La présence du loup en France est compromise par la politique du gouvernement actuelle et notamment par la ministre de l'écologie Ségolène Royal. Il faut réagir et manifester contre cette volonté gouvernementale d'éradiquer une espèce protégée.
On trouvera ci-dessous le communiqué de CAP LOUP
Si ce nouvel arrêté de destruction est adopté, nos associations demanderont son annulation devant le Conseil d’État, comme elles l’ont fait pour les arrêtés ministériels du 30/06/15 qui permettent l’abattage de 36 loups pour l’année 2015-2016. Par sa politique de destruction massive d’une espèce « strictement protégée », notre pays se place en infraction avec la Convention de Berne et la Directive Habitats. C’est pourquoi nos associations ont aussi porté plainte contre la France auprès de la Commission Européenne.
Le « plafond » de 36 est déjà dépassé, puisqu’au moins 41 loups sont déjà morts depuis juillet dernier : 34 abattus, dont 33 « légalement », et 7 morts encore non élucidées, sans compter le braconnage non décelé. D’après le suivi officiel(1), la population de loups a baissé entre 2014 et 2015, et continuera à baisser au rythme des abattages actuellement réalisés.
En plus de mettre en péril le retour de l’espèce, cette politique de tirs n’est d’aucune efficacité pour la protection du bétail : les attaques ont même augmenté de 4% entre 2014 et 2015(2) ! Pourquoi ? Nos associations constatent régulièrement le manque de protection des troupeaux, vidéos à l’appui(3). La cohabitation ne pourra se faire qu’en incitant réellement les éleveurs à protéger leur bétail, et non en massacrant les loups.
Les associations de CAP Loup (1) Source : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, étude de mai 2015
(2) Source : DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, bilan au 31 décembre 2015
(3) Voir les vidéos de l’ASPAS , octobre-novembre 2015
(4) Sondage IFOP ASPAS/One Voice, septembre 2013
Pour les renseignements pratiques consulter la page spéciale du site de l'ASPAS
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Création et webmaster : Méker-et-Cie, avec l'éditeur Webzinemaker