question. Biotest peut-être, éthique sûrement pas.
« La qualité principale qui devrait voir cette chenille [Galleria mellonella] prochainement embauchée en masse sur les paillasses, c’est qu’on est absolument indifférent à ce qui peut lui arriver. Une tête qui ne ressemble à rien et n’exprime pas plus, aucun cri, un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffre pas, et c’est juste un insecte (pas beau). En plus, ce n’est pas demain la veille que les »législateurs réglementeront son usage. Tout pour se voir qualifier de prometteur biotest éthique. »
Ce biotest est un bon moyen pour tenter de se débarrasser des empêcheurs d’expérimenter en rond, les antivivisections et autres défenseurs des animaux. Il fallait trouver un animal pour lequel les gens n’éprouveront aucune empathie. C’est le cas de celui-ci qui de plus est un ravageur. On ne se contentera plus de le tuer mais on va le supplicier dans l’indifférence générale. C’est de cela en fait qu’il s’agit lorsque l’on fait de cette chenille un « biotest » éthique.
Galleria mellonella aurait un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffrirait pas. Pas de quoi donc inquiéter les véganes néowelfaristes ou abolitionnistes puisqu’à la fameuse question « souffre-t-elle ? » la réponse serait « Non » selon l’auteur du texte. Sa tête n’exprime rien, affirme-t-il. Il devrait avoir au moins l’humilité de relativiser : elle n’exprime rien « pour nous ». De plus si elle n’exprime rien avec sa tête, elle exprime sans doute avec son corps. Elle ne crie pas mais les poissons non plus (d’où l’intérêt du « poisson zèbre » préposé au même emploi). Il y a bien d’autres animaux dans le même cas. D’ailleurs aucun insecte ne crie de douleur ou de joie et pourtant, faut-il le rappeler, les insectes sont des animaux, peut-être les plus nombreux sur la Planète. Mais en l’absence d’expression évidente de la douleur et de cri, il est très facile de ne pas s’apitoyer sur leur sort. Je ne sais pas lire la souffrance de la chenille sur son corps et dans son comportement. Donc elle ne souffre pas. Bravo, le sophisme. Il est gros mais permet d’avoir plus facilement bonne conscience qu’en torturant un chat ou un singe.
Et pourtant Galleria mellonella est capable de ressentir de la douleur (comme tout être vivant sans doute). Il est étonnant que l’on puisse lire que ce n’est pas le cas sous la plume d’un entomologiste alors que depuis le début du siècle dernier, on a démontré expérimentalement que les chenilles pouvaient ressentir de la douleur, c’est-à-dire de souffrir.
Qu’importe car voilà l’argument massue : c’est juste un insecte pas beau. Admettons tout d’abord que si l’on devait tuer tous les affreux ou se désintéresser de leur sort, ça ferait beaucoup de monde dans les charrettes conduisant à l’échafaud ou torturé dans les geôles ou crevant de faim, etc., …. En outre, une créature jugée belle aujourd’hui ne sera peut-être plus considérée comme telle demain ou dans une culture différente de la nôtre, que cette créature soit un homo dit sapiens sapiens mâle ou femelle, une plante, un insecte, une forêt ou tout autre forme de vie. Et qui nous dit que cette créature vaguement répugnante pour nous n’est pas jugée appétissante et belle, comme un beau fruit aux yeux du merle qui grattouille dans le gazon.
Allons maintenant à l’essentiel : « c’est juste un insecte ». Ce n’est qu’un insecte, même pas un vertébré, même pas un mammifère, alors, pourquoi se gêner ! Si une telle affirmation n’est pas spéciste, alors aucune de l’est. Tout ce qui est vivant est également respectable et s’efforce de persévérer dans son être : c’est son essence même. Toutes les choses vivantes méritent un égal respect mais aucune d’elle, n’a un droit imprescriptible à vivre. Tel est l’antispécisme que j’ai exposé et que je défends dans un autre article que l’on peut lire [ici ].
C’est ainsi que la chenille en question étant un « ravageur » occasionnant des dégâts considérables dans les ruches, l’apiculteur doit défendre les abeilles de ses ruches contre elle, donc, la tuer (encore que les méthodes de prévention soient les plus efficaces mais en cas d’infection, il faut bien agir). L’apiculteur le doit aux abeilles de ses ruches qui lui fournissent contre protection et gite le miel en excédent qu’elles ont produit: un lien de mutualisme le lie à son rucher, n’en déplaise aux véganes qui n’y connaissent rien. Tuer cette chenille est une chose, empêcher son papillon de se reproduire est une chose, la torturer en testant sur elle des molécules à visées thérapeutiques ou non en est une autre très différente.
