Fontenay-aux-Roses
On peut se le demander à la lecture leurs tribunes libres de Janvier, que ce soit celle de l’UMP ou celle de Michel Faye. L’une et l’autre critiquent l’aménagement en cours du 22, avenue Lombart.
L’UMP d’abord
Elle a perdu la mairie en 1994 parce qu’elle voulait bétonner le Square des Anciens Combattants ainsi que la parcelle qui le jouxte, le 22, avenue Lombart, contre l’avis des gens du quartier comme de celui de tous ceux qui connaissaient les lieux. Et voilà, qu’aujourd’hui, elle rêve à nouveau d’opérations immobilières sur ce quartier. « Ce parcellaire doit participer à une restructuration urbaine, sociale et économique de Fontenay » écrivent les élus UMP dans leur dernière tribune. C’est agiter le chiffon rouge au nez des habitants du quartier comme à celui des Fontenaisien(ne)s qui se sont battus pour que le béton ne coule pas dans ce secteur et que ses espaces verts soient préservés. Chat échaudé craint … Ce n’est pas le cas de l’UMP fontenaisienne.
En fait, on ne sait pas très bien ce qu’auraient voulu les élus UMP sur ces parcelles. Ils déclarent dans la phrase qui suit, vouloir y construire une piscine « digne de ce nom », piscine que Madame Guilleminot, présidente du groupe, avait présentée en Conseil communautaire, comme un grand stade nautique. En tout cas, une chose est sûre, l’UMP est contre l’aménagement prévu : « COÛT : 200 000 EUROS. Nous sommes opposés à ce projet coûteux dans une période où certaines familles peinent à se nourrir ou à se loger» Un peu de démagogie ne coûte pas cher, moins cher que le projet de stade nautique qui aurait été au moins dix fois plus coûteux que l’aménagement de l’espace vert en « jardin botanique avec une mare aux grenouilles », description pour le moins approximative de ce qui est prévu, à savoir : un « verger conservatoire » avec des variétés anciennes d’arbres fruitiers, un espace consacré aux plantes médicinales et un espace de nature avec une mare, la mare aux grenouilles, objet des ricanements des élus de l’opposition. Car, c’est bien là qu’est le point : aux yeux de l’UMP, c’est une dépense inutile. Un aménagement un peu singulier qui offrira aux habitants du quartier comme aux promeneurs un peu de campagne à la ville, un aménagement qui vise à conforter la biodiversité fontenaisienne en un site stratégique pour celle-ci, tout cela n’est pour ces élus qu’une dépense inutile. Et dire que Murielle Guilleminot fut, jadis, Maire-adjoint à l’environnement et aux espaces verts. Elle faisait planter des centaines de tulipes dans la ville rebaptisée Fontenay-la-Tulipe… Une dépense très utile, comme chacun peut en juger !!!
Elle a perdu la mairie en 1994 parce qu’elle voulait bétonner le Square des Anciens Combattants ainsi que la parcelle qui le jouxte, le 22, avenue Lombart, contre l’avis des gens du quartier comme de celui de tous ceux qui connaissaient les lieux. Et voilà, qu’aujourd’hui, elle rêve à nouveau d’opérations immobilières sur ce quartier. « Ce parcellaire doit participer à une restructuration urbaine, sociale et économique de Fontenay » écrivent les élus UMP dans leur dernière tribune. C’est agiter le chiffon rouge au nez des habitants du quartier comme à celui des Fontenaisien(ne)s qui se sont battus pour que le béton ne coule pas dans ce secteur et que ses espaces verts soient préservés. Chat échaudé craint … Ce n’est pas le cas de l’UMP fontenaisienne.
