Nature - environnement
Le GIEC, l’Église de la climatologie et leurs thuriféraires prévoient qu’à cause du réchauffement climatique on ira de catastrophes en catastrophes. Pourtant, l’histoire, la préhistoire et la paléo-histoire du climat semblent indiquer l’inverse. Les périodes chaudes ont toujours été favorables à la vie et, dans les temps historiques, aux hommes. Les froides, c’est le contraire : « Les périodes de réchauffement ont toujours correspondu à des âges d'or pour l'humanité. Ce fut le cas il y a 8 000 ans, au Néolithique, avec l'invention de l'agriculture et plus tard au Moyen Age entre le Xe et le XIIIe siècle. A l'inverse les périodes de refroidissement ont toujours été synonymes de baisse de récoltes et donc de famines, de conflits voire d'épidémies qui ont provoqué de véritables hécatombes. Le XIVe siècle a été, pour toutes ces raisons, l'un des épisodes les plus noirs de l'histoire de l'Europe. Du coup, je m'étonne que la perspective d'un éventuel réchauffement soulève tant de craintes et de préventions... » Yves Lenoir, écologiste anti-nucléaire, auteur de Climat de panique et de Tchernobyl sur Seine avec Hélène Criée.
Une faune indigène en pleine santé grâce à une succession d’hivers doux
Pour montrer l’abomination du réchauffement climatique qui serait en cours, pour le faire toucher du doigt en quelque sorte, rien ne vaut quelques images d’ours polaires sur une banquise qui se fendille. On les retrouve même dans les manuels de SVT des collèges. Comment ne pas s’apitoyer devant les malheurs de ce gros nounours blanc qui, vu de loin, ressemble à une belle peluche, à un doudou ? Comment ne pas se sentir coupable ? Certes, ce n’est pas seulement le réchauffement climatique qui menace ce super prédateur mais il est certain que, d’origine anthropique ou non, si le réchauffement climatique se poursuivait selon les prévisions du GIEC, ce qui pour l’instant n’est plus vraiment le cas, l’espèce aurait à s’adapter et ne serait pas, pour ce que l’on en sait, l’une des gagnantes de ce changement.
L’ours polaire arctique ne devrait pourtant pas nous faire oublier une faune plus familière, celle qui fréquente nos jardins par exemple que quelques jours de froid extrême met à mal. Pour elles, un petit coup de chaud serait bien agréable.
Pour montrer l’abomination du réchauffement climatique qui serait en cours, pour le faire toucher du doigt en quelque sorte, rien ne vaut quelques images d’ours polaires sur une banquise qui se fendille. On les retrouve même dans les manuels de SVT des collèges. Comment ne pas s’apitoyer devant les malheurs de ce gros nounours blanc qui, vu de loin, ressemble à une belle peluche, à un doudou ? Comment ne pas se sentir coupable ? Certes, ce n’est pas seulement le réchauffement climatique qui menace ce super prédateur mais il est certain que, d’origine anthropique ou non, si le réchauffement climatique se poursuivait selon les prévisions du GIEC, ce qui pour l’instant n’est plus vraiment le cas, l’espèce aurait à s’adapter et ne serait pas, pour ce que l’on en sait, l’une des gagnantes de ce changement.
L’ours polaire arctique ne devrait pourtant pas nous faire oublier une faune plus familière, celle qui fréquente nos jardins par exemple que quelques jours de froid extrême met à mal. Pour elles, un petit coup de chaud serait bien agréable.
Si j’étais un rouge-gorge, ou une mésange charbonnière, bleue, nonnette, à longue queue, ou un autre petit passereau, je serais bien heureux que les hivers soient moins rudes, durent moins longtemps. J’aurais plus de chance de les surmonter, moins de risque d’y laisser des plumes.
Si j’étais un jeune marmotton né cet été, moi aussi j’aurais plus de chance de sortir d’hibernation et d’être encore en vie à la fin de l’hiver pour goûter aux bonnes choses de la vie.