Notons que, contrairement à ce qui est affirmé de façon un peu exagérée dans l’article, l’utilisation de cette chenille dans les études toxicologiques sur les nouvelles molécules thérapeutiques, cosmétiques, ou autres ne remplacera pas in fine l’utilisation de rats, de souris, ou de lapins dans les études dites pudiquement « précliniques ». Elle permettra de réduire le nombre de vertébrés torturés. Pour les propagandistes de l’expérimentation animale, ce serait une façon de respecter le premier R de la fameuse et controversée règle des trois R concernant l’utilisation des animaux dans des expériences (réduire-raffiner-remplacer). Il s’agirait donc de diminuer le nombre d’études sur des mammifères en augmentant le nombre d’études préalables sur un insecte. Là encore le spécisme de cette façon de voir est évident. En remplaçant les vertébrés par des chenilles de telle ou telle espèce, on ne réduit rien. Bien plus comme ces textes le montrent à l’évidence, on va augmenter le nombre d’individus utilisés dans ces expérimentations : nul ne se soucie de leur sort. Dans les labos, on pourra leur faire subir les pires sévices sans qu’il y ait à s’inquiéter d’un règlement quelconque. Les labos feront des économies même si l’utilisation de ces chenilles est massive et même si elles sont utilisées pour des études futiles ou saugrenues. Elles sont très bon marché ( 50 £ le lot de 50 contre 7 à 30 € pièce pour le rat de laboratoire), faciles à conserver et à élever à peu de frais également.
Un anti-spécisme tel que celui qui sous-tend cet article ne peut admettre que l’on torture un animal, fut-il un insecte répugnant à nos yeux, car tout être vivant mérite d’être respecté et torturer un de ces êtres, en le considérant comme quantité négligeable, c’est lui manquer du respect le plus élémentaire, ce qui est le cas dans ces expérimentations. Selon cet antispécisme, cela n’est pas le moins du monde éthique.
Si les chenilles de l’espèce Galleria mellonella destinées à devenir des biotest n’ont aucune aide à attendre du grand public pour que ce triste sort leur soit évité, elles trouveront peut-être un secours inattendu du côté des apiculteurs car les « expérimentateurs » ne se contenteront pas de ces chenilles telles que la nature les a faites. Ils veulent bricoler des Galleria mellonella transgéniques en leur ajoutant des gènes de méduses. Diable… Et si une de ces chenilles bricolée venait à accomplir sa métamorphose et se transformer en papillon ? Il s’agit d’un petit papillon d’une envergure de 3 à 4cm capable de grimper sur des surfaces en verre et de se faufiler dans le moindre interstice, donc tout à fait apte à s’échapper et aller se reproduire à l’extérieur. N’est-ce pas dangereux pour l’apiculture de bricoler de tels monstres ? Déjà que dans sa version originale et naturelle cette chenille est redoutable…. Risquer que de tels monstres s’échappent dans la nature, n’est-ce pas faire courir un danger aux écosystèmes et aux populations d’abeilles domestiques ou sauvages déjà bien mal en point.
Il n’y a rien d’éthique, rien d’écologique en fin de compte dans la promotion de ce biotest. La seule éthique en la matière, serait la mise au point de méthodes de substitution à l’expérimentation animale et pas le remplacement de mammifères par des insectes. Quant à la prolifération de molécules nouvelles à visées thérapeutiques demandant ces expérimentations, il ne faut pas être dupe. Pour les firmes pharmaceutiques, Il s’agit dans la majorité des cas de remplacer celles qui sont devenues des génériques et du coup ne génèrent plus de royalties. Le bénéfice thérapeutique de leur remplacement par des nouvelles peut s’avérer nul ou même négatif parfois mais il est toujours lucratif pour ces firmes. Quant au business des cosmétiques autres gros consommateurs de test de toxicité …
Conclusion
Voir une avancée éthique dans la fourniture de chenilles Galleria mellonella issues de lignées bien calibrées en attendant d’être transgéniques n’est qu’un slogan publicitaire pour tenter de faire adopter ce nouveau « modèle» à ces « scientifiques » qui pratiquent des expérimentations animales.