En fait, on ne sait pas très bien ce qu’auraient voulu les élus UMP sur ces parcelles. Ils déclarent dans la phrase qui suit, vouloir y construire une piscine « digne de ce nom », piscine que Madame Guilleminot, présidente du groupe, avait présentée en Conseil communautaire, comme un grand stade nautique. En tout cas, une chose est sûre, l’UMP est contre l’aménagement prévu : « COÛT : 200 000 EUROS. Nous sommes opposés à ce projet coûteux dans une période où certaines familles peinent à se nourrir ou à se loger» Un peu de démagogie ne coûte pas cher, moins cher que le projet de stade nautique qui aurait été au moins dix fois plus coûteux que l’aménagement de l’espace vert en « jardin botanique avec une mare aux grenouilles », description pour le moins approximative de ce qui est prévu, à savoir : un « verger conservatoire » avec des variétés anciennes d’arbres fruitiers, un espace consacré aux plantes médicinales et un espace de nature avec une mare, la mare aux grenouilles, objet des ricanements des élus de l’opposition. Car, c’est bien là qu’est le point : aux yeux de l’UMP, c’est une dépense inutile. Un aménagement un peu singulier qui offrira aux habitants du quartier comme aux promeneurs un peu de campagne à la ville, un aménagement qui vise à conforter la biodiversité fontenaisienne en un site stratégique pour celle-ci, tout cela n’est pour ces élus qu’une dépense inutile. Et dire que Murielle Guilleminot fut, jadis, Maire-adjoint à l’environnement et aux espaces verts. Elle faisait planter des centaines de tulipes dans la ville rebaptisée Fontenay-la-Tulipe… Une dépense très utile, comme chacun peut en juger !!!
Un petit rappel
Voici donc un petit rappel (tiré d’une plaquette de l’Aspas) à l’usage de Michel Faye, aux élus de l’UMP et à tous ceux qui se gaussent de cet aménagement :
– une espèce d’amphibiens sur cinq risque de disparaître de France métropolitaine selon la dernière liste rouge des espèces menacées où ils figurent tous. Sans une prise de conscience et des actions efficaces, ces chiffres pourraient doubler dans les années à venir.
– les zones humides de toute nature se réduisent dramatiquement, en France comme partout dans le monde. La création d’une mare, ou mieux, d’un réseau de mares, offre des sites de reproduction indispensables à la survie des espèces.
En fait, peu de « politiques » se rendent compte de l’urgence qu’il y a à protéger la biodiversité de la nature ordinaire et donc ce qui en reste en ville, de ménager des refuges au sauvage qui y demeure, y trouve un asile ou qui y transite. C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale de l’avoir compris. Ce qui ne semble pas être le cas des élus UMP comme de certains membres de Civitas, Monsieur Bresse par exemple qui peut faire cause commune avec l’opposition municipale dans son rejet de la « mare aux batraciens » du 22, avenue Lombart.
Michel Faye et l’art de l’amalgame
Monsieur Faye dans sa tribune libre de Janvier crie lui aussi haro sur cet aménagement d’un espace vert qu’il avait pourtant contribué naguère à sauver. Avec cet art de l’amalgame dont il a le secret, il mélange dans cette tribune deux choses qui n’ont rien à voir : l’aménagement du 22, avenue Lombart avec la révision du plan d’occupation des sols et sa transformation en Plan local d’urbanisme. On nage alors en plein délire d’interprétation. « La mare aux batraciens : 200 000 euros pour protéger la biodiversité ou pour masquer une nouvelle densification ? » Tel est le titre de cette tribune et le texte ne laisse aucun doute : c’est bien pour masquer une nouvelle densification qu’induirait selon lui le passage en PLU que l’on aménage une « mare aux batraciens » et un verger sur la parcelle du 22, avenue Lombart !
Seuls pourront croire une énormité pareille ceux qui en auront envie pour diverses raisons. On peut même se demander si Michel Faye, lui-même, croit vraiment à cette théorie absurde. Est-il à ce point ignorant de la situation de cette parcelle, de son potentiel biologique passé et actuel ? L’a-t-il oublié ? N’est-il pas plutôt de mauvaise foi ?