Si j’étais un jeune chamois, un petit bouquetin, ou un vieux barbu cornu, la vie serait moins dure et je passerais l’hiver sans trop de souci.
C’est un fait que mettent en évidence les comptages réalisés dans les parcs nationaux, les hivers doux que nous avons vécus naguère et que nous vivons actuellement sont favorables aux populations d’ongulés sauvages qui peuplent nos montagnes et cela malgré l’apparition d’un nouveau venu, le loup.
Des arbres qui poussent plus vite et sont plus grands
Cela est dû autant à la température plus douce qu’au CO2 plus abondant. La croissance des arbres est proportionnelle à la disponibilité de ce gaz honni et à la température. Jouons à YAB et alignons des chiffres : on note une augmentation de 30% à 150% de volume des essences forestières, cette augmentation étant la plus marquée chez les résineux. Les chênes sont plus hauts de 10 mètres en moyenne. La maturité d’un chêne est passée à 180 ans, elle était de 250 ans ; celle d’un hêtre à 120 ans, elle était de 100. Fin de l’épisode YAB qui vient de remonter dans son hélico. Grâce à lui, à sa gabegie de carbone, les arbres ont leurs houppiers qui frémissent d’aise… A moins que ce ne soit à cause du déplacement d’air des pales de son hélico.
Si maintenant on s’intéresse à nos semblables
On le sait bien, les nuits les plus chaudes sont aussi les plus câlines…
Si j’étais un jeune marmotton né cet été, moi aussi j’aurais plus de chance de sortir d’hibernation et d’être encore en vie à la fin de l’hiver pour goûter aux bonnes choses de la vie.
Si j’étais un jeune chamois, un petit bouquetin, ou un vieux barbu cornu, la vie serait moins dure et je passerais l’hiver sans trop de souci.
C’est un fait que mettent en évidence les comptages réalisés dans les parcs nationaux, les hivers doux que nous avons vécus naguère et que nous vivons actuellement sont favorables aux populations d’ongulés sauvages qui peuplent nos montagnes et cela malgré l’apparition d’un nouveau venu, le loup.
Des arbres qui poussent plus vite et sont plus grands
Cela est dû autant à la température plus douce qu’au CO2 plus abondant. La croissance des arbres est proportionnelle à la disponibilité de ce gaz honni et à la température. Jouons à YAB et alignons des chiffres : on note une augmentation de 30% à 150% de volume des essences forestières, cette augmentation étant la plus marquée chez les résineux. Les chênes sont plus hauts de 10 mètres en moyenne. La maturité d’un chêne est passée à 180 ans, elle était de 250 ans ; celle d’un hêtre à 120 ans, elle était de 100. Fin de l’épisode YAB qui vient de remonter dans son hélico. Grâce à lui, à sa gabegie de carbone, les arbres ont leurs houppiers qui frémissent d’aise… A moins que ce ne soit à cause du déplacement d’air des pales de son hélico.
Si maintenant on s’intéresse à nos semblables
On le sait bien, les nuits les plus chaudes sont aussi les plus câlines…
Demandez donc à ceux qui dorment sous les ponts ou sur les trottoirs des quartiers d’affaires s’ils préfèrent les nuits où l’hiver devient mordant aux nuits plus douces des hivers de la fin du siècle dernier ! Pour tous ceux qui goûtent aux joies du camping urbain sur les quais de la Seine ou ailleurs, un petit coup de chaleur, ça ferait du bien. Comme le chantait Aznavour « La misère est moins dure au soleil »
En 1816 en Amérique, le ciel a été obscurci par des projections volcaniques, ce qui a entrainé la baisse des températures, empêchant le blé de murir et entrainant une grave famine.