« La qualité principale qui devrait voir cette chenille [Galleria mellonella] prochainement embauchée en masse sur les paillasses, c’est qu’on est absolument indifférent à ce qui peut lui arriver. Une tête qui ne ressemble à rien et n’exprime pas plus, aucun cri, un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffre pas, et c’est juste un insecte (pas beau). En plus, ce n’est pas demain la veille que les »législateurs réglementeront son usage. Tout pour se voir qualifier de prometteur biotest éthique. »
Ce biotest est un bon moyen pour tenter de se débarrasser des empêcheurs d’expérimenter en rond, les antivivisections et autres défenseurs des animaux. Il fallait trouver un animal pour lequel les gens n’éprouveront aucune empathie. C’est le cas de celui-ci qui de plus est un ravageur. On ne se contentera plus de le tuer mais on va le supplicier dans l’indifférence générale. C’est de cela en fait qu’il s’agit lorsque l’on fait de cette chenille un « biotest » éthique.
Galleria mellonella aurait un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffrirait pas. Pas de quoi donc inquiéter les véganes néowelfaristes ou abolitionnistes puisqu’à la fameuse question « souffre-t-elle ? » la réponse serait « Non » selon l’auteur du texte. Sa tête n’exprime rien, affirme-t-il. Il devrait avoir au moins l’humilité de relativiser : elle n’exprime rien « pour nous ». De plus si elle n’exprime rien avec sa tête, elle exprime sans doute avec son corps. Elle ne crie pas mais les poissons non plus (d’où l’intérêt du « poisson zèbre » préposé au même emploi). Il y a bien d’autres animaux dans le même cas. D’ailleurs aucun insecte ne crie de douleur ou de joie et pourtant, faut-il le rappeler, les insectes sont des animaux, peut-être les plus nombreux sur la Planète. Mais en l’absence d’expression évidente de la douleur et de cri, il est très facile de ne pas s’apitoyer sur leur sort. Je ne sais pas lire la souffrance de la chenille sur son corps et dans son comportement. Donc elle ne souffre pas. Bravo, le sophisme. Il est gros mais permet d’avoir plus facilement bonne conscience qu’en torturant un chat ou un singe.
Et pourtant Galleria mellonella est capable de ressentir de la douleur (comme tout être vivant sans doute). Il est étonnant que l’on puisse lire que ce n’est pas le cas sous la plume d’un entomologiste alors que depuis le début du siècle dernier, on a démontré expérimentalement que les chenilles pouvaient ressentir de la douleur, c’est-à-dire de souffrir.
Qu’importe car voilà l’argument massue : c’est juste un insecte pas beau. Admettons tout d’abord que si l’on devait tuer tous les affreux ou se désintéresser de leur sort, ça ferait beaucoup de monde dans les charrettes conduisant à l’échafaud ou torturé dans les geôles ou crevant de faim, etc., …. En outre, une créature jugée belle aujourd’hui ne sera peut-être plus considérée comme telle demain ou dans une culture différente de la nôtre, que cette créature soit un homo dit sapiens sapiens mâle ou femelle, une plante, un insecte, une forêt ou tout autre forme de vie. Et qui nous dit que cette créature vaguement répugnante pour nous n’est pas jugée appétissante et belle, comme un beau fruit aux yeux du merle qui grattouille dans le gazon.
Allons maintenant à l’essentiel : « c’est juste un insecte ». Ce n’est qu’un insecte, même pas un vertébré, même pas un mammifère, alors, pourquoi se gêner ! Si une telle affirmation n’est pas spéciste, alors aucune de l’est. Tout ce qui est vivant est également respectable et s’efforce de persévérer dans son être : c’est son essence même. Toutes les choses vivantes méritent un égal respect mais aucune d’elle, n’a un droit imprescriptible à vivre. Tel est l’antispécisme que j’ai exposé et que je défends dans un autre article que l’on peut lire [ici ].