À Fontenay, les espaces verts publics sont le premier réservoir de la biodiversité
Cette tribune montre en tout cas que l’on peut être un bon physicien – ce qu’est sans aucun doute Michel Faye – et être ou jouer les mauvais naturalistes comme le prouve cette déclaration péremptoire « Ce n’est pas en installant une mare aux batraciens et quelques arbres fruitiers que l’on compensera la perte, par densification immobilière, de milliers de m² de pleine terre. »
À lire Michel Faye, on pourrait croire que l’on va planter un verger de goldens sur le terrain du 22, avenue Lombart ! Ce n’est évidemment pas le cas et cela n’aurait aucune utilité. Il s’agit de planter des variétés anciennes. La tendance actuelle est à la production intensive de quelques variétés de fruits, partout les mêmes. Les autres sont oubliées, menacées de disparition et pourtant … Il s’agit là aussi d’une forme de biodiversité, certes différente qui constitue aussi un patrimoine menacé qu’il convient de préserver, d’une richesse qui pourrait se révéler bien utile si les variétés actuellement cultivées étaient victimes d’un prédateur ou d’une maladie aujourd’hui inconnue. Que l’on se souvienne du phylloxéra qui détruisit une grande partie du vignoble français, vignoble qui fut partiellement sauvé par l’introduction d’espèces américaines qui servent, aujourd’hui encore, de porte-greffe aux espèces et variétés de nos terroirs.
Certes, il serait navrant que des « milliers de m2 » se trouvent enfouis sous le béton mais qui veut cela ? Voilà une menace imaginaire que Michel Faye agite pour rassembler sa base électorale : celles et ceux qui veulent que rien ne bouge de peur qu’un immeuble soit érigé au bout de leur jardin.
Cela étant dit pour éviter toute interprétation erronée de ce qui suit, il faut préciser maintenant que des milliers de m2 ne sont ni toujours nécessaires, ni suffisants pour conforter la biodiversité.
Ils ne sont pas toujours nécessaires. S’il faut de grands espaces non urbanisés pour que la nature s’épanouisse vraiment, il faut aussi – c’est au moins aussi important – des continuités entre ces espaces. Dans ce cas, les petites surfaces au pied des arbres d’alignement sont précieuses.
Ils ne sont pas suffisants car tout dépend ce qui y pousse et comment on traite ces « milliers de m2 ». Les gazons nourris aux engrais chimiques et entretenus à grand coup de désherbants sélectifs, les platebandes plantés d’exotiques invasives mais si jolies ou de variétés de fleurs « améliorées » aux corolles multiples et aux couleurs rares, tout cela ne favorise pas la biodiversité mais lui nuit. Monsieur Faye tente de caresser sa base électorale dans le sens du poil, mais il a tort lorsqu’il affirme que : « pour assurer une vraie biodiversité dans notre ville, il faut préserver les zones pavillonnaires premier conservatoire de la biodiversité à Fontenay, plutôt que de faire une opération coûteuse limitée à quelques centaines de mètres carrés » C’est faux, mais Monsieur Faye s’en fiche du moment que cela peut être électoralement payant. En fait, le premier conservatoire de la biodiversité à Fontenay ce sont les espaces verts publics parce qu’ils sont traités sans pesticides de synthèse et en « gestion différenciée », c’est-à-dire une gestion qui concilie la gestion stricte et contrainte des espaces communaux et la gestion naturaliste des réserves orientées vers la protection du milieu naturel. Ce n’est bien sûr pas pour autant qu’il faut supprimer « les zones pavillonnaires ». Par contre, il est impératif de sensibiliser les propriétaires de pavillons et d’espaces verts privés à une bonne gestion de ceux-ci. Cette sensibilisation est une tâche importante mais différente et complémentaire de celle de l’aménagement d’espaces publics pour conforter la biodiversité en ville.
«Les Associatifs, par contre, proposent de développer, partout où c’est possible, des jardins familiaux et des jardins scolaires » Voici encore un propos politicard et électoraliste. Les jardins «familiaux» et «scolaires» ont certes un rôle social, sociétal et économique important pour les premiers, pédagogique et irremplaçable pour les seconds mais ce n’est pas pour autant qu’il faut les développer «partout où c’est possible », ce qui conduirait à transformer en potager le moindre coin de verdure. Il faut trouver des terrains qui s’y prêtent, qui sont délaissés ou sous-utilisés. Il faut avoir aussi de l’imagination : promouvoir par exemple les « jardins partagés », etc. Il faut une affectation équilibrée et diversifiée de tous les espaces verts de la commune pour que chacun révèle ses potentialités pour le bien-être de tous ceux qui en profitent ou qui les habitent.