De façon plus générale, lorsque le froid décroît, cela est bénéfique à l’agriculture. Les terres cultivées augmentent, les récoltes sont meilleures et les famines moins nombreuses. L’optimum climatique du Moyen Age – période pendant laquelle les températures étaient beaucoup plus élevées que maintenant, au moins dans l’hémisphère nord – a été une période faste pour l’humanité. Le Groenland portait bien son nom et les Vikings découvrent l’Amérique. Par contre avec la dégradation du climat au XIVe siècle, les famines reviennent de 1315 à 1317, en 1332, de 1335 à 1338 tandis que commence la guerre de cent ans (1337) et que dix ans plus tard sévit de 1348 à 1350, la peste noire.
En 1816 en Amérique, le ciel a été obscurci par des projections volcaniques, ce qui a entrainé la baisse des températures, empêchant le blé de murir et entrainant une grave famine.
De façon plus générale, lorsque le froid décroît, cela est bénéfique à l’agriculture. Les terres cultivées augmentent, les récoltes sont meilleures et les famines moins nombreuses. L’optimum climatique du Moyen Age – période pendant laquelle les températures étaient beaucoup plus élevées que maintenant, au moins dans l’hémisphère nord – a été une période faste pour l’humanité. Le Groenland portait bien son nom et les Vikings découvrent l’Amérique. Par contre avec la dégradation du climat au XIVe siècle, les famines reviennent de 1315 à 1317, en 1332, de 1335 à 1338 tandis que commence la guerre de cent ans (1337) et que dix ans plus tard sévit de 1348 à 1350, la peste noire.
L’ennemi de la vie, ce n’est pas le chaud, c’est le froid.
● Vous êtes-vous demandé pourquoi les « hot spots » de la biodiversité sont nombreux dans les régions au climat tropical et semi-tropical ?
Tout simplement parce qu’un climat chaud et humide est plus favorable à l’épanouissement de la vie qu’un climat froid et sec. Un climat chaud et humide est excellent pour une végétation aussi exubérante que diversifiée. Plus la diversité végétale est importante, plus variées et nombreuses seront les espèces herbivores que cette végétation pourra nourrit car la nourriture sera variée. C’est un enchaînement vertueux. Si les forêts tropicales abritent beaucoup plus d’espèces d’arbres que les forêts européennes, c’est aussi parce que les glaciations d’il y a deux millions d’années ne sont pas descendues jusqu’à ces latitudes.
● Vous êtes-vous demandé pourquoi les « hot spots » de la biodiversité sont nombreux dans les régions au climat tropical et semi-tropical ?
Tout simplement parce qu’un climat chaud et humide est plus favorable à l’épanouissement de la vie qu’un climat froid et sec. Un climat chaud et humide est excellent pour une végétation aussi exubérante que diversifiée. Plus la diversité végétale est importante, plus variées et nombreuses seront les espèces herbivores que cette végétation pourra nourrit car la nourriture sera variée. C’est un enchaînement vertueux. Si les forêts tropicales abritent beaucoup plus d’espèces d’arbres que les forêts européennes, c’est aussi parce que les glaciations d’il y a deux millions d’années ne sont pas descendues jusqu’à ces latitudes.
● Savez-vous pourquoi les forêts nord-américaines possèdent environ huit fois plus d’espèces d’arbres que les forêts européennes (environ huit cents espèces pour les premières, seulement une centaine pour les secondes) ?