C’est ainsi que la chenille en question étant un « ravageur » occasionnant des dégâts considérables dans les ruches, l’apiculteur doit défendre les abeilles de ses ruches contre elle, donc, la tuer (encore que les méthodes de prévention soient les plus efficaces mais en cas d’infection, il faut bien agir). L’apiculteur le doit aux abeilles de ses ruches qui lui fournissent contre protection et gite le miel en excédent qu’elles ont produit: un lien de mutualisme le lie à son rucher, n’en déplaise aux véganes qui n’y connaissent rien. Tuer cette chenille est une chose, empêcher son papillon de se reproduire est une chose, la torturer en testant sur elle des molécules à visées thérapeutiques ou non en est une autre très différente.
Notons que, contrairement à ce qui est affirmé de façon un peu exagérée dans l’article, l’utilisation de cette chenille dans les études toxicologiques sur les nouvelles molécules thérapeutiques, cosmétiques, ou autres ne remplacera pas in fine l’utilisation de rats, de souris, ou de lapins dans les études dites pudiquement « précliniques ». Elle permettra de réduire le nombre de vertébrés torturés. Pour les propagandistes de l’expérimentation animale, ce serait une façon de respecter le premier R de la fameuse et controversée règle des trois R concernant l’utilisation des animaux dans des expériences (réduire-raffiner-remplacer). Il s’agirait donc de diminuer le nombre d’études sur des mammifères en augmentant le nombre d’études préalables sur un insecte. Là encore le spécisme de cette façon de voir est évident. En remplaçant les vertébrés par des chenilles de telle ou telle espèce, on ne réduit rien. Bien plus comme ces textes le montrent à l’évidence, on va augmenter le nombre d’individus utilisés dans ces expérimentations : nul ne se soucie de leur sort. Dans les labos, on pourra leur faire subir les pires sévices sans qu’il y ait à s’inquiéter d’un règlement quelconque. Les labos feront des économies même si l’utilisation de ces chenilles est massive et même si elles sont utilisées pour des études futiles ou saugrenues. Elles sont très bon marché ( 50 £ le lot de 50 contre 7 à 30 € pièce pour le rat de laboratoire), faciles à conserver et à élever à peu de frais également.
Un anti-spécisme tel que celui qui sous-tend cet article ne peut admettre que l’on torture un animal, fut-il un insecte répugnant à nos yeux, car tout être vivant mérite d’être respecté et torturer un de ces êtres, en le considérant comme quantité négligeable, c’est lui manquer du respect le plus élémentaire, ce qui est le cas dans ces expérimentations. Selon cet antispécisme, cela n’est pas le moins du monde éthique.
Si les chenilles de l’espèce Galleria mellonella destinées à devenir des biotest n’ont aucune aide à attendre du grand public pour que ce triste sort leur soit évité, elles trouveront peut-être un secours inattendu du côté des apiculteurs car les « expérimentateurs » ne se contenteront pas de ces chenilles telles que la nature les a faites. Ils veulent bricoler des Galleria mellonella transgéniques en leur ajoutant des gènes de méduses. Diable… Et si une de ces chenilles bricolée venait à accomplir sa métamorphose et se transformer en papillon ? Il s’agit d’un petit papillon d’une envergure de 3 à 4cm capable de grimper sur des surfaces en verre et de se faufiler dans le moindre interstice, donc tout à fait apte à s’échapper et aller se reproduire à l’extérieur. N’est-ce pas dangereux pour l’apiculture de bricoler de tels monstres ? Déjà que dans sa version originale et naturelle cette chenille est redoutable…. Risquer que de tels monstres s’échappent dans la nature, n’est-ce pas faire courir un danger aux écosystèmes et aux populations d’abeilles domestiques ou sauvages déjà bien mal en point.
Il n’y a rien d’éthique, rien d’écologique en fin de compte dans la promotion de ce biotest. La seule éthique en la matière, serait la mise au point de méthodes de substitution à l’expérimentation animale et pas le remplacement de mammifères par des insectes. Quant à la prolifération de molécules nouvelles à visées thérapeutiques demandant ces expérimentations, il ne faut pas être dupe. Pour les firmes pharmaceutiques, Il s’agit dans la majorité des cas de remplacer celles qui sont devenues des génériques et du coup ne génèrent plus de royalties. Le bénéfice thérapeutique de leur remplacement par des nouvelles peut s’avérer nul ou même négatif parfois mais il est toujours lucratif pour ces firmes. Quant au business des cosmétiques autres gros consommateurs de test de toxicité …
Conclusion
Voir une avancée éthique dans la fourniture de chenilles Galleria mellonella issues de lignées bien calibrées en attendant d’être transgéniques n’est qu’un slogan publicitaire pour tenter de faire adopter ce nouveau « modèle» à ces « scientifiques » qui pratiquent des expérimentations animales.