Bref, en ce qui concerne l’opposition associative (celle de Monsieur Faye en fait qui s’est approprié ce qualificatif), on pencherait plutôt vers une opposition qui fait feu de tout bois même s’il faut pour cela qu’elle fasse l’idiote. Pour celle de droite, à chacun d’en juger…
Voici donc un petit rappel (tiré d’une plaquette de l’Aspas) à l’usage de Michel Faye, aux élus de l’UMP et à tous ceux qui se gaussent de cet aménagement :
– une espèce d’amphibiens sur cinq risque de disparaître de France métropolitaine selon la dernière liste rouge des espèces menacées où ils figurent tous. Sans une prise de conscience et des actions efficaces, ces chiffres pourraient doubler dans les années à venir.
– les zones humides de toute nature se réduisent dramatiquement, en France comme partout dans le monde. La création d’une mare, ou mieux, d’un réseau de mares, offre des sites de reproduction indispensables à la survie des espèces.
En fait, peu de « politiques » se rendent compte de l’urgence qu’il y a à protéger la biodiversité de la nature ordinaire et donc ce qui en reste en ville, de ménager des refuges au sauvage qui y demeure, y trouve un asile ou qui y transite. C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale de l’avoir compris. Ce qui ne semble pas être le cas des élus UMP comme de certains membres de Civitas, Monsieur Bresse par exemple qui peut faire cause commune avec l’opposition municipale dans son rejet de la « mare aux batraciens » du 22, avenue Lombart.
Michel Faye et l’art de l’amalgame
Monsieur Faye dans sa tribune libre de Janvier crie lui aussi haro sur cet aménagement d’un espace vert qu’il avait pourtant contribué naguère à sauver. Avec cet art de l’amalgame dont il a le secret, il mélange dans cette tribune deux choses qui n’ont rien à voir : l’aménagement du 22, avenue Lombart avec la révision du plan d’occupation des sols et sa transformation en Plan local d’urbanisme. On nage alors en plein délire d’interprétation. « La mare aux batraciens : 200 000 euros pour protéger la biodiversité ou pour masquer une nouvelle densification ? » Tel est le titre de cette tribune et le texte ne laisse aucun doute : c’est bien pour masquer une nouvelle densification qu’induirait selon lui le passage en PLU que l’on aménage une « mare aux batraciens » et un verger sur la parcelle du 22, avenue Lombart !
Seuls pourront croire une énormité pareille ceux qui en auront envie pour diverses raisons. On peut même se demander si Michel Faye, lui-même, croit vraiment à cette théorie absurde. Est-il à ce point ignorant de la situation de cette parcelle, de son potentiel biologique passé et actuel ? L’a-t-il oublié ? N’est-il pas plutôt de mauvaise foi ?
À Fontenay, les espaces verts publics sont le premier réservoir de la biodiversité
Cette tribune montre en tout cas que l’on peut être un bon physicien – ce qu’est sans aucun doute Michel Faye – et être ou jouer les mauvais naturalistes comme le prouve cette déclaration péremptoire « Ce n’est pas en installant une mare aux batraciens et quelques arbres fruitiers que l’on compensera la perte, par densification immobilière, de milliers de m² de pleine terre. »
À lire Michel Faye, on pourrait croire que l’on va planter un verger de goldens sur le terrain du 22, avenue Lombart ! Ce n’est évidemment pas le cas et cela n’aurait aucune utilité. Il s’agit de planter des variétés anciennes. La tendance actuelle est à la production intensive de quelques variétés de fruits, partout les mêmes. Les autres sont oubliées, menacées de disparition et pourtant … Il s’agit là aussi d’une forme de biodiversité, certes différente qui constitue aussi un patrimoine menacé qu’il convient de préserver, d’une richesse qui pourrait se révéler bien utile si les variétés actuellement cultivées étaient victimes d’un prédateur ou d’une maladie aujourd’hui inconnue. Que l’on se souvienne du phylloxéra qui détruisit une grande partie du vignoble français, vignoble qui fut partiellement sauvé par l’introduction d’espèces américaines qui servent, aujourd’hui encore, de porte-greffe aux espèces et variétés de nos terroirs.