Parce que lors des glaciations du quaternaire, les arbres des forêts européennes n’ont pas pu se « réfugier » en Afrique, pris au piège par la barrière que constituent les chaînes de montagne des Alpes et des Pyrénées et la mer Méditerranée. Les chaînes de montagne d’Amérique du Nord sont, elles, orientées nord/sud et le Mexique crée une continuité avec l’Amérique du Sud. Le refroidissement ayant débuté à l’aube du quaternaire et s’étant poursuivi lentement, les arbres du continent Nord-américain ont pu, génération après génération, migrer vers une zone climatique adaptée à leurs besoins et échapper à l’hécatombe des grandes périodes de glaciation qui ont débutées il y a deux millions d’années. Aux alentours de 13 000 ans BP, le réchauffement climatique a permis aux arbres de repartir vers le Nord. En Europe, les rescapés du froid qui avaient trouvé asile dans les Carpates roumaines, les Balkans croates, l’Italie et le sud la France vont revenir lentement repeupler leurs régions d’origine. Le retour a commencé avec les espèces pionnières que sont les Bouleaux, les Tilleuls et les Pins qui reconstituèrent l’humus sur lequel purent alors s’installer le Sapin et le Hêtre, il y a environ 5000 ans, puis arrivèrent Charmes et Châtaigniers. Il a fallu attendre 2000 ans de plus avant que n’arrivent les Chênes. Les Épicéas sont parmi les derniers arrivés, il y a quelques 500 ans avant J. -C. Le refroidissement climatique a apporté la mort et nos forêts n’ont jamais retrouvé la biodiversité qui était la leur au début du quaternaire. Sur le continent américain, les espèces d’arbres ont pu se soustraire au froid mortifère et grâce au réchauffement climatique venir repeupler leurs anciens territoires. Un petit coup de chaud, c’est bon pour la biodiversité forestière. Un coup de froid, c’est la cata.
● Un petit coup de chaud et c’est la malaria dans la vallée du Rhône? En voilà une blague !
Elle est propagée par le GIEC et Al Gore. Lisons plutôt ce qu’en dit le Professeur Reiter, de l’Institut Pasteur, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des maladies ‘tropicales’. Il a claqué la porte du GIEC et a dû batailler ferme pour que son nom ne figure pas sur les fameux rapports dont il conteste et le contenu et la méthode. Il considère que l’idée selon laquelle « Les maladies ‘tropicales’, notamment le paludisme, se propagent vers les latitudes septentrionales en raison de la hausse des températures » est une idée fausse. Selon lui, « les données historiques montrent que, par le passé, le paludisme était répandu dans les régions tempérées, jusqu’en Scandinavie, et a même su résister aux années les plus froides du petit âge glaciaire. Par ailleurs, dans la majeure partie d’Europe et d’Amérique du Nord, la prévalence de la maladie a amorcé une chute rapide au milieu du 19è siècle, précisément au moment où la planète commençait à se réchauffer. Ce recul s’explique au vu des changements complexes intervenus dans l’écologie rurale et les conditions de vie suite à l’industrialisation, notamment le dépeuplement des zones rurales, les nouvelles techniques culturales et pastorales, le drainage, l’amélioration de l’habitat, l’offre de meilleurs soins de santé et la baisse substantielle du prix de la quinine. » L’extension ou la régression du paludisme ne sont pas liées à l’augmentation ou la baisse des températures, à un réchauffement climatique éventuel mais à des combinaisons de facteurs beaucoup plus complexes.
Parce que lors des glaciations du quaternaire, les arbres des forêts européennes n’ont pas pu se « réfugier » en Afrique, pris au piège par la barrière que constituent les chaînes de montagne des Alpes et des Pyrénées et la mer Méditerranée. Les chaînes de montagne d’Amérique du Nord sont, elles, orientées nord/sud et le Mexique crée une continuité avec l’Amérique du Sud. Le refroidissement ayant débuté à l’aube du quaternaire et s’étant poursuivi lentement, les arbres du continent Nord-américain ont pu, génération après génération, migrer vers une zone climatique adaptée à leurs besoins et échapper à l’hécatombe des grandes périodes de glaciation qui ont débutées il y a deux millions d’années. Aux alentours de 13 000 ans BP, le réchauffement climatique a permis aux arbres de repartir vers le Nord. En Europe, les rescapés du froid qui avaient trouvé asile dans les Carpates roumaines, les Balkans croates, l’Italie et le sud la France vont revenir lentement repeupler leurs régions d’origine. Le retour a commencé avec les espèces pionnières que sont les Bouleaux, les Tilleuls et les Pins qui reconstituèrent l’humus sur lequel purent alors s’installer le Sapin et le Hêtre, il y a environ 5000 ans, puis arrivèrent Charmes et Châtaigniers. Il a fallu attendre 2000 ans de plus avant que n’arrivent les Chênes. Les Épicéas sont parmi les derniers arrivés, il y a quelques 500 ans avant J. -C. Le refroidissement climatique a apporté la mort et nos forêts n’ont jamais retrouvé la biodiversité qui était la leur au début du quaternaire. Sur le continent américain, les espèces d’arbres ont pu se soustraire au froid mortifère et grâce au réchauffement climatique venir repeupler leurs anciens territoires. Un petit coup de chaud, c’est bon pour la biodiversité forestière. Un coup de froid, c’est la cata.