Jeudi 3 Août 2017
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Au quotidien
Macron a bénéficié et bénéficie d’un soutien éhonté des médias de toute catégorie mais ceci ne suffit pas à expliquer les succès électoraux hélas prévisibles de ses candidats groupies, futurs député(e)s godillots
Comment peut-on voter pour donner une majorité à un type qui veut continuer en l’aggravant la politique d’un Hollande qu’il a conseillé et dont il a été un des principaux inspirateurs ? Comment les gens peuvent-il voir en lui un renouvellement ? Comment peut-on se faire berner à ce point par un type qui veut casser tous les « acquis sociaux » obtenus de haute lutte au cours des deux siècles précédents ? Car c’est l’immense majorité des gens qui seront concernés dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Comment peut-on voter pour donner les pleins pouvoirs à un type qui prend fait et cause pour les « patrons » « qui peuvent tout perdre eux » et qui méprise les salariés, simples pions du vaste Monopoly de la finance.
Sur l’A2 les clips de campagne défilent le soir après le 20h. Celui de LREM, le mouvement de Macron, est d’une affligeante vacuité, une litanie de candidats répétant qu’ils sont le renouveau issu de la société civile. Point de programme si ce n’est donner une majorité à Macron. Pour quoi faire ? Tondre la laine sur le dos des gens ordinaire pour la fourguer aux riches.
La vague Macron, la macronite, c’est une sorte de lubie pour adulte en âge de voter qui ressemble à celle du « slime » qui frappe actuellement les gamin(e)s dans les écoles primaires. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit d’une pâte gluante et informe à base de colle liquide incolore et de divers ingrédients. De « tendance », ce truc est devenu « viral » dixit le Nouvel Obs. Pourquoi ? Mystère. De même Macron, le doublement chanceux, sur qui personne n’aurait misé un sou, émerge et la macronite devient « virale » chez les électeurs. La macronite, c’est finalement un truc aussi gluant et informe mais beaucoup plus toxique que le slime et l’engouement en est tout aussi irrationnel.
Mais la mode du slime passera aussi vite qu’elle est venue et les mômes auront une autre lubie. La macronite risque de passer encore plus vite mais il restera Macron et ses sbires pour faire plonger la France dans la dérégulation ultralibérale. Le réveil sera douloureux. Il ne restera plus que la rue pour faire échec à ce malfaisant. Une période troublée faite de violences sociales et policières s’annonce. Décidemment, le suffrage universel tire les mauvais numéros dans des genres très différents certes. Il fallait Bernie Sanders, ce fut Trump. Il fallait Mélanchon, ce fut Macron. Le suffrage universel a tiré les mauvais numéros hier, mais il reste encore un espoir pour demain.
Votons et faisons voter pour les candidats de La France Insoumise
« Καὶ σὺ τέκνον » (Toi aussi mon fils) aurait dit César qui s’exprimait en grec (et non en latin) lorsque parmi ses assassins, il vit s’avancer Marcus Brutus qu’il considérait comme son fils. Parmi ceux qui empêchèrent Hollande de se représenter soit par des manœuvres plus ou moins basses, soit par des défections il y avait le sire Macron. À l’instar de César Hollande aurait pu lui dire Καὶ σὺ τέκνον puisqu’il le considérait à juste titre comme son fils spirituel.
Vous avez aimé Hollande : vous allez adorer Macron !
Sur l’A2 les clips de campagne défilent le soir après le 20h. Celui de LREM, le mouvement de Macron, est d’une affligeante vacuité, une litanie de candidats répétant qu’ils sont le renouveau issu de la société civile. Point de programme si ce n’est donner une majorité à Macron. Pour quoi faire ? Tondre la laine sur le dos des gens ordinaire pour la fourguer aux riches.
La vague Macron, la macronite, c’est une sorte de lubie pour adulte en âge de voter qui ressemble à celle du « slime » qui frappe actuellement les gamin(e)s dans les écoles primaires. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit d’une pâte gluante et informe à base de colle liquide incolore et de divers ingrédients. De « tendance », ce truc est devenu « viral » dixit le Nouvel Obs. Pourquoi ? Mystère. De même Macron, le doublement chanceux, sur qui personne n’aurait misé un sou, émerge et la macronite devient « virale » chez les électeurs. La macronite, c’est finalement un truc aussi gluant et informe mais beaucoup plus toxique que le slime et l’engouement en est tout aussi irrationnel.