Certes, il serait navrant que des « milliers de m2 » se trouvent enfouis sous le béton mais qui veut cela ? Voilà une menace imaginaire que Michel Faye agite pour rassembler sa base électorale : celles et ceux qui veulent que rien ne bouge de peur qu’un immeuble soit érigé au bout de leur jardin.
Cela étant dit pour éviter toute interprétation erronée de ce qui suit, il faut préciser maintenant que des milliers de m2 ne sont ni toujours nécessaires, ni suffisants pour conforter la biodiversité.
Ils ne sont pas toujours nécessaires. S’il faut de grands espaces non urbanisés pour que la nature s’épanouisse vraiment, il faut aussi – c’est au moins aussi important – des continuités entre ces espaces. Dans ce cas, les petites surfaces au pied des arbres d’alignement sont précieuses.
Ils ne sont pas suffisants car tout dépend ce qui y pousse et comment on traite ces « milliers de m2 ». Les gazons nourris aux engrais chimiques et entretenus à grand coup de désherbants sélectifs, les platebandes plantés d’exotiques invasives mais si jolies ou de variétés de fleurs « améliorées » aux corolles multiples et aux couleurs rares, tout cela ne favorise pas la biodiversité mais lui nuit. Monsieur Faye tente de caresser sa base électorale dans le sens du poil, mais il a tort lorsqu’il affirme que : « pour assurer une vraie biodiversité dans notre ville, il faut préserver les zones pavillonnaires premier conservatoire de la biodiversité à Fontenay, plutôt que de faire une opération coûteuse limitée à quelques centaines de mètres carrés » C’est faux, mais Monsieur Faye s’en fiche du moment que cela peut être électoralement payant. En fait, le premier conservatoire de la biodiversité à Fontenay ce sont les espaces verts publics parce qu’ils sont traités sans pesticides de synthèse et en « gestion différenciée », c’est-à-dire une gestion qui concilie la gestion stricte et contrainte des espaces communaux et la gestion naturaliste des réserves orientées vers la protection du milieu naturel. Ce n’est bien sûr pas pour autant qu’il faut supprimer « les zones pavillonnaires ». Par contre, il est impératif de sensibiliser les propriétaires de pavillons et d’espaces verts privés à une bonne gestion de ceux-ci. Cette sensibilisation est une tâche importante mais différente et complémentaire de celle de l’aménagement d’espaces publics pour conforter la biodiversité en ville.
«Les Associatifs, par contre, proposent de développer, partout où c’est possible, des jardins familiaux et des jardins scolaires » Voici encore un propos politicard et électoraliste. Les jardins «familiaux» et «scolaires» ont certes un rôle social, sociétal et économique important pour les premiers, pédagogique et irremplaçable pour les seconds mais ce n’est pas pour autant qu’il faut les développer «partout où c’est possible », ce qui conduirait à transformer en potager le moindre coin de verdure. Il faut trouver des terrains qui s’y prêtent, qui sont délaissés ou sous-utilisés. Il faut avoir aussi de l’imagination : promouvoir par exemple les « jardins partagés », etc. Il faut une affectation équilibrée et diversifiée de tous les espaces verts de la commune pour que chacun révèle ses potentialités pour le bien-être de tous ceux qui en profitent ou qui les habitent.
Bref, en ce qui concerne l’opposition associative (celle de Monsieur Faye en fait qui s’est approprié ce qualificatif), on pencherait plutôt vers une opposition qui fait feu de tout bois même s’il faut pour cela qu’elle fasse l’idiote. Pour celle de droite, à chacun d’en juger…
Dimanche 3 Février 2013
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