● Un petit coup de chaud et c’est la malaria dans la vallée du Rhône? En voilà une blague !
Elle est propagée par le GIEC et Al Gore. Lisons plutôt ce qu’en dit le Professeur Reiter, de l’Institut Pasteur, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des maladies ‘tropicales’. Il a claqué la porte du GIEC et a dû batailler ferme pour que son nom ne figure pas sur les fameux rapports dont il conteste et le contenu et la méthode. Il considère que l’idée selon laquelle « Les maladies ‘tropicales’, notamment le paludisme, se propagent vers les latitudes septentrionales en raison de la hausse des températures » est une idée fausse. Selon lui, « les données historiques montrent que, par le passé, le paludisme était répandu dans les régions tempérées, jusqu’en Scandinavie, et a même su résister aux années les plus froides du petit âge glaciaire. Par ailleurs, dans la majeure partie d’Europe et d’Amérique du Nord, la prévalence de la maladie a amorcé une chute rapide au milieu du 19è siècle, précisément au moment où la planète commençait à se réchauffer. Ce recul s’explique au vu des changements complexes intervenus dans l’écologie rurale et les conditions de vie suite à l’industrialisation, notamment le dépeuplement des zones rurales, les nouvelles techniques culturales et pastorales, le drainage, l’amélioration de l’habitat, l’offre de meilleurs soins de santé et la baisse substantielle du prix de la quinine. » L’extension ou la régression du paludisme ne sont pas liées à l’augmentation ou la baisse des températures, à un réchauffement climatique éventuel mais à des combinaisons de facteurs beaucoup plus complexes.
● Un petit coup de chaud et voilà les tempêtes, ouragans et autres calamités météorologiques ? Pas sûr du tout.
« Depuis quelques années, il ne se passe pas un hiver excessivement chaud, comme celui de 1989 – 1990, ou très enneigé comme le dernier, voire une inondation spectaculaire sans que l’on en appelle ici ou là, à « l’effet de serre ». Ces événements peuvent-ils s’expliquer par la variabilité naturelle du climat ou sont-ils liés à un changement climatique d’origine anthropique ? Faute de données suffisantes, il est difficile de répondre à cette question. Les mesures instrumentales ne sont en effet pas assez longues pour décrire la fréquence de ces événements dans le régime climatique précédant le réchauffement climatique actuel, c’est-à-dire grosso modo avant 1900. Pour cela, il faudrait étudier les documents historiques relatant ces épisodes dits exceptionnels sur les sept ou huit derniers siècles. » Christian Pfister, le puzzle climatique des historiens, La Recherche, 321, Juin 1999, 64 – 68.
Tous les effets catastrophiques d’un petit coup de chaud prédits par le GIEC sont contestés par des scientifiques de renom et l’histoire du climat comme sa paléo-histoire ne tranche pas en faveur de ce catastrophisme. Si l’on ne perd pas de vue cette vérité incontestable, à savoir que la chaleur favorise la vie et ses manifestations, qu’elle a été une des conditions de l’apparition de notre civilisation, et même si l’on estime que cela ne fut peut-être pas une bonne chose, on peut réellement douter que les Cassandre du GIEC aient raison.
Oui, pour tout un tas de choses, un petit coup de chaud, c'est agréable et avant que l’on retrouve les températures de l’optimum du Moyen Age, il y a encore de la marge.