Mais la mode du slime passera aussi vite qu’elle est venue et les mômes auront une autre lubie. La macronite risque de passer encore plus vite mais il restera Macron et ses sbires pour faire plonger la France dans la dérégulation ultralibérale. Le réveil sera douloureux. Il ne restera plus que la rue pour faire échec à ce malfaisant. Une période troublée faite de violences sociales et policières s’annonce. Décidemment, le suffrage universel tire les mauvais numéros dans des genres très différents certes. Il fallait Bernie Sanders, ce fut Trump. Il fallait Mélanchon, ce fut Macron. Le suffrage universel a tiré les mauvais numéros hier, mais il reste encore un espoir pour demain.
Votons et faisons voter pour les candidats de La France Insoumise
« Καὶ σὺ τέκνον » (Toi aussi mon fils) aurait dit César qui s’exprimait en grec (et non en latin) lorsque parmi ses assassins, il vit s’avancer Marcus Brutus qu’il considérait comme son fils. Parmi ceux qui empêchèrent Hollande de se représenter soit par des manœuvres plus ou moins basses, soit par des défections il y avait le sire Macron. À l’instar de César Hollande aurait pu lui dire Καὶ σὺ τέκνον puisqu’il le considérait à juste titre comme son fils spirituel.
Vous avez aimé Hollande : vous allez adorer Macron !
Dimanche 4 Juin 2017
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Selon les intégristes du changement climatique, les cassandres réchauffistes, il ne suffit pas d’admettre l’existence de ce changement, il faut aussi reconnaître que les conséquences du réchauffement prévu par les modèles numériques du GIEC seront catastrophiques. Outre les attaques contre Fabius, le préposé à la COP 21 et contre Hollande que contenait son livre, c’est parce qu’il relativisait ces méfaits que Philippe Verdier, le Monsieur météo de l’A2 fut viré sans ménagement et que l’on colla sur son front l’infamante étiquette de « climato-sceptique ». Mais voici que dans son édito du samedi 14/01/2017 Frédéric Decker, météorologue à MeteoNews, webmaster du site lameteo.org trouve lui aussi que le réchauffement climatique peut avoir du bon pour nous en rendant les hivers moins rigoureux, des propos à la limite de l’hérésie pour les gardiens de l’orthodoxie GIEC.
Dans cet édito intitulé « Vague d’effroi » illustré de documents photographiques d’époque, Frédéric Decker retrace quelques vagues de froid remarquables des hivers du siècle passé. Il observe que si certains de ces hivers ont été très rigoureux comme en décembre 1938, ils sont sans commune mesure avec celui de décembre 1879 pendant lequel la plupart des cours d'eau furent pris par les glaces alors qu’il y avait 40 cm de neige et -24 degrés dans Paris. Le thermomètre était descendu jusqu’à -33 degrés à Langres, record de froid cette année-là.
Avant de conclure cet historique, il rappelle que « Bien sûr, plus on recule dans le temps, plus on entre dans le "Petit Âge Glaciaire", marqué par des hivers régulièrement très froids (et toutes les saisons d'ailleurs...). Les -15 degrés étaient alors presque monnaie courante chaque hiver. Ces rigueurs répétitives ont mené à plusieurs grandes crises économiques et sanitaires en France, aux grandes épidémies et à des surmortalités. »
En conclusion de ce retour sur le passé météorologique hexagonal, il affirme qu’il faut voir « le bon côté des choses » en ce qui concerne le réchauffement climatique qui rend les hivers plus doux et nous protège « plus ou moins » des vagues de froid qui deviennent plus rares et moins fortes au fil du temps. Cela est d’autant plus bénéfique que, selon lui, nous ne sommes pas préparés à ces vagues de froid qui « riment en France avec chaos » Il souligne le caractère délétère du grand froid : cultures et vergers détruits, maladies et épidémie, voies de communications paralysées. Pour lui les hivers très rigoureux 1788 – 1789 et 1829 – 1830 seraient respectivement la cause des révolutions de 1789 et de 1830. Sans doute faudrait-il nuancer le propos et considérer qu’ils en furent un des facteurs déclenchants. Aujourd’hui avec le réchauffement climatique même les hivers rudes ne sont pas aussi rudes et sont plus rares et c’est heureux car «nous sommes déjà en période de crise économique, pas besoin d'une crise climatique en prime n'est-ce-pas ?» en caractère gras dans le texte.
Selon ce météorologue, le réchauffement climatique éviterait donc qu’une crise climatique se surajoute à la crise économique en cours et l’aggrave ! Il vaut donc mieux que la Planète soit sortie du petit âge glaciaire et qu’elle se réchauffe plutôt que le contraire. Ce n’est pas un peu climato-sceptique que d’affirmer ça ?
Curieux tout de même pour un membre de « Météo et climat » dont le site est partenaire de cette association présidée par Jean Jouzel, retraité du CEA, ancien membre du GIEC, pape français du réchauffisme catastrophique ; association qui ne comprend dans son conseil d’administration que des scientifiques ou administratifs mainstream en matière de climat comme Bernard Legras ou Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe 1 du GIEC.
Peu importe après tout ! Lorsque le thermomètre stagne au-dessous de 0 comme c’est le cas ces jours-ci, il est réconfortant de penser que cela pourrait être pire sans ce petit coup de chaud qu’a pris la planète. Un petit coup de chaud, c’est tout de même bien agréable.
Pour lire cet édito, ce que je conseille vivement, c’est ici http://www.lameteo.org/index.php/l-edito
Vous trouverez sur ce site, outre les prévisions météo bien d’autres articles intéressants et instructifs.
Avant de conclure cet historique, il rappelle que « Bien sûr, plus on recule dans le temps, plus on entre dans le "Petit Âge Glaciaire", marqué par des hivers régulièrement très froids (et toutes les saisons d'ailleurs...). Les -15 degrés étaient alors presque monnaie courante chaque hiver. Ces rigueurs répétitives ont mené à plusieurs grandes crises économiques et sanitaires en France, aux grandes épidémies et à des surmortalités. »
En conclusion de ce retour sur le passé météorologique hexagonal, il affirme qu’il faut voir « le bon côté des choses » en ce qui concerne le réchauffement climatique qui rend les hivers plus doux et nous protège « plus ou moins » des vagues de froid qui deviennent plus rares et moins fortes au fil du temps. Cela est d’autant plus bénéfique que, selon lui, nous ne sommes pas préparés à ces vagues de froid qui « riment en France avec chaos » Il souligne le caractère délétère du grand froid : cultures et vergers détruits, maladies et épidémie, voies de communications paralysées. Pour lui les hivers très rigoureux 1788 – 1789 et 1829 – 1830 seraient respectivement la cause des révolutions de 1789 et de 1830. Sans doute faudrait-il nuancer le propos et considérer qu’ils en furent un des facteurs déclenchants. Aujourd’hui avec le réchauffement climatique même les hivers rudes ne sont pas aussi rudes et sont plus rares et c’est heureux car «nous sommes déjà en période de crise économique, pas besoin d'une crise climatique en prime n'est-ce-pas ?» en caractère gras dans le texte.
Selon ce météorologue, le réchauffement climatique éviterait donc qu’une crise climatique se surajoute à la crise économique en cours et l’aggrave ! Il vaut donc mieux que la Planète soit sortie du petit âge glaciaire et qu’elle se réchauffe plutôt que le contraire. Ce n’est pas un peu climato-sceptique que d’affirmer ça ?
Curieux tout de même pour un membre de « Météo et climat » dont le site est partenaire de cette association présidée par Jean Jouzel, retraité du CEA, ancien membre du GIEC, pape français du réchauffisme catastrophique ; association qui ne comprend dans son conseil d’administration que des scientifiques ou administratifs mainstream en matière de climat comme Bernard Legras ou Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe 1 du GIEC.
Peu importe après tout ! Lorsque le thermomètre stagne au-dessous de 0 comme c’est le cas ces jours-ci, il est réconfortant de penser que cela pourrait être pire sans ce petit coup de chaud qu’a pris la planète. Un petit coup de chaud, c’est tout de même bien agréable.
Pour lire cet édito, ce que je conseille vivement, c’est ici http://www.lameteo.org/index.php/l-edito
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Dimanche 15 Janvier 2017
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