« Depuis quelques années, il ne se passe pas un hiver excessivement chaud, comme celui de 1989 – 1990, ou très enneigé comme le dernier, voire une inondation spectaculaire sans que l’on en appelle ici ou là, à « l’effet de serre ». Ces événements peuvent-ils s’expliquer par la variabilité naturelle du climat ou sont-ils liés à un changement climatique d’origine anthropique ? Faute de données suffisantes, il est difficile de répondre à cette question. Les mesures instrumentales ne sont en effet pas assez longues pour décrire la fréquence de ces événements dans le régime climatique précédant le réchauffement climatique actuel, c’est-à-dire grosso modo avant 1900. Pour cela, il faudrait étudier les documents historiques relatant ces épisodes dits exceptionnels sur les sept ou huit derniers siècles. » Christian Pfister, le puzzle climatique des historiens, La Recherche, 321, Juin 1999, 64 – 68.
Tous les effets catastrophiques d’un petit coup de chaud prédits par le GIEC sont contestés par des scientifiques de renom et l’histoire du climat comme sa paléo-histoire ne tranche pas en faveur de ce catastrophisme. Si l’on ne perd pas de vue cette vérité incontestable, à savoir que la chaleur favorise la vie et ses manifestations, qu’elle a été une des conditions de l’apparition de notre civilisation, et même si l’on estime que cela ne fut peut-être pas une bonne chose, on peut réellement douter que les Cassandre du GIEC aient raison.
Oui, pour tout un tas de choses, un petit coup de chaud, c'est agréable et avant que l’on retrouve les températures de l’optimum du Moyen Age, il y a encore de la marge.
Photos :
Ours polaire, Angsar 23/07/1996 (Wikicommons)
Jeunes bouquetins, Col de Fenestre, Parc du Mercantour, J.F. Dumas, 20/08/2009
Tentes de SDF le long du Canal Saint-Martin, Aleske (Wikicommons)
Quercus rubra (Chêne rouge), Duke Island Park, New Jersey, Timothy van Vliet, 2004 (Wikicommons)
Marmotte sortant d'hibernation au printemps.
=========================
Postscriptum
Cet article que j'avais voulu un peu provocateur a été publié initialement le 6/02/ 2012. En quatre ans, les choses n'ont guère évolué et il n'a pas pris une ride. Simplement j'aurai pu ajouter de nouvelles références.
Je le mets à nouveau en page d'accueil suite à un tweet envoyé il y a quelques jours par une journaliste, militante de la cause animale qui écrit «Chaque jour de cet hiver qui n'en est pas, je regarde la météo en pensant aux ours polaires. Sortez les mouchoirs » sans penser que la faune sauvage d’ici, y compris les oiseaux qui vivent dans nos villes, profite de cet hiver peu rigoureux.
Ours polaire, Angsar 23/07/1996 (Wikicommons)
Jeunes bouquetins, Col de Fenestre, Parc du Mercantour, J.F. Dumas, 20/08/2009
Tentes de SDF le long du Canal Saint-Martin, Aleske (Wikicommons)
Quercus rubra (Chêne rouge), Duke Island Park, New Jersey, Timothy van Vliet, 2004 (Wikicommons)
Marmotte sortant d'hibernation au printemps.
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Postscriptum
Cet article que j'avais voulu un peu provocateur a été publié initialement le 6/02/ 2012. En quatre ans, les choses n'ont guère évolué et il n'a pas pris une ride. Simplement j'aurai pu ajouter de nouvelles références.
Je le mets à nouveau en page d'accueil suite à un tweet envoyé il y a quelques jours par une journaliste, militante de la cause animale qui écrit «Chaque jour de cet hiver qui n'en est pas, je regarde la météo en pensant aux ours polaires. Sortez les mouchoirs » sans penser que la faune sauvage d’ici, y compris les oiseaux qui vivent dans nos villes, profite de cet hiver peu rigoureux.
Mercredi 3 Février 2016
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